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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 1". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/ecclesiastes-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 1". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/
versets 1-18
Verset 1
Titre?: voir Introduction.
David annon�ait la fid�lit� de Dieu dans la grande assembl�e du peuple �lu, � J�rusalem (Psaumes�40.10)?; l�Eccl�siaste ne s�adresse � aucun auditoire particulier, mais se repr�sente, r�unis autour de lui, les hommes de tous les temps et de tous les pays.
Verset 2
Prologue (2-11)
Versets 2 et 3 � Sujet de l�ouvrage
Au lieu d��tre pr�sent� sous la forme d�une th�se, comme ce serait sans doute le cas si nous avions ici un trait� didactique, le sujet est indiqu� avec toute la vivacit� d�une impulsion personnelle. Une exclamation?: Vanit� des vanit�s?! Une question?: Quel profit l�homme retire-t-il??� Tout notre livre est l�. Entour� de vanit�s, l�Eccl�siaste cherche partout un profit, quelque chose de r�el � saisir en fait de bonheur.
Vanit� des vanit�s. C�est sous cette forme que l�h�breu exprime le superlatif. Comparez?: serviteur des serviteurs (Gen�se�9.25)?; saint des saints (Exode�16.33)?; cantique des cantiques, etc.
Vanit� (souffle)?: chose �ph�m�re, sans consistance, qui n�a que l�apparence (Gen�se�4.2).
Tout est vanit�. Que tout soit vanit�, c�est l� la vanit� supr�me. S�il y avait une seule chose qui ne f�t pas vaine, on pourrait prendre son parti de la vanit� de tout le reste.
Verset 3
Profit, litt�ralement?: ce qui reste, d�duction faite des non-valeurs, des illusions, des d�ceptions. Montrez-moi un r�sultat certain et durable du travail de l�homme pendant sa vie et je r�tracte mon affirmation.
Verset 4
� l�appui des versets 2 et 3, l�auteur trace le tableau de l�agitation st�rile de toutes choses ici-bas. L�homme est en quelque sorte plac�, lui si faible, au milieu d�immenses rouages, qui fonctionnent sans rel�che (astres, verset 5?; air, verset 6 , eau, verset 7) et qui frappent incessamment ses yeux et ses oreilles (verset 8), mais ne le satisfont jamais par la constatation d�un progr�s.
Le nom de Dieu est absent de ce morceau?: nous avons ici le spectacle que l�univers pr�sente � qui le consid�re en lui-m�me, abstraction faite de sa relation avec son Cr�ateur et son Ma�tre. Les g�n�rations se succ�dent (verset 4), sans qu�un pas semble avoir �t� fait vers un meilleur �tat des choses, vers un profit r�el, vers un repos, Le psalmiste re�oit de la contemplation de la nature et en particulier de celle du soleil et de sa course journali�re (Psaumes�8.1-3?; Psaumes�19.1-6), une impression toute diff�rente, car il croit et il adore sans chercher � comprendre, tandis que l�Eccl�siaste est un sage qui veut arriver � se rendre compte du pourquoi des choses. Au reste, s�il fait ici abstraction de Dieu, il en viendra, en fin de compte, � lui donner la place d�honneur, la place supr�me dans ses pr�occupations (Eccl�siaste�12.15).
Une g�n�ration s�en va. Voil� donc, s��crie ici J�r�me, la terre, faite pour l�homme, qui subsiste et l�homme, le seigneur de la terre, qui n�y vit qu�un jour?! Qu�est-ce qui, plus que cela, m�rite le nom de vanit�?? Cependant l�accent doit �tre mis ici, non sur la rapide disparition des g�n�rations humaines, mais plut�t sur l�absence de progr�s dans l�histoire de l�humanit�.
Subsiste toujours, la m�me. S�il y avait un progr�s g�n�ral, on accepterait plus ais�ment la bri�vet� de la vie.
Verset 5
Et il se h�te. Voil� l�id�e sp�ciale de ce verset. Le soleil ne se couche pas pour longtemps. Le texte original le pr�sente m�me comme essouffl� de sa course.
Verset 6
Il tourne, tourne sans cesse. Ici l�id�e dominante est l�instabilit� des vents, qui contraste avec l�immutabilit� des mouvements du soleil.
Verset 7
Ne se remplit point. Pas de r�sultat?! Voir le ph�nom�ne de l��vaporation tel que le d�crit Job, Job�36.27-28.
Verset 8
Toutes choses. Les trois exemples qui pr�c�dent ne sont pas les seuls que l�on pourrait citer.
Peinent. La cr�ation soupire et avec elle l�homme, dont les sens sont en quelque sorte condamn�s aux travaux forc�s � perp�tuit�.
Verset 9
Pas plus que dans la nature, rien de nouveau dans l�histoire?! (9-11)
Sous des apparences diverses il n�arrive que des choses d�j� arriv�es. Si, parfois (verset 10), il semble qu�un fait nouveau va se produire, ce n�est, v�rification faite, qu�un �v�nement de peu d�importance, qui sera oubli� par les g�n�rations suivantes, lesquelles ne laisseront � leur tour sur la terre qu�un vague souvenir.
Ce qui a �t�, dans le monde inanim�.
Ce qui s�est fait, par l�humanit�.
Verset 11
Point de souvenir. Si l�on s�imagine parfois assister � quelque chose de nouveau, c�est qu�on a perdu la m�moire des si�cles pass�s et cet oubli prouve pr�cis�ment qu�ils n�ont rien amen� de marquant. Et, fin du verset, il en sera de m�me � l�avenir.
Apr�s ce pr�ambule, l�auteur va parler de ses exp�riences personnelles et raconter comment il est arriv� au r�sultat qu�il vient d�exposer sommairement. C�est ici que, pour donner plus de poids � ses appr�ciations, il rappelle le souvenir du plus sage, du plus instruit, du plus riche des hommes. L�auteur �voque en quelque sorte Salomon hors de sa tombe. Nul n��tait mieux qualifi� pour jouer ce r�le, puisque la vie lui avait donn� absolument tout ce qu�elle peut donner.
Verset 12
Premier morceau 1.12 � 2.23 � Quatre tentatives infructueuses de trouver le bonheur
Versets 12 � 18 � Vanit�, de la recherche du vrai bien sur la voie de la sagesse
Ce verset 12 ne fait pas double emploi avec le titre g�n�ral de l�ouvrage?: l�auteur veut montrer que m�me dans les circonstances les plus favorables, on ne peut arriver au bonheur par aucun des moyens qu�il va d�velopper.
J�ai �t� roi. Ce pr�t�rit indique que c�est ici un Salomon fictif, car le vrai Salomon a r�gn� jusqu�� sa mort. Voir Introduction.
� J�rusalem. Le vrai Salomon n�aurait pas pu se repr�senter des rois d�Isra�l ailleurs qu�� J�rusalem et n�aurait par cons�quent pas relev� cette circonstance.
Verset 13
� sonder?: de mani�re � comprendre la valeur et le profit r�el de l�activit� humaine dans tous les domaines o� elle s�exerce.
Et explorer. Cet examen a port� sur le plus grand nombre possible de faits.
Avec sagesse, litt�ralement?: au moyen de la sagesse, par un emploi raisonnable du sens moral et de l�entendement.
C�est l� une f�cheuse occupation, � cause de l�incertitude des r�sultats auxquels elle conduit. Le mot que nous rendons ici par occupation et qui signifie t�che fatigante, est propre � l�Eccl�siaste (Eccl�siaste�2.23?; Eccl�siaste�2.26?; Eccl�siaste�3.10?; Eccl�siaste�4.8?; Eccl�siaste�5.2-13?; Eccl�siaste�8.16).
Que Dieu donne. Cette occupation, quoique p�nible, rentre cependant dans les vues de Dieu.
Pour qu�ils s�y lassent et que la raison humaine soit amen�e � constater son incapacit� et son insuffisance.
Verset 14
Quoi qu�il fasse, l�homme s�agite sans arriver � rien de positif et de durable. Partout il y a des d�viations, des d�sordres (verset 15), qu�il peut bien constater, mais non pas vaincre.
Poursuite du vent et non rongement d�esprit, comme le disaient les anciennes versions. Comparez Os�e�12.2. Le mot ainsi rendu (reouth) ne se trouve, en dehors de notre livre, o� il se rencontre sept fois, que dans la partie aram�enne d�Esdras.
Verset 15
Ce qui est courb�. Non pas ce que Dieu a jug� bon de faire tel, mais ce qui est tel ensuite des perturbations introduites dans le monde par la faute de l�homme.
Ce qui fait d�faut ne peut �tre compt�. L�homme a des aspirations, des besoins, mais qui, dans notre �tat de chute, ne peuvent �tre satisfaits.
Verset 16
Comme je m��tais livr� � la recherche du bonheur sur la voie de la sagesse, l�insucc�s de mes efforts a rejailli sur la sagesse, elle-m�me. Car impossible de dire que je n�en eusse pas assez (verset 16), ou que je l�aie compromise en y m�lant la folie (verset 17). De cela je conclus que la sagesse n�est bonne qu�� attrister par la constatation que tout est vanit�, y compris elle-m�me.
Tous ceux qui ont r�gn� avant moi � J�rusalem. Salomon �tait le second roi qui r�gn�t � J�rusalem?; mais notre auteur, vivant beaucoup plus tard et ayant pr�sente � la pens�e toute la suite de rois issus de David, en place, par un anachronisme voulu sans doute, la mention dans la bouche de son Salomon fictif (voir Introduction).