Le proph�te continue � d�velopper le th�me du chapitre 25, en s�inspirant largement de la proph�tie d��sa�e contre Babylone, chapitres 13 et 14. Babylone, l�instrument de la col�re divine contre le peuple d�Isra�l et les nations pa�ennes, ses parentes et ses voisines (J�r�mie, chapitres 46 � 49), a accompli son mandat, mais l�a d�pass�. Elle a agi dans une pens�e d�orgueil (comparez Habakuk�1.11) et de cruaut� et non dans un esprit d�ob�issance � l�ordre de l��ternel. Elle est donc responsable comme Ninive (comparez �sa�e�10.5, note). Bien plus, ayant s�vi contre le peuple de Dieu comme tel, Babylone demeure � jamais le type de la puissance terrestre impie, hostile � Dieu et � son peuple (Apocalypse�16.19?; Apocalypse�17.5?; Apocalypse�18.10-24). Sa chute renferme d�j� dans l�intuition du proph�te le triomphe final du Seigneur sur ses ennemis et la r�alisation d�finitive des promesses pour le reste fid�le de son peuple. Cette proph�tie est donc plac�e avec intention � la fin de toutes les autres, dont elle est le couronnement.
titre, J�r�mie�50.1.
proph�tie proprement dite, se d�veloppant dans une s�rie de tableaux qui repr�sentent les m�mes sc�nes, mais sous des couleurs et des images vari�es, J�r�mie�50.2 � 51.58.
appendice historique, J�r�mie�51.59-64.
Verset 1
Le temps ou la proph�tie fut prononc�e ou �crite doit �tre compris entre la quatri�me ann�e de J�hojakim (premi�re d�portation) et la quatri�me ann�e de S�d�cias (J�r�mie�51.59).
Verset 2
Un �tendard?: signal convenu pour annoncer au loin un �v�nement important. Comparez �sa�e�13.2.
Bel et M�rodac?: voyez �sa�e�46.1, note. Ces deux noms paraissent s�appliquer � la m�me divinit�, la principale dans le panth�on assyro-chald�en. Le nom de M�rodac, aussi bien que celui de Bel, se retrouve dans celui de plusieurs souverains (M�rodac-Baladan, Evil-M�rodac).
Ses idoles� Comparez �sa�e�21.9.
Verset 3
Un peuple, en r�alit� plusieurs?; comparez versets 9 et 14.
Du septentrion. La M�die, d�o� venait l�ennemi, �tait situ�e au nord de Babylone.
Verset 4
L�an�antissement de Babel a pour cons�quence imm�diate la d�livrance d�Isra�l. Les diff�rents traits du tableau?: retour de Babylone, r�union des deux parties du peuple exil�, conversion au Seigneur et conclusion d�une alliance �ternelle (verset 5), ont d�j� �t� d�velopp�s chapitre 31.
Pleurant?: comparez J�r�mie�31.9, note.
Verset 5
Ils s�informeront de Sion. Ils demanderont le chemin qui conduit � J�rusalem. Le ch�timent a port� ses fruits et le peuple repentant a h�te de conclure, dans la ville sainte, avec son Dieu une alliance nouvelle qu�il ne violera pas comme la pr�c�dente.
Verset 6
Du point de vue de la d�livrance future le proph�te d�crit la r�alit� pr�sente comme pass�e?: Isra�l est un troupeau que ses bergers �garent. Le jour viendra o�, repentant, il soupirera apr�s J�rusalem et rentrera dans l�alliance.
Montagnes perfides?: allusion aux hauts-lieux.
Leur g�te?: l�alliance avec J�hova.
Verset 7
Poignante ironie, Isra�l �tait envisag� par les pa�ens comme de bonne prise, parce qu�ils savaient que son Dieu l�avait rejet� en punition de ses r�voltes.
Verset 8
Comparez �sa�e�48.20?; �sa�e�52.11.
Comme des b�liers. Comme les b�liers sont les premiers � sortir de l��table, Isra�l doit se mettre � la t�te des captifs de toutes nations qui fuient de Babel � l�approche de l�ennemi?; Isra�l doit �tre les pr�mices de la d�livrance et le conducteur des peuples au salut.
Verset 9
Assembl�e de peuples. Voyez verset 26. Comparez �sa�e�13.4.
Verset 11
Contraste entre la joie insolente des Chald�ens qui triomphent de la ruine de J�rusalem (verset 11) et leur chute honteuse au moment de la ruine de Babylone (verset 12). L�ironie est d�autant plus poignante que les deux faits, successifs dans l�histoire, apparaissent simultan�ment dans l�esprit du proph�te.
Comme une g�nisse. D�apr�s la loi mosa�que, Deut�ronome�25.4, l�animal employ� � fouler le bl� sur l�aire pouvait s�en repa�tre librement.
Votre m�re?: personnification de Babylone.
Verset 13
Comparez J�r�mie�19.8?; J�r�mie�49.17.
Archers. L�arc �tait l�arme principale des M�des (verset 29?; comparez �sa�e�13.18).
Verset 15
Dans ce nouveau tableau du si�ge de Babylone, il y a une allusion �vidente, � la prise de J�richo?: Poussez le cri de guerre et les murailles s��crouleront soudain.
Colonnes?: les temples et les palais.
Comme elle a fait?: comparez Apocalypse�18.6.
Verset 16
Celui qui s�me. On pourrait appliquer ce verset aux champs cultiv�s qui se trouvaient dans l�enceinte des murs de la ville, mais il s�agit plut�t ici de toute la Chald�e. Le sens est que toute la contr�e doit �tre r�duite � l��tat de d�sert.
Chacun?: tout �tranger habitant Babylone?; comparez �sa�e�13.14, note.
Verset 17
Image de deux b�tes f�roces?; l�une d�vore les chairs, la seconde brise les os pour en manger la moelle.
Verset 19
Carmel, Basan. Sur Basan, voir �sa�e�2.13. C��taient les p�turages les plus fertiles de la Palestine. Comparez Mich�e�7.14?; �sa�e�33.9?; �sa�e�35.2. Le verset 20 montre qu�il s�agit ici d�une restauration spirituelle en premier lieu, puis ensuite aussi temporelle. Pour J�r�mie, comme pour �sa�e, le retour de l�exil se confond dans une m�me perspective avec l�av�nement final du royaume des cieux.
Verset 20
Comparez J�r�mie�31.31?; J�r�mie�33.8.
Laiss�s de reste. Comparez �sa�e�1.9?; Zacharie�13.8-9?; Zacharie�14.2.
Verset 21
J�r�mie reprend avec de nouvelles images la description de la ruine de Babylone.
R�bellion et Punition. Les deux mots h�breux que nous traduisons ainsi ont �t� invent�s par J�r�mie, qui leur a donn� une apparence de noms propres de pays, pour d�signer la Babylonie.
Verset 22
Ayant command� (verset 21), l��ternel est imm�diatement ob�i.
Verset 23
Le marteau dont Dieu se servait pour briser les peuples, est bris� � son tour. Comparez J�r�mie�51.20-23, o� l�image est reprise et d�velopp�e (�sa�e�14.5-6).
Verset 24
Sans t�en douter. Cette proph�tie a �t� accomplie � la lettre. Deux fois, sous Cyrus et sous Darius, Babylone fut prise par ruse et les ennemis �taient ma�tres de la ville avant que la grande cit� se dout�t de sa perte (H�rodote I, 191?; III, 158).
Verset 25
Les armes de sa col�re?: les peuples du nord que l��ternel a � sa solde (�sa�e�13.3-5).
Verset 26
Il s�agit dans ce verset non seulement du bl� des Babyloniens, mais de leurs richesses en g�n�ral que les ennemis doivent amonceler et br�ler?; proprement?: traiter � la fa�on de l�interdit.
Verset 27
Ses taureaux?: ses hommes forts, ses guerriers (�sa�e�34.7).
Verset 29
Saint d�Isra�l?: nom de l��ternel particuli�rement dans le proph�te �sa�e?; voir �sa�e�1.4, note. J�r�mie l�emploie ici seulement et J�r�mie�51.5.
Verset 30
M�me menace appliqu�e � Damas J�r�mie�49.26.
Verset 31
Me voici?; � ton tour?! C�est l�image d�un combat singulier entre l��ternel et Babel. L��ternel vient venger son offense.
Insolente?; litt�ralement?: insolence?; toi qui es l�insolence m�me?! M�me genre d�appellation qu�au verset 21.
Verset 32
Ses villes. Voir J�r�mie�49.13?; comparez J�r�mie�51.43.
Verset 33
Voyez �sa�e�14.17.
Verset 34
Comparez J�r�mie�31.11?; �sa�e�14.16. Il y a ici une assonance qui rend la pens�e plus frappante?: donner le repos (irgia) et le trouble (irgiz). Jusqu�ici c��tait l�inverse?: Babel se reposait sur sa puissance?; et la terre �tait troubl�e par l�insatiable ambition de la cit� conqu�rante.
Verset 35
L��p�e?: comparez J�r�mie�47.6.
Verset 36
Charlatans?: astrologues et devins. Les devins et les guerriers �taient les deux classes d�hommes sur lesquelles se reposaient les Chald�ens. Comparez �sa�e�47.12-13.
Verset 38
De l��p�e (ch�rev) le proph�te passe � la s�cheresse (chorev) par un jeu de mots qu�on ne peut rendre.
Les eaux?: tout le beau syst�me d�irrigation qui faisait de la Chald�e une terre si fertile. Cette destruction la r�duit � l��tat de d�sert.
Leurs horreurs?: leurs faux dieux.
Verset 39
Combinaison de �sa�e�13.20-22 et J�r�mie�34.13-14?; voir les notes.
Verset 40
Reproduction de la menace faite � �dom, J�r�mie�49.18. Comparez �sa�e�13.19.
Verset 41
Reproduction de J�r�mie�6.22-26 (voir notes) avec quelques l�g�res modifications, dans le but d�appliquer ce passage � Babel. Juda et �dom sont pleinement veng�s?: ce que Babylone leur a fait souffrir, elle le subit � son tour. Voil� pourquoi le proph�te reproduit litt�ralement les passages ant�rieurs. Comparez avec versets 42 et 43, �sa�e�13.8?; �sa�e�13.18.
Verset 44
Reproduction de J�r�mie�49.19-21, relatif � �dom. Le lion du premier passage est devenu la brebis du second. La le�on � tirer est l�absolue souverainet� de Dieu?: Qui est pareil � moi?? Quel est le berger qui me tiendra t�te??
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur Jeremiah 50". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/jeremiah-50.html.
versets 1-46
Plan du commentaire biblique de J�r�mie 50
Babylone (chapitres 50 et 51)
Le proph�te continue � d�velopper le th�me du chapitre 25, en s�inspirant largement de la proph�tie d��sa�e contre Babylone, chapitres 13 et 14. Babylone, l�instrument de la col�re divine contre le peuple d�Isra�l et les nations pa�ennes, ses parentes et ses voisines (J�r�mie, chapitres 46 � 49), a accompli son mandat, mais l�a d�pass�. Elle a agi dans une pens�e d�orgueil (comparez Habakuk�1.11) et de cruaut� et non dans un esprit d�ob�issance � l�ordre de l��ternel. Elle est donc responsable comme Ninive (comparez �sa�e�10.5, note). Bien plus, ayant s�vi contre le peuple de Dieu comme tel, Babylone demeure � jamais le type de la puissance terrestre impie, hostile � Dieu et � son peuple (Apocalypse�16.19?; Apocalypse�17.5?; Apocalypse�18.10-24). Sa chute renferme d�j� dans l�intuition du proph�te le triomphe final du Seigneur sur ses ennemis et la r�alisation d�finitive des promesses pour le reste fid�le de son peuple. Cette proph�tie est donc plac�e avec intention � la fin de toutes les autres, dont elle est le couronnement.
Verset 1
Le temps ou la proph�tie fut prononc�e ou �crite doit �tre compris entre la quatri�me ann�e de J�hojakim (premi�re d�portation) et la quatri�me ann�e de S�d�cias (J�r�mie�51.59).
Verset 2
Un �tendard?: signal convenu pour annoncer au loin un �v�nement important. Comparez �sa�e�13.2.
Bel et M�rodac?: voyez �sa�e�46.1, note. Ces deux noms paraissent s�appliquer � la m�me divinit�, la principale dans le panth�on assyro-chald�en. Le nom de M�rodac, aussi bien que celui de Bel, se retrouve dans celui de plusieurs souverains (M�rodac-Baladan, Evil-M�rodac).
Ses idoles� Comparez �sa�e�21.9.
Verset 3
Un peuple, en r�alit� plusieurs?; comparez versets 9 et 14.
Du septentrion. La M�die, d�o� venait l�ennemi, �tait situ�e au nord de Babylone.
Verset 4
L�an�antissement de Babel a pour cons�quence imm�diate la d�livrance d�Isra�l. Les diff�rents traits du tableau?: retour de Babylone, r�union des deux parties du peuple exil�, conversion au Seigneur et conclusion d�une alliance �ternelle (verset 5), ont d�j� �t� d�velopp�s chapitre 31.
Pleurant?: comparez J�r�mie�31.9, note.
Verset 5
Ils s�informeront de Sion. Ils demanderont le chemin qui conduit � J�rusalem. Le ch�timent a port� ses fruits et le peuple repentant a h�te de conclure, dans la ville sainte, avec son Dieu une alliance nouvelle qu�il ne violera pas comme la pr�c�dente.
Verset 6
Du point de vue de la d�livrance future le proph�te d�crit la r�alit� pr�sente comme pass�e?: Isra�l est un troupeau que ses bergers �garent. Le jour viendra o�, repentant, il soupirera apr�s J�rusalem et rentrera dans l�alliance.
Montagnes perfides?: allusion aux hauts-lieux.
Leur g�te?: l�alliance avec J�hova.
Verset 7
Poignante ironie, Isra�l �tait envisag� par les pa�ens comme de bonne prise, parce qu�ils savaient que son Dieu l�avait rejet� en punition de ses r�voltes.
Verset 8
Comparez �sa�e�48.20?; �sa�e�52.11.
Comme des b�liers. Comme les b�liers sont les premiers � sortir de l��table, Isra�l doit se mettre � la t�te des captifs de toutes nations qui fuient de Babel � l�approche de l�ennemi?; Isra�l doit �tre les pr�mices de la d�livrance et le conducteur des peuples au salut.
Verset 9
Assembl�e de peuples. Voyez verset 26. Comparez �sa�e�13.4.
Verset 11
Contraste entre la joie insolente des Chald�ens qui triomphent de la ruine de J�rusalem (verset 11) et leur chute honteuse au moment de la ruine de Babylone (verset 12). L�ironie est d�autant plus poignante que les deux faits, successifs dans l�histoire, apparaissent simultan�ment dans l�esprit du proph�te.
Comme une g�nisse. D�apr�s la loi mosa�que, Deut�ronome�25.4, l�animal employ� � fouler le bl� sur l�aire pouvait s�en repa�tre librement.
Votre m�re?: personnification de Babylone.
Verset 13
Comparez J�r�mie�19.8?; J�r�mie�49.17.
Archers. L�arc �tait l�arme principale des M�des (verset 29?; comparez �sa�e�13.18).
Verset 15
Dans ce nouveau tableau du si�ge de Babylone, il y a une allusion �vidente, � la prise de J�richo?: Poussez le cri de guerre et les murailles s��crouleront soudain.
Colonnes?: les temples et les palais.
Comme elle a fait?: comparez Apocalypse�18.6.
Verset 16
Celui qui s�me. On pourrait appliquer ce verset aux champs cultiv�s qui se trouvaient dans l�enceinte des murs de la ville, mais il s�agit plut�t ici de toute la Chald�e. Le sens est que toute la contr�e doit �tre r�duite � l��tat de d�sert.
Chacun?: tout �tranger habitant Babylone?; comparez �sa�e�13.14, note.
Verset 17
Image de deux b�tes f�roces?; l�une d�vore les chairs, la seconde brise les os pour en manger la moelle.
Verset 19
Carmel, Basan. Sur Basan, voir �sa�e�2.13. C��taient les p�turages les plus fertiles de la Palestine. Comparez Mich�e�7.14?; �sa�e�33.9?; �sa�e�35.2. Le verset 20 montre qu�il s�agit ici d�une restauration spirituelle en premier lieu, puis ensuite aussi temporelle. Pour J�r�mie, comme pour �sa�e, le retour de l�exil se confond dans une m�me perspective avec l�av�nement final du royaume des cieux.
Verset 20
Comparez J�r�mie�31.31?; J�r�mie�33.8.
Laiss�s de reste. Comparez �sa�e�1.9?; Zacharie�13.8-9?; Zacharie�14.2.
Verset 21
J�r�mie reprend avec de nouvelles images la description de la ruine de Babylone.
R�bellion et Punition. Les deux mots h�breux que nous traduisons ainsi ont �t� invent�s par J�r�mie, qui leur a donn� une apparence de noms propres de pays, pour d�signer la Babylonie.
Verset 22
Ayant command� (verset 21), l��ternel est imm�diatement ob�i.
Verset 23
Le marteau dont Dieu se servait pour briser les peuples, est bris� � son tour. Comparez J�r�mie�51.20-23, o� l�image est reprise et d�velopp�e (�sa�e�14.5-6).
Verset 24
Sans t�en douter. Cette proph�tie a �t� accomplie � la lettre. Deux fois, sous Cyrus et sous Darius, Babylone fut prise par ruse et les ennemis �taient ma�tres de la ville avant que la grande cit� se dout�t de sa perte (H�rodote I, 191?; III, 158).
Verset 25
Les armes de sa col�re?: les peuples du nord que l��ternel a � sa solde (�sa�e�13.3-5).
Verset 26
Il s�agit dans ce verset non seulement du bl� des Babyloniens, mais de leurs richesses en g�n�ral que les ennemis doivent amonceler et br�ler?; proprement?: traiter � la fa�on de l�interdit.
Verset 27
Ses taureaux?: ses hommes forts, ses guerriers (�sa�e�34.7).
Verset 29
Saint d�Isra�l?: nom de l��ternel particuli�rement dans le proph�te �sa�e?; voir �sa�e�1.4, note. J�r�mie l�emploie ici seulement et J�r�mie�51.5.
Verset 30
M�me menace appliqu�e � Damas J�r�mie�49.26.
Verset 31
Me voici?; � ton tour?! C�est l�image d�un combat singulier entre l��ternel et Babel. L��ternel vient venger son offense.
Insolente?; litt�ralement?: insolence?; toi qui es l�insolence m�me?! M�me genre d�appellation qu�au verset 21.
Verset 32
Ses villes. Voir J�r�mie�49.13?; comparez J�r�mie�51.43.
Verset 33
Voyez �sa�e�14.17.
Verset 34
Comparez J�r�mie�31.11?; �sa�e�14.16. Il y a ici une assonance qui rend la pens�e plus frappante?: donner le repos (irgia) et le trouble (irgiz). Jusqu�ici c��tait l�inverse?: Babel se reposait sur sa puissance?; et la terre �tait troubl�e par l�insatiable ambition de la cit� conqu�rante.
Verset 35
L��p�e?: comparez J�r�mie�47.6.
Verset 36
Charlatans?: astrologues et devins. Les devins et les guerriers �taient les deux classes d�hommes sur lesquelles se reposaient les Chald�ens. Comparez �sa�e�47.12-13.
Verset 38
De l��p�e (ch�rev) le proph�te passe � la s�cheresse (chorev) par un jeu de mots qu�on ne peut rendre.
Les eaux?: tout le beau syst�me d�irrigation qui faisait de la Chald�e une terre si fertile. Cette destruction la r�duit � l��tat de d�sert.
Leurs horreurs?: leurs faux dieux.
Verset 39
Combinaison de �sa�e�13.20-22 et J�r�mie�34.13-14?; voir les notes.
Verset 40
Reproduction de la menace faite � �dom, J�r�mie�49.18. Comparez �sa�e�13.19.
Verset 41
Reproduction de J�r�mie�6.22-26 (voir notes) avec quelques l�g�res modifications, dans le but d�appliquer ce passage � Babel. Juda et �dom sont pleinement veng�s?: ce que Babylone leur a fait souffrir, elle le subit � son tour. Voil� pourquoi le proph�te reproduit litt�ralement les passages ant�rieurs. Comparez avec versets 42 et 43, �sa�e�13.8?; �sa�e�13.18.
Verset 44
Reproduction de J�r�mie�49.19-21, relatif � �dom. Le lion du premier passage est devenu la brebis du second. La le�on � tirer est l�absolue souverainet� de Dieu?: Qui est pareil � moi?? Quel est le berger qui me tiendra t�te??