Depuis Dan jusqu�� B�ers�ba?: de l�extr�me nord � l�extr�me sud du pays de Canaan proprement dit, situ� � l�ouest du Jourdain. Cette expression, tr�s fr�quente dans les livres suivants, para�t ici pour la premi�re fois.
Galaad?: l�est du Jourdain, Benjamin seul manquait (verset 3).
L�assembl�e. Cette expression t�moigne du lien �troit qui existait entre les tribus. C�est toujours le m�me sentiment profond de l�unit� nationale que nous avons constat� plus haut, Josu�22.12, lorsque les tribus de l�ouest s��levaient en armes contre les tribus orientales, suspectes de schisme religieux. L�assembl�e �tait l�autorit� judiciaire supr�me dans les cas graves?: Nombres�15.33?; Nombres�35.24?; Josu�20.6. Le terme d�assembl�e?:ha�da se trouve fr�quemment dans le Pentateuque et le livre de Josu�, ainsi que dans nos chapitres 20 et 21, mais tr�s rarement dans les livres subs�quents.
Vers l��ternel. Le Tabernacle, ainsi que l�arche, en temps ordinaire �tait � Silo. Ces mots signifient donc ici?: sous le regard de l��ternel et en son nom. Ou peut-�tre y aurait-il eu un autel � Mitspa, comme le suppose 1 Maccab�es 3.46??
� Mitspa?: en Benjamin m�me?; voir Josu�18.26, note.
Verset 2
Les chefs, litt�ralement?: pierres angulaires. Comparez �sa�e�19.13.
Verset 3
Parlez?! Cette invitation est adress�e � quiconque savait quelque chose du crime?; les Benjamites eux-m�mes �taient absents.
Verset 5
Ils pensaient � me tuer?: J�ai vu que, si je leur refusais tout, ils me tueraient.
Et elle est morte. Il n�avait point pr�vu que les choses en viendraient l�.
Verset 6
Un crime, qui devait �tre puni de mort d�apr�s L�vitique�18.29.
En Isra�l. Ce mot peut d�pendre de commis, mais aussi des mots crime et infamie.
Verset 8
Cette d�cision spontan�e et unanime prouve l��nergie de la conscience morale et du sentiment d�intime solidarit� dont le peuple �tait p�n�tr� par son histoire pr�c�dente et par la loi.
Verset 9
Contre elle d�apr�s le sort?! C�est la br�ve sentence qui sort comme un cri de toutes les poitrines. On a entendu les mots?: d�apr�s le sort, dans le sens d�un partage au sort de la ville de Guib�a et de son domaine. Il nous para�t plus simple d�appliquer ces mots � la d�cision de fixer par le moyen du sort l�ordre dans lequel les tribus devront marcher (verset 18).
Verset 10
Comme le peuple avait d�cid� de ne pas rentrer dans ses foyers avant d�avoir puni Guib�a, il fallait procurer des vivres pour la campagne qui allait commencer.
Dans toutes les tribus d�Isra�l, r�unies ici en ce moment m�me.
Verset 12
D�marche pr�alable aupr�s de la tribu de Benjamin, dans le but de la d�tacher de Guib�a (12-13)
Les familles?; h�breu?: les tribus?; chaque famille de la tribu forme comme une tribu guerri�re.
Verset 13
Que nous �tions?: conform�ment � Deut�ronome�22.22?; Deut�ronome�17.12.
Ne voulurent pas. Ils se font solidaires des mauvais sujets de Guib�a?; la guerre devient ainsi une guerre contre toute la tribu. Les Benjamites ne paraissent point. avoir redout� cette �ventualit�. Benjamin �tait une tribu guerri�re (Gen�se�49.27). L�id�e d�un combat in�gal ne leur d�plaisait pas. Ils avaient des archers et des frondeurs renomm�s (verset 16?; 1�Chroniques�12.2)?; comparez 1�Chroniques�8.40?; 1�Chroniques�12.3-7.
Verset 14
Forces en pr�sence (14-17)
De leurs villes?; verset 15?: des villes. On a conclu de l� que les Benjamites, comme les ma�tres, s��taient �tablis dans les villes et que les Canan�ens, comme les sujets, habitaient la campagne. D�autres pensent que les villes repr�sentent avec leur banlieue, tout le territoire du pays.
Verset 16
Ces sept cents ne sont pas les m�mes qu ceux du verset 15.
Emp�ch�s?: comme Ehud le Benjamite (Juges�3.15).
Contre un cheveu. Cette expression est � peine hyperbolique. Strabon, Florus, Diodore de Sicile parlent avec admiration de l�adresse des habitants des �les Bal�ares � tirer la fronde. La force du jet �tait telle, raconte-t-on, qu�on voyait des balles de plomb se fondre en l�air par l�imp�tuosit� du mouvement� D�apr�s Pline, c��tait de Palestine qu��tait venu l�usage des frondes et l�habilet� � s�en servir.
Verset 17
Ce chiffre n�a rien d�excessif. Tout Isra�l, sauf Benjamin et Jab�s de Galaad (Juges�21.8), prit part � cette guerre. De ces quatre cent mille hommes, quarante mille furent d�tach�s pour approvisionner le reste (verset 10). Dans le commencement, Juda semble avoir combattu seul (verset 18).
Verset 18
Benjamin deux fois vainqueur (18-25)
Mont�rent � B�thel. L�arche avait �t� transport�e � B�thel, � la fronti�re nord de Benjamin et rapproch�e ainsi du th��tre de la guerre (verset 27).
Consult�rent Dieu. Il n�est pas dit?: l��ternel, comme versets 23 et 27?; peut-�tre la consultation se fit-elle par un moyen quelconque et non par Phin�es et au moyen de l�Urim et du Thummim.
Montera le premier?: � la t�te des autres tribus (Juges�1.1).
Juda montera?: comme Juges�1.2. Du reste, dans le livre des Juges cette tribu est tout � fait �clips�e. La seule mention qui en soit faite est peu � son honneur (Juges�15.10).
Verset 22
Affermirent leur courage?: prirent la r�solution de ne point s��loigner de Guib�a avant d�avoir s�rieusement et officiellement consult� l��ternel.
Verset 23
Mont�rent?: � B�thel.
Verset 25
Dix-huit mille et vingt-deux mille (verset 21)?: l�arm�e est d�cim�e.
Le second jour?: non le jour suivant, mais le second jour de bataille, probablement quelques jours apr�s le premier combat.
Verset 26
D�faite de Benjamin (26-48)
Ce n�est qu�apr�s sa double d�faite que le peuple s�humilie r�ellement devant l��ternel. � c�t� d�une indignation et d�un empressement louables, il y avait eu dans son fait beaucoup de l�g�ret� et de pr�somption. Il ne s��tait pas humili� avant de se faire l�instrument de la justice et de la saintet� divines. Dieu ne le rendra vainqueur que quand il aura demand� le pardon de ses propres fautes et cherch� en lui sa force. Le verset 23 montrait un certain progr�s comparativement au verset 18. Notre verset 26 indique un deuil plus g�n�ral (tout le peuple) et plus profond encore (je�nes et sacrifices).
Holocaustes?: en vue de la r�conciliation � obtenir et de la cons�cration � accomplir.
Sacrifices d�actions de gr�ces?: pour c�l�brer cette r�conciliation et la victoire obtenue?; voir L�vitique, note sur les sacrifices , en fin du chapitre 7.
Verset 27
Phin�es, fils d�El�azar� Le souverain sacrificateur officiait en personne.
Verset 28
Demain je les livrerai. Rien de pareil n�avait encore �t� dit.
Verset 32
Attirons-les?: comparez Josu�8.16.
Verset 33
Se rang�rent en bataille. Apr�s avoir abandonn�, leur poste pour tromper les Benjamites, tout � coup ils se retournent et se rallient.
Baal-Thamar, lieu des palmiers. Au IVe si�cle il y avait encore pr�s de Guib�a une petite localit� du nom de B�thamar.
Maar�-Guib�a (plaine de Guib�a)?: ou une petite localit� inconnue, ou, un espace d�pourvu de for�ts et d�habitations pr�s de la ville. L�embuscade, cach�e de ce c�t�, s�avance de l� contre la ville.
Verset 34
Ces dix mille hommes sont sans doute ceux de l�embuscade, qui, apr�s avoir mis le feu � la ville (versets 38, 40), poursuivaient les Benjamites.
Le combat devint rude?: le combat entre les Benjamites et les troupes isra�lites qu�ils poursuivaient et qui maintenant se sont retourn�es contre eux.
Verset 35
L��ternel battit?: suivant sa promesse, verset 28. C�est lui qui est le vainqueur. Les d�faites pr�c�dentes en sont la preuve.
Vingt-cinq mille et cent. Le narrateur indique imm�diatement le r�sultat de la bataille, dont il n�a donn� que le r�cit sommaire. Dans les versets 36 � 46, il reviendra aux diverses phases de cette grande journ�e pour en donner le r�cit d�taill�.
Verset 36
Avaient c�d� du terrain?: reprise de verset 33.
Verset 37
L�embuscade se h�ta?: reprise du d�but du verset 34.
Verset 39
Volte-face?: reprise des mots?: se rang�rent en bataille, verset 33.
Comenc� � tuer?: reprise de verset 31.
Comme dans la premi�re bataille. La premi�re victoire les avait frapp�s plus que la seconde.
Verset 41
Volte-face?: r�p�tition du verset 39. Mais cette fois il y eut fuite des Benjamites (verset 42).
Verset 42
Les Benjamites qui fuient, vers le d�sert, dans la direction de J�richo (Josu�16.1), ou, d�une mani�re g�n�rale, vers les lieux incultes de la campagne environnante, sont principalement ceux de Guib�a, qui ne pouvaient pas se r�fugier chez eux.
Ceux des villes sont les Benjamites venus au secours de Guib�a des autres villes de la tribu?; voir versets 14 et 15 les mots des villes� sortis des villes et le recensement distinct (verset 15).
Verset 43
L�auteur revient encore au fait d�j� racont� versets 36, 32 et 33, en ajoutant un nouveau d�tail?: du c�t� du soleil levant.
Verset 45
Reprise de verset 42.
Le rocher de Rimmon. D�apr�s Eus�be, il y avait un village de ce nom � 20 km au nord de J�rusalem?; aujourd�hui Ramm�n, � 6 km � l�est de B�thel, sur le sommet d�une colline calcaire en forme de c�ne visible au loin.
Glan�rent?: comparez Juges�8.2.
Guid�om?: localit� inconnue, point extr�me de la poursuite de ceux qui n�avaient pas trouv� un refuge sur le rocher de Rimmon.
Verset 46
Vingt-cinq mille hommes. Dix-huit mille �taient tomb�s dans la bataille (verset 44), cinq mille dans la fuite et deux mille dans les environs de Guid�om. Mais au verset 35 il est parl� de vingt-cinq mille et cent hommes. Cette diff�rence s�explique par le fait qu�au verset 35 le nombre est donn� exactement et dans les versets 44 � 46 en chiffres ronds. Mais d�apr�s le verset 47 il ne restait que six cents Benjamites, ce qui en suppose au total 25700. Or le verset 14 en a indiqu� 26700. Peut-�tre les versets 44 � 46 n�indiquent-ils que les Benjamites tomb�s le jour de leur d�faite?; leurs victoires leur avaient pourtant bien co�t� un certain nombre de combattants, un millier peut-�tre. Ou bien les mille restants seraient-ils les tu�s du verset 48??
Verset 47
Reprise des versets 42 et 45, avec l�adjonction de quatre mois qui pr�pare le chapitre 21?; voir verset 13.
Verset 48
Les fils de Benjamin?: le reste de la population.
Jusqu�� tout ce qui se trouva� �pars dans la campagne. Ils trait�rent le p�ch� de Guib�a comme un crime d�interdit et comme l��ternel avait trait� Sodome.
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur Judges 20". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/judges-20.html.
versets 1-48
Verset 1
La guerre
Versets 1 � 11 � D�cision prise � l��gard de Guib�a
Depuis Dan jusqu�� B�ers�ba?: de l�extr�me nord � l�extr�me sud du pays de Canaan proprement dit, situ� � l�ouest du Jourdain. Cette expression, tr�s fr�quente dans les livres suivants, para�t ici pour la premi�re fois.
Galaad?: l�est du Jourdain, Benjamin seul manquait (verset 3).
L�assembl�e. Cette expression t�moigne du lien �troit qui existait entre les tribus. C�est toujours le m�me sentiment profond de l�unit� nationale que nous avons constat� plus haut, Josu�22.12, lorsque les tribus de l�ouest s��levaient en armes contre les tribus orientales, suspectes de schisme religieux. L�assembl�e �tait l�autorit� judiciaire supr�me dans les cas graves?: Nombres�15.33?; Nombres�35.24?; Josu�20.6. Le terme d�assembl�e?:ha�da se trouve fr�quemment dans le Pentateuque et le livre de Josu�, ainsi que dans nos chapitres 20 et 21, mais tr�s rarement dans les livres subs�quents.
Vers l��ternel. Le Tabernacle, ainsi que l�arche, en temps ordinaire �tait � Silo. Ces mots signifient donc ici?: sous le regard de l��ternel et en son nom. Ou peut-�tre y aurait-il eu un autel � Mitspa, comme le suppose 1 Maccab�es 3.46??
� Mitspa?: en Benjamin m�me?; voir Josu�18.26, note.
Verset 2
Les chefs, litt�ralement?: pierres angulaires. Comparez �sa�e�19.13.
Verset 3
Parlez?! Cette invitation est adress�e � quiconque savait quelque chose du crime?; les Benjamites eux-m�mes �taient absents.
Verset 5
Ils pensaient � me tuer?: J�ai vu que, si je leur refusais tout, ils me tueraient.
Et elle est morte. Il n�avait point pr�vu que les choses en viendraient l�.
Verset 6
Un crime, qui devait �tre puni de mort d�apr�s L�vitique�18.29.
En Isra�l. Ce mot peut d�pendre de commis, mais aussi des mots crime et infamie.
Verset 8
Cette d�cision spontan�e et unanime prouve l��nergie de la conscience morale et du sentiment d�intime solidarit� dont le peuple �tait p�n�tr� par son histoire pr�c�dente et par la loi.
Verset 9
Contre elle d�apr�s le sort?! C�est la br�ve sentence qui sort comme un cri de toutes les poitrines. On a entendu les mots?: d�apr�s le sort, dans le sens d�un partage au sort de la ville de Guib�a et de son domaine. Il nous para�t plus simple d�appliquer ces mots � la d�cision de fixer par le moyen du sort l�ordre dans lequel les tribus devront marcher (verset 18).
Verset 10
Comme le peuple avait d�cid� de ne pas rentrer dans ses foyers avant d�avoir puni Guib�a, il fallait procurer des vivres pour la campagne qui allait commencer.
Dans toutes les tribus d�Isra�l, r�unies ici en ce moment m�me.
Verset 12
D�marche pr�alable aupr�s de la tribu de Benjamin, dans le but de la d�tacher de Guib�a (12-13)
Les familles?; h�breu?: les tribus?; chaque famille de la tribu forme comme une tribu guerri�re.
Verset 13
Que nous �tions?: conform�ment � Deut�ronome�22.22?; Deut�ronome�17.12.
Ne voulurent pas. Ils se font solidaires des mauvais sujets de Guib�a?; la guerre devient ainsi une guerre contre toute la tribu. Les Benjamites ne paraissent point. avoir redout� cette �ventualit�. Benjamin �tait une tribu guerri�re (Gen�se�49.27). L�id�e d�un combat in�gal ne leur d�plaisait pas. Ils avaient des archers et des frondeurs renomm�s (verset 16?; 1�Chroniques�12.2)?; comparez 1�Chroniques�8.40?; 1�Chroniques�12.3-7.
Verset 14
Forces en pr�sence (14-17)
De leurs villes?; verset 15?: des villes. On a conclu de l� que les Benjamites, comme les ma�tres, s��taient �tablis dans les villes et que les Canan�ens, comme les sujets, habitaient la campagne. D�autres pensent que les villes repr�sentent avec leur banlieue, tout le territoire du pays.
Verset 16
Ces sept cents ne sont pas les m�mes qu ceux du verset 15.
Emp�ch�s?: comme Ehud le Benjamite (Juges�3.15).
Contre un cheveu. Cette expression est � peine hyperbolique. Strabon, Florus, Diodore de Sicile parlent avec admiration de l�adresse des habitants des �les Bal�ares � tirer la fronde. La force du jet �tait telle, raconte-t-on, qu�on voyait des balles de plomb se fondre en l�air par l�imp�tuosit� du mouvement� D�apr�s Pline, c��tait de Palestine qu��tait venu l�usage des frondes et l�habilet� � s�en servir.
Verset 17
Ce chiffre n�a rien d�excessif. Tout Isra�l, sauf Benjamin et Jab�s de Galaad (Juges�21.8), prit part � cette guerre. De ces quatre cent mille hommes, quarante mille furent d�tach�s pour approvisionner le reste (verset 10). Dans le commencement, Juda semble avoir combattu seul (verset 18).
Verset 18
Benjamin deux fois vainqueur (18-25)
Mont�rent � B�thel. L�arche avait �t� transport�e � B�thel, � la fronti�re nord de Benjamin et rapproch�e ainsi du th��tre de la guerre (verset 27).
Consult�rent Dieu. Il n�est pas dit?: l��ternel, comme versets 23 et 27?; peut-�tre la consultation se fit-elle par un moyen quelconque et non par Phin�es et au moyen de l�Urim et du Thummim.
Montera le premier?: � la t�te des autres tribus (Juges�1.1).
Juda montera?: comme Juges�1.2. Du reste, dans le livre des Juges cette tribu est tout � fait �clips�e. La seule mention qui en soit faite est peu � son honneur (Juges�15.10).
Verset 22
Affermirent leur courage?: prirent la r�solution de ne point s��loigner de Guib�a avant d�avoir s�rieusement et officiellement consult� l��ternel.
Verset 23
Mont�rent?: � B�thel.
Verset 25
Dix-huit mille et vingt-deux mille (verset 21)?: l�arm�e est d�cim�e.
Le second jour?: non le jour suivant, mais le second jour de bataille, probablement quelques jours apr�s le premier combat.
Verset 26
D�faite de Benjamin (26-48)
Ce n�est qu�apr�s sa double d�faite que le peuple s�humilie r�ellement devant l��ternel. � c�t� d�une indignation et d�un empressement louables, il y avait eu dans son fait beaucoup de l�g�ret� et de pr�somption. Il ne s��tait pas humili� avant de se faire l�instrument de la justice et de la saintet� divines. Dieu ne le rendra vainqueur que quand il aura demand� le pardon de ses propres fautes et cherch� en lui sa force. Le verset 23 montrait un certain progr�s comparativement au verset 18. Notre verset 26 indique un deuil plus g�n�ral (tout le peuple) et plus profond encore (je�nes et sacrifices).
Holocaustes?: en vue de la r�conciliation � obtenir et de la cons�cration � accomplir.
Sacrifices d�actions de gr�ces?: pour c�l�brer cette r�conciliation et la victoire obtenue?; voir L�vitique, note sur les sacrifices , en fin du chapitre 7.
Verset 27
Phin�es, fils d�El�azar� Le souverain sacrificateur officiait en personne.
Verset 28
Demain je les livrerai. Rien de pareil n�avait encore �t� dit.
Verset 32
Attirons-les?: comparez Josu�8.16.
Verset 33
Se rang�rent en bataille. Apr�s avoir abandonn�, leur poste pour tromper les Benjamites, tout � coup ils se retournent et se rallient.
Baal-Thamar, lieu des palmiers. Au IVe si�cle il y avait encore pr�s de Guib�a une petite localit� du nom de B�thamar.
Maar�-Guib�a (plaine de Guib�a)?: ou une petite localit� inconnue, ou, un espace d�pourvu de for�ts et d�habitations pr�s de la ville. L�embuscade, cach�e de ce c�t�, s�avance de l� contre la ville.
Verset 34
Ces dix mille hommes sont sans doute ceux de l�embuscade, qui, apr�s avoir mis le feu � la ville (versets 38, 40), poursuivaient les Benjamites.
Le combat devint rude?: le combat entre les Benjamites et les troupes isra�lites qu�ils poursuivaient et qui maintenant se sont retourn�es contre eux.
Verset 35
L��ternel battit?: suivant sa promesse, verset 28. C�est lui qui est le vainqueur. Les d�faites pr�c�dentes en sont la preuve.
Vingt-cinq mille et cent. Le narrateur indique imm�diatement le r�sultat de la bataille, dont il n�a donn� que le r�cit sommaire. Dans les versets 36 � 46, il reviendra aux diverses phases de cette grande journ�e pour en donner le r�cit d�taill�.
Verset 36
Avaient c�d� du terrain?: reprise de verset 33.
Verset 37
L�embuscade se h�ta?: reprise du d�but du verset 34.
Verset 39
Volte-face?: reprise des mots?: se rang�rent en bataille, verset 33.
Comenc� � tuer?: reprise de verset 31.
Comme dans la premi�re bataille. La premi�re victoire les avait frapp�s plus que la seconde.
Verset 41
Volte-face?: r�p�tition du verset 39. Mais cette fois il y eut fuite des Benjamites (verset 42).
Verset 42
Les Benjamites qui fuient, vers le d�sert, dans la direction de J�richo (Josu�16.1), ou, d�une mani�re g�n�rale, vers les lieux incultes de la campagne environnante, sont principalement ceux de Guib�a, qui ne pouvaient pas se r�fugier chez eux.
Ceux des villes sont les Benjamites venus au secours de Guib�a des autres villes de la tribu?; voir versets 14 et 15 les mots des villes� sortis des villes et le recensement distinct (verset 15).
Verset 43
L�auteur revient encore au fait d�j� racont� versets 36, 32 et 33, en ajoutant un nouveau d�tail?: du c�t� du soleil levant.
Verset 45
Reprise de verset 42.
Le rocher de Rimmon. D�apr�s Eus�be, il y avait un village de ce nom � 20 km au nord de J�rusalem?; aujourd�hui Ramm�n, � 6 km � l�est de B�thel, sur le sommet d�une colline calcaire en forme de c�ne visible au loin.
Glan�rent?: comparez Juges�8.2.
Guid�om?: localit� inconnue, point extr�me de la poursuite de ceux qui n�avaient pas trouv� un refuge sur le rocher de Rimmon.
Verset 46
Vingt-cinq mille hommes. Dix-huit mille �taient tomb�s dans la bataille (verset 44), cinq mille dans la fuite et deux mille dans les environs de Guid�om. Mais au verset 35 il est parl� de vingt-cinq mille et cent hommes. Cette diff�rence s�explique par le fait qu�au verset 35 le nombre est donn� exactement et dans les versets 44 � 46 en chiffres ronds. Mais d�apr�s le verset 47 il ne restait que six cents Benjamites, ce qui en suppose au total 25700. Or le verset 14 en a indiqu� 26700. Peut-�tre les versets 44 � 46 n�indiquent-ils que les Benjamites tomb�s le jour de leur d�faite?; leurs victoires leur avaient pourtant bien co�t� un certain nombre de combattants, un millier peut-�tre. Ou bien les mille restants seraient-ils les tu�s du verset 48??
Verset 47
Reprise des versets 42 et 45, avec l�adjonction de quatre mois qui pr�pare le chapitre 21?; voir verset 13.
Verset 48
Les fils de Benjamin?: le reste de la population.
Jusqu�� tout ce qui se trouva� �pars dans la campagne. Ils trait�rent le p�ch� de Guib�a comme un crime d�interdit et comme l��ternel avait trait� Sodome.