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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Micah 4". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/micah-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Micah 4". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/
versets 1-13
Plan du commentaire biblique de Mich�e 4
Le salut messianique (chapitres 4 et 5)
Cette partie centrale du livre de Mich�e renferme deux discours qui d�veloppent parall�lement la m�me pens�e fondamentale?: Le salut est assur� � Sion par les promesses de Dieu, mais il ne sera r�alis� qu�� la suite de profondes humiliations. Le second discours met en relief la personne du Lib�rateur qui sera l�auteur du rel�vement d�Isra�l. Chacun de ces discours est compos� de deux strophes, dont l�une peint la gloire finale et l�autre les angoisses � travers lesquelles Isra�l y parviendra.
Verset 1
Ce tableau de l�avenir messianique ouvre dignement le morceau chapitres 4 et 5. Cette Sion, que le proph�te vient de nous montrer totalement an�antie, il nous la d�crit ici �lev�e � une gloire unique, devenue le centre du royaume de Dieu, vers lequel affluent tous les peuples. Cette brusque transition refl�te fid�lement le caract�re particulier de l�esp�rance des proph�tes?: ils ne proclament jamais avec plus d�assurance l�avenir r�serv� � Isra�l qu�en face de la ruine imminente et n�cessaire qu�il doit subir. Le jugement ne saurait �tre le dernier mot de l��ternel envers son peuple. Le terme est la glorification finale d�Isra�l. Mais ce qui distingue les vrais proph�tes des faux, qui ne cherchent qu�� flatter le peuple et les grands, c�est qu�ils ne cessent de rappeler le jugement purificateur de l�exil, qui est le chemin par lequel Isra�l arrivera enfin � son but glorieux.
Versets 1 � 4 � La gloire de la maison de l��ternel aux derniers temps
Cette description se retrouve, avec quelques diff�rences (la plus importante se trouve au verset 4, qui appartient en propre � Mich�e), dans le livre d��sa�e (�sa�e�2.2-4). Comme nous l�avons dit dans l�explication d��sa�e, il ne nous para�t pas possible que l�un des deux proph�tes ait emprunt� ce tableau � l�autre et nous admettons que tous deux l�ont tir� d�un oracle plus ancien, que nous serions tent�s, avec plusieurs interpr�tes d�attribuer au proph�te Jo�l. Comparez pour l�explication de ces versets celle du passage correspondant d��sa�e.
Le proph�te franchit d�un bond l�intervalle qui s�pare la ruine de Sion (Mich�e�3.12) de son r�tablissement final.
La fin des jours d�signe l��poque de l�accomplissement d�finitif des promesses de Dieu, c�est-�-dire les temps messianiques, que dans la perspective proph�tique, chaque voyant contemple au terme de la p�riode de l�histoire � laquelle il appartient.
La montagne de la maison de l��ternel?: Sion, comme l�Ancien Testament nomme habituellement la r�sidence de J�hova. Il ne para�t pas, en effet, que Sion et la colline du temple, appel�e quelquefois Morija, fussent deux localit�s diff�rentes, comme l�a voulu la tradition jusqu�� nos jours. D�apr�s elle, Sion aurait �t� la colline occidentale de J�rusalem, Morija la colline orientale. Les �tudes r�centes tendent plut�t � identifier Sion avec la colline du temple.
Il est de toute �vidence que l��l�vation promise ici � cette montagne n�est pas de nature mat�rielle, mais morale et spirituelle. Comparez les mots du verset 2?: Car de Sion sortira la loi�, qui sont destin�s � expliquer l�affluence des peuples en Sion. Le privil�ge d�Isra�l est de poss�der la r�v�lation de J�hova et de sa volont� sainte?; c�est par l� qu�il devient le foyer de lumi�re et d�attraction pour tous les peuples. Le concours des nations pa�ennes en Sion ne signifie pas autre chose que l��l�vation de la religion isra�lite au rang de religion universelle. L��l�vation ext�rieure n�est que le symbole de cette domination spirituelle.
Verset 2
Par cette r�v�lation, Sion est devenue la montagne (moralement) la plus haute de toute la terre?: dans l�image qu�emploie le proph�te, les peuples voient de loin la maison de l��ternel �lev�e au sommet de cette montagne et ils se dirigent vers elle des lieux les plus divers. C�est le besoin de salut qui les am�ne, non par contrainte, mais librement. Comparez Jean�4.22. Remarquez qu�il n�est pas question ici de sacrifices, mais seulement de r�v�lation et d�enseignement.
La fin du verset?: Car de Sion sortira n�appartient plus au discours des peuples?; ces mots sont ajout�s par le proph�te lui-m�me pour expliquer leur empressement.
La loi (thora) proprement?: l�enseignement, la r�v�lation de la volont� divine.
Verset 3
Le fruit de cet enseignement?: ils se laisseront juger par J�hova, dont ils acceptent la loi?; il sera leur arbitre supr�me. Leurs querelles ne se videront plus par les armes, mais seront soumises � sa d�cision. La guerre cessera donc d�elle-m�me, la paix universelle sera r�alis�e, non seulement pour le peuple de Dieu mais pour tous les peuples (Zacharie�9.10). Ainsi s�accomplira une transformation oppos�e � celle que d�crivait Jo�l�3.9 et suivants, lorsqu�il montrait les peuples s�assemblant pour combattre le royaume de Dieu et changeant leurs instruments aratoires en armes de guerre. Ces deux intuitions proph�tiques ne sont point contradictoires?: le jugement des peuples et leur conversion ont l�un et l�autre leur place dans l�histoire du r�gne de Dieu.
Verset 4
Ce verset manque dans le tableau correspondant d��sa�e. Dans cette �re de paix universelle, le peuple de Dieu ne sera plus, comme jusqu�ici, la victime de l�hostilit� des puissantes nations pa�ennes?: chacun pourra go�ter les bienfaits de la paix. Comparez la description du r�gne de paix fond� par le Messie, �sa�e chapitres 9 et 11 et les aspirations (faut-il dire?: les pressentiments??) qui se font jour chez les po�tes pa�ens eux-m�mes au temps de J�sus-Christ (par exemple Virgile, Epilogue IV).
�tre assis sous sa vigne et sous son figuier, expression proverbiale d�signant un �tat de paix et de prosp�rit� parfaites. Comparez Zacharie�3.10. Isra�l avait eu d�j� un avant-go�t de cet �tat sous le r�gne de Salomon (1�Rois�4.25).
Sans que personne les trouble. L�image est celle d�une troupe d�oiseaux qui se dispersent effray�s au moindre bruit (L�vitique�26.6).
Les derniers mots du verset indiquent probablement que les paroles qui pr�c�dent sont la reproduction d�un oracle ant�rieur. Comparez �sa�e�1.20?; �sa�e�16.13. En rappelant que la bouche de Dieu l�a d�clar� ainsi, le proph�te donne du salut final d�Isra�l la plus infaillible des garanties?: la parole et la puissance du Dieu vivant.
Verset 5
Ce verset est destin� � confirmer les promesses des versets 2 � 4?: les dieux des peuples sont n�ant?; ils ne peuvent donc rien contre le peuple qui marche au nom de l��ternel, c�est-�-dire dans la force du Dieu vivant. Celui qui marche en ce nom, subsiste �ternellement. Comparez 1�Samuel�17.45?; Zacharie�10.12.
Verset 6
Celles qui boitent, les dispers�es�. Il y a en h�breu le participe singulier f�minin?: celle qui boite, qui est dispers�e, �loign�e. Ce participe est ici un collectif, comme cela r�sulte des verbes m�mes recueillirai�, rassemblerai. de m�me que les termes nation puissante, �r�gnera sur eux� (verset 7) montrent que nous avons donc �t� fid�les au sens en traduisant par le pluriel. Les images se rapportent � un troupeau de brebis (comparez Mich�e�2.12). L��ternel a bless�, fait du mal, dispers� les brebis, c�est-�-dire ch�ti� rudement et jet� en exil son peuple?; maintenant, il veut le gu�rir, c�est-�-dire lui pardonner et le r�tablir.
Verset 7
Un reste qui subsistera. Nous ne croyons pas pouvoir rendre mieux l�expression h�bra�que, qui accentue ici non l�id�e de petitesse, mais celle de persistance au travers de l��preuve.
Et l��ternel r�gnera sur eux� De l�image, le proph�te passe � la r�alit�. Comparez Abdias�1.21.
D�s lors. Le point de d�part de ce d�s lors est le moment de l�apparition du Messie, en qui Dieu viendra pour d�livrer son peuple et y �tablir son r�gne � toujours (voir Mich�e�5.1-3). Le proph�te contemple ce moment comme d�j� pr�sent.
Verset 8
Des gloires de l�avenir qu�il vient de d�crire, le regard du proph�te revient au pr�sent, pour s�arr�ter avec le calme de la foi sur l��poque de souffrances et d�angoisses qui s�pare encore le pr�sent de ce brillant avenir.
Ce verset 8 doit �tre rattach� � ce qui suit, plut�t qu�� la strophe pr�c�dente?; c�est ce que prouvent, d�une part, les images qu�il renferme et qui ouvrent un nouvel ordre d�id�es d�velopp� ensuite, et, de l�autre, le discours directement adress� � Sion d�s le verset 8 jusqu�au verset 14. Dans ce premier verset de la seconde strophe, Mich�e renouvelle la promesse, pour �tablir un contraste d�autant plus saisissant avec les angoisses dont son accomplissement sera pr�c�d�. Mais il ajoute � cette promesse un trait nouveau?: le r�tablissement � J�rusalem, au sein d�Isra�l redevenu une puissante nation (verset 7), de la royaut� davidique, an�antie par la destruction de la ville sainte (Mich�e�3.12)?; c�est par cette restauration que se r�alisera le r�gne de J�hova sur la montagne de Sion qu�annon�ait le verset pr�c�dent.
Tour du troupeau. Cette tour doit �tre cherch�e � J�rusalem, car elle est �videmment situ�e dans la localit� nomm�e la colline de la fille de Sion. Or, la fille de Sion �tant la ville de J�rusalem ou sa population personnifi�e, cette colline ne peut �tre que la montagne de Sion (verset 1 � 7). Il s�agit donc d�une tour situ�e sur Sion, probablement de la tour principale de la citadelle royale, voisine du, palais et appel�e tour de David, parce que, sans doute, elle avait �t� construite ou reconstruite par ce roi, qui l�avait orn�e des boucliers de ses h�ros (Cantique�4.4?; N�h�mie�3.25). C�est vraisemblablement la m�me qui est appel�e dans �sa�e simplement la Tour (�sa�e�32.14)?; ce passage la place dans le voisinage d�Ophel, localit� qui formait l�extr�mit� m�ridionale de la colline de Sion ou du temple. Cette tour, qui dominait tout le pays environnant, est le symbole de la domination que la famille de David exerce d�ici sur le peuple entier. C�est l� aussi que la royaut� de la fille de Sion se rel�vera dans son ancien �clat?; sa citadelle deviendra la r�sidence du nouveau David. Ce nom de tour du troupeau ne se retrouve que Gen�se�35.24, dans l�histoire de Jacob?; le patriarche dresse sa tente pr�s d�une tour de ce nom imm�diatement apr�s la mort de Rachel. Cette tour �tait donc voisine de Bethl�em et occupait peut-�tre le m�me emplacement que celle dont, parle Mich�e?; car la route que suivait Jacob (Gen�se�35.16?; Gen�se�35.27) devait passer dans le voisinage de J�rusalem. Il y a ici une allusion �vidente au r�cit de la Gen�se. Nous trouvons de nouvelles allusions � cette m�me histoire aux versets 9 et 10 et au chapitre 5 (le nom d�Ephrata, deux fois r�p�t� dans le chapitre 35 de la Gen�se). Le nom de tour du troupeau renferme de plus une nuance que sugg�rait naturellement l�histoire de David, �lev� par l��ternel de la position de berger de brebis � celle de conducteur de son peuple (2�Samuel�7.8). Il fait penser � ces tours o� les bergers se tiennent en Orient pour veiller sur leur troupeau (2�Chroniques�26.10). Isra�l, le troupeau dispers� de J�hova (Mich�e�7.11), sera r�uni sous la houlette de son Roi-Messie (voyez Mich�e�5.3 le Messie comme berger) et � l�abri de sa citadelle royale.
Jusqu�� toi signifie?: aucun obstacle ne l�emp�chera de revenir � toi.
La domination premi�re?: la glorieuse royaut� des temps de David et de Salomon, qui est le type accompli de la f�licit� des temps messianiques et qui lui a �t� enlev�e par l�exil.
Verset 9
Mais avant que s�accomplisse cette promesse (verset 8), il faut que Sion perde son roi et aille elle-m�me en exil. L� et l� seulement, l��ternel la d�livrera de la main de ses ennemis. La promesse n��te donc rien ni au s�rieux des menaces, ni � la r�alit� du ch�timent. Le proph�te contemple la calamit� annonc�e comme d�j� pr�sente?: il entend les cris de d�tresse que pousse Sion et lui demande pourquoi ces cris?: As-tu perdu ton roi, etc.??�. Mani�re dramatique d�annoncer la chute de la royaut� et l�exil.
N�y a-t-il point de roi�?? Il faut se rappeler que la perte de son roi �tait pour Isra�l plus douloureuse que pour tout autre peuple, � cause des magnifiques promesses attach�es � sa famille royale. Comparez Lamentations�4.20.
Ton conseiller?: ce terme d�signe encore le roi. Comparez �sa�e�9.5, o� le Messie est pr�sent� comme le conseiller par excellence.
Comme celle qui enfante. Les douleurs de la fille de Sion, douleurs subies pour l�enfantement d�une �re nouvelle et d�un nouveau David, sont compar�es ici aux douleurs mortelles dans lesquelles Rachel enfanta Benjamin (Gen�se�36.16-18).
Verset 10
Sois�?: car cette douleur ne peut t��tre �pargn�e.
Tu vas sortir� Le proph�te abandonne l�image, pour annoncer en propres termes la catastrophe.
De la ville?: de J�rusalem. Il ne s�agit pas d�une sortie ayant pour but de se rendre � l�ennemi. La ville est cens�e d�j� prise?; ils en sortent captifs, pour �tre transport�s au loin.
Sortir� camper�?: description dramatique de la transportation.
Jusqu�� Babylone. L� seulement ils s�arr�teront. L�exil, l��loignement de la terre � laquelle �taient attach�es toutes les promesses de Dieu, est la mal�diction dans laquelle se r�sumaient toutes celles dont la loi mena�ait Isra�l infid�le (L�vitique�26.28). Mich�e est d�accord avec �sa�e�39.6 pour d�signer Babylone comme le lieu de l�exil. Il est le premier des proph�tes � la nommer en cette qualit�. Il ne dit pas par qui (les Chald�ens ou les Assyriens) il y sera conduit, ni quand ce jugement s�accomplira.
L�, tu seras d�livr�e. En d�pit de l�exil, Isra�l ne peut p�rir?; l��ternel le sauvera. Le terme rach�tera indique qu�Isra�l aura �t� livr� en la puissance des pa�ens et comme vendu � eux par l��ternel. Comparez �sa�e�50.1-2.
Verset 11
Et maintenant. Ce mot signale, comme le maintenant du verset 9, une sc�ne toute nouvelle qui se pr�sente � l��il int�rieur du proph�te?: Sion, sauv�e de la puissance de Babel, voit se rassembler autour d�elle les nations pa�ennes (de nombreuses nations, m�me expression qu�aux versets 2 et 3 pour d�signer le monde pa�en en g�n�ral). Elles viennent, non pour recevoir l�enseignement de J�hova (verset 2), mais pour combattre Sion, afin de la profaner (comparez Abdias�1.16) et de jouir de sa ruine (comparez Abdias�1.12). Le terme profaner suppose que Sion est maintenant sainte (c�est la Sion des derniers temps, purifi�e par le jugement) et il indique que l�attaque que les peuples dirigent contre elle a un motif religieux?: leur haine contre J�hova?; il s�agit ici d�une grande et universelle r�volte des puissances pa�ennes contre l��ternel, dont le r�gne a son si�ge en Sion (versets 2 et 7). Mais cette attaque aboutira � leur propre perte. Car, en se rassemblant, elles accomplissent sans le savoir le dessein de J�hova, qui est de les r�unir devant J�rusalem, pour les y frapper toutes ensemble comme on foule les herbes sur l�aire (comparez pour l�image �sa�e�21.10). L�instrument de ce jugement des pa�ens sera Sion elle-m�me que le proph�te compare, verset 13, au b�uf employ� � fouler de son pied le grain (selon la coutume encore aujourd�hui usit�e en Orient).
Verset 13
La corne est le symbole de la force?: Sion sera rev�tue par l��ternel de toute la force n�cessaire pour d�truire ses ennemis.
De fer� d�airain?: c�est-�-dire de ce qu�il y a de plus dur.
Je vouerai. Le terme h�breu signifie?: consacrer comme interdit. L�interdit appartenait � J�hova. Les gains injustes des conqu�rants pa�ens, fruits du pillage, ne serviront pas � enrichir Isra�l, mais reviendront � l��ternel, comme � celui qui est aussi le ma�tre des pa�ens (le Seigneur de toute la terre).
Il est inadmissible que l�attaque des pa�ens contre Isra�l, dont il est question dans ces versets, se rapporte � la m�me crise que les angoisses des versets 9 et 10. Il y aurait, en effet, dans ce cas, une contradiction patente et insoluble entre le verset 10 et les versets 12 et 13. L�, Mich�e a clairement annonc� la captivit�, par cons�quent la r�ussite de l�entreprise des pa�ens contre J�rusalem (comparez Mich�e�3.12)?; ici, il annonce non moins positivement que l�issue de l�attaque des pa�ens contre Sion sera leur d�faite totale et leur an�antissement. Quelques-uns appliquent cette pr�diction � la d�faite des Assyriens sous Sanch�rib?; le contexte ne nous semble pas permettre de la rapporter � une �poque ant�rieure � la captivit� de Babylone qui occupe pour le proph�te le tout premier plan dans la s�rie des dispensations divines envers Isra�l?; il faut donc l�appliquer � un jugement plus lointain et aussi plus universel que la catastrophe de Sanch�rib, qui en offre seulement un type. Il s�agit, dans tout ce passage, de la derni�re lutte annonc�e pour la fin des temps entre les nations et J�rusalem restaur�e. Nous avons ici le parall�le des proph�ties de Jo�l�3.9 et suivants, d��sa�e�66.18 et suivants, d��z�chiel chapitre 38, de Zacharie chapitre 12, qui tous annoncent un rassemblement final des peuples contre Isra�l, lequel aboutira � leur jugement. Comparez en particulier, avec l�image du grain foul� sur l�aire, dans Mich�e, celles de la moisson et du pressoir dans Jo�l�3.13. Par ce jugement, J�hova se r�v�lera comme le Seigneur de toute la terre.
Verset 14
Le maintenant signale un nouveau changement de sc�ne et ce qui suit montre bien que le proph�te revient � l�avenir le plus prochain, les luttes qui pr�c�deront l�exil dont il s��tait �cart� pour porter ses regards plus loin.
Rassemble� C�est � Sion que s�adresse cette invitation. Le terme fille de troupes d�signe la nation en armes personnifi�e?: elle rassemble tous ses enfants en cohorte guerri�re pour d�fendre J�rusalem assi�g�e. Mais cela ne lui r�ussira pas. Le si�ge finira par la prise de la ville sainte, comme le prouve le sort ignominieux inflig� au juge d�Isra�l (au roi?; comparez Amos�2.3).