Bible Commentaries
Lévitique 1

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

versets 1-17

Plan du commentaire biblique de L�vitique 1

Contenu et division du L�vitique

Apr�s avoir d�livr� les Isra�lites du joug d�un ma�tre �tranger, l��ternel est venu faire sa demeure au milieu de leur camp, dans le sanctuaire (Exode�40.34). C�est l� un grand honneur et ce doit �tre pour Isra�l une source de grandes b�n�dictions?; mais � ce privil�ge de poss�der Dieu si pr�s de lui s�attache aussi un grand danger, car ce peuple est souill�. Comment des hommes p�cheurs pourront-ils non seulement ne pas souffrir, mais encore b�n�ficier de la pr�sence au milieu d�eux d�un Dieu saint??

Il faut pour cela que le peuple se laisse sanctifier par son Dieu et tel est le but des institutions que Dieu �tablit dans le livre qui va nous occuper. Je suis l��ternel qui vous sanctifie, voil� tout le L�vitique en quelques mots (L�vitique�22.32).

Du sanctuaire la saintet� doit se r�pandre dans toute la vie de tous les habitants du camp?; le p�ch� doit �tre continuellement contenu, refoul�, supprim�. Si le peuple prend � c�ur cette parole qui revient si souvent dans notre livre?: Soyez saints, car je suis saint?! (L�vitique�11.44-45?; L�vitique�19.2?; L�vitique�20.7?; L�vitique�20.26), il y aura pour lui prosp�rit� spirituelle et temporelle.

Avant tout, l�Isra�lite p�cheur doit pouvoir s�approcher de Dieu. Il en est indigne sans doute?; mais Dieu lui donne le droit de pr�senter � sa place des animaux sans d�faut (chapitres 1 � 7, loi sur les offrandes ou korbans), et cela, par les mains d�hommes consacr�s dans ce but (chapitres 8 � 10, cons�cration des sacrificateurs).

Si les offrandes d�pos�es devant l��ternel doivent �tre pures, il doit �galement en �tre ainsi de tout ce qui para�t sur la table priv�e de chaque Isra�lite (chapitre 11, loi sur les animaux impurs).

Il y a des souillures qui proviennent de l�infirmit� de la nature humaine et de la maladie?; c�est le sujet des chapitres 12 � 15. Mais au fond de toutes ces impuret�s particuli�res, il y en a une g�n�rale, qui s��tend � tous les instants de la vie, ainsi qu�� tous les membres de la congr�gation, jusqu�au souverain sacrificateur?; le sanctuaire m�me en est atteint et il n�y est pas rem�di� par les sacrifices sp�ciaux. Il faut donc une grande purification g�n�rale et collective, qui se r�p�te d�ann�e en ann�e?; c�est celle qui s�accomplit le jour des Expiations (i�m kippour, chapitre 16). Cette institution est le couronnement de toutes les pr�c�dentes, qui ont en vue les diff�rentes formes de purification.

Dans le reste du livre, nous trouvons indiqu�e, d�abord, toute une s�rie d�impuret�s qui ne peuvent �tre lav�es par des sacrifices et qui se produisent � l�occasion de la nourriture animale, du mariage, des travaux agricoles et de la mort. Toutes ces souillures doivent �tre absolument �vit�es par qui veut demeurer au b�n�fice des institutions bienfaisantes en vigueur dans la th�ocratie (chapitres 17 � 22).

Enfin, dans un dernier groupe d�ordonnances, il est parl� des solennit�s religieuses, du sabbat, des trois grandes f�tes annuelles, des ann�es sabbatiques et du jubil�, qui sont destin�es � entretenir la pi�t� nationale en r�veillant p�riodiquement dans le peuple de Dieu le sentiment de la saintet� dans laquelle il doit vivre. S�il profite de ces institutions, la b�n�diction divine le comblera de biens, comme aussi, dans le cas contraire, la saintet� de son Dieu deviendra la cause de sa ruine (chapitres 23 � 26).

Un appendice, chapitre 27, traitant des v�ux, dont le caract�re est la pleine spontan�it�, forme la cl�ture du livre.

Les anciens Juifs appelaient ce livre le code des sacrificateurs ou la loi des offrandes. Dans les Bibles h�bra�ques il est intitul� Vajjikera, ce qui est le premier mot du livre. Les LXX ont mis en cours le nom de L�vitique, d�nomination qui est jusqu�� un certain point inexacte puisqu�il n�y est parl� des l�vites qu�une seule fois (L�vitique�25.32), mais qui a sa v�rit� en ce sens qu�il y est constamment question des sacrificateurs, qui �taient une des familles de la tribu de L�vi.

Chapitres 1 � 7 � Les offrandes

Cette section r�glemente?:

  • les holocaustes, chapitre 1
  • les oblations, chapitre 2
  • les sacrifices d�actions de gr�ces, chapitre 3
  • les sacrifices pour le p�ch� L�vitique�4.1 � 5.13
  • les sacrifices de r�paration, L�vitique�5.14 � 6.7
  • les fonctions des sacrificateurs et la part qui leur revient dans les divers sacrifices, L�vitique�6.8 � 7.38

Verset 1

Les holocaustes (chapitre 1)

Versets 1 � 2 � Introduction

Les lois pr�c�dentes avaient �t� soit prononc�es aux oreilles du peuple entier (D�calogue), soit adress�es � Mo�se seul, les unes comme les autres sur la montagne de Sina�. Maintenant que le Tabernacle est dress�, c�est de l� que Dieu appelle le l�gislateur et l� qu�il lui parle, du lieu o� r�side sa gloire, au-dessus des ch�rubins.

Appela Mo�se. Cette formule n�a �t� employ�e jusqu�ici que dans trois circonstances particuli�rement solennelles?:

  • au d�sert quand Dieu lui adressa la mission de d�livrer le peuple, Exode�3.4
  • � Sina� quand il voulut donner les dix commandements, Exode�19.3 et 20
  • enfin quand il lui communiqua ses ordres relatifs au Tabernacle, Exode�24.16

Verset 2

Quand quelqu�un d�entre vous� pouss� par un besoin de cons�cration et d�expiation.

Les directions donn�es dans les trois premiers chapitres sont la r�glementation de sacrifices d�s longtemps en usage et qu�Isra�l offrait spontan�ment � son Dieu. Au chapitre 4, Dieu en instituera qui n�existaient pas encore et qui auront un caract�re absolument obligatoire?; dans ces derniers le choix de la victime ne sera pas non plus laiss� � la volont� de l�Isra�lite.

Une offrande, en h�breu korban, c�est-�-dire don. Cette expression est la plus g�n�rale de toutes celles qui servent � d�signer les offrandes avec lesquelles les Isra�lites se pr�sentaient devant Dieu?; elle comprend tous les sacrifices proprement dits, sanglants et non sanglants, volontaires ou obligatoires, puis aussi les pr�mices (L�vitique�2.12) et les dons en argent (Nombres�7.13).

Le verbe h�breu karav, d�o� vient le mot korban, signifie s�approcher. Le peuple ne pouvait s�approcher de son Dieu qu�en lui pr�sentant une offrande, car en Orient on n�aborde jamais un grand sans lui offrir quelque pr�sent (Exode�34.20?; Deut�ronome�16.16).

Du b�tail. Le tour de la phrase suppose que, quand on fera une offrande, ce sera avant tout un don d�animal.

D�apr�s les prescriptions qui suivent, la victime ne pourra �tre choisie que parmi les animaux domestiques et seulement parmi ceux d�entre eux qui peuvent servir de nourriture (b�ufs, moutons et ch�vres). Les cerfs, gazelles et daims sont donc exclus, quoi qu�on p�t les manger (Deut�ronome�14.5), parce qu�ils n��taient pas domestiques?; les chameaux et les �nes sont �galement exclus, quoiqu�animaux domestiques, parce qu�on ne pouvait les manger.

On comprend le motif de cette prescription. Pour qu�il y e�t vraiment sacrifice les victimes devaient premi�rement �tre la propri�t� famili�re de l�Isra�lite et deuxi�mement appartenir � la classe des aliments dont il aurait pu se nourrir lui-m�me.

Verset 3

Holocauste de gros b�tail (3-9)

Holocauste, en h�breu �lah, du verbe alah, monter?; peut-�tre parce que dans l�holocauste la victime �tait tout enti�re �lev�e sur l�autel, ou plut�t (Gen�se�8.20) parce que, consum�e tout enti�re, elle montait en fum�e vers l��ternel.

Aucune partie de l�holocauste n��tait mang�e, ni par les sacrificateurs, ni par l�Isra�lite qui offrait le sacrifice.

De gros b�tail�, un m�le sans d�faut. C�est ici la victime par excellence. Par sa taille, le taureau a le pas sur les b�liers et les boucs. Comme m�le il appartient au sexe fort. Il doit en outre tout naturellement �tre sans d�faut?; autrement il ne serait pas digne de l��ternel. Chez les �gyptiens, le pr�tre faisait une inspection minutieuse du taureau qui devait �tre immol�, et, lorsqu�il l�avait d�clar� parfait, il fixait � ses cornes, avec de la cire, un certificat qu�il scellait de son sceau afin d��viter toute substitution.

� l�entr�e�?: dans le parvis, pr�s de l�autel d�airain.

Agr��. Ce mot se rapporte non � la victime, mais � celui qui l�offre. La victime l�gale, l�galement offerte et montant tout enti�re en fum�e vers l��ternel, est le symbole du don que l�Isra�lite, d�livr� de ses p�ch�s et d�sireux d�appartenir � Dieu, lui fait de sa personne?; elle rend celle-ci agr�able au Seigneur. Cette expression d��tre agr�� n�est employ�e qu�en parlant des holocaustes et des sacrifices d�actions de gr�ces. Mais elle se rencontre dans Exode�28.38 � propos de la lame d�or de la tiare du souverain sacrificateur et dans le m�me sens?: par sa puret� ext�rieure parfaite, cet ornement attirait sur le peuple le bon plaisir de l��ternel.

Verset 4

Il appuiera sa main sur la t�te� C�est ici le premier acte du sacrifice. L�imposition des mains est toujours le symbole d�une transmission et le sens de ce symbole est de constituer celui qui en est l�objet le repr�sentant, sous un rapport quelconque, de celui qui l�accomplit � son �gard. Ainsi, lorsque Mo�se impose les mains � Josu� (Nombres�27.23), c�est le symbole de la transmission de sa charge de conducteur du peuple de Dieu?; lorsque les p�res de famille isra�lites imposent les mains aux L�vites (Nombres�8.10), c�est pour repr�senter la transmission qu�ils font � ceux-ci du devoir de leurs fils a�n�s de s�employer au service du sanctuaire?; lorsqu�Aaron au jour des Expiations pose les mains sur la t�te du bouc en confessant sur lui toutes les iniquit�s des enfants d�Isra�l et les met sur la t�te du bouc (L�vitique�16.21), l�interpr�tation du symbole est donn�e dans ce passage m�me. Il en est de m�me dans le Nouveau Testament?; ainsi, lorsque les ap�tres imposent les mains aux sept �lus de l��glise de J�rusalem (Actes�6.6), c�est pour se d�charger sur eux d�une fonction qu�ils avaient remplie eux-m�mes jusque l�?; ou quand Paul et Barnabas imposent les mains aux Anciens �lus comme pasteurs des �glises de Lystre et de Derbe, c�est pour leur transmettre la direction de ces �glises qu�ils avaient fond�es et dirig�es dans les premiers temps. Ainsi donc, dans le cas de l�holocauste, l�Isra�lite par cette c�r�monie consacre la victime pour que, par son enti�re combustion, elle repr�sente la cons�cration qu�il va faire de sa personne � son Dieu.

Sera accept�e�, litt�ralement?: sera accept�e avec satisfaction. L�expression dit plus que le terme de sacrifice d�agr�able odeur.

Pour faire propitiation. Cette expression montre que dans l�holocauste � la notion de cons�cration se joignait encore celle d�expiation. Non que l�holocauste se rapport�t, comme le sacrifice pour le p�ch�, � quelque faute particuli�re � expier?; mais chaque fois que l�homme s�offre lui-m�me � Dieu, il est impossible que la conscience de son �tat g�n�ral de p�ch� ne se r�veille pas chez lui et que, dans un moment si solennel, il ne sente pas le besoin de se d�charger, sur la victime qu�il pr�sente � Dieu � sa place, de tout le fardeau de p�ch� qui l�accompagne jusque dans l�acte saint qu�il accomplit.

Nous avons traduit exactement par appuiera, au lieu de posera?; les rabbins paraphrasent en disant?: de toute sa force.

Verset 5

Et il �gorgera� C�est le second acte de l�holocauste, l�immolation, suivie de l�offrande du sang. C�est l�Isra�lite qui doit �gorger lui-m�me la victime?; voir L�vitique�4.4 le sens de cet acte. Le sacrificateur, qui avait auparavant constat� l�absence de d�fauts chez la victime (verset 3), en recueille maintenant le sang et le r�pand contre l�autel (verset 5)?; puis il arrange les pi�ces sur le feu de l�autel (verset 8) et veille � ce que tout se consume (verset 9).

Entre ces deux s�ries d�actes dont la premi�re est assign�e � l�Isra�lite, la seconde au sacrificateur, s�en trouvent quelques autres (�corcher la victime, la d�couper, laver les entrailles et les jambes) dont le sujet est ind�termin� (verset 6 et 9). Nous pouvons supposer que c��taient les sacrificateurs aid�s soit des l�vites, soit de l�Isra�lite lui-m�me, qui s�en acquittaient.

Devant l��ternel. L� m�me o� avait eu lieu l�imposition des mains, au c�t� nord de l�autel (verset 11). L�immolation devait avoir lieu tout pr�s de l��ternel?; il fallait que le sang f�t r�pandu chaud encore, contre le pied de l�autel. Dans ce but il �tait recueilli dans un vase d�airain (Exode�27.3?; Exode�38.3).

Verset 6

On �corchera. La peau est pour le sacrificateur (L�vitique�7.8)?; c�est la seule partie de l�holocauste qui n�appartienne pas � l�autel.

En ses pi�ces, c�est-�-dire d�apr�s la division naturelle des membres dont se compose le corps de la victime et non pas � bien plaire. Ceci rappelle la d�fense de briser les os de l�agneau pascal. Les membres ne devaient pas �tre offerts mutil�s.

Verset 7

Le troisi�me acte de l�holocauste la combustion totale (7-9)

Mettront du feu. Ceci ne s�applique qu�au premier sacrifice. Car une fois le feu allum� et le service du sanctuaire inaugur�, le feu devra �tre constamment entretenu et il suffira d�alimenter le brasier (verset 12?; L�vitique�3.5?; L�vitique�6.11).

Verset 8

Arrangeront les pi�ces?; ils ne les poseront pas p�le-m�le, n�gligemment.

La fressure?: le c�ur, les poumons et le foie. Le terme h�breu que nous rendons par fressure ne se trouve qu�ici, au verset 12 et L�vitique�7.20. On a cru parfois que ce mot d�signait la graisse qui s�attache aux intestins et qu�il ne fallait pas oublier d�y joindre, apr�s qu�on avait sorti les intestins pour les laver. Mais pourquoi dans ce cas ce mot ne serait-il pas employ�?? (L�vitique�3.3?; L�vitique�3.9?; L�vitique�3.14, etc.).

Verset 9

Entrailles. Le c�ur, le foie, les poumons n�avaient pas besoin d��tre lav�s?; mais il fallait nettoyer les organes de la digestion, ainsi que la partie inf�rieure des jambes, qui pouvait �tre souill�e de boue.

Le tout, voir au verset 3.

Fera fumer. L�homme ne peut faire parvenir visiblement ses dons � l��ternel que sous cette forme de la fum�e qui monte au ciel.

Un sacrifice fait par le feu. Cette expression r�pond � un seul mot h�breu?: ischsch�, qui signifie combustions (Exode�29.18?; Exode�29.25). Il s�applique aux sacrifices qui sont br�l�s sur l�autel soit en totalit�, soit en partie.

D�agr�able odeur (Gen�se�8.21)?: odeur d�apaisement. Voir note, verset 4. Cette expression revient � propos de tous les sacrifices, sanglants ou non sanglants, qui sont consum�s en totalit� ou en partie (versets 13, 17?; L�vitique�2.2?; L�vitique�2.9?; L�vitique�3.5?; L�vitique�3.16?; L�vitique�4.31?; L�vitique�6.8?; L�vitique�6.14).

Deux remarques sur la loi de l�holocauste de gros b�tail?:

  1. C�est bien la r�glementation et la fixation d�une c�r�monie d�j� pratiqu�e?; voir Gen�se�8.20?; Gen�se�22.2-3?; Gen�se�22.6-7?; Gen�se�22.13?; Exode�10.25?; Exode�18.12?; Exode�20.24?; Exode�24.5?; Exode�29.18?; Exode�29.25?; Exode�30.9?; Exode�22.6.Et en effet cette loi ne contient rien qui ne p�t se faire d�j� avant l��rection du sanctuaire. Dans la loi du sacrifice pour le p�ch�, qui est nouvelle, nous trouverons (L�vitique�4.5?; L�vitique�4.6?; L�vitique�4.7) des traits qui supposent n�cessairement le sanctuaire. Une seule innovation pour l�holocauste?: il doit se faire � l�entr�e de ce Tabernacle.
  2. L�holocauste-type, que d�crit notre passage (L�vitique�1.3-9), est sous tous les rapports ce qu�il peut y avoir de plus complet en fait d�offrande?:
    • sexe?: un m�le
    • taille?: un taureau
    • emploi?: tout � Dieu, sauf la peau
    • effets?: bon plaisir, comme pour le sacrifice d�actions de gr�ces et pourtant aussi propitiation, comme dans les sacrifices pour le p�ch� et de r�paration.

Les deux genres d�holocauste dont nous allons nous occuper sont moins consid�rables, mais tout aussi complets et efficaces que l�holocauste principal que nous venons de voir, lors m�me que le mot de propitiation (verset 4) n�y est pas r�p�t�.

Verset 10

Holocauste de menu b�tail (10-13)

D�apr�s L�vitique�5.7?; L�vitique�12.8?; L�vitique�14.21?; L�vitique�14.22 nous pouvons supposer que ce genre d�holocauste �tait prescrit en faveur des personnes qui ne pouvaient faire la d�pense d�un taureau. Cependant l�agneau, c�est-�-dire le b�lier encore jeune (voir L�vitique�4.23, note), �tait la victime ordinaire pour l�holocauste quotidien, pour celui du sabbat et des grands jours de f�te, ainsi que pour les nazir�ens et divers sacrifices de purification?; et le chevreau, c�est-�-dire le bouc (a�l), ni tout jeune (atthoud), ni vieux (sa�r), �tait prescrit par exemple pour l�holocauste du souverain sacrificateur.

Verset 11

Nord. � l�est �taient les cendres le plus pr�s de la sortie (verset 16)?; � l�ouest, la cuve, pour que les sacrificateurs la trouvassent sur le chemin du sanctuaire et s�y lavassent avant d�y entrer (Exode�40.7?; Exode�40.32)?; au midi, la rampe (d�apr�s Jos�phe). Au nord avait lieu l�immolation de la victime.

Verset 14

Holocauste d�oiseaux (14-17)

Tourterelles ou pigeonneaux. L�antiquit� h�bra�que ne conna�t pas les gallinac�es. En fait d�oiseaux les pigeons �taient les seuls animaux domestiques. Quant aux tourtereaux (ramiers), il y en avait une si grande quantit� qu�ils formaient la principale nourriture animale des pauvres. Ils se laissent prendre si facilement qu�ils pouvaient �tre consid�r�s comme des animaux domestiques (Taureaux, b�liers, boucs, tourterelles et pigeonneaux, ces cinq esp�ces d�animaux, admises pour l�holocauste, figurent en Gen�se�15.9).

Verset 15

Lui d�tachera la t�te?: avec l�ongle. Cette op�ration, qui correspondait � l�immolation des autres victimes, �tait tr�s difficile, au dire du Talmud. Voil� pourquoi elle devait �tre pratiqu�e par le sacrificateur lui-m�me. L�Isra�lite indigent pouvait voir par l� que sa modeste offrande n��tait pas moins estim�e de Dieu que les victimes plus consid�rables.

Quatre d�tails distinguent cet holocauste des pr�c�dents?:

  1. Pas d�imposition des mains, cet acte ne convenait pas � une victime de ce genre.
  2. T�te seule d�tach�e et imm�diatement jet�e sur l�autel comme ne pouvant fournir du sang et afin que le sacrificateur e�t les deux mains libres pour exprimer contre l�autel le sang du corps.
  3. Le sang simplement exprim�?; il y en avait trop peu pour qu�il f�t, recueilli dans des vases.
  4. Incisions aux jointures des ailes correspondant au partage des grandes victimes en leurs pi�ces.

Nous ignorons ce qu�on faisait des plumes. Comme la peau de l�holocauste n��tait pas br�l�e (L�vitique�7.8), on peut supposer que les plumes ne l��taient pas non plus.

Verset 16

Un l�ger changement dans un mot du verset 16 (n�tsa au lieu de notsa) permettrait de traduire?: Il �loignera le g�sier joint aux plumes de l�oiseau et il le jettera�

Les cendres. On enlevait chaque jour les cendres de l�autel et on les mettait en tas � l�est de l�autel. Lorsque la quantit� en devenait g�nante, on les transportait hors du camp (L�vitique�4.12).


Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 1". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/leviticus-1.html.