Nous n�avons pas ici une simple r�p�tition des pens�es pr�c�dentes. Job a repouss� les insinuations de ses amis?; ceux-ci estiment n�avoir plus � le m�nager. Selon eux, il a fourni par ses discours la preuve de son impi�t�?; ils ne se doutent pas que Job n�aurait point parl� comme il l�a fait, s�ils ne l�y avaient eux-m�mes amen�. Ils prennent des paroles d�irritation pour l�expression des sentiments qu�il nourrissait � l��gard de Dieu d�s avant ses malheurs. Aussi vont-ils chercher � l�effrayer � salut par la description du sort terrible qui est r�serv� � l�impie. C�est �liphaz qui fera surtout ressortir cette pens�e.
Chapitre 15 Deuxi�me discours d��liphaz
Job a repouss� les avis de ses amis?; il a m�me prof�r� des paroles qui frisent le blasph�me?; ses protestations d�innocence n�ont aucune valeur?; il faut d�sormais lui parler plus directement. Dans ce discours, �liphaz �nonce d�abord le d�sir de parler plus s�v�rement?: c�est m�me un devoir pour lui, apr�s tout ce que Job s�est permis de dire (versets 2 � 16). Ensuite, pour le faire r�fl�chir, il d�veloppe la th�orie de la jusstice de Dieu se manifestant par le ch�timent des impies (versets 17 � 35).
Verset 2
Job vient de prononcer des paroles vaines (versets 2 et 3), dangereuses (versets 4 � 6), pr�somptueuses (versets 7 � 11), emport�es (versets 12 � 16)
Versets 2 et 3
Un sage ne parle pas comme tu viens de le faire, tu as montr� que ta r�putation de sagesse �tait usurp�e
Verset 4
Bien plus, tu an�antis, litt�ralement?: Bien plus, toi, tu an�antis. Oui, C�est bien de toi que je parle?!
Remarquons l�attaque directe. Non seulement il s�est prononc� ici des paroles sans valeur, mais tu scandalises chacun.
Verset 5
Fourbes. Tu ne peux s�rieusement te croire innocent, mais, plut�t que de convenir de tes fautes, tu accuses Dieu.
Verset 7
�liphaz pr�tend que Job se croit la science infuse et qu�il s�estime plus exp�riment� que tous les autres hommes. Il est bless� de ce que Job fasse si peu de cas de la sagesse que lui et ses amis viennent d��taler si pompeusement.
Verset 10
Ici �liphaz fait �videmment allusion � lui-m�me.
Verset 11
Tu ne veux accepter de consolation ni de Dieu ni des hommes, malgr� toute la douceur que nous y mettons.
Verset 14
Une pareille pr�somption, m�l�e d�insolence, est parfaitement d�plac�e, vu l�immense distance qui s�pare tout homme de Dieu.
Verset 15
Les saints?: les anges.
Le ciel?: non pas les habitants du ciel, mais le ciel lui-m�me, qui est cependant le type de la puret� (Exode�24.10).
Et d�abord Job est pri� de r�fl�chir � l�autorit� dont est rev�tu celui qui lui parle. �liphaz a d�j� vu (verset 17) bien des choses, mais il repr�sente en m�me temps une respectable tradition (verset 18), qui date des si�cles o� l�influence �trang�re ne s��tait point encore fait sentir parmi nous (verset 19).
Verset 20
Le m�chant est tourment� tout le temps de sa vie (20-24)
Verset 21
Des sons effrayants. Dangers imaginaires, effets de la mauvaise conscience.
Verset 24
Comme un roi pr�t � combattre?: comme un adversaire auquel on ne peut r�sister (Proverbes�6.11).
Verset 25
Ce qu�il craint lui arrivera r�ellement (versets 29 et 30) � cause de ses p�ch�s (versets 25 � 28) (25-30)
Verset 26
Le cou tendu?: obstination, morgue (col roide).
Sous le dos �pais de ses boucliers. Le m�chant est repr�sent� ici comme un chef conduisant � l�ennemi une troupe d�assaillants qui se cachent derri�re leurs boucliers (leur orgueil).
Verset 27
Couvert de graisse. Autre image fr�quente de la pr�somption satisfaite. Nous disons?: Bouffi d�orgueil.
Verset 28
Parmi les p�ch�s de l�impie, �liphaz en signale ici un sp�cial?: l�obstination � vouloir relever et habiter des villes vou�es par Dieu � la d�solation. Ce p�ch� fut s�v�rement puni sur celui qui voulut r�tablir la forteresse de J�richo (Josu�6.26?; 1�Rois�16.34).
Verset 29
Ses gerbes, litt�ralement?: leurs propri�t�s?; les propri�t�s des m�chants ne ressembleront jamais � un arbre charg� de fruits ou � des �pis bien nourris.
Verset 30
Les t�n�bres qui lui faisaient, peur alors qu�elles n�existaient pas encore (versets 22 et 23), surviendront.
De sa bouche?: de la bouche de Dieu.
Verset 31
Ce ch�timent est in�vitable (31-35)
Jeu de mots. Ses pr�tendus m�rites qui ne sont que vanit�, sont un appui trompeur. La vanit�, le n�ant sera sa fin.
Verset 32
Avant l�heure. Comparez Eccl�siaste�7.17.
Verset 33
Rien n�arrive � maturit�.
Verset 34
Le feu d�vore. Ici, comme Job�18.15?; Job�20.26?; Job�22.20, allusion � Job�1.16.
L�homme v�nal?: qui se laisse corrompre et entra�ner � l�injustice.
Les choses �tant ainsi, il n�y a pas lieu de s��tonner du changement subit qui s�est produit dans la conduite de Job.
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur Job 15". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/job-15.html.
versets 1-35
Plan du commentaire biblique de Job 15
Second groupe de discours (chapitres 15 � 21)
Nous n�avons pas ici une simple r�p�tition des pens�es pr�c�dentes. Job a repouss� les insinuations de ses amis?; ceux-ci estiment n�avoir plus � le m�nager. Selon eux, il a fourni par ses discours la preuve de son impi�t�?; ils ne se doutent pas que Job n�aurait point parl� comme il l�a fait, s�ils ne l�y avaient eux-m�mes amen�. Ils prennent des paroles d�irritation pour l�expression des sentiments qu�il nourrissait � l��gard de Dieu d�s avant ses malheurs. Aussi vont-ils chercher � l�effrayer � salut par la description du sort terrible qui est r�serv� � l�impie. C�est �liphaz qui fera surtout ressortir cette pens�e.
Chapitre 15 Deuxi�me discours d��liphaz
Job a repouss� les avis de ses amis?; il a m�me prof�r� des paroles qui frisent le blasph�me?; ses protestations d�innocence n�ont aucune valeur?; il faut d�sormais lui parler plus directement. Dans ce discours, �liphaz �nonce d�abord le d�sir de parler plus s�v�rement?: c�est m�me un devoir pour lui, apr�s tout ce que Job s�est permis de dire (versets 2 � 16). Ensuite, pour le faire r�fl�chir, il d�veloppe la th�orie de la jusstice de Dieu se manifestant par le ch�timent des impies (versets 17 � 35).
Verset 2
Job vient de prononcer des paroles vaines (versets 2 et 3), dangereuses (versets 4 � 6), pr�somptueuses (versets 7 � 11), emport�es (versets 12 � 16)
Versets 2 et 3
Un sage ne parle pas comme tu viens de le faire, tu as montr� que ta r�putation de sagesse �tait usurp�e
Verset 4
Bien plus, tu an�antis, litt�ralement?: Bien plus, toi, tu an�antis. Oui, C�est bien de toi que je parle?!
Remarquons l�attaque directe. Non seulement il s�est prononc� ici des paroles sans valeur, mais tu scandalises chacun.
Verset 5
Fourbes. Tu ne peux s�rieusement te croire innocent, mais, plut�t que de convenir de tes fautes, tu accuses Dieu.
Verset 7
�liphaz pr�tend que Job se croit la science infuse et qu�il s�estime plus exp�riment� que tous les autres hommes. Il est bless� de ce que Job fasse si peu de cas de la sagesse que lui et ses amis viennent d��taler si pompeusement.
Verset 10
Ici �liphaz fait �videmment allusion � lui-m�me.
Verset 11
Tu ne veux accepter de consolation ni de Dieu ni des hommes, malgr� toute la douceur que nous y mettons.
Verset 14
Une pareille pr�somption, m�l�e d�insolence, est parfaitement d�plac�e, vu l�immense distance qui s�pare tout homme de Dieu.
Verset 15
Les saints?: les anges.
Le ciel?: non pas les habitants du ciel, mais le ciel lui-m�me, qui est cependant le type de la puret� (Exode�24.10).
Verset 17
Instruction qu��liphaz juge � propos d�offrir � Job (17-35)
Versets 17 � 19
Et d�abord Job est pri� de r�fl�chir � l�autorit� dont est rev�tu celui qui lui parle. �liphaz a d�j� vu (verset 17) bien des choses, mais il repr�sente en m�me temps une respectable tradition (verset 18), qui date des si�cles o� l�influence �trang�re ne s��tait point encore fait sentir parmi nous (verset 19).
Verset 20
Le m�chant est tourment� tout le temps de sa vie (20-24)
Verset 21
Des sons effrayants. Dangers imaginaires, effets de la mauvaise conscience.
Verset 24
Comme un roi pr�t � combattre?: comme un adversaire auquel on ne peut r�sister (Proverbes�6.11).
Verset 25
Ce qu�il craint lui arrivera r�ellement (versets 29 et 30) � cause de ses p�ch�s (versets 25 � 28) (25-30)
Verset 26
Le cou tendu?: obstination, morgue (col roide).
Sous le dos �pais de ses boucliers. Le m�chant est repr�sent� ici comme un chef conduisant � l�ennemi une troupe d�assaillants qui se cachent derri�re leurs boucliers (leur orgueil).
Verset 27
Couvert de graisse. Autre image fr�quente de la pr�somption satisfaite. Nous disons?: Bouffi d�orgueil.
Verset 28
Parmi les p�ch�s de l�impie, �liphaz en signale ici un sp�cial?: l�obstination � vouloir relever et habiter des villes vou�es par Dieu � la d�solation. Ce p�ch� fut s�v�rement puni sur celui qui voulut r�tablir la forteresse de J�richo (Josu�6.26?; 1�Rois�16.34).
Verset 29
Ses gerbes, litt�ralement?: leurs propri�t�s?; les propri�t�s des m�chants ne ressembleront jamais � un arbre charg� de fruits ou � des �pis bien nourris.
Verset 30
Les t�n�bres qui lui faisaient, peur alors qu�elles n�existaient pas encore (versets 22 et 23), surviendront.
De sa bouche?: de la bouche de Dieu.
Verset 31
Ce ch�timent est in�vitable (31-35)
Jeu de mots. Ses pr�tendus m�rites qui ne sont que vanit�, sont un appui trompeur. La vanit�, le n�ant sera sa fin.
Verset 32
Avant l�heure. Comparez Eccl�siaste�7.17.
Verset 33
Rien n�arrive � maturit�.
Verset 34
Le feu d�vore. Ici, comme Job�18.15?; Job�20.26?; Job�22.20, allusion � Job�1.16.
L�homme v�nal?: qui se laisse corrompre et entra�ner � l�injustice.
Les choses �tant ainsi, il n�y a pas lieu de s��tonner du changement subit qui s�est produit dans la conduite de Job.