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Bible Commentaries
Ézéchiel 40

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-49

Plan du commentaire biblique de Ez�chiel 40

La consommation du r�gne de Dieu en Isra�l (chapitres 40 � 48)

La proph�tie d��z�chiel se termine par ce grand morceau, unique en son genre dans l�Ancien Testament et qui se d�tache nettement sur tout le reste du livre. Il n�en forme pas moins le couronnement et la conclusion naturelle de toute l��uvre d��z�chiel et il n�est pas difficile d�apercevoir et de d�finir sa relation avec tout ce qui le pr�c�de. De quelque mani�re qu�on le comprenne d�ailleurs, il appara�t comme l�application des promesses contenues dans le morceau pr�c�dent (chapitres 33 � 39) et en particulier �z�chiel�37.21-28. Toutes les assurances donn�es par l��ternel � son peuple dans ce dernier passage?: Je ram�nerai Isra�l dans le pays?; je ferai de lui une seule nation?; ils ne se souilleront plus par leurs dieux inf�mes?; je les purifierai?; mon serviteur David sera leur prince?; ils suivront mes ordonnances?; ils habiteront le pays et les nations sauront que je suis l��ternel qui sanctifie Isra�l, lorsque mon sanctuaire sera pour toujours au milieu d�eux?; toutes ces assurances forment comme le programme des chapitres 40 � 48. Elles semblent y prendre corps et figure, en se r�sumant dans l�image d�une habitation parfaite de l��ternel, servi par un saint sacerdoce, au milieu d�un peuple renouvel� occupant en paix Canaan et en se d�veloppant dans une foule de descriptions et de prescriptions de d�tail, qui portent toutes le cachet d�une cons�cration particuli�re � Dieu. Ainsi le proph�te pr�sente d�une mani�re �nergique, au peuple de l�exil, le salut sous la forme qui devait le plus lui sourire, celle d�un temple qui lui manquait. Pr�c�demment il a d�j� annonc� l��uvre de Dieu pour son peuple et le culte que ce peuple lui offrira en retour?; il le lui fait maintenant comme toucher du doigt, et cela, selon son habitude, sous des aspects plastiques et concrets.

Un autre rapport, de contraste, celui-ci, relie encore notre proph�tie � celle qui pr�c�de imm�diatement, chapitres 38 et 39. Le chapitre 34 opposait David, le bon pasteur, aux mauvais pasteurs d�Isra�l?; les chapitres 35 � 37, la restauration de la Terre Sainte � la d�vastation �ternelle d��dom?; nos chapitres opposent � leur tour � la fin ignominieuse des nations orgueilleuses soulev�es contre Isra�l, le sort que Dieu pr�pare � son peuple r�concili�. Tandis que Gog et Magog ont march� dans la Terre Sainte, qu�ils venaient profaner, au-devant de la d�faite et de la honte �ternelle que leur a inflig�es le Dieu vengeur de son peuple, Isra�l y rencontre la pr�sence d�un Dieu mis�ricordieux et saint, dans le culte duquel tous ses devoirs se concentrent. Gog et Magog, autrefois pleins de force et de vie, ont trouv� en Canaan un tombeau?; Isra�l, sorti du tombeau, y trouvera la saintet� divine qui sera sa vie. Cette saintet�, p�n�trant d�sormais tous les domaines de son activit�, le vivifiera, lui et les nations pa�ennes voisines, repr�sent�es sous l�image de la mer Morte. Nous avons dans ce double tableau les deux termes de l�histoire humaine.

Les chapitres 40 et 48 pr�sentent cependant de grandes difficult�s et d�ensemble et de d�tail. Les unes proviennent de l�emploi d�un grand nombre de termes rares et techniques, ou de mesures dont il n�est pas toujours facile de d�couvrir l�accord. Qu��z�chiel, en sa qualit� de sacrificateur, au courant du plan et du service de l�ancien temple, fasse fr�quemment allusion � des d�tails familiers aux Isra�lites qui devaient lire sa proph�tie, cela ne doit pas nous surprendre. Le lecteur ne devra pas s��tonner davantage s�il r�gne dans quelques-unes de nos explications une certaine incertitude provenant de l��loignement o� nous nous trouvons de tout ce c�r�monial que les auteurs de la traduction des Septante eux-m�mes ne comprenaient d�j� plus qu�en partie. Les autres, qui se rapportent � l�ensemble du morceau, proviennent de l�obscurit� qui r�gne sur l�intention que peut avoir eue le proph�te en �crivant avec un soin minutieux une sorte de l�gislation religieuse si pr�cise. A-t-il, comme on pourrait ais�ment le penser, pr�tendu donner aux Isra�lites une constitution, ou tout au moins un mod�le de constitution religieuse nouvelle qu�ils devaient r�aliser au moment de leur retour, un plan du temple � b�tir apr�s l�exil?? Ou bien essaie-t-il seulement de pr�senter un tableau typique et id�al d�un �tat de choses parfait, se r�sumant en un culte parfait dans un sanctuaire parfait b�ti sur une terre parfaite?? Et dans ce dernier cas �z�chiel a-t-il lui-m�me, par un proc�d� litt�raire fr�quent, rev�tu ses aspirations et ses inspirations de proph�te de formes symboliques choisies par lui, ou bien a-t-il r�ellement contempl� en vision toutes les choses qu�il d�crit??

Nous ne faisons ici que poser ces questions, d�j� sommairement trait�es dans l�Introduction et nous renvoyons la r�ponse � la fin du livre, apr�s l��tude d�taill�e de ces neuf chapitres.

  • Chapitres 40 � 42?: Le temple
  • Chapitres 43 � 46?: Les lois du temple
  • Chapitres 47 et 48?: La Terre-Sainte renouvel�e.

Verset 1

Le pr�ambule, versets 1 � 4. C�est ici l�introduction de tout le morceau qui ne renferme qu�une seule et m�me vision.

Si le proph�te avait vingt ans au moment de sa d�portation qui eu lieu en 599 avant J�sus-Christ (comparez �z�chiel�1.2, note), onze ans avant la ruine de J�rusalem, il n��tait �g� � ce moment-ci (575-574) que de quarante-cinq ans.

Le dix du mois. D�apr�s les mots pr�c�dents, c��tait le premier mois de l�ann�e (Exode�12.2), celui de nisan, qui correspondait � peu pr�s � la seconde moiti� de mars et � la premi�re d�avril. Ce jour �tait celui o� les Juifs, quand ils pouvaient c�l�brer la P�que, mettaient � part l�agneau pascal (Exode�12.3). Suivant une autre explication qui s�appuie sur le passage L�vitique�25.9 il s�agirait ici du septi�me mois, celui de thisri et le dixi�me jour serait le jour m�me de la f�te des Expiations, L�vitique�16.29. Quoi qu�il en soit, �z�chiel veut relever ici le fait que la vision lui fut accord�e en un jour d�j� solennel en lui-m�me.

La main de l��ternel fut sur moi. Il r�sulte de ces mots qu��z�chiel n�a pas cru que le tableau qu�il allait tracer f�t le produit de ses propres r�flexions. C�est dans une contemplation extatique qu�il voit le plan et les mesures de tout ce qu�il va d�crire (comparez Exode�25.40?; H�breux�8.5). C�est ce qui ressort �galement de l�indication pr�cise du jour de la vision.

En ce lieu-l�?; litt�ralement?: l�, c�est-�-dire au lieu de la vision, ou bien?: l�-bas, dans la patrie.

Verset 2

Une montagne fort haute. Cette �pith�te, ainsi que l�expression?: pays d�Isra�l, au lieu de pays de Juda, enfin la situation de la montagne au milieu du pays (�z�chiel�48.10), ne permettent pas de penser � la montagne de Sion et s�appliquerait plut�t � celui de Garizim ou d��bal. Mais ce n�est proprement ni l�une ni l�autre. Cette montagne est symbolique comme le temple qui y est construit (comparez �sa�e�2.2-3 et Mich�e�4.1-2). Le proph�te a en vue une �conomie dans la quelle on n�adorera plus ni � Garizim, ni � J�rusalem (Jean�4.21-24).

Au midi, par rapport au proph�te qui venait du nord.

Comme une construction de ville?: soit qu�il s�agisse du mode de b�tisse (pierre de taille, construction soign�e), soit plut�t de l�extension consid�rable des �difices et des places.

Verset 3

Voici un homme (comparez �z�chiel�8.2). Le proph�te Zacharie parle �galement d�un ange qui le dirige dans ses visions (Zacharie�1.9?; Zacharie�1.14?; Zacharie�4.1?; Zacharie�4.4).

Un cordeau et une perche?: le premier pour les mesures tr�s consid�rables, la seconde pour les moindres.

Dans le portique?: le portique septentrional du parvis ext�rieur (Figure 1, F). C��tait l� que cet homme attendait le proph�te qui venait du nord, de Babylonie Nous employons ici le terme de portique (et non de porte) pour faire comprendre qu�il s�agit de tout un b�timent formant l�entr�e du premier parvis (voir les figures).

Verset 4

Raconte� et non pas fais d�apr�s le mod�le, comme Mo�se le devait (Exode�25.40).

Verset 5

Un mur ext�rieur. C�est ici le mur d�enceinte du parvis ext�rieur (voir Figure 1, A et Figure 2, a). Le proph�te n�en indique ici que deux dimensions, largeur et hauteur. Il r�sulte des chiffres indiqu�s plus loin versets 15, 19, 21, 23, 25, 27, 29, 33, 36, 47 et �z�chiel�41.13, que ce mur devait former un carr� de 500 coud�es de c�t�.

Chaque coud�e� La coud�e employ�e au temps d��z�chiel �tait plus courte que celle de Mo�se et de Salomon (2�Chroniques�3.3). �z�chiel r�tablit ici la longueur de l�ancienne coud�e en ajoutant un palme aux six palmes de la coud�e vulgaire. En m�me temps il obtient le nombre sacr� sept comme celui des divisions de la coud�e. La coud�e ordinaire �tait d�environ 48,25 centim�tres, celle d��z�chiel est donc de 56,5 centim�tres et la perche de 6 coud�es, de 3 m�tres 40 centim�tres. La grande coud�e �gyptienne et la coud�e babylonienne de 52 centim�tres n�avaient que six palmes. Le palme avait la largeur de quatre doigts, 8 centim�tres.

Verset 6

Le portique oriental. Voir Figure 2 et Figure 1, B).

Il arriva au portique. L�homme conduit le proph�te depuis le portique du nord en longeant ext�rieurement le mur jusqu�au portique de l�est, par o� il doit entrer comme plus tard J�hova lui-m�me (�z�chiel�43.1-2).

Les degr�s (Figure 2, A) �taient en dehors du mur et du portique, probablement au nombre de sept comme ceux des portes nord et sud, versets 22 et 26. Ils �taient imm�diatement suivis du seuil d�entr�e (Figure 2, B) qui avait une perche en largeur (c�est-�-dire de l�est � l�ouest), mesure �gale � l��paisseur du mur d�enceinte dans lequel ce seuil �tait pratiqu�. La longueur du seuil, qui n�est pas indiqu�e ici, devait �tre, d�apr�s la largeur du corridor (verset 11), de 10 coud�es (du nord au sud).

Les derniers mots ne sont pas une r�p�tition oiseuse. Leur intention est sans doute de distinguer plus express�ment le premier seuil du second (F), situ� � l�autre extr�mit� du corridor. Il est inutile de supposer une alt�ration du texte.

Verset 7

Chaque loge� Apr�s le seuil venait un long corridor (Figure 2, C), � droite et � gauche duquel se trouvaient des loges ouvertes (D, D, D) et en m�me temps d�fendues du c�t� de l�int�rieur par une cl�ture ou barri�re (h, h, h) qui avan�ait d�une coud�e sur le corridor (verset 12) et pourvues chacune d�une porte (k, k, k, voir verset 13) et de fen�tres (l, l, l, voir verset 16) donnant sur le parvis ext�rieur. Ces loges, d�apr�s le verset 10, �taient au nombre de 3 de chaque c�t�?; chacune d�elles mesurait 6 coud�es, c�est-�-dire environ 3, 4 m�tres de long et de large (verset 12). Elles �taient sans doute destin�es aux portiers et surveillants du temple?; comparez �z�chiel�44.11 et 1�Chroniques�9.17-27?; 1�Chroniques�26.1-19. Sur les loges, comparez encore 1�Rois�14.28 o� le m�me terme est appliqu� au corps-de-garde de la maison du roi.

Entre les loges� Elles ne se succ�daient pas sans intervalles, mais �taient s�par�es les unes des autres par des espaces de cinq coud�es qu�il faut se repr�senter comme �tant en ma�onnerie massive (Figure 2, E). Ces massifs au nombre de quatre pour tout le portique, �taient pourvus aussi de fen�tres (verset 16).

Apr�s avoir pass� devant les loges et leurs intervalles, on arrivait au bout du corridor � un second seuil (F) exactement semblable au premier et d�sign� comme �tant vers le vestibule du portique, c�est-�-dire imm�diatement avant, pour le proph�te qui venait de l�est.

Du c�t� de la Maison. Ce vestibule (G s�ouvrait directement sur le premier parvis et terminait le portique du c�t� du temple.

Verset 8

La mesure donn�e ici est celle de la largeur du vestibule, compt�e du mur S jusqu�au mur situ� en face. La longueur (de J � J�) qui n�est indiqu�e nulle part, d�passait de beaucoup celle du seuil et devait �tre de vingt-cinq coud�es (verset 13) moins l��paisseur des murs du vestibule (deux fois deux coud�es), c�est-�-dire vingt-et-une coud�es.

Verset 9

Ce verset para�t �tre en contradiction avec le pr�c�dent, puisqu�il donne au vestibule non plus seulement une largeur d�une perche ou six coud�es, mais de huit coud�es. C�est ce qui fait, que les anciennes traductions retranchent le verset 8. On peut cependant r�soudre la difficult� en admettant simplement que, cette seconde dimension est la largeur du vestibule compt�e du seuil, non plus jusqu�� la face int�rieure du mur, comme au verset 8, mais jusqu�� sa face ext�rieure, en y comprenant par cons�quent l��paisseur du mur de la porte du vestibule (j, j), qui �tait de deux coud�es.

Et ses pilastres. Des deux c�t�s de la porte se trouvaient deux piliers (i, i) d�une hauteur gigantesque d�apr�s le verset 14 et larges (ou �pais) seulement � la base de deux coud�es, espace dont ils empi�taient sur le parvis.

Les derniers mots du verset 9 (comparez versets 7 fin et 8) servent � constater qu�en opposition avec ce qui a lieu ordinairement et � l�inverse des cinq autres portiques (comparez versets 22, 26, 31, 34, 37), le vestibule de celui-ci ne le pr�c�dait pas, mais le suivait et regardait du c�t� du temple. Cette transposition est voulue?; un passage qui suit (�z�chiel�44.1-3) en rend tr�s bien compte.

Verset 10

Apr�s avoir parcouru rapidement le portique, le proph�te reprend les d�tails et donne quelques indications et mesures d�ensemble, qui r�capitulent les mesures d�j� indiqu�es ou sont n�cessaires pour l�intelligence compl�te du plan de l��difice. Et d�abord (verset 10) les dimensions int�rieures des loges, toutes semblables et formant un carr� r�gulier. Pour achever de peindre la r�gularit� de l��difice, il ne lui reste plus qu�a dire que les piliers du vestibule (i, i) se correspondaient �galement.

Verset 11

�z�chiel a pu se convaincre que les deux moiti�s du portique � droite et � gauche sont parfaitement sym�triques, mais de combien sont-elles distantes l�une de l�autre?? En d�autres termes, quelle est la largeur des deux portes d�entr�e et de sortie et du corridor qui les relie l�une � l�autre ou plus simplement, quelle est la largeur de l�ouverture du portique. C�est cette dimension importante et qui manquait jusqu�ici, que mesure maintenant l�homme qui accompagne �z�chiel. Elle est de dix coud�es, il est par contre difficile de savoir � quoi se rapporte l�indication suivante sur la longueur du portique comme �tant de treize coud�es. �z�chiel d�signe-t-il par l� une partie du corridor qui aurait �t� couverte?? Ou serait-ce la hauteur de la porte, ou la largeur du vestibule (du nord au sud)?? Dans tous les cas, cette mesure est ind�pendante de celle de cinquante coud�es qui est celle de la longueur du portique entier.

Verset 12

Une cl�ture (h, h, h), soit barri�re, soit grille, par laquelle les gardiens pouvaient observer ce qui se passait dans l�int�rieur du portique, empi�tait d�une coud�e sur le corridor devant chacune des loges. Il n�est pas parl� de communications entre les loges et le corridor, bien qu�elles fussent, semble-t-il, bien n�cessaires pour le service du portique. La cl�ture avan�ait d�une coud�e sur le corridor, sans doute pour permettre aux gardiens d�observer � droite et � gauche et peut-�tre aussi de passer dans le corridor par un couloir juste assez large pour un homme (une coud�e).

Verset 13

Ces vingt-cinq coud�es qui sont la dimension de la largeur totale de l��difice (du nord au sud), doivent se compter ainsi?: largeur du corridor (C), 10 coud�es?; largeur des loges � droite et � gauche (D, D), 12 coud�es?; total, 22. Restent 3 coud�es pour les deux murs ext�rieurs, c�est-�-dire 1 et demie, pour chacun. On peut admettre que les murs lat�raux du portique, larges de deux coud�es � la base, comme ceux du vestibule, diminuaient d��paisseur jusqu�au toit, o� ils n��taient plus que d�une coud�e et demie?; comparez �z�chiel�42.5-6?; ou bien qu�en r�alit� de la base jusqu�au toit ils �taient un peu moins �pais que ceux du vestibule, versets 8 et 15, notes.

Du toit d�une loge�, soit que les loges seules fussent munies d�un toit, soit que tout le portique f�t couvert.

D�une porte jusqu�� l�autre. Ces portes (k, k, k) donnaient sur le parvis ext�rieur?; par elles les gardiens entraient dans les loges sans avoir besoin de passer par le corridor.

Verset 14

Il mit soixante coud�es?; litt�ralement?: il fit. Le choix de cette expression est motiv� par le fait qu�il s�agissait, non de mesurer � la perche une hauteur de soixante coud�es, ce qui �tait impossible, mais de l�estimer � vue. Ces deux piliers ou pilastres (i, i) flanquaient l�entr�e du vestibule, qui peut-�tre tout entier avait cette hauteur (comparez 2�Chroniques�3.1), ce qui expliquerait l��paisseur plus grande de la muraille du vestibule (deux coud�es, comparez verset 13, note) et comment ces sortes d�ob�lisques pouvaient se maintenir debout, malgr� le peu d�extension de leur base. Pour le noter en passant, les tours de nos temples ne sont que le r�sultat des transformations successives de pareilles constructions.

Aux pilastres touchait le parvis. Ces piliers formaient donc l�ouvrage, le plus avanc� du portique du c�t� du parvis ext�rieur?; c�est pourquoi (verset 15) ils doivent �tre compt�s dans les cinquante coud�es de longueur du portique.

Verset 15

Ces cinquante coud�es se d�composent comme suit?: 6 (le premier seuil) + 48 (les trois loges) + 10 (les deux intervalles des loges) + 6 (le second seuil) + 6 (le vestibule) + 2 (le mur du vestibule) + 2 (saillie des piliers). Tout, le portique formait donc un �difice de cinquante coud�es de longueur sur vingt-cinq coud�es de largeur (verset 13).

Verset 16

Tout autour du portique il y avait des fen�tres grill�es, dans le but peut-�tre d��clairer le passage, quoiqu�il reste incertain de savoir si le corridor doit �tre consid�r� comme couvert d�un toit en tout (verset 13, note) ou en partie (verset 11, note), ou s�il �tait � ciel ouvert. Plus vraisemblablement ces ouvertures devaient surtout permettre aux gardiens de surveiller, des loges du corridor et du vestibule, ce qui se passait � droite et � gauche dans le parvis ext�rieur. Il y a peut-�tre dans l�expression donnant � l�int�rieur (du portique) une allusion au fait qu�elles auraient �t� plus larges au dehors qu�au dedans.

Aux loges, � leurs piliers� Les fen�tres des loges (l, l) �taient pratiqu�es dans les piliers des loges, c�est-�-dire dans les piliers de leurs portes (verset 13, k, k) donnant sur le parvis. D�autres fen�tres (m, m, m) �taient perc�es dans les avances. Le mot h�breu que nous traduisons ainsi et qui est de la m�me racine que celui de pilastre (ou pilier) et que celui de vestibule, a �t� pour cette raison confondu souvent avec l�un ou avec l�autre de ces termes. C�est � tort, car notre passage, ainsi que ceux o� il appara�t encore (versets 21, 24, 29, 33, etc.), parfois � c�t� des deux autres expressions, montre qu�il s�agit d�une partie diff�rente, quoique analogue, de la construction. Il nous para�t que ce terme comprend ici?:

  1. les saillies form�es par les massifs de ma�onnerie (E, E), qui s�paraient les loges et qui �taient creus�s en baie au milieu
  2. probablement aussi les piliers du seuil (S, S)
  3. les trois murs du vestibule formant avance du c�t� du parvis (j, j, j�, j�)

Ainsi de toutes parts la muraille ext�rieure du portique �tait perc�e de fen�tres.

Des palmiers?: les deux pilastres du portique ou bien �taient cylindriques et pr�sentaient l�aspect de palmiers, ou bien avaient des surfaces planes orn�es de palmiers sculpt�s. Car tout dans ce portique, quelque secondaire qu�il f�t encore, devait avoir le caract�re, non seulement de l�ordre parfait, mais aussi du beau.

Verset 17

Chambres, pav� et largeur du parvis ext�rieur (17-19)

Apr�s avoir visit� le portique de l�est du parvis ext�rieur, le proph�te est conduit dans ce parvis lui-m�me. Il remarque d�abord tout autour du parvis des chambres (Figure 1, lettres C, C, C) et un pav� (D, D, D) sur lequel ces chambres sont construites (verset 17), puis il compte le nombre des chambres et remarque (verset 18) que le pav� r�gne sur un espace de la cour, �gal en largeur � la longueur des portiques (a-b), enfin (verset 19) il mesure la largeur du parvis � partir du pav� (b-c).

Des chambres. Nous les avons, dans le plan, r�parties sym�triquement sur les trois faces est, nord et sud. Sur la face ouest, il y avait (�z�chiel�41.12 et suivants) d�autres constructions. L�expression tout autour s�explique tr�s bien par le fait que le temple et les constructions avoisinantes cachaient au proph�te cette face ouest. Il voit des chambres tout autour de ce que son �il peut embrasser du parvis ext�rieur. Ces trente chambres devaient �tre autant de constructions s�par�es?; nous les supposons de vingt coud�es de long et quinze de large, s�par�es par un intervalle de quinze coud�es �galement et adoss�es au mur ext�rieur. Peut-�tre avaient-elles plus d�un �tage et �taient-elles munies de colonnes (comparez �z�chiel�42.6). De telles chambres existaient d�j� dans le temple de Salomon et recevaient le nom de tel ou tel personnage consid�rable ou de telle famille, qui para�t en avoir dispos� � sa guise (J�r�mie�35.4?; J�r�mie�36.10?; Esdras�10.6). C�est dans une chambre pareille sans doute que Jaazania, fils de Saphan, avait install� un culte idol�tre (�z�chiel�8.7-13). Dans le nouveau temple, vingt de ces chambres serviront de logement aux l�vites (�z�chiel�45.5)?; les dix autres sont certainement destin�es aux repas du peuple, apr�s les sacrifices. C�est pourquoi elles sont dans le voisinage imm�diat des quatre cuisines du peuple (Figure 1, X, X, X, X), qui seront mentionn�es �z�chiel�46.21-24.

Le pav� �tait fait probablement de pierres plates, formant soit une mosa�que (comparez Esther�1.6), soit un simple dallage (comparez 2�Chroniques�7.3).

Verset 18

Correspondant � la longueur des portiques?: � la longueur dont les portiques d�passaient le mur d�enceinte, large lui-m�me de six coud�es, c�est-�-dire que le pav� avait une largeur de quarante-quatre coud�es.

C��tait le pav� inf�rieur. L�enceinte sacr�e �tait dispos�e en terrasses au nombre de trois (versets 6, 31, 49). La terrasse la plus basse �tait le parvis ext�rieur dont le pav� (verset 18) et le portique (verset 19) sont appel�s pour cette raison inf�rieurs?; la seconde �tait le parvis int�rieur qui �tait probablement pav� sur toute sa surface?; la plus �lev�e �tait celle qu�occupait le temple lui-m�me.

Verset 19

Cent coud�es � l�orient et au nord. Cela donne au parvis ext�rieur une largeur totale de cent cinquante coud�es (le mur et le pav� compris) des trois c�t�s est, nord et sud (verset 27) (Figure 1?; lignes b-c et a-b). Il faut se repr�senter �z�chiel suivant l�homme qui, apr�s avoir mesur� l�espace compris entre les deux portiques orientaux (l�ext�rieur et l�int�rieur), longe le mur du parvis int�rieur jusqu�au portique nord de ce parvis?; de l� il mesure de nouveau cent, coud�es jusqu�au portique septentrional ext�rieur. Ces mots forment ainsi la transition � ce qui suit.

Verset 20

Le portique du nord (Figure 1, F). Ce portique est de tous points semblable au pr�c�dent, sauf le vestibule plac� � l�inverse. En effet (verset 22), ses avances (Figure 2, J, J�), c�est-�-dire les murs entourant son vestibule (G) sont en face de celui qui monte les degr�s (A), tandis que dans le premier portique le vestibule �tait plac� du c�t� du temple. Comparez versets 8, 9, 10 et �z�chiel�44.1-3. Dans ce second portique et tous ceux qui suivent (versets 26, 31, 34, etc.), le vestibule et ses avances sont � l�ext�rieur, comme cela est naturel (Pour obtenir une repr�sentation exacte des portiques ext�rieurs nord et sud, il suffit donc de retourner la Figure 2 de telle mani�re que la sortie devienne l�entr�e).

Verset 23

Nous apprenons ici que des portiques conduisant au parvis int�rieur se trouvaient en face de ceux du parvis ext�rieur, des trois c�t�s nord, est et sud (verset 27).

Cent coud�es. Cette mesure, qui est de fait la m�me que celle du verset 19, n�est point inutilement r�p�t�e?; gr�ce � la diff�rence des termes par lesquels elle est reprise, nous pouvons conclure que la fa�ade du portique oriental (sans les degr�s) �tait dans le m�me alignement que l�enceinte du parvis, mais que les portiques int�rieurs du nord et du sud �taient situ�s enti�rement dans le parvis ext�rieur.

Verset 24

Le portique sud (Figure 1, G). M�mes remarques que pour le portique nord.

Verset 28

Le portique sud du parvis int�rieur (voyez Figure 1, H).

Du portique m�ridional du parvis ext�rieur, le proph�te est conduit, � travers la cour, jusqu�au portique du parvis int�rieur qui regardait du m�me cot�. Comme construction il est pareil aux deux pr�c�demment d�crits (versets 20 � 27), sauf que l�on y montait par huit degr�s (verset 34) au lieu de sept (verset 22?; voyez Figure 3, A). Comme les deux pr�c�dents, il �tait tourn� en dehors, c�est-�-dire que son vestibule regardait le parvis ext�rieur dans lequel il �tait (verset 37). Le mur d�enceinte du parvis int�rieur (Figure 3, a, a), dont il n�est fait mention que plus tard (�z�chiel�42.7?; �z�chiel�42.10) sans indication de mesure et que nous supposons avoir cinq coud�es de largeur, un peu moins que le mur d�enceinte (comparez verset 5), �tait dans le m�me alignement que sa face int�rieure et que la face ext�rieure du portique oriental (comparez verset 43).

Verset 30

C�est ici le seul point obscur de la description. Nous essayons de rendre compte du texte de la mani�re suivante?: Le terme d�avances est un terme g�n�ral qui peut s�appliquer � toutes sortes de saillies (comparez verset 16, note)?; nous voyons cependant que dans le chapitre 40 il est tout particuli�rement employ� en parlant des murs avanc�s du vestibule (versets 21, comparez, note 23, 26, etc.). C�est aussi dans ce sens qu�il est employ� au verset suivant (voyez verset 31). Cependant, � l�exclusion pr�cis�ment de ces derniers, il peut convenir aussi bien aux murs lat�raux de tout le portique qui forment alternativement baies et avances (en en retranchant les parois ext�rieures des loges, qui sont sensiblement plus minces?: 1 coud�e et demie?; comparez verset 13) et qui ont seuls de l�importance, parce que c�est sur eux que repose tout l��difice. C�est dans ce dernier sens que ce mot tant discut� serait employ� ici et il faudrait compter la longueur de vingt-cinq coud�es comme suit?: 3 coud�es (portion du mur du vestibule d�passant le mur d�enceinte, c�est-�-dire 8 � 5, voyez Figure 3) + 12 (largeur du massif des deux seuils) + 10 (largeur des deux massifs de ma�onnerie E, E que s�parent les trois loges (verset 7), lesquelles �tant vides ne peuvent �tre compt�es) = 25. Quant � la largeur de cinq coud�es, elle d�signerait l��paisseur de ces diff�rents massifs.

Nous croyons pr�senter l� l�explication la plus plausible de ce verset qui ne repara�t dans aucune des autres descriptions et qui a �t� consid�r� par plusieurs comme une adjonction au texte, fautive et post�rieure.

S�il �tait fait mention ici, ce que nous ne croyons pas, d�une construction �tablie sur les flancs ou sur le front du portique, les mesures donn�es ne doivent en aucun cas du reste influer sur les dimensions totales du portique lui-m�me, qui demeurent cinquante coud�es sur vingt-cinq.

Verset 32

Le portique de l�est

Figure 3 et Figure 1, I

Verset 35

Le portique du nord (35-37)

Figure 1, J. Ce dernier portique est pareil � celui qui vient d��tre d�crit versets 28 � 31.

Versets 38 � 43 � La chambre, les tables et les crochets servant aux sacrifices

Ils sont contenus dans le portique ou attenants � lui, c�est pourquoi leur description suit imm�diatement.

Une chambre. D�apr�s L�vitique�1.9(comparez 2�Chroniques�4.6), on devait laver avant de les consumer sur l�autel avec le reste de la b�te, les entrailles et les jambes des victimes d�holocaustes. � cet effet se trouve dans le temple une chambre (Figure 3, P et Figure 1, pr�s du portique I) seulement pourvue d�une porte (Figure 3, o) et plac�e pr�s des piliers de chacun des trois portiques int�rieurs.

Les pilastres sont les grands ob�lisques qui ornaient la fa�ade (i, i).

Des portiques. Il n�est pas facile de distinguer toujours de quels portiques il est question dans notre passage. La mani�re la plus fid�le d�interpr�ter le texte est d�admettre que dans les versets 38, 39, 42 et 43, il s�agit bien de tous les portiques, mais que dans les versets interm�diaires (versets 40 et 41) le proph�te est amen� � d�crire une disposition suppl�mentaire et sp�ciale au portique de l�est.

Verset 39

Dans chacun des trois vestibules se trouvaient, de chaque c�t� du passage, deux tables, ainsi quatre en tout. Nous les supposons de quatre coud�es de long sur deux coud�es de large (Figure 3, r, r, r, r). Elles �taient sans doute en bois (comparez verset 42) et servaient � l�immolation des victimes offertes pour toutes sortes de sacrifices. Un autre emploi de ces tables est encore mentionn� verset 43.

Verset 40

Au nord� Seul le portique de l�est pouvait avoir un c�t� (proprement une �paule) dans la direction du nord pour celui qui y montait (voir Figure 1). Il ne s�agit donc ici que de ce portique-l�.

Il y avait� Ainsi de nouveau quatre tables (Figure 3, T, T, T, T) semblables aux premi�res, �galement employ�es pour l�immolation, mais plac�es en dehors, sur les c�t�s du vestibule.

Verset 41

R�capitulation des tables du portique est. Les premiers mots du verset suivant?: il y avait encore quatre tables servant aux holocaustes, montrent que c��tait aux holocaustes sp�cialement que servaient les tables mentionn�es verset 40, par opposition aux tables du verset 39 dont il est dit qu�elles servaient � toutes les sortes de sacrifices. D�autre part nous apprenons plus loin (�z�chiel�46.1) que le portique de l�est devait rester ferm� durant les six jours ouvriers et ne s�ouvrir qu�aux jours de sabbat et de nouvelle lune. Comment donc �gorger pendant la semaine l�holocauste perp�tuel (�z�chiel�46.13-15) qui devait �tre offert chaque matin, sinon en dehors du portique??

Verset 42

Outre ces huit tables, quatre tables en pierres de taille, dont les dimensions, sans doute beaucoup plus petites que les premi�res, sont indiqu�es, �taient destin�es � recevoir les diff�rents instruments tranchants employ�s pour �gorger et d�pouiller les victimes d�holocaustes et les autres victimes. Pour que les l�vites eussent leurs couteaux (voir Esdras�1.9) sous la main, il faut supposer que ces petites tables (Figure 3, U, U, U, U), �taient distribu�es aupr�s des grandes, � raison de une petite pour deux grandes.

Verset 43

Des crochets. Ces crochets, longs d�un palme, ou quatre doigts (la sixi�me partie d�une coud�e ordinaire, la septi�me partie d�une coud�e sainte, ou huit centim�tres), �taient fix�s dans le mur du portique, tout autour du vestibule, int�rieurement et ext�rieurement, � port�e des tables. Les victimes une fois immol�es sur les grandes tables (verset 41), avec les couteaux d�pos�s sur les petites tables (verset 42), on les suspendait � ces crochets (verset 43 pour les y d�pouiller de leur peau, qui selon la loi, ne devait pas �tre br�l�e sur l�autel. Enfin, avant de consumer en tout ou en partie la chair et la graisse des victimes, il restait encore � les d�couper par quartiers (L�vitique�1.6?; L�vitique�8.20). Les quartiers de chair ainsi d�coup�s par les l�vites (�z�chiel�44.11) demeuraient sur les tables (verset 43) jusqu�� ce que les sacrificateurs (�z�chiel�44.15) vinssent les prendre pour les apporter sur l�autel.

Verset 44

Les appartements des sacrificateurs (Figure 1, L, M).

En dehors du portique int�rieur. Ces mots signifient que les nouvelles constructions dont il va �tre parl�, ne sont pas attenantes aux portiques, quoique situ�es dans la m�me zone. Le portique int�rieur est ici toute la partie du portique qui s�avance dans le parvis int�rieur et le portique est sp�cialement le portique oriental dont il a �t� question versets 40 et 41.

Les chambres des chantres. C�est ici le seul passage de la vision o� les chantres soient mentionn�s. Institu�s par David et r�partis par lui en vingt-quatre divisions (1�Chroniques�24.1-31) avec trois directeurs (1�Chroniques�6.31-32), les chantres formaient une des classes des L�vites. Au temps de David, leur nombre s��levait � quatre mille. Ils se tenaient devant le tabernacle (1�Chroniques�6.32), o� ils avaient des chambres (1�Chroniques�9.33). Ce sont celles dont il est question ici. Seulement, les L�vites �tant destitu�s (�z�chiel�44.10-14) et ne devant sans doute plus exercer d�sormais les fonctions honorifiques de chantres devant l��ternel les chambres sont appel�es ici chambres des chantres, non pas parce que les chantres l�vites les occuperont � l�avenir, mais en souvenir de la place qu�ils y avaient jadis. Les anciennes chambres des chantres, bien connues sous ce nom dans le temple de Salomon, seront attribu�es (verset 45) aux sacrificateurs.

Dans la partie du parvis, etc. Elles formaient un premier appartement (L), probablement � trois �tages et muni de colonnes (voir �z�chiel�42.6), � c�t� du portique du nord. Il s�agit ici du c�t� est. C�est l�angle nord-est du parvis int�rieur.

La fa�ade au midi. Le premier appartement, comme le second (voir plus loin), regarde vers l�int�rieur du parvis et plus sp�cialement vers le portique principal, celui de l�est d�o� (verset 40 et suivants) �z�chiel peut bien observer cette disposition.

Un appartement (M). �z�chiel remarque bient�t un autre appartement � c�t� du portique de l�orient. Comme cette seconde construction devait faire pendant � la premi�re, on attendrait plut�t?: � c�t� du portique du sud. Mais, situ�e dans l�angle sud-est du parvis, elle est � �gale distance des deux portiques sud et est et peut �tre, avec une �gale clart�, d�sign�e comme �tant � c�t� de l�un ou de l�autre. Le portique oriental est mentionn� ici, parce qu��z�chiel s�y tenait � ce moment, ou parce que ce portique ayant une importance particuli�re au point de vue des sacrifices (verset 40 et suivants, il �tait naturellement en rapport avec l�appartement destin� aux sacrificateurs charg�s du service de l�autel.

Verset 45

Destination des deux b�timents, du verset pr�c�dent.

Pour les sacrificateurs. Il ne para�t pas qu�on puisse constater l�existence de deux classes de sacrificateurs dans la constitution ou dans les usages religieux avant �z�chiel. Peut-�tre aussi tous les sacrificateurs occupaient-ils autrefois le m�me appartement.

Du service de la Maison. C�est-�-dire tout ce qui n�est pas sacrifices sanglants offerts sur l�autel des holocaustes Ce pouvait �tre l�offrande de l�encens ou des pains sur l�autel de bois dans le Lieu saint (�z�chiel�41.22), le soin des lampes et aussi le chant.

Verset 46

Les fils de Tsadok� seulement et non pas les fils d�Aaron en g�n�ral (comparez �z�chiel�44.15 et suivants).

Qui s�approchent de l��ternel� terme consacr� en parlant des sacrificateurs qui officient.

Verset 47

Le parvis?: Il s�agit de l�espace libre (m-n-o-p) de forme carr�e, r�serv� au-dedans du parvis int�rieur, devant le temple. Il occupait exactement le milieu de l�enceinte sacr�e et entourait l�autel des holocaustes.

D�une longueur de cent coud�es?: Du portique oriental jusqu�au temple.

La largeur?: Du portique nord au portique sud.

L�autel (0), dont la description d�taill�e est donn�e �z�chiel�43.13 et suivants. D�apr�s ce dernier passage, il formait � sa base un carr� de vingt coud�es de c�t� et sa hauteur �tait de onze coud�es, ce qui permettait sans doute de l�apercevoir du parvis ext�rieur, � travers les trois portiques du parvis int�rieur et peut-�tre m�me des abords du temple, � travers les portiques du parvis ext�rieur.

Verset 48

Le vestibule du temple (Figure 4, B et Figure 1, P).

Le pilier c�est le mur � droite et � gauche de la porte (comparez �z�chiel�41.1), les cinq coud�es doivent �tre entendues de la largeur du mur compt�e de l�est � l�ouest (Figure 4, lignes a-b, c-d). L��paisseur du mur ext�rieur des cellules lat�rales, dont les piliers du vestibule ne sont que la continuation, est �galement de cinq coud�es (�z�chiel�41.5).

La largeur du portique. Ce ne peut �tre la largeur de l�ouverture du portique (a-c, b-d), qui avec six coud�es (3 + 3) e�t �t� trop �troite, d�autant plus que des colonnes se trouvaient encore aupr�s des piliers (verset 49). On ne comprendrait pas non plus l�expression?: d�un c�t� et de l�autre c�t�, le portique du vestibule n��tant pas ferm� par une porte � deux battants comme celle du temple et du Saint des saints (comparez �z�chiel�41.23). Le mot de portique d�signe une entr�e plus grande que les autres et la largeur du portique doit �tre consid�r�e (comparez �z�chiel�41.2) comme synonyme de la largeur des parois lat�rales du portique (Figure 4, lignes b-e, d-i). Cela fait quatorze coud�es pour l�ouverture m�me du portique (20 � (3 + 3) = 14).

Verset 49

La longueur est la plus grande dimension (celle du nord au sud), prise int�rieurement. C�est aussi la dimension de la largeur du temple (�z�chiel�41.2) et du Saint des saints (�z�chiel�41.4). C��tait �galement la largeur du vestibule de Salomon (1�Rois�6.3).

La largeur, prise aussi int�rieurement, de l�est � l�ouest?: onze coud�es. Le vestibule du temple de Salomon avait dix coud�es de largeur seulement. Il semble qu�il faut lire ici avec le texte des septante?: douze coud�es, afin d�arriver aux cent coud�es de longueur totale du temple (�z�chiel�41.13). Peut-�tre l�erreur n�est-elle qu�apparente et l�explication doit-elle �tre cherch�e dans la phrase suivante que plusieurs rendent en modifiant l�g�rement un mot du texte par?: on y montait par dix degr�s et que nous traduisons litt�ralement?: aux degr�s par lesquels on y montait. Il est possible que le degr� sup�rieur, large d�une coud�e, fit d�j� partie du vestibule. La longueur de ces degr�s (Figure 4, A) n�est pas indiqu�e, comme n�ayant pas d�importance pour l��valuation de la longueur totale du temple. Quant � la hauteur de l�escalier qu�ils formaient, d�apr�s �z�chiel�41.8, elle �tait de six coud�es.

Des colonnes (Figure 4, g, g). Il y en avait deux, une de chaque c�t� de l�entr�e du portique sur la face des piliers. D�apr�s 1�Rois�7.15 et suivants, celles du temple de Salomon �taient d�airain, hautes de dix-huit coud�es, sans les chapiteaux qui avaient cinq coud�es. Leur circonf�rence �tait de douze coud�es et leur diam�tre par cons�quent de 3,8 coud�es. Toutes deux portaient un nom?: celle de droites appelait Jakin (Il affermira) et celle de gauche Boaz (en Lui la force). Lors de la destruction du temple, elles furent mises en pi�ces par les Chald�ens et l�airain en ut emport� � Babylone (2�Rois�25.13).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 40". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/ezekiel-40.html.
 
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