En opposition � la conversion future des pa�ens, le proph�te contemple et d�crit de nouveau avec douleur l�endurcissement persistant d�Isra�l.
Cette parole signifie ou que le p�ch� est enracin� dans le c�ur des hommes de Juda et qu�il ne peut plus en �tre extirp�?; ou plut�t?: que les preuves du p�ch� de ce peuple sont tellement patentes, qu�il ne saurait �tre ni� par personne. La premi�re preuve est int�rieure?; c�est l��tat des c�urs, le penchant inv�t�r� � l�idol�trie. La seconde est ext�rieure?; ce sont les autels souill�s par le sang des victimes offertes aux idoles.
Style de fer. Comparez J�r�mie�8.8, note.
Pointe de diamant. Les sculpteurs se servaient, selon Pline, de morceaux de diamant, ench�ss�s dans le fer, pour attaquer les pierres les plus dures.
Aux cornes de leurs autels. Comme Josias avait d�truit tous les autels des faux dieux, il est probable qu�il s�agit ici des autels de J�hova (l�autel des holocaustes et l�autel des parfums). On n�avait pas craint aux jours de Manass� d�oindre les coins de ces autels du sang des victimes impures.
Verset 2
Le texte h�breu est susceptible de deux interpr�tations, selon que l�on fait du mot enfants l�objet ou le sujet?: Comme ils pensent � leurs enfants, ainsi ils pensent avec regret � leurs autels (idol�tres).
Ou bien?: Pendant que (ou en ce que) leurs enfants ont un si vivant souvenir des actes d�idol�trie de leurs p�res, que chaque arbre touffu et chaque haut-lieu les leur rappelle.
Le second sens s�accorde mieux avec celui que nous avons donn� au verset 1.
Asch�res. La d�esse Asch�ra (dont le nom signifie probablement heureuseou qui rend heureux �tait l��pouse de Baal (de l� son autre nom de Baaltis). Elle �tait repr�sent�e par un simple poteau de bois � c�t� de la statue de Baal. De l� l�expression Deut�ronome�16.21?: Tu ne te dresseras pas une asch�re, de quelque bois que ce soit, � c�t� de l�autel de J�hova. C�e�t �t� identifier cet autel avec celui de Baal.
Verset 3
La montagne du champ est sans doute la ville de J�rusalem, envisag�e comme la forteresse o� les habitants du pays se r�fugient en temps de guerre, avec leurs biens.
Comparez J�r�mie�21.13, o� J�rusalem est appel�e le rocher de la plaine.
Verset 4
Tu laisseras en friche�?: peut-�tre allusion � la loi Exode�23.11?; Deut�ronome�15.1?; Deut�ronome�31.10. Comparez 2�Chroniques�36.21.
Par ta faute, litt�ralement?: � cause de toi.
Les versets 3 et 4 sont la reproduction presque textuelle de J�r�mie�15.13-14.
Verset 5
La cause cach�e de la ruine de Juda?: la confiance en l�homme et aux moyens humains, au lieu de la confiance en J�hova seul.
L�homme?: les grands ou les peuples dont on recherche la faveur et l�appui.
La chair?: toutes les ressources d�habilet� et de puissance dont les autres disposent ou que l�on poss�de soi-m�me. Le verset 11 prouve qu�il s�agit ici particuli�rement de richesses injustement acquises.
Dont le c�ur se retire. Cette confiance en la chair bannit du c�ur la confiance en l��ternel. De l� le?: Maudit soit� Dieu abandonne celui qui l�abandonne.
Verset 6
Cet homme sera puni par o� il a p�ch�?: il a cherch� des auxiliaires terrestres?; il restera seul.
Banni. On est r�duit � des conjectures sur le sens de ce mot qui sert � d�crire l��tat de mis�re et d�abandon o� se trouvent ces serviteurs de la chair, acqu�reurs de richesses injustes. Les uns y voient le nom de quelque plante ou animal du d�sert. D�autres, s�appuyant sur Psaumes�102.18, le seul passage o� ce terme se retrouve, estiment avec raison, selon nous, qu�il ne peut d�signer qu�un �tre humain, un fugitif abandonn� de tous, un exil� sans patrie, un banni.
Il ne verra pas venir� Il en arrivera ainsi pour Isra�l, aussi longtemps qu�il ne regardera pas uniquement � son Dieu.
Verset 7
Qui se confie� est la confiance?: deux expressions dont l�une rench�rit sur l�autre?; la premi�re d�signe le mouvement du c�ur croyant qui se porte vers Dieu?; la seconde, l��tat permanent de ce c�ur.
Verset 8
Comparez Psaumes�1.3. Ces images si vives sont comme l�illustration de la parole d�Habakuk?: Le juste vivra par la foi.
Verset 9
L�id�e qui lie ces versets aux pr�c�dents est celle-ci?: L�homme se persuade mal et m�chamment � lui-m�me que c�est par la chair qu�il r�ussira et que Dieu ne lui servira de rien. Dieu sonde ces ruses du c�ur et les confondra par son jugement.
Verset 10
Ces mots?: Moi, l��ternel, sont la r�ponse � la question du verset 9.
Verset 11
De m�me que la perdrix couve des �ufs qu�elle n�a point pondus, la confiance en la chair aura des cons�quences contraires � celles que l�homme avait esp�r�es. Le fait mentionn� dans ce dicton populaire n�est pas constat�, du moins chez nous, par l�histoire naturelle?; mais cela n�importe pas � la chose.
Elles le quittent�?: comme les oisillons �trangers quittent celle qui n��tait pas leur m�re.
Il n�est plus qu�un fou. Cette fin mis�rable prouve combien il a agi en insens�.
Verset 12
Nous pensons qu�il faut envisager tous ces mots comme des vocatifs. Le premier terme d�signe l�arche?; le second, le temple, non le sanctuaire c�leste, comme quelques-uns le pensent?; le mot notre ne convient pas � ce sens. Enfin, par le troisi�me (verset 13), le proph�te s�adresse � l��ternel lui-m�me. On peut se demander s�il n�en est pas ainsi d�j� dans les deux premiers et si J�hova n�est pas invoqu� comme la vraie arche et comme le vrai temple. Sa gr�ce est la r�alit� de tous ces symboles.
D�s l�origine?: d�s la fondation de l�alliance. Les Juifs de l��poque post�rieure, pour �viter l�emploi du nom sacr� de J�hova, appelaient Dieu lui-m�me le Ciel, le Lieu. Cet usage superstitieux se rattache peut-�tre aux expressions de notre texte.
Verset 13
Ceux qui se d�tournent de moi. Le proph�te, apr�s avoir parl� � Dieu au nom d�Isra�l, s�adresse maintenant � Isra�l de la part de Dieu. Puis � la fin du verset il parle de nouveau � Dieu � la seconde personne.
Inscrits sur la terre?: non sur la poussi�re, comme plusieurs traduisent?; sur la terre, de mani�re � passer avec elle. Cette image est oppos�e � celle de l�inscription du nom dans le livre de vie, en vertu de laquelle le fid�le demeure � toujours. Peut-�tre allusion au p�ch� verset 1.
Verset 14
La mal�diction si souvent annonc�e ne s�accomplit pas imm�diatement?; et les m�chants se moquent de l�homme qui pr�dit sans cesse des malheurs qui n�arrivent jamais. Le proph�te se plaint d��tre mis dans une situation aussi critique et demande secours � Dieu.
Gu�ris-moi, de mes d�faillances.
Sauve-moi, en confondant mes ennemis. Le proph�te donne ici l�exemple de la confiance en J�hova, en face de ces moqueurs qui se confient en la chair.
Verset 15
Comparez Psaumes�42.4?; �sa�e�5.19 et �z�chiel�12.27-28. De pareilles railleries, que semblent appuyer les faits, sont plus difficiles � affronter que les mauvais traitements.
Verset 16
J�r�mie n�avait pas plus repouss� que recherch� la vocation de pasteur (proph�te).
� ta suite?: pour r�p�ter les paroles de J�hova.
Je n�ai pas d�sir� Il n�a pas pris plaisir � la menace. Preuve en �tait sa fid�le et constante intercession, si souvent repouss�e.
Ce qui est sorti de mes l�vres� Je n�ai rien dit qui me f�t inspir� par la passion. Ma parole n�a �t� que la tienne.
Verset 17
Ma confusion?: en laissant d�mentir mes proph�ties par l��v�nement.
Verset 19
Le retour � la confiance en l��ternel, qui seul pourrait sauver le peuple, se manifesterait imm�diatement par l�observation fid�le de ses commandements, en particulier de celui qui concerne le jour du sabbat.
L�absence de tout titre, au commencement de ce morceau, prouve qu�il ne doit pas �tre isol� du pr�c�dent.
On ignore o� �tait situ�e cette porte des fils du peuple. Probablement c��tait une porte qui conduisait de la ville dans la partie du parvis du temple destin�e au peuple. Les sacrificateurs et les L�vites avaient des portes particuli�res qui les conduisaient directement dans la partie du parvis o� ils officiaient.
Fils du peuple?: les Isra�lites en g�n�ral, en opposition aux sacrificateurs et L�vites?; 2�Chroniques�35.5?; 2�Chroniques�35.7.
On a suppos� qu�il y avait devant cette porte un march�, o� le sabbat �tait viol� d�une mani�re d�autant plus coupable que cela se passait tout pr�s du temple et comme sous les yeux de J�hova.
Verset 21
� ne pas porter des fardeaux. Ces mots s�adressent non seulement � ceux qui portent (man�uvres et domestiques), mais aussi a ceux qui font porter (ma�tres et riches) et m�me � ceux qui laissent porter (les magistrats et rois qui eussent d� emp�cher ces violations du commandement divin). Comparez N�h�mie�12.15-22.
Verset 23
La mention des violations des p�re?; rappelle combien le mal est ancien et inv�t�r�.
Verset 24
On peut s��tonner que le proph�te attache de si grandes b�n�dictions � l�observation d�un commandement aussi particulier que celui du sabbat?; il semble, d�apr�s ses paroles, qu�il suffirait d��tre fid�le sur ce seul point pour que tous les malheurs annonc�s fussent conjur�s. C�est que, en effet, l�observation sinc�re et loyale de ce seul devoir envers Dieu conduirait � celle de tous les autres.
Verset 25
Le proph�te pense � l�une de ces processions triomphales semblables � celle racont�e 2�Chroniques�20.27-28 et qui n�appartiennent qu�� un temps de prosp�rit� nationale.
Des princes. � proprement parler, les rois seuls sont assis sur le tr�ne. Mais les membres de leur famille partagent indirectement cet honneur.
Verset 26
La restauration du culte c�r�monial est pr�sent�e ici, non comme la condition de la restauration future, mais comme une glorieuse promesse. C�est un privil�ge que de rendre � Dieu l�hommage du culte.
J�rusalem redeviendra alors le centre religieux de toutes les contr�es environnantes. La m�me �num�ration des districts du royaume de Juda se retrouve J�r�mie�32.44?:
la contr�e l� plus voisine de J�rusalem
Benjamin, ou le district septentrional
S�ph�la, la plaine occidentale le long de la M�diterran�e, de Jopp� � Gaza
la montagne, le centre du pays de Juda (H�bron)
le midi, les confins du d�sert (B�ers�ba)
Cette parole, d�j� cit�e pr�c�demment � propos de J�r�mie�7.22, prouve bien que dans ce dernier passage J�r�mie n�entendait nullement condamner les sacrifices comme tels.
Actions de gr�ces?: ce sera le sentiment qui inspirera toutes ces c�r�monies. Les sacrifices sont partag�s, ici comme dans la loi, en offrandes sanglantes et non sanglantes.
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur Jeremiah 17". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/jeremiah-17.html.
versets 1-27
Verset 1
En opposition � la conversion future des pa�ens, le proph�te contemple et d�crit de nouveau avec douleur l�endurcissement persistant d�Isra�l.
Cette parole signifie ou que le p�ch� est enracin� dans le c�ur des hommes de Juda et qu�il ne peut plus en �tre extirp�?; ou plut�t?: que les preuves du p�ch� de ce peuple sont tellement patentes, qu�il ne saurait �tre ni� par personne. La premi�re preuve est int�rieure?; c�est l��tat des c�urs, le penchant inv�t�r� � l�idol�trie. La seconde est ext�rieure?; ce sont les autels souill�s par le sang des victimes offertes aux idoles.
Style de fer. Comparez J�r�mie�8.8, note.
Pointe de diamant. Les sculpteurs se servaient, selon Pline, de morceaux de diamant, ench�ss�s dans le fer, pour attaquer les pierres les plus dures.
Aux cornes de leurs autels. Comme Josias avait d�truit tous les autels des faux dieux, il est probable qu�il s�agit ici des autels de J�hova (l�autel des holocaustes et l�autel des parfums). On n�avait pas craint aux jours de Manass� d�oindre les coins de ces autels du sang des victimes impures.
Verset 2
Le texte h�breu est susceptible de deux interpr�tations, selon que l�on fait du mot enfants l�objet ou le sujet?: Comme ils pensent � leurs enfants, ainsi ils pensent avec regret � leurs autels (idol�tres).
Ou bien?: Pendant que (ou en ce que) leurs enfants ont un si vivant souvenir des actes d�idol�trie de leurs p�res, que chaque arbre touffu et chaque haut-lieu les leur rappelle.
Le second sens s�accorde mieux avec celui que nous avons donn� au verset 1.
Asch�res. La d�esse Asch�ra (dont le nom signifie probablement heureuse ou qui rend heureux �tait l��pouse de Baal (de l� son autre nom de Baaltis). Elle �tait repr�sent�e par un simple poteau de bois � c�t� de la statue de Baal. De l� l�expression Deut�ronome�16.21?: Tu ne te dresseras pas une asch�re, de quelque bois que ce soit, � c�t� de l�autel de J�hova. C�e�t �t� identifier cet autel avec celui de Baal.
Verset 3
La montagne du champ est sans doute la ville de J�rusalem, envisag�e comme la forteresse o� les habitants du pays se r�fugient en temps de guerre, avec leurs biens.
Comparez J�r�mie�21.13, o� J�rusalem est appel�e le rocher de la plaine.
Verset 4
Tu laisseras en friche�?: peut-�tre allusion � la loi Exode�23.11?; Deut�ronome�15.1?; Deut�ronome�31.10. Comparez 2�Chroniques�36.21.
Par ta faute, litt�ralement?: � cause de toi.
Les versets 3 et 4 sont la reproduction presque textuelle de J�r�mie�15.13-14.
Verset 5
La cause cach�e de la ruine de Juda?: la confiance en l�homme et aux moyens humains, au lieu de la confiance en J�hova seul.
L�homme?: les grands ou les peuples dont on recherche la faveur et l�appui.
La chair?: toutes les ressources d�habilet� et de puissance dont les autres disposent ou que l�on poss�de soi-m�me. Le verset 11 prouve qu�il s�agit ici particuli�rement de richesses injustement acquises.
Dont le c�ur se retire. Cette confiance en la chair bannit du c�ur la confiance en l��ternel. De l� le?: Maudit soit� Dieu abandonne celui qui l�abandonne.
Verset 6
Cet homme sera puni par o� il a p�ch�?: il a cherch� des auxiliaires terrestres?; il restera seul.
Banni. On est r�duit � des conjectures sur le sens de ce mot qui sert � d�crire l��tat de mis�re et d�abandon o� se trouvent ces serviteurs de la chair, acqu�reurs de richesses injustes. Les uns y voient le nom de quelque plante ou animal du d�sert. D�autres, s�appuyant sur Psaumes�102.18, le seul passage o� ce terme se retrouve, estiment avec raison, selon nous, qu�il ne peut d�signer qu�un �tre humain, un fugitif abandonn� de tous, un exil� sans patrie, un banni.
Il ne verra pas venir� Il en arrivera ainsi pour Isra�l, aussi longtemps qu�il ne regardera pas uniquement � son Dieu.
Verset 7
Qui se confie� est la confiance?: deux expressions dont l�une rench�rit sur l�autre?; la premi�re d�signe le mouvement du c�ur croyant qui se porte vers Dieu?; la seconde, l��tat permanent de ce c�ur.
Verset 8
Comparez Psaumes�1.3. Ces images si vives sont comme l�illustration de la parole d�Habakuk?: Le juste vivra par la foi.
Verset 9
L�id�e qui lie ces versets aux pr�c�dents est celle-ci?: L�homme se persuade mal et m�chamment � lui-m�me que c�est par la chair qu�il r�ussira et que Dieu ne lui servira de rien. Dieu sonde ces ruses du c�ur et les confondra par son jugement.
Verset 10
Ces mots?: Moi, l��ternel, sont la r�ponse � la question du verset 9.
Verset 11
De m�me que la perdrix couve des �ufs qu�elle n�a point pondus, la confiance en la chair aura des cons�quences contraires � celles que l�homme avait esp�r�es. Le fait mentionn� dans ce dicton populaire n�est pas constat�, du moins chez nous, par l�histoire naturelle?; mais cela n�importe pas � la chose.
Elles le quittent�?: comme les oisillons �trangers quittent celle qui n��tait pas leur m�re.
Il n�est plus qu�un fou. Cette fin mis�rable prouve combien il a agi en insens�.
Verset 12
Nous pensons qu�il faut envisager tous ces mots comme des vocatifs. Le premier terme d�signe l�arche?; le second, le temple, non le sanctuaire c�leste, comme quelques-uns le pensent?; le mot notre ne convient pas � ce sens. Enfin, par le troisi�me (verset 13), le proph�te s�adresse � l��ternel lui-m�me. On peut se demander s�il n�en est pas ainsi d�j� dans les deux premiers et si J�hova n�est pas invoqu� comme la vraie arche et comme le vrai temple. Sa gr�ce est la r�alit� de tous ces symboles.
D�s l�origine?: d�s la fondation de l�alliance. Les Juifs de l��poque post�rieure, pour �viter l�emploi du nom sacr� de J�hova, appelaient Dieu lui-m�me le Ciel, le Lieu. Cet usage superstitieux se rattache peut-�tre aux expressions de notre texte.
Verset 13
Ceux qui se d�tournent de moi. Le proph�te, apr�s avoir parl� � Dieu au nom d�Isra�l, s�adresse maintenant � Isra�l de la part de Dieu. Puis � la fin du verset il parle de nouveau � Dieu � la seconde personne.
Inscrits sur la terre?: non sur la poussi�re, comme plusieurs traduisent?; sur la terre, de mani�re � passer avec elle. Cette image est oppos�e � celle de l�inscription du nom dans le livre de vie, en vertu de laquelle le fid�le demeure � toujours. Peut-�tre allusion au p�ch� verset 1.
Verset 14
La mal�diction si souvent annonc�e ne s�accomplit pas imm�diatement?; et les m�chants se moquent de l�homme qui pr�dit sans cesse des malheurs qui n�arrivent jamais. Le proph�te se plaint d��tre mis dans une situation aussi critique et demande secours � Dieu.
Gu�ris-moi, de mes d�faillances.
Sauve-moi, en confondant mes ennemis. Le proph�te donne ici l�exemple de la confiance en J�hova, en face de ces moqueurs qui se confient en la chair.
Verset 15
Comparez Psaumes�42.4?; �sa�e�5.19 et �z�chiel�12.27-28. De pareilles railleries, que semblent appuyer les faits, sont plus difficiles � affronter que les mauvais traitements.
Verset 16
J�r�mie n�avait pas plus repouss� que recherch� la vocation de pasteur (proph�te).
� ta suite?: pour r�p�ter les paroles de J�hova.
Je n�ai pas d�sir� Il n�a pas pris plaisir � la menace. Preuve en �tait sa fid�le et constante intercession, si souvent repouss�e.
Ce qui est sorti de mes l�vres� Je n�ai rien dit qui me f�t inspir� par la passion. Ma parole n�a �t� que la tienne.
Verset 17
Ma confusion?: en laissant d�mentir mes proph�ties par l��v�nement.
Verset 19
Le retour � la confiance en l��ternel, qui seul pourrait sauver le peuple, se manifesterait imm�diatement par l�observation fid�le de ses commandements, en particulier de celui qui concerne le jour du sabbat.
L�absence de tout titre, au commencement de ce morceau, prouve qu�il ne doit pas �tre isol� du pr�c�dent.
On ignore o� �tait situ�e cette porte des fils du peuple. Probablement c��tait une porte qui conduisait de la ville dans la partie du parvis du temple destin�e au peuple. Les sacrificateurs et les L�vites avaient des portes particuli�res qui les conduisaient directement dans la partie du parvis o� ils officiaient.
Fils du peuple?: les Isra�lites en g�n�ral, en opposition aux sacrificateurs et L�vites?; 2�Chroniques�35.5?; 2�Chroniques�35.7.
On a suppos� qu�il y avait devant cette porte un march�, o� le sabbat �tait viol� d�une mani�re d�autant plus coupable que cela se passait tout pr�s du temple et comme sous les yeux de J�hova.
Verset 21
� ne pas porter des fardeaux. Ces mots s�adressent non seulement � ceux qui portent (man�uvres et domestiques), mais aussi a ceux qui font porter (ma�tres et riches) et m�me � ceux qui laissent porter (les magistrats et rois qui eussent d� emp�cher ces violations du commandement divin). Comparez N�h�mie�12.15-22.
Verset 23
La mention des violations des p�re?; rappelle combien le mal est ancien et inv�t�r�.
Verset 24
On peut s��tonner que le proph�te attache de si grandes b�n�dictions � l�observation d�un commandement aussi particulier que celui du sabbat?; il semble, d�apr�s ses paroles, qu�il suffirait d��tre fid�le sur ce seul point pour que tous les malheurs annonc�s fussent conjur�s. C�est que, en effet, l�observation sinc�re et loyale de ce seul devoir envers Dieu conduirait � celle de tous les autres.
Verset 25
Le proph�te pense � l�une de ces processions triomphales semblables � celle racont�e 2�Chroniques�20.27-28 et qui n�appartiennent qu�� un temps de prosp�rit� nationale.
Des princes. � proprement parler, les rois seuls sont assis sur le tr�ne. Mais les membres de leur famille partagent indirectement cet honneur.
Verset 26
La restauration du culte c�r�monial est pr�sent�e ici, non comme la condition de la restauration future, mais comme une glorieuse promesse. C�est un privil�ge que de rendre � Dieu l�hommage du culte.
J�rusalem redeviendra alors le centre religieux de toutes les contr�es environnantes. La m�me �num�ration des districts du royaume de Juda se retrouve J�r�mie�32.44?:
Cette parole, d�j� cit�e pr�c�demment � propos de J�r�mie�7.22, prouve bien que dans ce dernier passage J�r�mie n�entendait nullement condamner les sacrifices comme tels.
Actions de gr�ces?: ce sera le sentiment qui inspirera toutes ces c�r�monies. Les sacrifices sont partag�s, ici comme dans la loi, en offrandes sanglantes et non sanglantes.