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Bible Commentaries
Luc 17

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-37

Plan du commentaire biblique de Luc 17

Les scandales

Il est impossible qu�ils ne se produisent. Malheur � qui en est l�auteur�! Prenez garde � vous (1-3a)�!

Le pardon des offenses

Si ton fr�re p�che contre toi, reprends-le et pardonne-lui m�me des offenses r�it�r�es (3b, 4).

La puissance de la foi

En face d�une telle obligation, les ap�tres demandent � J�sus de leur augmenter la foi. J�sus r�pond qu�il suffit d�en avoir gros comme un grain de s�nev� pour transplanter un m�rier dans la mer (5, 6).

Le non-m�rite des �uvres

J�sus l�enseigne par la parabole de l�esclave que son ma�tre n�a garde de servir, duquel il exige au contraire des services, sans lui devoir de reconnaissance. Vous de m�me, ajoute J�sus, quand vous aurez fait tout votre devoir, regardez-vous comme des serviteurs inutiles (7-10).

Verset 1

Enseignements divers

Versets 1 � 10 � Les scandales, le pardon des offenses, la foi, les �uvres

Il faut entendre ici, comme souvent dans Luc, ce mot de disciples au sens large?; il ne s�agit pas seulement des ap�tres.

Les versets qui vont suivre (versets 1-10) ont �t� rattach�s de diverses mani�res � ce qui pr�c�de, mais aucune de ces tentatives n�est satisfaisante.

Le plus naturel est de les consid�rer comme des fragments de discours. La plupart se retrouvent ailleurs. Ils traitent du scandale (versets 1 et 2), du pardon des offenses (versets 3 et 4), de la foi (versets 5 et 6), du non-m�rite des �uvres (versets 7-10).

Comparer Matthieu�18.7, note. Il est impossible, ou il est inadmissible qu�il n�arrive des scandales, c�est-�-dire des occasions de chute et de p�ch�.

Matthieu emploie un terme encore plus fort. Il y a n�cessit� � ce qu�ils arrivent. Triste n�cessit�, fond�e sur la corruption du monde, les mauvais exemples et les tentations qui en r�sultent.

Mais rien de tout cela n�excuse celui qui donne du scandale?: Malheur � lui?! s��crie le Sauveur.

Verset 2

Voir Matthieu�18.6, note et Marc�9.42.

Le texte re�u porte ici, comme dans Matthieu, une meule � �ne, c�est-�-dire la meule d�un moulin mise en mouvement par un �ne.

C�est l� une simple correction d�apr�s le premier �vangile.

Il faut lire dans Luc, avec Codex Sinaiticus, B, D et l�Itala?: une pierre de moulin.

Sur ce qu�il faut entendre par un de ces petits, voir Matthieu�18.5, note.

Verset 3

Cette exhortation � la vigilance appartient �videmment � ce qui pr�c�de?: Puisque le scandale est in�vitable dans le monde, vous, mes disciples, prenez garde d�y donner lieu?!

Mais peut-�tre cette parole a-t-elle aussi, dans la pens�e de Luc, un rapport avec ce qui suit?; car nulle part nos relations ne sont plus difficiles qu�avec ceux qui p�chent et qui nous offensent.

Comparer Matthieu�18.15, note.

Le texte re�u avec D et la plupart des majuscules porte?: p�che contre toi.

Si l�on retranche ces mots, avec Codex Sinaiticus, A, B, l�Itala, on pourrait penser qu�il s�agit d�abord d�un p�ch� qui ne nous concerne point personnellement et que pourtant nous devons reprendre dans notre fr�re avec fid�lit� et charit�.

Cependant, l�ordre de lui pardonner, s�il se repent, semble indiquer qu�ici d�j�, comme au verset suivant, le Seigneur a en vue une offense personnelle.

Verset 4

Ce d�veloppement de la pens�e appartient � Luc seul. Le devoir du pardon des offenses, qui est un acte de la vraie charit�, n�a pas de limites, parce que la charit� n�en a point (comparer Matthieu�18.22, note).

Il ne faut pas s�arr�ter � cette supposition hyperbolique d�un homme assez d�nu� de caract�re moral pour offenser un autre homme sept fois le jour et en demander le pardon (le texte re�u, avec A, des majuscules et des versions ajoute m�me?: �?et que sept fois le jour il revienne?�).

Il faut simplement retenir cette v�rit�, que la charit� pardonne toujours.

Verset 5

Les ap�tres, ainsi d�sign�s pour les distinguer des disciples (verset 1), ont pris au s�rieux le devoir que J�sus vient de prescrire?; mais ce devoir leur parait impossible � remplir.

De l� leur pri�re?: Augmente-nous la foi (grec ajoute-nous de la foi.) Ils sont donc assez �clair�s pour sentir qu�une foi plus puissante que la leur, une foi qui change le c�ur et qui soit op�rante par la charit� (Galates�5.6), les rendra seule capables de pardonner, de pardonner toujours.

Verset 6

Vous feriez ce qui semble absolument impossible?; car la foi s�empare de la puissance m�me de Dieu. Et m�me le moindre degr� de cette vraie foi (si vous l�avez, selon Codex Sinaiticus, A, B, majuscules et non l�aviez) vous donnerait ce pouvoir.

J�sus para�t supposer que les disciples ont assez de foi, qu�ils doivent seulement la mettre en �uvre?; peu importe que leur foi soit grande ou petite?; f�t-elle comme un grain de s�nev�, ils n�ont qu�� se servir d�elle et ils accompliront des prodiges.

Deux fois cette d�claration de J�sus sur la puissance de la foi est r�p�t�e dans Matthieu (Matthieu�17.20?; Matthieu�21.21), mais avec la comparaison d�une montagne transport�e dans la mer, au lieu d�un m�rier.

Verset 9

Il ne faut chercher aucune connexion entre ces versets et ceux qui pr�c�dent. Luc seul a conserv� cette instruction importante. J�sus d�montre, par une comparaison tir�e de la soci�t� d�alors, que jamais l�homme ne peut avoir de m�rite devant Dieu (verset 10).

Un esclave, dont tout le temps appartient � son ma�tre, ne fait que ce qu�il est oblig� de faire, quand, apr�s avoir travaill� tout le jour, il sert encore � table le soir. Son ma�tre ne lui en a point de reconnaissance particuli�re, tout cela lui �tait command�.

Les derniers mots?: Je ne le pense pas, manquent dans Sin, B, etc. Tischendorf les omet, avec plusieurs critiques.

En tout cas, la pens�e reste la m�me, car la question qui pr�c�de suppose une r�ponse n�gative.

Verset 10

Cette conclusion, qui applique la parabole aux rapports de l�homme avec Dieu, est d�une v�rit� incontestable.

Car, d�abord, aucun homme p�cheur n�a fait tout ce qui lui �tait command� par la loi, qui n�exige rien de moins que la perfection de l�ob�issance. Mais l�e�t-il fait, il aurait simplement accompli une obligation sacr�e et n�aurait aucun m�rite � faire valoir devant Dieu.

Un ange m�me ne saurait pr�tendre � un droit devant Dieu, � qui il doit ses services les plus parfaits. Il est lui-m�me un serviteur inutile, dans ce sens que Dieu n�a pas besoin de son ob�issance.

Cette id�e est renferm�e dans le mot grec que nous traduisons par inutile et qui signifie litt�ralement une personne ou une chose dont il ne revient aucun avantage, aucun profit. Ce mot se retrouve, dans un sens plus absolu encore, Matthieu�25.30.

Tout cela est vrai au point de vue du droit et cette instruction de J�sus met � n�ant la propre justice, la pr�tention de l�homme � m�riter quoi que ce soit devant Dieu?; elle ne lui laisse d�autre moyen de salut que la gr�ce.

Mais il y a une sph�re sup�rieure � celle du droit, celle de l�amour?; dans celle-ci s�accomplit par l�homme un travail d�une autre nature, celui qui a le caract�re du joyeux et filial d�vouement?; et aussit�t se produit une appr�ciation divine fond�e sur un autre principe, le cas infini que l�amour fait de l�amour. J�sus a formul� cet autre point de vue (Luc�12.36-37).� Godet

Verset 11

La rencontre

Comme J�sus poursuit sa route vers J�rusalem et passe entre la Samarie et la Galil�e, dix l�preux le rencontrent, et, de loin, implorent sa piti� (11-13).

La gu�rison

D�s qu�il les voit, J�sus leur ordonne d�aller se montrer aux sacrificateurs. En y allant, ils sont gu�ris (14).

Le Samaritain reconnaissant

L�un d�eux revient glorifiant Dieu�; et se jetant aux pieds de J�sus, il lui rend gr�ces. C��tait un Samaritain. Sa conduite inspire � J�sus cette r�flexion attrist�e?: Les dix n�ont-ils pas �t� gu�ris�? Ne s�est-il trouv� aucun des neuf autres qui soit revenu, comme cet �tranger, pour donner gloire � Dieu�? Puis il dit au l�preux?: Va, ta foi t�a sauv� (15-19).

Sc�nes et instructions des derniers temps du voyage

Les dix l�preux

Versets 11 � 19 � Les dix l�preux

Luc donne ici une nouvelle indication de ce long voyage de J�sus vers J�rusalem, interrompu et retard� par diverses excursions et de nombreux travaux (Luc�9.51, note).

Dans ce moment il passait (grec traversait) entre la Samarie et la Galil�e, en se dirigeant de l�ouest � l�est vers le Jourdain et la P�r�e. Il ne suit point, pour se rendre � J�rusalem, l�une des deux routes ordinaires, par la P�r�e ou par la Samarie.

C�est ce que Luc indique par ce mot qui se trouve d�j� � Luc�9.51?: lui-m�me, lui de son c�t�.

Cette mention de la Samarie, tout en indiquant le chemin que suivait J�sus, pr�pare le lecteur � trouver un Samaritain (verset 16) parmi les l�preux que J�sus va gu�rir.

Verset 13

Ces malheureux l�preux, exclus par la loi de toute communication avec la soci�t� (L�vitique�13.46?; comparez Matthieu�8.2, note), s��taient r�unis, afin de se rendre mutuellement les soins que tout le monde leur refusait.

C�est � cause de la m�me interdiction (L�vitique�13.46) qu�ils s�arr�t�rent � distance et durent ainsi �lever la voix pour implorer la piti� de J�sus.

Verset 14

Les sacrificateurs avaient seuls le droit de constater la gu�rison d�un l�preux et de le r�int�grer dans ses privil�ges d�Isra�lite (L�vitique�13.2?; L�vitique�14.3?; Matthieu�8.4 note).

J�sus n�estime pas que la gu�rison miraculeuse dont ils sont l�objet dispense ces l�preux d�observer la loi?; et, en m�me temps, comme ils devaient aller en se confiant en sa seule parole, c��tait pour eux un exercice de foi (verset 19)

Ils furent gu�ris comme ils s�en allaient, dans l�acte m�me de leur ob�issance � la parole de J�sus. Et cette gu�rison fut si compl�te, qu�ils ne purent pas en avoir le moindre doute (verset 15).

Verset 16

Voir, sur les Samaritains, Matthieu�10.5-6, note.

Cet homme qui poss�de moins de lumi�res que ses compagnons isra�lites, les surpasse de beaucoup par son ardente reconnaissance pour un bienfait si inesp�r�.

Il en fait remonter la gloire jusqu�� Dieu (verset 15), mais il n�oublie pas celui qui le lui a imm�diatement conf�r�?; il lui en rend gr�ces avec une profonde humilit�.

Verset 18

Grec?: Mais les neuf o� (sont-ils)?? Ils ne se sont point trouv�s retournant pour donner gloire � Dieu, si ce n�est cet �tranger?!

J�sus prononce ces paroles avec la tristesse que lui inspire l�ingratitude des enfants de son peuple. �?Les premiers seront les derniers?�. J�sus fait ressortir ailleurs le m�me contraste entre des Juifs et un Samaritain (Luc�10.31-33).

Verset 19

Ta foi t�a sauv� et non gu�ri, comme traduisent ici et ailleurs nos anciennes versions.

La foi de cet homme, puis sa vive reconnaissance envers Dieu et envers le Sauveur, furent certainement le point de d�part d�un d�veloppement tout nouveau dans sa vie religieuse, le dernier terme fut le salut le son �me. De l� cette expression que J�sus emploie � dessein.

Verset 20

La question des pharisiens

Ils interrogent J�sus sur l��poque de la venue du royaume de Dieu. Il leur r�pond que ce royaume ne viendra pas avec �clat, car il est au milieu d�eux (20, 21).

L�enseignement aux disciples

  1. L�apparition du fils de l�homme. Les disciples auront le d�sir ardent de cette apparition et devront se garder des fausses nouvelles qu�on en donnera. Cette apparition sera comme l��clair qui traverse le ciel. Mais auparavant le fils de l�homme doit souffrir et �tre rejet� (22-25).
  2. Les temps qui pr�c�deront le retour du Seigneur. Ils seront semblables aux temps qui pr�c�d�rent le d�luge et la destruction de Sodome (26-30).
  3. La condition du salut en ce jour-l�. Ne pas redescendre du toit dans la maison, ni revenir des champs. Se souvenir de la femme de Lot. Qui voudra sauver sa vie la perdra, qui la perdra la conservera (31-33).
  4. Le triage op�r�. Dans cette nuit, de deux personnes dans un m�me lit, l�une sera sauv�e et l�autre perdue. O� sera-ce�? demandent les disciples. J�sus r�pond?: o� sera le corps, l� s�assembleront les aigles (34-37).

L�av�nement du fils de l�homme

Versets 20 � 37 � La question des pharisiens et l�enseignement aux disciples

Luc rapporte cette question des pharisiens sans indiquer les circonstances qui purent y donner lieu, ni les motifs qui la leur inspir�rent. � ce dernier �gard, on ne peut gu�re supposer qu�ils voulussent simplement s�instruire aupr�s de J�sus sur ce sujet important. Comme � l�ordinaire, ils pensaient plut�t � l��prouver, � le mettre dans l�embarras, ou � lui faire dire quelque h�r�sie dont ils pourraient profiter contre lui.

On sait d�ailleurs que les pharisiens se faisaient du royaume de Dieu et de la venue du Messie qui l��tablirait des id�es tout ext�rieures, politiques et terrestres. Ils attendaient le r�tablissement glorieux du royaume d�Isra�l, d�livr� de tout pouvoir �tranger. De l� la r�ponse de J�sus sur la vraie nature de son r�gne.

Verset 21

Voir, sur le terme royaume de Dieu, Matthieu�3.2 note.

La venue du royaume de Dieu n�est point un �v�nement qui se produit avec �clat, de mani�re � attirer les regards, � pouvoir �tre observ� des yeux de la chair (grec avec observation).

Et pour rendre sa pens�e plus claire et plus pittoresque, J�sus ajoute qu�on ne dira point?: (grec) voici, ici?! ou voici, l�?!

C�est un royaume spirituel et int�rieur. Sans doute, les hommes �clair�s par l�Esprit de Dieu peuvent reconna�tre sa pr�sence � des signes certains et m�me il appara�tra un jour avec un �clat et une gloire que nul ne pourra ignorer (verset 24). Mais J�sus parle ici de son �tablissement actuel et progressif.

Aussi faut-il bien se garder de traduire avec nos anciennes versions?: �?Le royaume de Dieu ne viendra point avec apparence?�.

Le mot grec que nous traduisons par au milieu de vous, peut signifier aussi au dedans de vous et beaucoup d�excellents interpr�tes l�entendent ainsi.

Ce royaume spirituel s��tablit en effet dans les �mes et l� o� il n�est pas dans l�int�rieur, il n�existe pas du tout (comparer Jean�3.1-10?; Romains�14.17?; 1�Corinthiens�4.20?; Colossiens�1.13).

Cependant, la traduction?: au milieu de vous s�impose par la raison que, J�sus parlant � des pharisiens encore aveugl�s par leurs pr�jug�s et leur inimiti�, ne pouvait leur dire que le royaume de Dieu �tait au dedans d�eux. Ils demandaient quand viendrait ce royaume ext�rieur qu�ils attendaient.

En r�ponse � cette question, le Sauveur affirme que le vrai royaume de Dieu est d�j� au milieu d�eux, par la pr�sence, la pr�dication et l�action de J�sus et de ses disciples. Si ses auditeurs n�avaient pas persiste dans leur aveuglement, ils l�auraient reconnu.

La m�me pens�e se retrouve ailleurs?: Jean�1.26?; Matthieu�12.28.

Verset 22

Il faut remarquer ce mais, qui �tablit une sorte d�opposition entre la r�ponse aux pharisiens et le discours adress� aux disciples?: �?Le royaume de Dieu est d�j� pr�sent au milieu de vous dans ses humbles commencements, inaper�u du monde?; mais le jour vient o� il appara�tra avec �clat aux yeux de tous?� (verset 24).

Matthieu (Matthieu 24) et Luc (Luc 21) ont conserv�, l�un et l�autre, un grand discours proph�tique de J�sus sur la ruine de J�rusalem et sur son retour pour le jugement du monde.

Notre �vang�liste reproduit ici un discours analogue, o� il n�est pas question de la ruine de J�rusalem, mais exclusivement de la seconde venu du Sauveur.

Cet enseignement est parfaitement motiv� dans notre chapitre par la question des pharisiens et par la r�ponse de J�sus (versets 20 et 21). J�sus devait d�sirer compl�ter celle-ci pour les disciples, en �levant leurs regards vers le terme � la fois glorieux et redoutable de son r�gne.

Pourquoi donc ne pas admettre, avec Meyer et quelques autres commentateurs, que J�sus a donn� alors d�j� ces instructions aux disciples et en a r�p�t� quelques-unes dans son grand discours final?? La haute importance de ces pr�dictions en expliquerait la r�p�tition.

Ces jours qui viendront, ce sont le temps o� les disciples, au sein de leurs travaux, de leurs souffrances et de leurs luttes contre le monde, regretteront la pr�sence de cet ami puissant et plein d�amour, qui les soutenait durant sa vie et soupireront apr�s le jour de son apparition, qui sera celui de leur d�livrance.

Mais, tant que durera pour eux l��preuve, ils ne le verront point?; ils devront se r�signer � son absence et se contenter de leur communion spirituelle et invisible avec lui.

Ces paroles sont en pleine harmonie avec ce que J�sus vient de dire sur la nature actuelle de son r�gne (verset 21).

Verset 24

Voir, sur ces deux versets, Matthieu�24.26-27, notes.

L�, cette m�me pens�e est plus d�velopp�e?; on voit que ceux qui diront?: Il est ici, il est l�, seront de faux proph�tes et m�me de faux Christs.

L�av�nement du Christ sera visible partout � la fois, comme l��clair qui resplendit d�une extr�mit� � l�autre de l�horizon?; il ne sera pas n�cessaire de courir ici ou l� pour le voir.

Verset 25

Comparer Luc�9.22?; Matthieu�16.21.

Ce jour de sa gloire doit �tre pr�c�d�, pour le Sauveur comme pour ses disciples, par les jours de la souffrance, tandis que le monde profane poursuivra son train de vie au sein de ses jouissances mat�rielles et de ses int�r�ts terrestres (versets 26 � 30).

La g�n�ration qui rejettera son Sauveur, ce sont les Juifs, ses contemporains.

Verset 27

Voir Matthieu�24.37-39, note.

Quelques diff�rences dans les termes, entre les deux �vang�listes, sont sans importance pour la pens�e.

Verset 30

Gen�se 19. Ce second exemple des jugements de Dieu, fondant � l�improviste sur un monde profane, a �t� conserv� par Luc seul. J�sus en tire encore le s�rieux avertissement du verset 32. On voit qu�il croyait � la r�alit� de l�histoire biblique et l�envisageait avec une grande hauteur de vues.

Le terme?: sera r�v�l�, suppose que jusqu�alors le Sauveur est cach�, voil� (Colossiens�3.3). Sa venue sera sa r�v�lation aux yeux du monde entier (1�Corinthiens�1.7?; 2�Thessaloniciens�1.7?; 1�Pierre�1.7).

Verset 31

Voir, sur ces paroles, Matthieu�24.17-18, notes.

Il faut remarquer que, dans le premier �vangile, ces conseils se rapportent � la ruine de J�rusalem et � la pr�cipitation avec laquelle les disciples devront fuir devant ces calamit�s.

Luc, qui parle ici de l�av�nement du Seigneur, les entend dans un sens diff�rent, mais �galement vrai?: alors les disciples devront �tre d�tach�s de tout, tout abandonner pour s�en aller au-devant du Seigneur (verset 33).

Verset 32

Par ce souvenir historique, J�sus confirme l�exhortation qui pr�c�de. La femme de Lot, en fuyant Sodome, regarda en arri�re (Gen�se�19.26), parce qu�elle n�avait pas renonc� de tout son c�ur aux biens qu�elle laissait dans cette ville et elle en porta la peine. Que sera-ce � la venue du Seigneur?!

Verset 33

Comparer Luc�9.24?; Matthieu�10.39, note.

J�sus fit souvent entendre cette parole?; mais nulle part elle n�a une signification plus p�n�trante que dans cette proph�tie de son apparition.

Au lieu de sauver sa vie, B et un autre majuscules portent acqu�rir sa vie. Ce terme, qui ne se trouve qu�ici, est probablement authentique.

Le dernier mot de la sentence peut se traduire (grec)?: la conservera en vie ou l�engendrera, l�enfantera � la vie.

Si l�on admettait cette derni�re interpr�tation, J�sus affirmerait que, par le renoncement absolu � sa vie propre et par le secours du Saint-Esprit qui renouvelle tout son �tre, l�homme entre en possession d�une vie spirituelle et imp�rissable. Ce sens profond est admissible (comparer 1�Timoth�e�6.13).

Toutefois Luc, dans un autre passage (Actes�7.19) emploie ce m�me verbe pour dire?: �tre conserv� en vie et en ce sens le mot est plus directement l�oppos� de?: il la perdra.

Verset 34

Cette nuit-l�, la nuit, � l�heure des t�n�bres et de la plus grande s�curit� (Luc�12.38?; Luc�12.40?; Matthieu�25.6).

Ce moment solennel de la d�cision est aussi celui de la s�paration, selon les dispositions int�rieures de l��me � l��gard du Sauveur. Alors les rapports les plus intimes de la vie terrestre seront bris�s, c�est ce qu�indique ce premier exemple, que Luc seul a conserv�.

�tre pris, signifie �tre re�u, accept� par le Seigneur (Jean�14.3), tandis que �tre laiss� veut dire �tre abandonn� de lui.

Verset 35

Ce second exemple se retrouve dans Matthieu�24.41 (voir la note).

Le texte re�u en ajoute un troisi�me (verset 36), ainsi con�u?: �?Deux seront au champ, l�un sera pris et l�autre laiss�?�. Ce verset n�est pas authentique dans le texte de Luc?; il a �t� copi� de Matthieu (Matthieu�24.40). Il manque dans la plupart des majuscules

Verset 37

Ce sont les disciples qui, vivement frapp�s de ce discours, prennent la parole et demandent � J�sus?: �?O� aura lieu cette redoutable s�paration que tu annonces???�

Sa r�ponse signifie que ce sera partout o� il y aura des �mes m�res pour le jugement d�finitif.

Quant � l�image par laquelle J�sus illustre cette r�ponse, voir Matthieu�24.28, note. Quelques majuscules portent?: le cadavre?; cette le�on est tir�e de Matthieu.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 17". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/luke-17.html.
 
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