Bible Commentaries
Job 41

Si l�on a un tel respect pour une cr�ature, qui donc m�priserait impun�ment le Cr�ateur??

Tout est � Dieu, rien � l�homme, point de droits � faire valoir contre lui?!

Apr�s cette courte pause, le po�te revient � son sujet, mais en parle d�une mani�re plus objective.

Description du crocodile (3-25)

Le dessus de son v�tement?: sa carapace, consid�r�e comme une cuirasse reposant sur son corps. Personne n�oserait tenter de soulever cette cuirasse pour pouvoir le transpercer.

Les portes de sa face sont les m�choires, mentionn�es verset 4.

Les rang�es de ses boucliers. Les boucliers sont les �cailles, toutes quadrangulaires, mais de grandeur diff�rente, qui recouvrent, au nombre de dix-sept par s�rie, le dos du monstre.

Le mot h�breu que nous avons rendu par rang�es signifie canaux, rigoles et d�signe probablement les intervalles qui s�parent les rang�es.

Ces intervalles, voil� ce qu�admire le po�te, ne laissent cependant pas de vides. C�est une cuirasse � laquelle on ne peut trouver de d�fauts.

Le crocodile aime � se tourner vers le soleil, la gueule grande ouverte?; cette posture et l�action de la lumi�re et de la chaleur provoquent l��ternuement?; les mati�res liquides qui se d�gagent sont �clair�es par les rayons du soleil.

Et ses yeux� Dans l��criture hi�roglyphique, l�aurore est repr�sent�e par des yeux de crocodile?; cela tient, dit un auteur ancien, � ce que l�on aper�oit une lueur rouge�tre provenant des yeux du crocodile, avant m�me que sa t�te ait �merg� de l�eau.

Plusieurs voyageurs ont observ� que le crocodile, sortant de l�eau, respire bruyamment?; il sort de ses narines une colonne de vapeur.

Apr�s la t�te (versets 9 � 12), le cou, presque aussi gros que le corps (versets 14 et 15). La force a dans ce cou une demeure assur�e, tandis que le malheureux qui se trouve devant le monstre fuit par bonds pr�cipit�s.

Les fanons de sa chair. Chez d�autres animaux, les parties charnues du corps n�ont pas de consistance?; chez le crocodile, elles sont fermes comme de la fonte.

Dur comme la meule de dessous. Pour moudre le bl�, on se servait de deux pierres superpos�es, dont la sup�rieure �tait mobile. La pierre inf�rieure, expos�e au frottement produit par le mouvement de celle de dessus, devait naturellement �tre fort r�sistante.

Et la cuirasse. Cette arme d�fensive �tonne ici. Le sens est (verset 18) qu�en face d�un pareil adversaire, nulle arme d�aucune sorte n�est efficace.

La fille de l�arc?: la fl�che. Comparez Lamentations�3.13.

Et il se rit du fr�missement du javelot, qui rebondit en vibrant sans l�avoir bless�.

Il laisse sur le limon�?: quand il s��tend au bord de la rivi�re.

Quand il se lance de nouveau dans l�eau et qu�il y prend ses �bats, il l�agite de fa�on � donner lieu aux images employ�es dans ces versets.

Un vase de parfumeur?: qu�on secoue, comme nous le faisons de certaines fioles m�dicinales.

Conclusion (24-25)

Tout ce qui est �lev�?: tout ce qui commande le respect aux autres cr�atures.

Fauves orgueilleux?: Job�28.8.