Les restes du peuple de Juda se montrent apr�s la ruine de J�rusalem tels qu�ils �taient avant, une race incr�dule et rebelle. Dans cet �tat, la prosp�rit� mat�rielle, qui commen�ait � rena�tre, ne pouvait �tre pour eux un avantage s�rieux et durable. Dieu laisse libre cours � leur m�chancet� pour l�accomplissement de ses desseins envers eux et envers l�ensemble de son peuple.
Verset 2
Il est difficile de croire que cette requ�te n�ait �t� de leur part qu�un jeu hypocrite. Comme J�r�mie le leur reproche au verset 20, ils s�abusent eux-m�mes. R�solus aujourd�hui � faire la volont� de Dieu, parce qu�ils s�imaginent qu�elle sera conforme � leurs d�sirs, ils se rebellent d�s que la r�ponse y est contraire.
Verset 4
Ils ont dit au verset 3?: l��ternel ton Dieu, parce qu�ils sentent bien que J�r�mie est dans une relation toute sp�ciale avec l��ternel. J�r�mie leur r�pond?: votre Dieu, leur rappelant par l� que Dieu est encore pour eux un protecteur et un p�re.
Verset 6
Bien ou mal?: que la r�ponse nous soit agr�able ou d�sagr�able, c�est-�-dire, sans doute, qu�elle nous ordonne de fuir ou de rester, malgr� le danger auquel nous exposerait ce dernier parti.
Verset 7
Au bout de dix jours. Le proph�te ne se permet pas d�exprimer une opinion personnelle. Il ne parle que lorsqu�il a re�u une r�ponse formelle de Dieu. Ces jours d�attente dans une position si critique �taient destin�s sans doute � devenir pour le reste du peuple un temps de s�rieux recueillement.
Verset 10
Il me f�che. Nous croyons pouvoir rendre ici par cette expression le terme ordinairement traduit par se repentir. Dieu se repr�sente lui-m�me comme pein� du mal qu�il a �t� oblig� de faire son peuple.
Verset 12
Je vous ferai obtenir compassion. C�est Dieu lui-m�me, celui qui incline le c�ur des rois comme des ruisseaux d�eaux, qui se chargera d�apaiser N�bucadnetsar, quand ils se seront mis en r�gle avec Lui-m�me.
Dans vos terres. Cela ne signifie pas?: en rentrant dans leur pays?; car ils ne l�avaient pas quitt�?; mais?: en allant habiter de nouveau leurs propri�t�s, qu�ils avaient d� abandonner pendant la guerre.
Verset 14
Nous irons au pays d��gypte. C��tait le seul asile qui leur rest�t encore, d�s qu�ils voulaient se soustraire de leur propre chef au pouvoir et � la vengeance de N�bucadnetsar. Le proph�te les avertit que ce dernier asile lui-m�me sera forc� par le conqu�rant.
Nous ne verrons pas de guerre� Toujours la m�me confiance en cette �gypte qui les avait tromp�s tant de fois.
Verset 16
Faites votre volont� propre pour �viter le danger?: vous le rencontrerez bient�t sur la voie de la r�volte, mais sans le secours et la b�n�diction de Dieu.
Verset 18
Un objet d�ex�cration� Comparez J�r�mie�24.9?; J�r�mie�25.18, une s�rie analogue.
Verset 20
J�r�mie voit qu�ils vont donner un �clatant d�menti � l�engagement qu�ils ont pris?; le chapitre suivant, verset 3, fait conna�tre l��happatoire qu�ils inventeront pour justifier cette contradiction.
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur Jeremiah 42". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/jeremiah-42.html.
versets 1-22
Plan du commentaire biblique de J�r�mie 42
Les suites du meurtre de Gu�dalia
Les restes du peuple de Juda se montrent apr�s la ruine de J�rusalem tels qu�ils �taient avant, une race incr�dule et rebelle. Dans cet �tat, la prosp�rit� mat�rielle, qui commen�ait � rena�tre, ne pouvait �tre pour eux un avantage s�rieux et durable. Dieu laisse libre cours � leur m�chancet� pour l�accomplissement de ses desseins envers eux et envers l�ensemble de son peuple.
Verset 2
Il est difficile de croire que cette requ�te n�ait �t� de leur part qu�un jeu hypocrite. Comme J�r�mie le leur reproche au verset 20, ils s�abusent eux-m�mes. R�solus aujourd�hui � faire la volont� de Dieu, parce qu�ils s�imaginent qu�elle sera conforme � leurs d�sirs, ils se rebellent d�s que la r�ponse y est contraire.
Verset 4
Ils ont dit au verset 3?: l��ternel ton Dieu, parce qu�ils sentent bien que J�r�mie est dans une relation toute sp�ciale avec l��ternel. J�r�mie leur r�pond?: votre Dieu, leur rappelant par l� que Dieu est encore pour eux un protecteur et un p�re.
Verset 6
Bien ou mal?: que la r�ponse nous soit agr�able ou d�sagr�able, c�est-�-dire, sans doute, qu�elle nous ordonne de fuir ou de rester, malgr� le danger auquel nous exposerait ce dernier parti.
Verset 7
Au bout de dix jours. Le proph�te ne se permet pas d�exprimer une opinion personnelle. Il ne parle que lorsqu�il a re�u une r�ponse formelle de Dieu. Ces jours d�attente dans une position si critique �taient destin�s sans doute � devenir pour le reste du peuple un temps de s�rieux recueillement.
Verset 10
Il me f�che. Nous croyons pouvoir rendre ici par cette expression le terme ordinairement traduit par se repentir. Dieu se repr�sente lui-m�me comme pein� du mal qu�il a �t� oblig� de faire son peuple.
Verset 12
Je vous ferai obtenir compassion. C�est Dieu lui-m�me, celui qui incline le c�ur des rois comme des ruisseaux d�eaux, qui se chargera d�apaiser N�bucadnetsar, quand ils se seront mis en r�gle avec Lui-m�me.
Dans vos terres. Cela ne signifie pas?: en rentrant dans leur pays?; car ils ne l�avaient pas quitt�?; mais?: en allant habiter de nouveau leurs propri�t�s, qu�ils avaient d� abandonner pendant la guerre.
Verset 14
Nous irons au pays d��gypte. C��tait le seul asile qui leur rest�t encore, d�s qu�ils voulaient se soustraire de leur propre chef au pouvoir et � la vengeance de N�bucadnetsar. Le proph�te les avertit que ce dernier asile lui-m�me sera forc� par le conqu�rant.
Nous ne verrons pas de guerre� Toujours la m�me confiance en cette �gypte qui les avait tromp�s tant de fois.
Verset 16
Faites votre volont� propre pour �viter le danger?: vous le rencontrerez bient�t sur la voie de la r�volte, mais sans le secours et la b�n�diction de Dieu.
Verset 18
Un objet d�ex�cration� Comparez J�r�mie�24.9?; J�r�mie�25.18, une s�rie analogue.
Verset 20
J�r�mie voit qu�ils vont donner un �clatant d�menti � l�engagement qu�ils ont pris?; le chapitre suivant, verset 3, fait conna�tre l��happatoire qu�ils inventeront pour justifier cette contradiction.