Bible Commentaries
Job 6

Chapitres 6 et 7

Job justifie ses plaintes par la grandeur de ses maux qui lui font souhaiter la mort (Job�6.2-10). Les pr�tendues consolations de ses amis ne valent rien?; il les repousse et fait appel � leur affection et � leur piti� (Job�6.11-30). Puisqu�aucune parole amicale ne lui est adress�e, il reprend ses lamentations, � l�avenir consolant qu�on a fait briller � ses yeux, il oppose les mis�res de la vie pr�sente en g�n�ral et la mani�re dont Dieu traite les hommes (chapitre 7).

Si l�on se donnait la peine d�appr�cier mes souffrances, on verrait, veut-il dire, que ma plainte, dont on me fait un crime (Job�4.5?; Job�5.2), n�a rien d�exag�r�.

Voil� pourquoi mes discours s��garent. Il n�est pas �tonnant que je laisse �chapper quelque parole d�plac�e, dans la situation qui m�est faite.

Ce n�est pas sans motif que Job se plaint (5-7)

Un animal ne brame pas quand il a de quoi manger. Job ne peut accepter la portion r�pugnante que Dieu lui pr�sente.

Il voudrait mourir avant d�avoir mal parl�. En mourant maintenant il aurait du moins la satisfaction de n�avoir pas p�ch� contre Dieu. Il y a ici une r�ponse indirecte aux insinuations d��liphaz.

On dit � Job d�esp�rer, serait-ce raisonnable?? (11-13)

Touchant appel � ses amis. Le malheureux a quelque droit � la piti� de la part de ses amis, et cela, quand m�me il aurait, �gar� par la grandeur de ses souffrances, prononc� quelque parole imprudente.

Mes fr�res. �liphaz a parl� au nom des trois (Job�5.27).

Perfides comme un torrent. Au printemps il charrie une neige boueuse (verset 16) et d�borde?; d�s que vient le soleil, il se dess�che. Les caravanes qui aper�oivent le lit d�un ruisseau et se d�tournent de leur chemin dans l�espoir d�y trouver de l�eau, sont mis�rablement d��ues et meurent de soif (versets 18 � 20).

Th�ma?: tribu du nord de l�Arabie, qui avait pour capitale une ville du m�me nom, au sud-est de l�extr�mit� du golfe Elanitique (Gen�se�25.15?; �sa�e�21.14).

Sch�ba. Voir Job�1.15, note.

En effet, vous n��tes rien, c�est-�-dire?: Vous �tes devenus autant que rien pour moi en fait de consolation. Vous avez tromp� mon attente. D�abord vous vous �tes tus, atterr�s, puis vous n�avez rien trouv� de mieux que de m�accuser. Je ne vous demandais pourtant que des consolations et non pas (verset 22) un sacrifice, des secours mat�riels ou (verset 23) un acte de d�vouement.

Je ne demande pas mieux que de me laisser convaincre.

Qu�elles sont puissantes, les paroles de droiture?! Malheureusement je n�en entends pas.

Des mots?: les plaintes que m�a arrach�es la douleur (chapitre 3).

Vous �tes des hommes durs, qui vendriez comme esclave un orphelin ou votre intime ami.

Malgr� les exp�riences d�cevantes qu�il a faites, Job essaie encore d�attendrir ses amis.

Je suis encore innocent?: mais je risque de ne plus l��tre longtemps, si vous me poussez � bout par votre duret�.

Mon palais. Ne sais-je pas discerner les degr�s de la souffrance?? Est-ce que je me plains � tort d��tre frapp� � l�exc�s (Comparez versets 5 � 7)??