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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 1". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/daniel-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 1". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/
versets 1-21
Plan du commentaire biblique de Daniel 1
Ce chapitre sert d�introduction � tout le livre?; il fait conna�tre les personnages qui vont jouer un r�le dans cette histoire et raconte les circonstances par lesquelles Daniel fut �lev� � la position �minente qu�il occupa � la cour de Babylone pendant toute la dur�e de l�exil et fut pr�par� � sa grande t�che de proph�te.
Verset 1
Conqu�te de J�rusalem et d�portation de jeunes Isra�lites (1-5)
La troisi�me ann�e. Le fait du si�ge et de la conqu�te de J�rusalem par N�bucadnetsar sous J�hojakim est mentionn� 2�Rois�24.1 et 2�Chroniques�26.6-7 (Voyez l�introduction � J�r�mie). Mais la date qui parait assign�e � cet �v�nement dans notre passage, la troisi�me ann�e de J�hojakim, pr�sente des difficult�s, parce qu�elle ne s�accorde pas avec plusieurs passages d�un autre contemporain, J�r�mie. De ces passages, il r�sulte en effet que la prise de J�rusalem n�a pas eu lieu avant la quatri�me ann�e de J�hojakim. C�est en cette quatri�me ann�e que fut livr�e la bataille de Cark�mis, qui doit avoir pr�c�d� le si�ge de J�rusalem (J�r�mie�46.2). C�est encore de cette quatri�me ann�e que datent les soixante-dix ans de captivit� (J�r�mie�25.1), ce qui serait impossible si J�rusalem e�t �t� prise d�j� l�ann�e pr�c�dente.
Il y a deux mani�res de r�soudre cette difficult� de dates. On peut admettre que la mani�re de compter les ann�es diff�re selon les �crivains. En effet, tandis que dans les diff�rents textes de J�r�mie il est toujours parl� de la quatri�me ann�e de J�hojakim, le texte de Daniel, traduit litt�ralement, signifie l�an trois du r�gne de J�hojakim. Si J�hojakim est mont� sur le tr�ne vers la fin d�une ann�e, on peut compter cette fin d�ann�e comme la premi�re ann�e de ce roi (J�r�mie), ou bien la faire rentrer dans la premi�re ann�e du r�gne compt�e depuis le jour de l�av�nement (Daniel). La premi�re mani�re est celle dont Jos�phe calcule, par exemple, les 37 ann�es du r�gne d�H�rode, r�gne qui n�a dur� que 35 ann�es pleines et de plus quelques mois apr�s et avant.
Une autre mani�re de faire dispara�tre la contradiction entre les deux proph�tes est d�admettre, avec un grand nombre de commentateurs, que la troisi�me ann�e de Jehojakim est ici, non pas la date de l�arriv�e de N�bucadnetsar � J�rusalem (fin du verset), mais celle de son d�part de Babylone. C�est la troisi�me ann�e de J�hojakim qu�il aurait entrepris contre le roi d��gypte, dans le but de lui enlever ses conqu�tes en Asie, cette exp�dition dont le si�ge de J�rusalem, arriv� seulement la quatri�me ann�e (J�r�mie), fut un des derniers actes (2�Rois�24.7). Le verbe b� qui signifie habituellement venir et que nous rendons par marcher, a souvent, en effet, le sens d�aller, partir, se mettre en campagne, quand le narrateur se trouve � l�endroit d�o� part le mouvement, ce qui serait pr�cis�ment ici le cas de Daniel (Comparez les exemples frappants pour cet emploi du verbe b�?: Jonas�1.3?; Gen�se�27.30).
Celui qu�aucun de ces deux essais de solution ne satisferait, n�aurait plus qu�� reconna�tre ici une erreur de date incompatible avec la composition du r�cit par un contemporain des faits. Mais avant de prendre ce dernier parti, il devrait encore expliquer comment le r�dacteur post�rieur du livre de Daniel, qui connaissait en tout cas J�r�mie (voyez le chapitre 9), aurait os� le contredire sur une date si essentielle et sur laquelle le livre de J�r�mie devait faire autorit�.
Roi de Babylone. � cette �poque, 607 (voyez l�introduction), N�bucadnetsar n��tait encore que prince h�r�ditaire et cor�gent de son p�re. L�auteur conna�t ce fait (comparez Daniel�2.1, note)?; mais d�apr�s une mani�re populaire de parler, il d�signe ici N�bucadnetsar par le titre sous lequel il est connu dans l�histoire et par les Isra�lites.
Verset 2
Et le Seigneur lui livra J�hojakim. Le sort de J�hojakim, apr�s la prise de sa capitale, n�est pas racont� ici. D�apr�s 2�Chroniques�36.6, N�bucadnetsar le lia de cha�nes pour le mener � Babylone. Y fut-il r�ellement conduit?? Si c�est le cas, il en revint, comme Manass� (2�Chroniques�33.13). Mais le passage 2�Rois�24.1 suppose plut�t que N�bucadnetsar, apr�s avoir eu l�intention de l�emmener � Babylone, changea d�avis et le laissa gouverner la Jud�e en qualit� de roi tributaire.
Sin�ar, nom primitif de la Babylonie?: voir � Gen�se�10.10.
Les vases du temple de Dieu d�pos�s dans le temple du dieu protecteur de N�bucadnetsar, Bel-M�rodac (Daniel�4.8), devaient �tre un troph�e de la victoire remport�e par ce dieu sur le Dieu et la peuple de Juda.
Le tr�sor �tait l�endroit du temple o� l�on d�posait les ustensiles sacr�s et le butin offert aux dieux.
Verset 3
Ce n�est donc pas comme prisonniers que ces jeunes gens furent conduits � Babylone. Ce n�est pas non plus en qualit� d�otages pour garantir l�ob�issance de J�hojakim?; car, lorsque celui-ci se r�volta, trois ans apr�s (2�Rois�24.1), ils n�en souffrirent aucun dommage. Leur destination �tait simplement d��tre attach�s au service du roi?; car il convenait que quelques-uns des plus nobles repr�sentants du peuple conquis servissent le roi victorieux. Il pouvait attendre aussi de ces �trangers plus d�ind�pendance et de v�racit� que de la part des mages de sa nation.
Chef des eunuques. Nous dirions aujourd�hui mar�chal de la cour chef de tous les officiers du palais. Le nom d�eunuque est appliqu� dans l�antiquit� � tout officier servant aupr�s de la personne d�un prince (Gen�se�37.36).
De race royale. Ainsi s�accomplissait la pr�dication d��sa�e � �z�chias (�sa�e�39.7).
Verset 4
Jeunes gens. Cette expression ne permet pas de pr�ciser leur �ge?: nous savons seulement que chez les Perses on commen�ait � quatorze ans l��ducation des enfants nobles, pour les mettre en �tat de compara�tre devant le roi � dix-sept ans.
La litt�rature et la langue des Chald�ens. Ces expressions ne d�signent pas, comme on pourrait le croire, la langue et l��criture en usage � Babylone au temps de N�bucadnetsar. Le chald�en de cette �poque ressemblait trop � l�h�breu pour que des jeunes gens intelligents eussent besoin de trois ans pour l�apprendre. Il s�agit d�une langue et d�une litt�rature plus anciennes, hors d�usage � cette �poque et dont la clef �tait conserv�e par la caste sacr�e des mages, appel�e les Chald�ens (voyez Daniel�2.2 note). Il para�t prouv� actuellement que ces mages �taient descendants ou au moins h�ritiers des traditions d�une population tr�s ancienne, probablement de race touranienne. Ces Chald�ens primitifs occupaient le pays situ� � l�embouchure de l�Euphrate et du Tigre ant�rieurement aux Babyloniens ou Chald�ens post�rieurs, de race s�mito-couschite, venus du nord. C�est dans cette langue des Chald�ens primitifs, l�accadien, qu��taient �crits les livres sacr�s o� �taient consign�es les formules magiques, les r�gles pour l�interpr�tation des songes, les observations d�astronomie et de physique, etc. et ils formaient une litt�rature tr�s consid�rable dont de nombreux d�bris ont �t� retrouv�s de nos jours, recueillis et d�chiffr�s.
Verset 5
Les mets, essentiellement la viande en opposition au vin et aux l�gumes dont il est parl� verset 12.
Pour qu�ils se tinssent?: expression consacr�e pour dire �tre au service du roi.
Verset 6
Fid�lit� de Daniel et de ses compagnons (6-11)
Suivant une coutume g�n�rale dans l�antiquit� (comparez Gen�se�41.45), ces jeunes gens re�urent des noms nouveaux correspondant � leur nouvelle position. Entre tous, quatre de la tribu de Juda sont seuls mentionn�s ici, parce que c�est d�eux seuls qu�il sera question dans la suite du livre.
Tandis que les deux rois, Eliakim et Matthania, avaient conserv� des noms h�breux de langue et de sens (2�Rois�23.34?; 2�Rois�24.17, les noms de ces jeunes gens sont babyloniens pour la langue et pa�ens pour le sens?:
Mais ce changement de noms destin� � naturaliser les jeunes Isra�lites en pays pa�en n�exer�a pas sur eux l�influence attendue.
Verset 8
Ce qui les poussait � ce dessein �tait moins le soin de vivre dans l�abstinence que celui d��viter tout ce qui touchait � l�idol�trie. C�est un acte de conscience et de fid�lit�, motiv� par l�habitude qu�avaient les pa�ens d�imprimer aux repas un cachet religieux en offrant aux dieux une portion de la viande et du vin servis sur leurs tables (les l�gumes n��taient pas consacr�s). Nous voyons encore les Grecs et les Romains commencer le repas par une libation de vin. Accepter une nourriture ainsi consacr�e aux idoles, c��tait se rendre indirectement coupable d�idol�trie. Comparez 1�Corinthiens�10.20.
Verset 9
Faveur et gr�ce. Dieu met dans le c�ur du chef des eunuques les sentiments qu�il �prouve lui-m�me pour les jeunes gens. Celui-ci, en effet, ne rejette pas leur pri�re, comme on aurait pu s�y attendre. D�un autre c�t�, il h�site � l�accorder, puisqu�il pourrait �tre facilement accus� d�infid�lit� ou de n�gligence, si la sant� des jeunes gens venait � souffrir de ce r�gime exceptionnel. Il d�sire �tre d�gag� de toute responsabilit� dans cette affaire?; aussi Daniel se sent libre de s�adresser � l�officier subalterne duquel lui et ses amis d�pendent directement.
Verset 11
Au ma�tre d�h�tel?: en h�breu le Meltsar, mot qui, comme Tharthan (�sa�e�20.1) et Rabsak� (�sa�e�26.2), n�est pas un nom propre, mais un nom d�emploi. D�apr�s le persan, il signifierait �chanson, ma�tre d�h�tel. Ramen� � un titre de fonctionnaire babylonien, le amil-ussur, il signifierait le tr�sorier.
Verset 12
Effet insigne de la b�n�diction de Dieu et illustration de la parole Deut�ronome�8.3?: L�homme peut vivre non seulement de pain, mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu.
Verset 17
Succ�s des jeunes Isra�lites, nouveau fruit de la b�n�diction divine (17-20)
L��tude que Daniel fit de la science chald�enne contribua peut-�tre � d�velopper chez lui le sens proph�tique et � le familiariser avec ce myst�rieux domaine.
Verset 19
Entre tous?: tous les jeunes Isra�lites dont il a �t� question verset 3.
lls se tinrent?: ils eurent une charge officielle � la cour. Comparez verset 5.
Verset 20
Lettr�s et magiciens (comparez Daniel�2.2, note). Ces deux termes comprennent sans doute tous ceux qui sont mentionn�s dans le passage cit�. Ils apparaissent ici dans leurs deux classes principales?: les �rudits et les pratiquants.