Bible Commentaries
Job 18

Deuxi�me discours de Bildad (chapitre 18)

Job a trait� ses amis de consolateurs f�cheux (Job�16.2), de moqueurs (Job�16.20 et Job�17.2), de tra�tres (Job�17.5)?; il les a mis au d�fi de lui parler sens�ment (Job�17.10). Ils ne peuvent garder le silence. Bildad n�apporte pas de pens�e nouvelle, mais il devient plus incisif?; il applique directement � Job les v�rit�s �nonc�es d�j� par �liphaz. Par son caract�re sentencieux ce discours rappelle celui du m�me interlocuteur au chapitre 8. Bildad commence par repousser les pr�tentions ironiques et pr�somptueuses de Job (versets 2 � 4), puis il aborde son sujet en d�crivant le sort qui attend le m�chant (versets 5 � 21)?; on sent dans ce morceau les allusions personnelles.

Pr�tentions de Job repouss�es (2-4)

Jusqu�� qrand�?? Les discours de Job devaient para�tre tout particuli�rement longs � celui de ses amis qui semble s�appliquer le plus � la bri�vet�. Voir d�j� Job�8.2. Job aussi leur reproche leur prolixit�?; mais de sa part l�impatience se comprend mieux que de la leur.

Ferez-vous� Bildad envisage Job comme le repr�sentant d�une cat�gorie d�hommes qui souffrent pour leur faute. Job et ses amis sont regard�s par l�auteur comme des types?; Bildad d�peint une situation et non seulement des individus. Les interlocuteurs personnifient pour lui des id�es ayant cours de son temps.

La chasse aux mots, c�est-�-dire?: prononcerez-vous des discours qui n�ont pas de fond, qui ne sont que des mots.

Ensuite nous parlerons?: avec quelque espoir de nous entendre.

Job n�est pas all� aussi loin que cela (Job�17.4?; Job�17.10). Bildad d�nature sa pens�e pour le mettre dans ses torts.

Il parle ici de Job � la troisi�me personne, pour l�interpeller directement dans ce m�me verset.

Est-ce qu�� cause de toi�?? Te crois-tu si important que, pour te donner raison, les lois divines et naturelles doivent �tre chang�es?? Tu as beau dire et beau faire, la f�licit� des m�chants finit toujours par s��teindre (verset 5).

Le sort des m�chants (5-21)

Sa lampe s��teindra?: la lampe suspendue au milieu de la tente et qui �claire toute sa famille et toutes ses richesses.

Le premier-n� de la mort. Les maladies sont les enfants de la mort aux yeux des po�tes orientaux?; la plus terrible, la l�pre, est l�a�n�e (Gen�se�49.3).

Il?: Job.

Il se confiait, comptait y vivre en paix.

Du soufre sera sem�, du ciel. Ceci fait penser � Sodome (Gen�se�19.2).

Il y a ici une allusion transparente � Job qui a perdu tous ses enfants.

Son jour?: son sort.