Bible Commentaries
Exode 23

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

versets 1-33

Verset 1

Cinqui�me groupe (1-12)

Ce groupe renferme des pr�ceptes qui se rapportent � des affaires juridiques, mais que le l�gislateur r�gle au point de vue de la morale, tandis que Exode�22.18-34 traitait les sujets de morale religieuse proprement dite.

Tu n�accueilleras pas� Si l�on traduit comme nous le faisons, avec les LXX et les docteurs juifs, cette prescription s�adresse surtout aux juges. Mais si l�on traduit, comme les modernes?: Tu ne s�meras pas� le pr�cepte s�adresse � chaque membre du peuple.

Ne pr�te pas� La r�gle pr�c�dente �tait pour les juges?; celle-ci concerne les t�moins.

T�moin � charge, non?: faux t�moin, comme on traduit ordinairement. Le sens para�t �tre celui-ci?: Si un m�chant t�engage � lui pr�ter ton concours, par ton t�moignage, pour nuire � quelqu�un, alors m�me que le t�moignage qui t�est demand� pourrait �tre vrai, refuse de d�poser, pour ne pas faire cause commune avec le m�chant et le favoriser dans son complot. Deut�ronome�19.16-19, o� un t�moin � charge est reconnu plus tard �tre faux t�moin, montre bien que le terme h�breu a le sens de t�moin � charge et non celui de faux t�moin.

Verset 2

Ces versets renferment deux recommandations parall�les et qui font contraste. Elles s�adressent � la fois au juge et au t�moin. Ils doivent tous deux, l�un dans sa sentence, l�autre dans ses t�moignages, r�sister � l�entra�nement que pourraient exercer sur eux les passions de la foule. Au verset 2, la seconde proposition sert � pr�ciser la premi�re, dont la forme est plus g�n�rale.

Verset 3

Le verset 3 signifie litt�ralement?: Tu n�orneras�pas le faible dans son proc�s. C�est-�-dire que�sa faiblesse et sa pauvret� m�mes ne t�engageront pas � rendre�en sa faveur une sentence ou un t�moignage favorable qui ne serait�pas �quitable.

Verset 4

Comme le verset 6 revient � l�id�e du verset 3, il faut admettre que les versets 4 et 5, � moins qu�ils n�aient �t� intercal�s ici post�rieurement, forment une gradation sur le pr�c�dent?: comme nous devons traiter avec justice et charit� le faible aussi bien que le puissant, nous ne sommes pas non plus dispens�s de ces obligations naturelles envers nos ennemis eux-m�mes.

Verset 5

Le sens litt�ral des derniers mots du verset 5 nous parait �tre?: Tu t�abstiendras d�abandonner (ton fr�re dans cette situation f�cheuse, comme ton c�ur mauvais te le conseillerait), mais tu d�chargeras certainement (sa b�te) avec lui. Dans Deut�ronome�22.4, m�me pr�cepte plus clairement exprim� dans le sens que nous venons d�indiquer.

Verset 6

Le texte dit?: ton indigent?: l�indigent de ton peuple (verset 11). Ce petit mot ton a son intention et son �loquence.

Le verset 3 d�fendait de favoriser par piti� le faible, celui qui n�est pas soutenu par la faveur populaire?; le verset 6 d�fend de refuser de rendre justice � l�indigent. Le juge ne doit se laisser influencer ni en bien ni en mal par la faiblesse ou la pauvret� de la partie en cause.

Verset 7

C�est encore au juge que ce pr�cepte s�adresse?: Refuse ton appui a une cause que tu vois soutenue par des moyens mensongers.

Il s�agit dans la seconde partie du meurtre judiciaire d�un innocent auquel le juge est invit� � concourir, comme dans le cas de Naboth, par exemple (1 Rois 21).

Un coupable. On peut entendre par l� l�accus�, qui pouvait para�tre innocent sans l��tre r�ellement. Si le juge s�est tromp� en l�acquittant, Dieu saura le retrouver. Mais n�est-il pas plus simple d�appliquer cet avertissement au juge tent� de pr�variquer??

Verset 8

Il s�agit de pr�sents destin�s � se rendre un juge favorable. Les recommandations faites aux juges de se garder des pr�sents et les reproches faits � cet �gard abondent dans l�Ancien Testament, par exemple, Proverbes�15.27?; Proverbes�17.23?; Proverbes�29.4?; Eccl�siaste�7.7?; �sa�e�1.23?; �sa�e�5.23?; �sa�e�23.15?; �z�chiel�22.12?; Amos�5.12

Verset 9

Cette recommandation se trouve d�j� Exode�22.24?; mais elle est appliqu�e ici aux affaires juridiques et aux devoirs envers l��tranger sans appui.

Vous savez ce que c�est�, litt�ralement?: Car vous connaissez l��me de l��tranger.

Verset 10

On admet souvent que d�s ce moment commence la s�rie des lois relatives aux f�tes. Mais un examen plus attentif montre que les lois, versets 10 � 12, sont, comme les pr�c�dentes, donn�es ici au point de vue humanitaire et social, dans l�int�r�t des classes inf�rieures, des �trangers, des pauvres et m�me des b�tes, nomm�es dans chacune de ces deux lois.

Verset 12

Il n�est pas question ici d�un repos c�l�br� en l�honneur de l��ternel?; le but humanitaire est seul relev�.

Le fils de ta servante?: la plupart des esclaves �taient n�s dans la maison.

L��tranger?: l��tranger corv�able, comme les Canan�ens du temps de Salomon (1�Rois�9.21).

Verset 13

Sixi�me groupe (13-19)

C�est ici la partie c�r�moniale du Livre de l�alliance.

La premi�re proposition se rapporte � tout ce qui suit. On la traduit souvent?: Vous observerez tout ce que vous ai dit.

Mais notre traduction fait sentir son rapport � ce qui suit. Le sens est?: Abstenez-vous de tout ce qui aurait seulement l�apparence d�une violation de mes ordonnances, ainsi de la simple mention du nom des dieux �trangers.

Sans doute l�Ancien Testament les nomme souvent lui-m�me?; mais cela prouve qu�il ne faut pas prendre cette d�fense dans un sens formaliste. Il s�agit de ne pas nommer ces fausses divinit�s sans scrupule et sans horreur. Les paroles sont quelque chose de plus grave qu�on n�est port� � le croire. Le nom des idoles, dans un temps o� l�idol�trie r�gnait, �tait une tentation. Comparez �ph�siens�5.3, une d�fense semblable et qui sert � expliquer celle-ci. Cette prescription est n�gative, les autres positives.

Verset 14

C�est ici la premi�re fois qu�il est question des trois f�tes. Comme les jours pr�cis auxquels ces f�tes doivent �tre c�l�br�es ne sont pas indiqu�s, on doit en conclure que les f�tes elles-m�mes n��taient pas nouvelles, mais qu�elles �taient d�j� connues du peuple.

Verset 15

Comparez avec les chapitres 12 et 13.

Le l�gislateur introduit seulement cette prescription nouvelle?: On ne para�tra pas devant moi les mains vides. C�est un usage universel de ne pas se pr�senter devant un prince sans lui offrir de pr�sents. Cet usage est sp�cialement rappel� ici quant � la f�te des pains sans levain, o� les autres c�r�monies auraient pu le faire oublier.

Au temps fix� du mois d�Abib?: sans doute � la pleine lune, au milieu du mois.

Verset 16

F�te des pr�mices. Cette seconde f�te est appel�e dans ce seul passage la f�te de la moisson, c�est-�-dire de la moisson termin�e?; ailleurs la f�te des semaines (Exode�34.22?; Deut�ronome�16.10) ou aussi le jour des pr�mices (Nombres�28.26). Voir les d�tails L�vitique�23.16 et suivants. La moisson commen�ait � la f�te des pains sans levain par l�offrande des premi�res gerbes d�orge coup�e?; elle se terminait dans cette f�te-ci par l�offrande des premiers pains de froment. On l�appelait la f�te de Pentec�te (cinquanti�me) parce qu�elle se c�l�brait cinquante jours apr�s celle de P�ques.

La f�te de la r�colte?: appel�e, L�vitique�23.34?; Deut�ronome�16.13-16, f�te des Tabernacles.

� la fin de l�ann�e. Cette expression un peu vague est prise ici au sens agricole. Cette f�te se rapportait � toutes les r�coltes qui avaient eu lieu pendant l�ann�e et non pas seulement � la derni�re, la vendange?; comparez Deut�ronome�16.13 (aire et cuve). Elle se c�l�brait au 15e jour du 7e mois, o� toutes les r�coltes �taient finies. Voir L�vitique�23.23 et suivants.

Verset 17

Comparez Exode�34.23?; Deut�ronome�16.16?; ce p�lerinage implique un sanctuaire unique.

Verset 18

Tu n�associeras pas � du pain lev� Il y aurait des raisons d�appliquer cette ordonnance sp�cialement � la f�te des pains sans levain?: Tu ne feras pas mon sacrifice (mon sacrifice par excellence, le sacrifice pascal), tant qu�il y aura encore du pain lev� dans tes maisons.

Ce sens restreint peut trouver une confirmation dans la parole Exode�34.25. Cependant l�ordonnance para�t �tre donn�e ici d�une mani�re tout � fait g�n�rale et s�appliquer aux sacrifices de toutes les f�tes.

Et la graisse� Il en est de m�me de cette prescription, qui Exode�34.25 est rappel�e sp�cialement � l��gard de l�agneau pascal. Mais ici encore l�application g�n�rale est plus naturelle. Tout ce qui est destin� � l�autel de Dieu doit �tre offert dans toute sa fra�cheur et sa puret�, surtout la graisse qui devient facilement rance. On ne doit rien pr�senter � l��ternel qui commence seulement � se d�composer.

Verset 19

Les premi�res pr�mices. � peine tu verras poindre les premiers �pis et la premi�re grappe m�rs, empresse-toi de les r�server � ton Dieu. L�expression de premi�res pr�mices ne s�applique pas naturellement aux premiers pains offerts � la f�te de Pentec�te. Il s�agit de toutes les productions dont les primeurs devaient �tre pr�sent�es au Seigneur, pour �tre non br�l�es sur l�autel mais consomm�es par les sacrificateurs (Nombres�18.12 et suivants).

Dans le lait de sa m�re. Plusieurs interpr�tes ont pens� que cette loi devait exclure un usage pa�en dont on croit avoir trouv� quelques traces. D�autres expliquent ainsi?: Tu ne mangeras pas, ou tu n�offriras pas en sacrifice un agneau pendant les huit jours o� il ne mange que le lait de sa m�re.

Cette d�fense est r�p�t�e deux fois encore Exode�34.26 et Deut�ronome�14.21?; elle fait suite dans le dernier passage � une s�rie de prescriptions sur la distinction entre aliments purs et impurs et elle est mise en rapport sp�cial avec la d�fense de manger d�aucune b�te morte (voir � Exode�22.31). Il est donc plus simple de penser que ce pr�cepte doit �tre pris au sens propre et qu�il se rattache � ces lois destin�es � interdire au peuple de Dieu tout ce qui a un caract�re de grossi�ret�, de brutalit�, de barbarie, tout ce qui froisse l�instinct naturel. Comparez L�vitique�22.28 la d�fense d��gorger une vache ou une brebis avec leur petit?; Deut�ronome�22.6, celle de prendre dans le nid la m�re avec les petits?; Deut�ronome�25.4, celle d�emmuseler le b�uf qui foule le bl�. Les voyageurs nous apprennent que les Arabes, aujourd�hui encore, ont l�habitude de cuire les agneaux et les chevreaux avec du lait.

C�est ici la fin des lois qui constituent le Livre de l�alliance. Avant de quitter ce document dont tout d�montre le caract�re extr�mement antique, r�sumons-le. Il comprend six groupes?:

  • Le premier traite de la libert� personnelle des individus.
  • Le deuxi�me du dommage fait � autrui dans sa personne.
  • Le troisi�me du dommage fait � autrui dans sa propri�t�.

C�est la premi�re partie?; la seconde comprend �galement trois groupes?:

  • Quatri�me groupe?: les pr�ceptes de morale religieuse.
  • Cinqui�me groupe?: les pr�ceptes de morale juridique.
  • Sixi�me groupe?: les pr�ceptes relatifs au culte.

Verset 20

Exhortations et promesses

Ce morceau forme la cl�ture du Livre de l�alliance. L��ternel s�engage � conduire s�rement Isra�l jusqu�en Canaan et � le b�nir dans cette terre qu�il lui donne.

Un ange, plus exactement?: un envoy�. Le terme h�breu ne le range pas dans une classe d��tres d�termin�e, comme celle des anges. Cet envoy� habitera, durant le voyage du d�sert, dans la colonne de nu�e?; et quand cette manifestation visible aura cess�, il continuera � agir par son invisible puissance en faveur du peuple (verset 23).

Sur cet envoy�, voir Gen�se 21, fin du chapitre

Verset 21

Mon nom est en lui?: voir Gen�se 21, fin du chapitre.

Dieu veut �videmment parler ici tr�s particuli�rement de sa saintet� qui, habitant dans cet �tre, ne lui permettrait pas de supporter en Isra�l une vie souill�e par la violation des lois renferm�es dans ce Livre de l�alliance. Une telle mani�re de s�exprimer implique deux choses?: la personnalit� de l�envoy� et sa participation � l�essence divine dont la saintet� est l�attribut fondamental.

Verset 22

Je serai?: en et par mon envoy�.

Verset 24

Leurs statues, leurs monuments?: les statues et les monuments de leurs faux dieux. Ces monuments sont les pierres qu�on �rigeait, pareillement � celle de Jacob � B�thel (Gen�se�28.18) ou de Mo�se � Sina� (Exode�24.4).

Verset 25

Quatre promesses qui se r�sument en quatre mots?: nourriture, sant�, f�condit� et long�vit�?; on voit combien �taient simples � cette �poque les besoins du peuple.

Pain et eau?: �sa�e�3.1?; �sa�e�30.20?; �sa�e�33.16

Maladies?: Exode�15.26

Verset 26

Ni femme� Ces promesses visent � la conservation du peuple et � l�accroissement de la population.

Je n�abr�gerai pas tes jours?: il n�y aura pas chez vous de morts pr�matur�es.

Verset 27

Ma terreur. Comparez des expressions analogues Gen�se�35.5?; 1�Samuel�14.15?; 2�Chroniques�20.29

Les frelons. Les interpr�tes juifs et plusieurs modernes pensent qu�il s�agit ici de vrais insectes et citent l�exemple de peuples forc�s � �migrer par les gu�pes ou par l�invasion d�autres petits animaux. Mais l�histoire de la conqu�te de Canaan ne mentionne rien de semblable. On voit m�me assez clairement par Josu�24.12, o� cette expression est employ�e de nouveau, que ce doit �tre une image, puisque nous savons parfaitement comment ont �t� vaincus les deux rois des Amorrh�ens dont parle ce passage-l�. De m�me que les frelons, en entourant tout � coup un homme ou un cheval, le jettent dans une sorte de terreur fr�n�tique dans laquelle il ne sait plus ce qu�il fait, il en sera ainsi des peuplades canan�ennes � l�ou�e de l�approche d�Isra�l.

Verset 29

C�est ici le seul passage o� la conservation d�un certain nombre de Canan�ens, apr�s la conqu�te, soit attribu�e � la volont� divine et ne soit pas mise sur le compte de l�infid�lit� d�Isra�l. Il y a en outre dans le motif de cette mesure all�gu� ici quelque chose de malais� � comprendre. Quel risque courait le pays de devenir d�sert quand un peuple de deux millions d��mes venait l�occuper?? Notons d�abord que les b�tes sauvages �taient dans les temps anciens et m�me longtemps apr�s Mo�se extraordinairement nombreuses en Palestine, comme le prouvent les 300 renards de Samson, les ourses de B�thel (2�Rois�2.24) et plus tard les lions de Samarie (2�Rois�17.25). Comparez la parole d�Amos tir�e des circonstances de l��poque, Amos�5.19

Puis remarquons que le verset 31 assigne aux Isra�lites un territoire beaucoup plus grand que celui qu�ils ont r�ellement occup� et que s�ils l�avaient d�s l�abord conquis tout entier, l�effet pr�vu aurait pu ais�ment se produire. Seulement la faute d�Isra�l a �t� de prolonger, au gr� de sa paresse, de sa l�chet� et sans doute aussi de sa sympathie secr�te pour l�idol�trie et les m�urs corrompues des Canan�ens, le peu � peu qui �tait dans l�intention divine et de le changer en un �tat stable, qui finalement devint la cause de sa ruine, conform�ment � la pens�e du verset 32. Comparez Juges 2

Verset 31

Ce sont � peu pr�s les fronti�res indiqu�es Gen�se�15.18?; Deut�ronome�1.7?; Psaumes�72.8 (comparez Zacharie�9.10). Jamais les Isra�lites n�ont occup� un si grand territoire et m�me l�empire de David et de Salomon n�a pas�r�alis� compl�tement ce qui est dit ici?; car il�n�est pas question ici de dominer sur les peuples habitant entre l�Euphrate et le d�sert, mais de les expulser.

Verset 32

Ces versets indiquent l�intention finale de Dieu � l��gard de ces peuples incroyablement corrompus et mettent Isra�l en garde contre�les dangers qui accompagneront le temps de tol�rance dont il a �t� parl� versets�29 et 30. Remarquez surtout ces mots?: Tu ne feras pas alliance avec eux.

Tout ce passage se retrouve plus d�velopp� Deut�ronome�6.10-26 et Deut�ronome 7, sous la forme�exhortative qui est celle des discours renferm�s dans ce livre.

Le Livre de l�alliance n�est point un code complet et syst�matique, quoique nous y ayons reconnu un certain groupement des mati�res. On y remarque parfois des solutions de continuit�, moins nombreuses pourtant qu�on ne l�a cru. Il contient bien des dispositions qui supposent des lois subs�quentes destin�es � les compl�ter, par exemple les prescriptions relatives aux f�tes, aux villes de refuge et � l��tablissement du sanctuaire. C�est une premi�re �bauche de l�organisation religieuse, morale, juridique et sociale du peuple dont Dieu voulait faire une nation sainte, le porteur de son r�gne.

Le caract�re primitif de ce document ressort de la simplicit� des relations sociales suppos�es dans cette esp�ce de code, de la pr�pond�rance des �l�ments agricoles de l�indication tr�s sommaire des f�tes et c�r�monies religieuses. La loi sur l�autel Exode�20.25, la d�nomination du tribunal par le terme d�Elohim, l�image des frelons, la conduite du peuple par l�ange de l��ternel, tous ces traits ont le caract�re de la plus haute antiquit�.

Les critiques actuels estiment que ce Livre de l�alliance a fait partie du document j�hoviste, dont il constitue avec le chapitre 34 la seule partie l�gislative.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 23". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/exodus-23.html.