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Bible Commentaries
Colossiens 2

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-28

Plan du commentaire biblique de Marc 2

L�arriv�e

J�sus �tant rentr� � Caperna�m, la maison o� il se trouve est aussit�t envahie par une grande foule � laquelle il annonce l��vangile. On lui am�ne un paralytique�; mais ceux qui le portent, ne pouvant s�approcher de lui � cause de la foule, montent sur le toit de la maison, descendent le grabat sur lequel le paralytique est couch� et le d�posent aux pieds de J�sus (1-4).

Le scandale

J�sus dit au paralytique?: Tes p�ch�s te sont pardonn�s. Mais des scribes qui se trouvent l� murmurent contre lui et l�accusent de blasph�me (5-7).

La justification

Aussit�t J�sus, p�n�trant leurs pens�es, prouve � ces adversaires qu�il a le pouvoir de pardonner?: il ordonne au paralytique de se lever et de s�en aller en sa maison (8-11).

L�effet produit

� l�instant m�me le paralytique se l�ve, prend son grabat et sort en pr�sence de tous. � cette vue, la foule donne gloire � Dieu (12).

Verset 1

Opposition croissante des pharisiens (chapitre 2)

Versets 1 � 12 � Gu�rison d�un paralytique

Ou suivant le texte re�u et d�importants manuscrits?: �?qu�il �tait entr� dans une maison?�.

Ce retour � Caperna�m eut lieu quelques jours apr�s l��v�nement qui l�avait forc� de se tenir �loign� (Marc�1.40-45).

Comparer Matthieu�9.2-8?; Luc�5.7-26.

Verset 2

Il y a, dans toutes les maisons un peu consid�rables de l�Orient, une vaste cour carr�e et ferm�e, qui pr�c�de les appartements?; c�est ce qui est appel� ici?: l�espace qui �tait devant la porte.

Cette cour aussi bien que la maison, avait �t� envahie par la foule et ne suffisait pas m�me � la contenir. Et c�est l� que J�sus leur annon�ait la parole.

Ce dernier mot est pris dans un sens absolu?: parole de Dieu, parole du royaume, l��vangile (Marc�4.33?; Luc�1.2).

Verset 3

Voir sur la gu�rison de ce paralytique Matthieu�9.2-8, notes et comparez Luc�5.17-26.

Marc place ce fait, comme Luc, apr�s la gu�rison du l�preux et, comme Matthieu, avant la vocation de L�vi. Les trois �vang�listes restent ind�pendants les uns des autres. Les r�cits de Marc et de Luc qui rapportent les m�mes d�tails ne pr�sentent pas une seule expression commune.

Verset 4

Pour comprendre cette op�ration difficile et qui d�note le d�vouement des hommes qui portaient le malade, il faut se souvenir qu�en Orient le toit des maisons est plat et forme une sorte de terrasse o� l�on se tient pendant les heures fra�ches de la journ�e. On y monte par un escalier int�rieur?; mais ce passage �tant obstru� par la foule, les porteurs y parvinrent soit par un escalier ext�rieur, soit par le toit d�une maison voisine (Matthieu�24.17).

Arriv�s sur la plate forme, ils enlev�rent quelques dalles, puis perc�rent une ouverture (grec) dans la couche de bitume et de roseaux que recouvraient les dalles et, apr�s avoir de la sorte pratiqu� un passage au-dessus de la place o� se tenait J�sus, ils descendirent le malade aux pieds du Sauveur, dans la salle d�o� il parlait au peuple.

Verset 5

D�abord, une parole de tendre compassion?: Mon enfant, � laquelle J�sus ajoute d�apr�s Matthieu?: �?prends courage?!?� Puis il fait au malade un don infiniment plus excellent que la gu�rison du corps, le pardon des p�ch�s qui gu�rira son �me (voir sur ces paroles Matthieu�9.2, note).

Ici, comme au verset 9 et comme dans Matthieu, le verbe?: sont pardonn�s, est au pr�sent dans le vrai texte. J�sus n�annonce pas le pardon, il le donne. Le texte re�u avec A, C, la plupart des majuscules ajoute?: te (sont pardonn�s).

Matthieu pr�sente la m�me variante. L�une et l�autre proviennent du d�sir d�harmoniser le texte des deux premiers �vangiles avec celui de Luc, o� ce pronom se lit dans tous les manuscrits.

Verset 6

Marc, selon son habitude de peindre la sc�ne, nous fait voir ces hommes assis et raisonnant dans leurs c�urs.

Verset 7

D�apr�s une variante de B, il faudrait traduire?: �?Celui-ci parle ainsi?: il blasph�me?!?� Le texte re�u dit ici?: �?Pourquoi celui-ci prononce-t-il ainsi des blasph�mes???�

Le sens reste � peu pr�s le m�me?; mais le vrai texte est plus �nergique. Ce mot?: celui-ci a quelque chose de m�prisant (voir sur ces paroles Matthieu�9.3, note).

Ces paroles, omises par Matthieu, conserv�es par Marc et Luc, motivent dans l�esprit des scribes, leur accusation de blasph�me. Et leur raisonnement est sans r�plique si J�sus n�est pas le Fils de Dieu. Cette qualit� seule lui donne le droit ou l�autorit� de pardonner les p�ch�s (verset 10).

Verset 8

Les trois �vang�listes sont unanimes � rapporter ce fait que J�sus connut les pens�es de ses adversaires?; mais Marc, pour faire mieux encore ressortir l� science divine par laquelle J�sus p�n�trait dans les c�urs, remarque qu�il les connut par son esprit ou en son esprit.

Verset 12

Voir sur les Marc�2.9-12, Matthieu�9.5-7, note et sur le terme de fils de l�homme Matthieu�8.20, note. Marc seul ajoute?: en pr�sence de tous, afin de peindre plus vivement cette sc�ne et l��tonnement des assistants.

Matthieu se borne � noter les sentiments des foules?: �?elles furent remplies de crainte et elles glorifi�rent Dieu, qui a donn� un tel pouvoir aux hommes?�.

Marc rapporte une des paroles dans lesquelles s�exprimaient ces sentiments?: Jamais nous n�avons vu chose pareille.

Luc dit?: �?Ils furent tous saisis d��tonnement et ils glorifiaient Dieu?; et ils furent remplis de crainte, disant?: Nous avons vu des choses �tranges aujourd�hui?!?�

Verset 13

Appel du p�ager L�vi

J�sus revient au bord de la mer, entour� de la foule. Il voit en passant L�vi, fils d�Alph�e, au bureau des p�ages et il lui dit?: Suis-moi. Il le suit (13, 14).

Repas avec les p�agers

J�sus �tant � table avec ses disciples dans la maison de L�vi o� se trouvent beaucoup de p�agers et de p�cheurs, les scribes et les pharisiens disent aux disciples?: Pourquoi mange-t-il avec de telles gens�? J�sus leur r�pond que ce sont pr�cis�ment les malades qui ont besoin de m�decin et les p�cheurs qu�il est venu appeler (15-17).

Question sur le je�ne

Les disciples de Jean et les pharisiens je�naient. On demande � J�sus pourquoi ses disciples ne je�nent pas. Il r�pond que les amis de l��poux ne peuvent je�ner aussi longtemps que l��poux est avec eux�; mais les jours viennent o� il leur sera �t� et alors ils je�neront. J�sus d�veloppe sa pens�e sur le je�ne par cette double image?: Personne ne coud une pi�ce de drap neuf � un vieil habit, ni ne met du vin nouveau dans de vieilles outres (18-22).

Vocation de L�vi, question du je�ne (13-22)

Comparer Matthieu�9.9-17?; Luc�5.27-39.

Grec?: Et il sortit de nouveau le long de la mer.

Il sortit de Caperna�m (verset 1).

De nouveau reporte la pens�e sur Marc�1.16, o� J�sus se trouvait d�j� pr�s de la mer.

Marc seul rapporte ce trait concernant l�enseignement de J�sus en cette occasion, au milieu de cette foule qui venait � lui. Cela pr�pare le r�cit des versets 15 et 16 et explique la pr�sence d�un grand nombre de p�agers, aussi bien que des scribes et des pharisiens (versets 15 et 16).

Voir sur la vocation de L�vi qui va suivre, Matthieu�9.9-13, notes.

Verset 14

Celui que Marc et Luc appellent L�vi est appel� Matthieu dans le premier �vangile (voir Matthieu�9.9 et l�introduction � cet �vangile).

Marc seul nomme le p�re de L�vi, Alph�e, qu�il ne faut pas confondre avec le p�re de Jacques le Mineur, comme l�ont fait d�j� quelques P�res de l��glise.

Verset 15

Grec?: Et il arrive qu�il est � table.

Le texte re�u, avec A, C, majuscules porte?: il arriva, comme il �tait � table.

C�est J�sus qui �tait � table. Mais dans quelle maison??

La phrase de Marc pourrait s�entendre �galement de la maison de J�sus ou de celle de L�vi. Matthieu, par un sentiment de modestie qui se comprend, laisse �galement la question ind�cise.

Mais le texte de Luc (Luc�5.29) ne permet aucun doute � cet �gard?: �?Et L�vi, nous dit-il, lui fit un grand festin dans sa maison?�. Et cela est tout � fait conforme � la nature des choses (comparer Matthieu�9.10, note).

Marc seul a conserv� ce d�tail important qu�un grand nombre de ces p�agers et de ces p�cheurs qui �taient pr�sents suivaient J�sus, c�est-�-dire se rassemblaient autour de lui partout o� ils pouvaient entendre sa parole (verset 13, note).

Verset 16

Tel est le texte de Codex Sinaiticus, B. Le texte re�u, avec la plupart des majuscules porte?: �?ils le suivaient. Et les scribes et les pharisiens, voyant, etc?�.

Il est probable qu�on aura corrig� l�expression peu usit�e de scribes des pharisiens (grec).

Par cette expression, l��vang�liste voulait d�signer des scribes qui se rattachaient au parti des pharisiens, comme ils le faisaient pour la plupart (Matthieu�23.2, note), ou pour mieux dire, des pharisiens qui se distinguaient de la masse de leur parti par leur qualit� de scribes. Ils avaient suivi cette foule compos�e de disciples du Sauveur et de p�agers qui s��tait rendue dans la maison de L�vi. Le spectacle qui s�offrit � leurs yeux provoqua leurs critiques.

Cette question est rendue avec quelques variantes dans les divers manuscrits. La texte re�u avec A, C, majuscules porte litt�ralement?: Qu�est ce fait qu�il mange et boit,�?c�est-�-dire?: �?qu�est-ce que cela signifie???�

B et un autre majuscules ont?: Il mange avec les p�agers et les p�cheurs?!

Le texte que nous suivons est celui de Codex Sinaiticus et de D. Les mots et il boit manquent dans Codex Sinaiticus, B, D.

Quelle que soit la variante qu�on adopte, la phrase exprime l��tonnement et l�indignation. On comprend d�autant mieux un tel sentiment chez ces orgueilleux imbus de leur propre justice que, dans les m�urs orientales, manger et boire avec quelqu�un indique un degr� de familiarit� et d�intimit� que cet acte n�implique pas dans nos id�es modernes. Et pourtant, non seulement J�sus se met � table avec ces p�agers et ces p�cheurs, mais il va choisir au milieu d�eux l�un de ses ap�tres, manifestant ainsi, par un fait �clatant, la puissance et la souverainet� de la gr�ce. Quelle r�ponse � ces pharisiens qui s�indignent de sa compassion pour les p�cheurs?!

Verset 17

Voir sur ces paroles Matthieu�9.12-13, notes.

Ici, comme dans le premier �vangile, le texte re�u avec C et des majuscules porte?: appeler � la repentance?; ces derniers mots sont emprunt�s � Luc.

Verset 18

Quand Marc nous dit que les disciples de Jean et les pharisiens je�naient, ce n�est pas seulement une remarque historique qu�il fait sur les usages religieux de ces deux classes d�hommes (comparez Marc�7.3 et suivants et Luc�5.33)?; il veut dire que, dans ce moment m�me, ils se livraient au je�ne?; c�est ce qui occasionne la question pos�e � J�sus et lui donne plus d�actualit�.

D�apr�s Matthieu (Matthieu�9.14, note) ce sont les disciples de Jean qui adressent � J�sus cette question, mais en s�appuyant aussi de l�exemple des pharisiens?; selon Luc, ce sont ces derniers qui font la question?; enfin Marc l�attribue aux uns et aux autres, � moins qu�on n�admette, avec plusieurs interpr�tes, que le verbe ils viennent doit �tre pris dans le sens impersonnel?: on vient.

La question suivante, o� le sujet est � la troisi�me personne, semble justifier cette interpr�tation.

Verset 20

Comparer sur ces paroles Matthieu�9.15, note.

Mais il faut remarquer ce dernier mot de Marc?: en ce jour-l�.

Le texte re�u dit?: en ces jours-l�.

C�est la correction d�un copiste qui a voulu mettre ces mots en harmonie avec ceux qui pr�c�dent?: les jours viendront.

Le vrai texte, en indiquant un jour pr�cis, rappelle le tragique �v�nement que J�sus vient d�annoncer?: l��poux leur sera �t�.

Il ne faut qu�un jour pour �ter l��poux?; mais ils seront nombreux les jours o� il sera �t� et absent.� Bengel

Verset 21

Grec?: La pi�ce (ou le remplissage) emporte, le nouveau du vieux et il se produit une pire d�chirure.

Verset 22

Voir sur ces deux images Matthieu�9.16-17, notes et Luc Luc�5.36-38, notes.

Le texte re�u porte ici �?autrement le vin nouveau rompt les outres et le vin se r�pand et les outres sont perdues?�.

Les mots soulign�s manquent, le premier dans Codex Sinaiticus, B, C, le second dans B, D. En outre, Tischendorf omet, d�apr�s le seul t�moignage de D et de quelques copies de l�Itala, cette derni�re phrase, qui dans Codex Sinaiticus et B se lit ainsi?: mais le vin nouveau se met dans des outres neuves.

Le texte re�u ajoute?: doit �tre mis. Le m�me pr�cepte se trouve dans les passages parall�les de Matthieu et de Luc.

Verset 23

Les disciples bl�m�s par les pharisiens

Un jour de sabbat, J�sus traverse des champs de bl�; ses disciples se mettent �. arracher des �pis. Les pharisiens attirent l�attention du Ma�tre sur cette violation du sabbat (23, 24).

R�ponse de J�sus

Il invoque l�exemple de David qui, ayant faim, entra, avec ceux qui l�accompagnaient, dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, r�serv�s aux seuls sacrificateurs (25, 26).

Le sabbat

J�sus enseigne que le sabbat a �t� fait pour l�homme et que, par cons�quent, le fils de l�homme est ma�tre du sabbat (27, 28).

Voir sur ce r�cit Matthieu�12.1-8, notes et comparez Luc�6.1-5.

Les trois �vang�listes rapportent ce trait, mais avec maintes divergences quant � la chronologie et aux d�tails?; tous trois aussi le mettent dans un rapport direct avec l�opposition du parti des pharisiens qui avait commenc� � se manifester dans la gu�rison du paralytique (verset 1 et suivants), dans le repas donn� par L�vi (verset 15 et suivants), dans la question du je�ne?; (verset 18 et suivants) tous trois enfin le font suivre d�une gu�rison le jour du sabbat (Marc�3.1 et suivants).

C��tait, en effet, dans l�observation du sabbat que les adversaires cherchaient avec le plus d�ardeur des motifs d�accusations contre J�sus. La m�me attitude est marqu�e dans l��vangile de Jean.

Voici en quels termes Marc rend l�action des disciples?: �?et ils commenc�rent � faire chemin en arrachant les �pis?;?� d�o� Meyer conclut que l�intention des disciples n��tait point de froisser ces �pis pour en manger les grains, ce dont Marc ne parle pas?; ils voulaient seulement se frayer un chemin � travers les bl�s, ce que les pharisiens bl�m�rent comme un travail le jour du sabbat.

Ce th�ologien pense que c�est l� le sens originel de la tradition apostolique que Marc seul aurait conserv�. Mais ce n�est pas en arrachant les �pis qu�on se fraie un chemin et il est plus naturel d�admettre que J�sus suivait un sentier trac�.

D�ailleurs, si les disciples n�avaient pas arrach� les �pis pour les manger parce qu�ils avaient faim, comme le remarque Matthieu, que signifierait, dans la r�ponse de J�sus, l�observation que David se mit au-dessus d�une ordonnance de la loi quand il eut faim?? (verset 25)

Le grec met souvent l�id�e principale dans le participe et nous sommes autoris�s � traduire, en renversant la construction de l�original?: chemin faisant, ils commenc�rent � arracher.

Verset 26

Voir Matthieu�12.4, note.

On a pr�tendu que ce raisonnement ne prouvait rien dans le cas particulier?:

  1. parce que l�action de David, cit�e en exemple, n��tait pas une violation du sabbat, et
  2. parce que cette action, simple ant�c�dent, ne saurait avoir la valeur d�un principe.

Mais?:

  1. quel que soit le commandement de la loi, du moment qu�il a �t� viol� selon la lettre et accompli selon l�esprit, la d�monstration reste la m�me (Matthieu�12.7, note).
  2. L�action de David devient un principe d�s qu�elle est sanctionn�e comme telle par l�autorit� supr�me de la Parole divine. Et quelle est la conscience droite qui ne la sanctionne � son tour??

Marc place sous la sacrificature d�Abiathar le trait cit� par J�sus. Or c��tait Achim�lec, p�re d�Abiathar, qui �tait alors sacrificateur?; (1�Samuel�21.1-6) mais il fut bient�t mis � mort par Saul et son fils, plus connu que lui sous le r�gne de David, lui succ�da (1�Samuel�22.20).

Pour expliquer cette erreur de m�moire, on a suppos� que le p�re et le fils exer�aient ensemble la sacrificature, ou que l�un et l�autre portaient le nom d�Abiathar. Beaucoup plut�t faut-il admettre qu�il r�gnait, sur les rapports de ces deux hommes, quelque obscurit� historique, car dans 2�Samuel�8.17 et 1�Chroniques�18.16 Achim�lec est nomm� comme fils d�Abiathar.

Verset 27

Cette expression et il leur disait indique souvent, dans les �vangiles, que J�sus reprend la parole et ajoute une instruction nouvelle relative au m�me sujet que celle qui pr�c�de.

Cette parole remarquable, que Marc seul a conserv�e, est � la fois la cons�cration du sabbat et le principe de son interpr�tation.

Le sabbat est fait pour l�homme, pour son bien, pour son repos, pour le d�veloppement de sa vie int�rieure et les int�r�ts supr�mes de son �me?; donc c�est une institution digne de Dieu et de sa mis�ricorde?; et non l�homme pour le sabbat, car l�homme a �t� cr�e libre, pour l�ob�issance de l�amour et non pour la servitude d�une ordonnance c�r�monielle.

Verset 28

En sorte que, remarquable transition du principe qui pr�c�de � la grande v�rit� qui suit et qui n�en est que la cons�quence.

Si l�homme, tout homme, est, par sa destination, infiniment �lev� au-dessus de l�institution du sabbat, combien plus le fils de l�homme, le chef de l�humanit�, son repr�sentant, son lib�rateur et son sauveur?! (voir Matthieu�12.8, note et sur ce terme fils de l�homme, Matthieu�8.20, note.)

Par ces paroles J�sus n�abolit pas la loi, il l�accomplit (comparer Matthieu�5.17, note).

Ce mot m�me (du sabbat), qui n�est pas authentique dans Matthieu, l�est ici et il donne plus de force encore � la d�claration du Sauveur, car les Juifs regardaient le sabbat comme la plus sainte de leurs institutions religieuses.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 2". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/mark-2.html.
 
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