Bible Commentaries
Genèse 28

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

versets 1-22

Verset 1

Isaac a donc acc�d� au d�sir que R�becca n�a exprim� qu�� mots couverts.

Verset 2

Paddan-Aram. Voir Gen�se�24.10, note.

Verset 3

Cette b�n�diction est en rapport avec le but du voyage de Jacob.

Verset 4

Isaac, instruit par les �v�nements, voit maintenant en Jacob l�h�ritier des promesses, qu�il r�sume toutes dans cette parole?: la b�n�diction d�Abraham.

Verset 6

Nouveau mariage d��sa� (6-9)

Verset 8

D�sireux de se rendre digne de l�affection de ses parents, �sa� prend une femme isma�lite. Profane comme il est, il ne se rend pas compte qu�Isma�l, quoique descendant d�Abraham, a �t� exclu de la vraie post�rit� patriarcale.

Vers Isma�l?: dans la famille d�Isma�l, car ce dernier �tait mort depuis quatorze ans. En effet, au point o� nous en sommes, Isaac avait cent trente-sept ans (Gen�se�27.1, note)?; or Isma�l avait quatorze ans de plus que lui (Gen�se�16.16?; Gen�se�21.5) et �tait mort � l��ge de cent trente-sept ans (Gen�se�25.17).

Verset 10

Jacob en M�sopotamie (28.10 � 31.55)

Versets 10 � 22 � D�part de Jacob, Son songe � B�thel

L��ducation de Jacob commence. La b�n�diction, qu�il vient d�enlever � son fr�re, lui demeure, il est vrai?; mais ses ruses, loin d�en h�ter la r�alisation, lui attirent de rudes �preuves et des difficult�s sans nombre.

Il doit s�enfuir loin du pays dont la possession lui est assur�e, laissant dans la maison paternelle ce fr�re a�n� qu�il a voulu d�pouiller?; il entreprend seul et pauvre, le b�ton � la main, ce m�me voyage que le serviteur d�Abraham avait fait avec toute une caravane de chameaux et de riches pr�sents. Et plus tard, quand il sera arriv� en M�sopotamie, les ruses de Laban lui feront durement expier sa tromperie.

De B�ers�ba?: Isaac �tait donc demeur� l� depuis son retour du pays des Philistins (Gen�se�36.23).

Verset 11

�tant arriv�. Non le premier soir apr�s son d�part, car il y a environ vingt-deux heures de marche de B�ers�ba � B�thel.

Remarquons la triple r�p�tition du mot lieu dans ce verset?: c�est le lieu devenu c�l�bre entre tous par l��v�nement qui va s�y passer.

Des pierres. Des est partitif?: l�une des pierres, d�apr�s le verset 18.

Verset 12

Il eut un songe. Ignorant comme il l�est encore, Jacob peut facilement se repr�senter que Dieu n�habite qu�aupr�s de son p�re et qu�il se trouve absolument seul dans cette contr�e inconnue o� il est oblig� de passer la nuit. C�est � cette pens�e pleine d�anxi�t� que Dieu r�pond par le songe qu�il lui accorde.

Voici est r�p�t� trois fois?: Jacob va de surprise en surprise.

Pos�e sur la terre, litt�ralement?: vers la terre. Elle ne s��l�ve pas de la terre aux cieux, mais descend des cieux vers la terre. C�est donc Dieu qui a �tabli cette voie de communication.

Montaient. Ils montaient premi�rement?; ils �taient d�j� aupr�s de Jacob pour le prot�ger, sans qu�il s�en f�t aper�u.

Descendaient. C�est � cet acte que s�arr�te le r�cit, comme pour montrer que les anges restent pr�s de lui.

Verset 13

Au haut, litt�ralement?: sur elle (l��chelle), ou plus exactement?: sur lui, le mot qui signifie �chelle �tant masculin en h�breu. Cette expression sur lui pouvant aussi signifier aupr�s de lui (comparez Gen�se�18.2?; Gen�se�24.13), plusieurs interpr�tes l�ont rapport�e � Jacob et pensent que Dieu se tenait pr�s de lui, au bas de l��chelle. Mais dans ce cas l��chelle et les anges seraient une mise en sc�ne inutile, tandis que, dans le sens que nous admettons, ils �tablissent un lien entre Dieu, qui est au sommet de l��chelle et Jacob, qui est au bas.

Il dit. Dieu a dissip� une partie de ses craintes en lui apparaissant. Mais Jacob, qui a sans doute mauvaise conscience, peut se demander si Dieu ne vient pas pour le punir. Dieu le rassure en lui confirmant la promesse faite � ses p�res.

Verset 14

Contraste frappant?: les trois �l�ments constants de la b�n�diction patriarcale sont assur�s � un homme seul et sans famille dans une contr�e inconnue. Dieu commence � traiter Jacob comme il ne para�t pas avoir trait� Isaac avant la mort de son p�re (Gen�se�36.3-5).

En toi et en ta post�rit�. Le p�re et les descendants sont envisag�s ici dans leur unit� et pr�sent�s ensemble comme une source de b�n�diction.

Verset 15

Cette partie de la promesse concerne Jacob personnellement et r�pond � ses besoins actuels?: le Dieu de son p�re l�accompagne et le ram�nera.

Ce que je t�ai dit?: dans la premi�re partie du verset.

Verset 16

S��veilla?: au milieu du silence solennel de la nuit?; comparez verset 18.

Les paroles de Jacob expriment le saisissement qui s�empare de lui � ce contact imm�diat avec un Dieu de la pr�sence duquel il ne se doutait pas.

Verset 17

Maison de Dieu. Tout endroit o� Dieu appara�t est une maison de Dieu, c�est-�-dire un sanctuaire, un point de rencontre entre Dieu et l�homme.

Porte des cieux?: Jacob vient de voir en cet endroit le ciel ouvert.

Cette parole montre bien que Jacob ne conna�t pas encore la toute-pr�sence de Dieu?; elle n�en signale pas moins un progr�s dans sa connaissance de l��tre divin, qu�il avait cru jusqu�ici exclusivement attach� � la maison de son p�re.

Verset 18

Toutes les fois que l��ternel �tait apparu � Abraham et � Isaac, ils avaient �lev� un autel et offert un sacrifice pour consacrer ce lieu o� Dieu s��tait manifest�. Jacob, qui n�a sous la main aucune victime � offrir, �l�ve une pierre comm�morative.

Versa de l�huile?: symbole de cons�cration.

Chez la plupart des peuples de l�antiquit�, chez les Canan�ens en particulier, on dressait des pierres semblables?; mais pour ces peuples ces pierres �taient cens�es repr�senter la divinit� elle-m�me et l�huile r�pandue sur leur sommet �tait une libation. Les pa�ens v�n�raient �galement certaines pierres tomb�es du ciel, qu�on appelait en grec baitulia et en latin baetyli. Le mot s�mitique B�thel pourrait avoir pass� aux Grecs par les Ph�niciens.

Verset 19

B�thel signifie maison de Dieu. Ce lieu ne porta naturellement ce nom que pour Jacob et ses descendants. La ville voisine continua � �tre appel�e Luz par les Canan�ens. Ce ne fut m�me qu�un certain temps apr�s la conqu�te que le nom du lieu de cette apparition fut appliqu� � la ville voisine. Comparez Josu�16.2.

Verset 20

Ce v�u de Jacob rappelle bien son caract�re d�fiant et calculateur?: il traite avec Dieu en r�p�tant chaque promesse re�ue et il ne s�engage que pour autant que ces promesses seront ex�cut�es.

Verset 22

Une maison de Dieu?: un endroit o� il b�tira un autel et invoquera Dieu.

Tout ce que tu me donneras?: en sus du n�cessaire �num�r� versets 20 et 21.

La d�me. Par ce paiement de la d�me, Jacob reconna�tra que le tout est la propri�t� de Dieu et il en sanctifiera ainsi la jouissance. Comme on ne peut penser ni � un culte organis� ni � une caste sacerdotale � cette �poque, il est probable que, dans sa pens�e, cette d�me sera consacr�e � des offrandes sur l�autel qu�il �l�vera en cet endroit et � des repas de sacrifice semblables � ceux qu�ordonna plus tard la loi (Deut�ronome�14.28-29).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 28". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/genesis-28.html.