Bible Commentaries
Ézéchiel 29

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

versets 1-21

Plan du commentaire biblique de Ez�chiel 29

Les chapitres 29 � 32 contiennent les discours adress�s � l��gypte?; comparez �sa�e chapitres 19 et 20?; J�r�mie chapitre 46. De tous les peuples, dit Masp�ro, qui s��taient alli�s en 589 contre N�bucadnetsar, Tyr et l��gypte restaient seuls debout. �z�chiel vient de d�crire la ruine de l�un?; il annonce maintenant le ch�timent de l�autre. Le peuple �gyptien n�avait jamais �t� positivement hostile aux Isra�lites?; seulement il avait souvent entra�n� les rois de Samarie et de J�rusalem � se r�volter contre les souverains assyriens et babyloniens?; puis, quand le moment �tait venu de pr�ter secours aux deux petits �tats, l��gypte se tenait en arri�re ou se bornait � des d�monstrations inefficaces. C�est ce qui avait eu lieu sous les derniers rois de Samarie?; puis au temps d��z�chias, o� le g�n�ral du roi assyrien Sanch�rib comparait d�j� l��gypte � un roseau bris� qui transperce la main de celui qui s�y appuie (�sa�e�36.6). C�est ce qui venait de se r�p�ter pendant le si�ge de J�rusalem. Le roi �gyptien Hophra s��tait approch� avec une arm�e, et, quand les Chald�ens s��taient retourn�s contre lui, il avait, au premier choc, repris le chemin de son pays et abandonn� � son sort le roi de Juda. Voil� le seul p�ch� que le proph�te reproche � l��gypte, � l��gard de son peuple. Aussi ne la menace-t-il pas, comme Ammon, Moab, �dom et Tyr elle-m�me, du complet an�antissement de sa puissance. L��gypte subira un ch�timent passager (de 40 ann�es)?; apr�s quoi un rel�vement partiel lui rendra, non son rang de puissance de premier ordre, mais une position modeste dans l�histoire du Monde.

Ces pens�es sont exprim�es dans sept discours, dont les cinq premiers annoncent � l��gypte son sort prochain et dont les deux derniers sont des complaintes sur son roi et sur son peuple?; comparez les deux complaintes sur Tyr (chapitre 27) et sur son roi (�z�chiel�28.12-19).

Le chapitre 29 contient deux discours. Le premier fut compos� pendant le si�ge de J�rusalem, six mois environ avant la prise de la ville, quelque temps avant la proph�tie sur la prise de Tyr. Ici, comme dans le discours sur Tyr (chapitre 27) et comme dans plusieurs des morceaux pr�c�dents sur J�rusalem, une all�gorie sert de base aux applications qui suivront. Le roi d��gypte est compar� � un crocodile qui jouit de son repos dans les eaux du Nil et qui tout � coup est arrach� � son bien-�tre par des p�cheurs qui s�emparent de lui et le jettent sur le rivage (versets 1 � 7). Suit l�application de cette image?: Le roi d��gypte sera ch�ti�, ainsi que son peuple (versets 8 � 12)?; mais une restauration relative sera accord�e � ce pays (versets 13 � 16).

Verset 1

L�all�gorie (1-7)

J�rusalem fut prise le quatri�me mois de la onzi�me ann�e apr�s la d�portation de J�hojachin, qui avait eu lieu en 599 avant J�sus-Christ. Il faut donc placer cette proph�tie de 589 � 588.

Verset 2

Contre Pharaon, roi d��gypte. Nous devons r�p�ter ici ce que nous avons dit au sujet du roi de Tyr (chapitre 28). Il ne s�agit pas de l�individu actuellement r�gnant, mais du roi d��gypte en g�n�ral, comme personnage abstrait.

Verset 3

Le grand crocodile. Cet animal monstrueux, qui habitait le Nil, est le symbole ordinaire de la puissance �gyptienne?; comparez �sa�e�27.1?; �sa�e�51.9 (le Monstre) et Job�41.25.

Ses fleuves?: la multitude de canaux qui, partant du Nil, traversent et arrosent l��gypte.

Mon fleuve est � moi. L��gypte vit du Nil et le Nil semble �tre l� pour l��gypte qui sans lui serait un d�sert. Le roi d��gypte l�appelle pour cette raison son fleuve. Il ajoute?: c�est moi qui me le suis fait, c�est-�-dire qui l�a fait ce qu�il est, le bienfaiteur du peuple �gyptien. C��tait aux travaux ordonn�s et entretenus par les rois qu��tait d� le syst�me d�irrigation admirable auquel l��gypte devait sa prosp�rit�.

Verset 4

Des crocs. H�rodote et les voyageurs modernes racontent que l�on prend le crocodile au moyen de puissants crochets d�une forme particuli�re. �z�chiel�32.3, il sera fait allusion � un autre moyen de capture.

Les poissons des fleuves?: image, soit du peuple �gyptien qui s�attache � son roi, soit plus sp�cialement de l�arm�e command�e par le souverain.

Verset 5

Le crocodile tir� de l�eau est jet�, avec tous les poissons suspendus � ses �cailles, sur la face des champs o� il pourrit.

Le sens de cette image, tir�e des circonstances de l��gypte, est le m�me que celui de l�image toute diff�rente par laquelle �z�chiel a repr�sent�, avec non moins d�� propos, Tyr comme un navire englouti par l�oc�an. L�id�e est?: la destruction non du peuple, mais de la puissance de l��gypte.

Verset 6

Il faut ponctuer au milieu de ce verset et recommencer une phrase nouvelle avec la seconde partie.

�z�chiel motive dans les derniers mots la sentence de destruction formul�e au verset 8.

Un appui de roseau?: un appui qui n�est pas plus solide que celui que pr�te un roseau. Cette image est emprunt�e aussi aux circonstances physiques de l��gypte?: les bords du Nil sont tout couverts de roseaux. Pour le sens, voir l�introdruction de ce chapitre et �sa�e�36.6.

Verset 7

C�est ici une parenth�se d�crivant par deux images l�infirmit� de l�appui que l��gypte offrait � Isra�l.

Par tes feuilles. Le mot h�breu ne vient pas de caph?: la main, comme le pensent ceux qui traduisent?: Quand ils te prennent par la main, mais de kippa?: le feuillage (Job�15.32?; �sa�e�9.13?; �sa�e�19.15, etc.). Les roseaux du Nil ont au bas de la tige une collerette de feuilles, semblables � des rameaux creux, qui n�offrent, qu�un appui fragile � celui qui veut s�y tenir. Tombant alors sur la tige bris�e, il est bless� par elle.

Se tenir sur leurs reins. Manquant d�appui, il ne leur reste plus que leur propre force, pour demeurer debout. C�est bien l�image d�Isra�l lorsque, destitu� de l�appui de l��gypte, il n�avait plus � chercher son salut que dans sa propre force. Ce sens, conforme � la lettre du texte, nous para�t convenir parfaitement et nous ne voyons pas la n�cessit� de substituer au mot h��mid?: faire tenir debout, le mot hime�d?: faire chanceler, comme le font un grand nombre de traductions.

Verset 8

Application de l�all�gorie (8-12)

Verset 9

Le Pharaon qui parle ici repr�sente �videmment tous les rois d��gypte.

Verset 10

Image de la d�vastation du pays par un ennemi ext�rieur

Migdol?: ville situ�e � l�extr�mit� septentrionale de l��gypte.

Sy�ne, la derni�re ville de l��gypte du c�t� du sud?; en �gyptien Sun?; en arabe Assouan?; situ�e sur le bord occidental du fleuve, � l�issue de la cataracte par laquelle le Nil entre de Nubie en �gypte.

L��thiopie?: comprenant la Nubie et l�Abyssinie.

Verset 11

Pendant quarante ans. Nous ne pouvons constater par les r�cits des historiens une d�vastation du pays d��gypte pareille � celle qui est ici annonc�e par le proph�te. Mais deux historiens, M�gasth�nes et Abyd�nus rapportent que N�bucadnetsar fit des incursions en Lybie, au nord de l�Afrique et parvint jusqu�aux colonnes d�Hercule (le d�troit de Gibraltar) et m�me en Ib�rie (l�Espagne). Il y a peut-�tre exag�ration dans ces rapports?; ils impliquent n�anmoins la conqu�te de l��gypte. B�rose dit que N�bucadnetsar r�gnait sur l��gypte, la Syrie, la Ph�nicie et l�Arabie. Jos�phe place la conqu�te de l��gypte cinq ans apr�s la prise de J�rusalem. Il ajoute que les juifs qui s��taient r�fugi�s en �gypte apr�s le meurtre de Gu�dalia (J�r�mie chapitres 41 � 44), furent alors en partie massacr�s, en partie transport�s en Babylonie. Enfin deux inscriptions r�cemment d�couvertes constatent sans r�plique le fait de la conqu�te de l��gypte par N�bucadnetsar?; voir J�r�mie�43.9, notes. Que s�est-il pass� alors dans cette contr�e?? Nous connaissons les traitements que les souverains assyriens et chald�ens faisaient subir aux peuples vaincus (villes d�truites, contr�es ravag�es, populations massacr�es ou d�port�es). Sans doute, les pr�tres �gyptiens, qui instruisirent les historiens grecs, se gard�rent de leur raconter les humiliations de leur patrie, ce qui explique le silence d�H�rodote sur le d�sastre de l��gypte � ce moment-l�. Mais ils ne lui dirent rien non plus de la d�faite de N�co � Cark�mis, fait que cet historien passe sous silence et dont pourtant personne ne doute. L�une des deux inscriptions dont nous venons de parler, qui provient d�un gouverneur de la Th�ba�de, r�sidant pr�s de Sy�ne, dans l��le d�El�phantine, parle de la d�vastation de la Haute-�gypte, jusqu�� la premi�re cataracte, par l�arm�e asiatique. Nous connaissons la d�portation en Chald�e de tous les habitants de Juda par N�bucadnetsar?; les deux premiers historiens cit�s racontent qu�il fit transporter dans le Pont, en Asie-Mineure, des populations libyennes et ib�riennes?; une exp�dition faite par lui en Arabie, � cette m�me �poque, ne fut qu�une grande razzia (Masp�ro). Il emmena avec lui une foule de captifs et m�me deux tribus enti�res (celles d�Hadhoura et d�Ouabar), pour les �tablir en Chald�e. On comprend suffisamment par ces exemples et ces indices quel dut �tre le sort de l��gypte, une fois tomb�e entre les mains de N�bucadnetsar.

Verset 12

Le point de d�part des quarante ans, indiqu�es par le proph�te, ne peut �tre que la fin du si�ge de Tyr. Avant cet �v�nement, le conqu�rant ne pouvait songer � envahir l��gypte. Or, ce si�ge eut lieu, selon les uns, de 588 � 576, selon les autres (ce qui est plus vraisemblable), de 586 � 574. Ce serait donc vers 575 ou plut�t 573, sous Hophra, que l��gypte aurait subi la conqu�te chald�enne?; elle aurait m�me, d�apr�s les inscriptions susmentionn�es, �t� envahie de nouveau vers 568, sous Amasis, le meurtrier et le successeur d�Hophra.

Quant au terme des quarante ans, on pourrait ne voir dans cette date qu�un chiffre symbolique, destin� � d�signer en g�n�ral un temps d��preuve et de souffrance?; comparez �z�chiel�4.4, note. Mais un rapprochement nous para�t expliquer cette date fix�e par �z�chiel. Ce chiffre repr�sente pr�cis�ment ce qui restait encore � ce moment des soixante-et-dix ann�es fix�es par J�r�mie pour la captivit� de Juda en Babylonie. En effet, cette captivit� avait commenc� vers 605 (par la premi�re d�portation sous J�hojakim) et elle devait durer d�apr�s l�oracle de J�r�mie (jusqu�� la chute de l�empire chald�en) soixante-et-dix ans, ainsi jusques vers 535. Depuis la fin du si�ge de Tyr et l�invasion de l��gypte (575 � 573), il restait donc encore environ quarante ans d�existence � l�empire chald�en. �z�chiel comprend que l��gypte ressentira, aussi bien que Juda, le contrecoup de la chute de ce colosse et il pr�dit � l��gypte qu�une phase nouvelle de son existence commencera � ce moment-l�. Cette crise ne sera pas une restauration semblable au r�tablissement de Juda, mais le commencement de sa condition future (verset 13), de cette position modeste (verset 15) qui a r�ellement �t� celle de l��gypte depuis l��poque de la domination persane jusqu�� nos jours. Le proph�te indique donc deux traits de l�histoire subs�quente de l��gypte?: la conqu�te et la d�vastation de ce pays par N�bucadnetsar (573 et 568) et son �tat permanent de d�pendance jusque dans le plus lointain avenir. Il est un troisi�me trait qu�il ignore?: son rel�vement momentan� sous Amasis, entre la conqu�te chald�enne et la conqu�te persane (Cambyse, en 525).

Verset 13

L��tat futur de l��gypte (13-16)

Je recueillerai les �gyptiens. Si N�bucadnetsar avait r�ellement fait transporter en Chald�e une partie de la population �gyptienne, il est vraisemblable qu�apr�s la chute de l�empire chald�en, les rois de Perse permirent � ces captifs �gyptiens, comme ils le firent � l��gard des Juifs exil�s, de rentrer dans leur patrie. Les d�couvertes modernes prouvent que les premiers rois de Perse (Cyrus, Darius) cherchaient � obtenir la faveur des divinit�s ador�es par les peuples conquis et se montraient g�n�reux envers ceux-ci. Ainsi s�explique l��dit de Cyrus en faveur des Juifs. Darius suivit la m�me politique durant son s�jour en �gypte. Il se montra administrateur plein de sagesse et surtout fervent adorateur des divinit�s du pays, tellement que les pr�tres le rang�rent parmi les six grands l�gislateurs de leur patrie et que la dynastie persane fut compt�e par eux comme dynastie nationale.

Verset 14

Pathros, en �gyptien?: Patores, nom qui signifie?: la contr�e du midi et d�signe la Th�ba�de (�sa�e�11.11), d�o� les �gyptiens se disaient originaires. C��tait la que l�arm�e ennemie avait le plus cruellement s�vi (inscription cit�e).

Verset 15

Le plus humble des royaumes. L��gypte, le plus antique, le plus civilis� et durant des si�cles le plus puissant de tous les �tats, perdit pour toujours, depuis sa conqu�te par N�bucadnetsar (sauf quelques rares intervalles), son ind�pendance politique. Elle passa des mains des Perses � celles des Grecs, puis des Grecs aux Romains, des Romains aux Arabes mahom�tans, enfin de ceux-ci aux Turcs, qui y dominent aujourd�hui. Elle a continu� � jouer un r�le dans l�histoire, sans doute?; mais ce r�le a �t� modeste et de second ordre. C�est bien l��tat des choses caract�ris� dans notre verset.

Verset 16

Dans cette condition nouvelle, l��gypte ne pourra plus, comme autrefois, s�duire Isra�l.

Ceux qui rappelleront le crime, c�est-�-dire les �gyptiens, dont le seul nom rappellera le continuel p�ch� que commettait Isra�l en se confiant en eux plus qu�aux avertissements de l��ternel.

Verset 17

Ce nouveau discours sur l��gypte a �t� prononc� presque dix-sept ann�es apr�s le pr�c�dent?; en effet, les cinq qui suivent lui sont ant�rieurs. Cet arrangement prouve que l�auteur du recueil a tenu � rapprocher le plus possible ce discours-ci des pr�c�dents, relatifs � Tyr. Il ne pouvait naturellement commencer les discours sur l��gypte par celui-ci, le dernier en date?; mais du moins il l�a plac� comme appendice � la suite du premier. Cet oracle parait �tre aussi le dernier de ceux qui nous ont �t� conserv�s de ce proph�te?; en effet, la date de la grande r�v�lation finale, chapitres 40 � 48, est de deux ans ant�rieure � celle de ce discours.

La vingt-septi�me ann�e apr�s l�exil de J�hojachin (599) correspond � l�ann�e 573?; cette date s�accorde parfaitement avec l��poque probable de la fin du si�ge de Tyr (574) que notre proph�tie a d� suivre de tr�s pr�s et avec celle de la conqu�te de l��gypte par N�bucadnetsar (573) qu�elle a sans doute pr�c�d�e de quelques mois seulement (voir la note versets 41 et 12).

Verset 18

Le si�ge de Tyr est envisag� ici comme une dure corv�e � laquelle N�bucadnetsar a �t� assujetti pour le service de l��ternel. N��tait-ce pas Dieu qui en voulait � l�orgueil de cette ville??

Toute �paule �corch�e. Ces mots ne peuvent se rapporter qu�au travail de man�uvres par lequel l�arm�e de N�bucadnetsar avait d� combler le d�troit entre le continent et l��le de Tyr?; ils confirment donc pleinement la supposition que nous avons faite, d�une digue construite par les Chald�ens et qu�Alexandre ne fit que r�tablir, ce qui explique la bri�vet� de ce second si�ge.

Aucun salaire. Comme, par le moyen de leurs vaisseaux, les Tyriens s��taient constamment ravitaill�s pendant treize ans, ils n�avaient pas manqu� de mettre en s�ret�, par le m�me moyen, leurs richesses les plus pr�cieuses. C�est ainsi que la prise de Tyr n�avait pas procur� aux Chald�ens la r�mun�ration qui leur �tait due.

Verset 19

En �change, Dieu accorde � l�arm�e de N�bucadnetsar le butin de l��gypte.

Verset 21

Tandis que l��gypte restera un peuple affaibli, la force d�Isra�l, maintenant bris�e, sera relev�e.

En ce jour-l�?: c�est-�-dire apr�s que la puissance de l��gypte aura �t� bris�e. Le terme de jour d�signe ici, comme souvent, toute une p�riode.

La corne (symbole de la force) ne d�signe pas personnellement Zorobabel, le chef des Juifs au retour de l�exil, ou le Messie, point culminant de la restauration, mais le peuple r�tabli. C�est donc le retour de l�exil, avec toutes ses cons�quences les plus �loign�es et les plus glorieuses, qui est renferm� dans cette expression figur�e.

Je te donnerai de parler. Quand?? Au moment o� arrivera la nouvelle du d�sastre de l��gypte, sujet principal de ce discours?? Il est plus naturel d�appliquer ces mots � l��poque du retour de la captivit�. �z�chiel a-t-il pu voir encore ce moment?? S�il avait 20 ans au moment o� il fut emmen� en exil (599 ou 598), il en avait 83 en 536, date du retour. Seulement, vu cet �ge avanc�, il ne sera pas rentr� lui-m�me en Palestine. Comme il avait une premi�re fois recouvr� la parole apr�s trois ann�es de silence, � la nouvelle de la ruine de J�rusalem (�z�chiel�33.21), il la recouvra une seconde fois apr�s trente-sept ans d�un nouveau silence (car c�est ici le dernier discours du recueil), en contemplant le jour glorieux du r�tablissement. Mais ce chant du cygne du proph�te de Tel-Abib ne nous est pas parvenu.

La puissance de Tyr an�antie, celle de l��gypte diminu�e, celle d�Isra�l restaur�e, voil� la proph�tie dans ses grands traits?: l�histoire dit-elle autre chose??

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 29". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/ezekiel-29.html.