Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Genèse 15

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-21

Plan du commentaire biblique de Gen�se 15

Alliance de l��ternel avec Abraham (chapitre 15)

� deux reprises d�j�, Dieu avait promis � Abraham une nombreuse post�rit� et la possession du pays de Canaan (Gen�se�12.2-7?; Gen�se�13.14-16). Dieu va maintenant ratifier, par une alliance solennellement contract�e, ces deux promesses.

Verset 1

Promesse solennelle d�un fils (1-6)

Apr�s ces choses. Cette formule, qui ne se trouve que trois fois dans l�histoire d�Abraham (Gen�se�15.1?; Gen�se�22.1?; Gen�se�22.20) sert � �tablir un lien vague entre deux faits qui peuvent s��tre pass�s � une grande distance l�un de l�autre.

En vision. Il y a eu en ce moment une apparition de l��ternel, pour l�aperception de laquelle un sens interne a d� �tre mis en activit� chez Abraham, comme cela arrive dans tous les faits de ce genre. La cessation de cet �tat n��tant indiqu�e nulle part, plusieurs commentateurs ont �t� conduits par l� � placer tous les faits qui vont �tre racont�s dans le domaine de la vision. Mais nous verrons au cours du r�cit que cette supposition est impossible.

Ne crains point. Abraham avait sans doute des moments de d�faillance o�, se voyant toujours sans post�rit� dans ce pays �tranger, il se demandait s�il ne s��tait pas tromp� en croyant ob�ir � un ordre de Dieu. Une fois �branl� dans sa foi, il pouvait facilement �tre saisi de crainte � la vue des populations canan�ennes au milieu desquelles il se sentait seul et comme perdu.

Ton bouclier?: pour te prot�ger contre les peuples qui t�entourent.

Ta r�compense?: la r�compense de tous les sacrifices que tu as faits par ob�issance � ton Dieu.

Verset 2

La r�ponse d�Abraham exprime un certain d�couragement?; la seule r�compense qui pourrait le r�jouir serait la possession d�un fils. � quoi lui serviront gloire, richesses ou toute autre r�compense, si ces biens doivent tomber � sa mort en des mains �trang�res??

Dans l�original, ce verset contient une sorte de jeu de mots, Le terme traduit par h�ritier (benm�schek) est tr�s-semblable � Damm�sek?; et c�est probablement cette assonance qui a d�termin� le choix de ce terme rarement employ�.

Damm�sek �li�zer. �li�zer signifie Dieu de secours. Damm�sek est le nom h�breu de la ville de Damas. Les interpr�tes ne sont pas d�accord sur la relation grammaticale qui existe entre ce nom de ville et ce nom d�homme. Quelques-uns font de Damm�sek un adjectif et traduisent?: �li�zer le Damasc�nien. D�autres en font une apposition?: Damas �li�zer. Abraham voudrait dire?: C�est Damas, la ville d�un peuple �tranger, qui en la personne d��li�zer h�ritera de moi. Ce sens est le plus conforme au texte h�breu. Mais plusieurs le trouvent peu naturel et supposent qu�une note marginale aura p�n�tr� dans le texte, ce qui est encore plus improbable.

Depuis sa s�paration d�avec Lot, Abraham avait sans doute d�sign� comme son h�ritier, dans le cas o� il resterait sans enfant, celui de ses serviteurs auquel il �tait le plus attach�?; et c��tait, parait-il, un serviteur qu�il s��tait acquis � Damas, lorsqu�il �tait sur le point d�entrer dans le pays de Canaan.

Les traditions des Mahom�tans et celles de l��glise grecque �tablissent un rapport �troit entre Damas et Abraham. D�apr�s les premi�res, c�est un serviteur d�Abraham appel� Damas qui aurait fond� cette ville. D�apr�s les secondes, Abraham aurait �t�, un certain temps roi de Damas avant de passer en Canaan. Au temps, de Jos�phe, on montrait dans les environs de cette ville un endroit appel� la demeure d�Abraham. Le souvenir d�Abraham est vivant � Damas encore aujourd�hui et chaque printemps on y c�l�bre la f�te des noces d�Abraham.

Verset 3

L��ternel ne r�pondant, pas, Abraham r�p�te sa plainte d�une mani�re plus pr�cise et plus pressante.

Un homme attach� � ma maison. C�est le vrai sens du terme h�breu. On traduit d�ordinaire?: n� dans ma maison (comme Gen�se�14.14), mais � tort, car le mot employ� n�est pas le m�me.

Verset 4

L��ternel r�pond enfin et affirme � Abraham ce qu�il semble ne plus esp�rer. Dans les r�v�lations pr�c�dentes (chapitres 12 et 13), la promesse d�une post�rit� issue d�Abraham n�avait jamais �t� aussi nettement formul�e.

Verset 5

La sortie d�Abraham de sa tente et la contemplation du ciel �toil� sont certainement des faits r�els?; ce qui n�emp�che pas qu�il ne continue � �tre en relation directe avec Dieu par le sens interne?; ainsi Zacharie, Luc�1.11, voit � la fois l�ange et le Lieu saint avec l�autel.

� la forme de la promesse Gen�se�13.16 est substitu�e ici la comparaison plus glorieuse avec les �toiles du ciel.

Verset 6

Les craintes d�Abraham se dissipent � l�ou�e de cette parole. Il saisit la promesse, si incroyable qu�elle paraisse en raison de sa grandeur m�me, avec une foi enti�re?; et cet acte de foi, par lequel il s�abandonne compl�tement entre les mains de Dieu, est estim� par Dieu � la valeur d�une vie d�ob�issance parfaite. C�est le moment d�cisif o� Abraham entre vis-�-vis de Dieu dans la position d�un juste, d�un homme sans p�ch�.

� quelle source l�auteur a-t-il puis� la connaissance d�un fait qui porte sur ce qu�il y a de plus intime dans la relation entre Dieu et Abraham, bien plus, entre Dieu et l�homme en g�n�ral?? Car cette parole est devenue la formule permanente de l�acte d�entr�e dans l��tat de salut, de la justification, non seulement dans l�ancienne, mais dans la nouvelle alliance (Romains�4.3?; Galates�3.6). Y a-t-il ici une r�v�lation de Dieu � l�auteur de ce r�cit, ou bien ce fait intime, dont l�Esprit de Dieu a rendu t�moignage � l�esprit d�Abraham, a-t-il �t� transmis par ce dernier � ses descendants?? En tout cas aucun historien n�e�t introduit de son chef dans le r�cit une pareille remarque.

Verset 7

Promesse solennelle de l�h�ritage (7-21)

Le rapport des temps, dans le texte original, indique que cette nouvelle d�claration de Dieu est une cons�quence du fait mentionn� au verset 6?: la foi et la justification d�Abraham. Sa foi sur le premier point doit �tre compl�t�e par sa foi relativement au second.

Qui t�ai fait sortir?: par une direction providentielle, car l�ordre pr�cis n�est intervenu qu�� Charan (Gen�se�12.1-3).

Verset 8

La demande d�un signe est accord�e, comme dans les cas de G�d�on (Juges�6.17), d��z�chias (2�Rois�20.8) et de Marie (Luc�1.34). Le cas de Zacharie (Luc�1.18 et suivants) fait exception, par des raisons tir�es de sa position et du milieu o� il se trouvait.

Verset 9

L�alliance est trait�e conform�ment � un usage humain. Chez les Chald�ens, les Grecs et les Mac�doniens, aussi bien que chez les Isra�lites, les deux personnes qui contractaient un trait� d�alliance tr�s solennel, passaient entre les deux moiti�s d�un animal ou de plusieurs animaux?; ce qui indiquait deux choses?:

  • la premi�re, que de m�me que ces deux moiti�s appartenaient au m�me corps, les deux parties contractantes �taient d�sormais comme unies en un seul �tre.
  • la seconde, que si l�une violait son engagement, elle serait trait�e comme cet animal partag� en deux. Comparez J�r�mie�34.18-19

Cet usage a donn� lieu au terme couper, frapper l�alliance, qui se trouve en h�breu, en grec et en latin.

Pour fortifier la foi d�Abraham, Dieu consent � se soumettre lui-m�me � cette mani�re tout humaine de traiter alliance. Les animaux choisis dans cette circonstance sont ceux-l� m�mes que la loi d�signera plus tard comme pouvant, �tre offerts en sacrifice?; il parait, que, de toute antiquit�, ils avaient servi aux actes sacr�s.

De trois ans, c�est-�-dire dans la pl�nitude de leur force?; il est peu probable qu�il faille penser ici au symbolisme du chiffre trois comme nombre sacr�.

Il ne partagea pas les oiseaux. Comme ils �taient tr�s petits, il en mit sans doute un de chaque c�t�.

Verset 11

Les oiseaux de proie sont peut-�tre l�image des difficult�s que rencontrera l�accomplissement de la promesse de la part des peuples voisins (�gyptiens, Canan�ens), mais ces difficult�s seront vaincues (Abraham les chassa).

Verset 12

Comme le soleil allait se coucher. On a vu ici l�indice d�un document diff�rent?; car c��tait de nuit et non de jour, que Dieu �tait apparu � Abraham. Mais la seconde r�v�lation n�avait pas suivi imm�diatement la premi�re et Abraham avait consacr� un certain temps aux pr�paratifs ordonn�s au verset 9. Au soir tout est pr�t et la communication divine recommence.

Un profond sommeil?: thard�ma, le mot employ� pour d�signer le sommeil surnaturel d�Adam (Gen�se�2.21).

Une terreur, une obscurit� profonde. Abraham s�est endormi sous l�impression sinistre que lui a laiss�e le pr�sage les oiseaux de proie. C�est par l�explication de cet incident, que Dieu commence.

Verset 13

Un exil et une captivit� quatre fois s�culaires attendent sa post�rit�, avant que la terre promise puisse lui �tre accord�e. Le mot sache bien fait pressentir la gravit� mena�ante de cette r�v�lation.

Quatre cents ans, chiffre rond. En r�alit� les Isra�lites ont s�journ� en �gypte 430 ans (Exode�12.40).

Verset 14

Voir l�accomplissement exact de cette double proph�tie. Exode 7 � 11 et Exode�12.31-36.

Verset 15

Abraham lui-m�me n�aura pas � subir cette captivit�.

Tu t�en iras en paix vers tes p�res. D�apr�s ce verset m�me, l�expression s�en aller vers ses p�res d�signe un fait qui diff�re de celui d��tre enseveli et qui le pr�c�de. Elle signifie entrer dans le sch�ol, le s�jour des morts, o� l�on retrouve ses anc�tres. Ce terme implique l�id�e de l�immortalit� personnelle.

Verset 16

� la quatri�me g�n�ration. Plusieurs prennent ici le mot de g�n�ration dans le sens de si�cle?; le sens naturel convient mieux, puisque cent ans �tait alors la dur�e moyenne de la vie humaine.

La seconde moiti� du verset jette un trait de lumi�re sur la justice des dispensations divines dans l�histoire des peuples. Pour que l��ternel fasse tomber une nation et donne sa place � une autre, il faut qu�elle soit arriv�e au point o� le mal est devenu chez elle tout � fait incurable. Cette parole nous aide � comprendre le fait si r�voltant en apparence de la destruction des Canan�ens. C�est cette loi que J�sus, dans son grand discours sur la fin des temps, applique � l�histoire du peuple juif lui-m�me et � celle du monde entier?: O� sera le corps mort, les aigles s�y assembleront (Matthieu�24.28).

L�annonce des jugements de Dieu sur l��gypte (verset 14) et sur les Amorrh�ens (verset 16) a d� faire sur Abraham une profonde impression. On comprend que peu apr�s il ait pu appeler Dieu?: Le juge de toute la terre (Gen�se�18.25).

L�Amorrh�en?: au sens large?; la population de tout le pays. Comparez Gen�se�10.16, note.

Verset 17

Le moment de l�accomplissement de la promesse est ainsi pr�cis�. Et maintenant Abraham se r�veille et voit de ses yeux le signe qu�il avait demand�.

Une fournaise fumante et un brandon de feu. La fournaise d�signe un vase cylindrique dans lequel on faisait du feu, ou peut-�tre simplement ici un brasier, d�o� s��levait une flamme, le brandon de feu. Cette flamme et cette fum�e font penser � la colonne de nu�e dans laquelle l��ternel se manifestait aux Isra�lites dans le d�sert. C�est sous la m�me forme qu�il rend ici sa pr�sence sensible.

Remarquons que l��ternel seul passe entre les animaux partag�s. C�est que lui seul prend un engagement, parce qu�il a seul quelque chose � donner. De l� l�expression pr�c�dente?: Va me prendre, prendre pour moi (verset 9).

Verset 18

Avec Abram. Dans une alliance comme celle-l�, l�homme se borne � recevoir.

Je donne � ta post�rit�?; comparez Gen�se�12.7?; Gen�se�13.15. L� il �tait dit?: Je donnerai?; ici?: Je donne.

Le fleuve d��gypte?: c�est le bras oriental du Nil. Il ne faut pas le confondre avec le torrent d��gypte, indiqu� ailleurs comme fronti�re (Nombres�34.5?; Josu�15.4 etc.). Sans doute jamais, m�me � l��poque de sa plus grande gloire, le royaume d�Isra�l ne s�est �tendu jusqu�au Nil. Mais les deux fleuves indiqu�s repr�sentent ici les deux grands empires qu�ils arrosaient. Entre les deux s��tendra, comme troisi�me puissance, le royaume de David et de Salomon. C�est un nouveau trait ajout� aux promesses pr�c�dentes.

Verset 19

Des dix peuples mentionn�s ici, cinq seulement appartiennent � la population canan�enne?: les H�thiens, les Amorrh�ens, les Canan�ens, les Guirgasiens et les J�busiens. Voir les notes sur ces noms dans Gen�se�10.6 et Gen�se�10.16. Les Canan�ens sont pris ici au sens restreint du mot. Les cinq autres peuples appartenaient probablement � la population primitive du pays, encore m�l�e aux Canan�ens � l��poque d�Abraham.

Sur les Ph�r�ziens, voir Gen�se�13.7 et sur les R�pha�m, Gen�se�14.5.

Les K�niens �taient une tribu du d�sert m�ridional, m�l�e plus tard aux Amal�kites (1�Samuel�15.6) et aux Madianites, car le beau-p�re de Mo�se est nomm� tant�t le Madianite (Nombres�10.29), tant�t le K�nien (Juges�1.16?; Juges�4.11). Au temps de la conqu�te, une partie de la peuplade se joignit aux Isra�lites et alla s��tablir tout au nord du pays (Juges�4.11-17), tandis que les autres rest�rent dans le d�sert, au sud du pays de Juda, o� David fut en relation avec eux (1�Samuel�27.10, 1�Samuel�30.29).

Les K�niziens. La position g�ographique de ce peuple est inconnue. Gen�se�36.11 mentionne un K�naz parmi les descendants d��sa� et d�autres passages font de Caleb et d�Othniel des K�niziens ou des fils de K�naz (Nombres�32.12?; Juges�3.9, etc.). Ces co�ncidences de noms sont peut-�tre accidentelles?; mais il se peut aussi que de bonne heure les K�niziens se soient r�unis les uns aux �domites, les autres aux Isra�lites.

Les Kadmoniens?: inconnus?; leur nom signifiant Orientaux?; ils peuvent faire partie du peuple nomm� ailleurs les Fils de l�Orient, c�est-�-dire les Arabes de la partie du d�sert qui touche la Palestine � l�orient.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 15". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/genesis-15.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile