Bible Commentaries
Néhémie 2

N�h�mie � J�rusalem

L�enceinte de J�rusalem, d�apr�s le livre de N�h�mie

Notre livre parle � trois reprises de l�enceinte de J�rusalem?: N�h�mie�2.13-15?: promenade nocturne de N�h�mie autour des murs en ruine?; chapitre 3?: indication des portes et des portions de muraille b�ties par certaines familles ou certaines villes?; enfin N�h�mie�12.27-40?: d�dicace des murailles. Avant d�entrer dans l��tude du premier de ces morceaux, il nous para�t utile de grouper les donn�es g�n�rales qui r�sultent de ces trois fragments. Nous commen�ons par le chapitre 12 qui jette le plus de lumi�re sur la difficile question des murs de J�rusalem au temps de N�h�mie.

Pour la f�te de la d�dicace des murs, enfin termin�s, N�h�mie organise deux cort�ges (verset 31). Un seul aurait mis trop de temps � faire le tour de toute l�enceinte. Comme les deux processions devaient se rencontrer dans la maison de Dieu (verset 40), elles partirent, chacune de son c�t�, d�un point directement oppos� au temple, par cons�quent de l�ouest, de mani�re � avoir � faire un trajet � peu pr�s �gal et � arriver en m�me temps au temple pour rendre gr�ce � Dieu de la r�ussite de l�ouvrage. Nous devons nous repr�senter ces deux processions marchant sur la muraille (verset 31), sauf l� o� il sera question de degr�s (verset 37). Le premier ch�ur, conduit par Esdras (verset 36), prend � droite (verset 31), c�est-�-dire au sud, pour qui regardait le but de ces processions, le temple. Dans ce temps d�ailleurs on s�orientait toujours en regardant vers l�orient, qui dans ces pays repr�sente un point de l�horizon beaucoup plus constant que dans nos latitudes?; il arrive d�abord � la porte du Fumier (verset 31), puis � la porte de la Source (verset 37), situ�e au bas de la vall�e du Tyrop�on, o� il trouve les degr�s de la cit� de David. Ces degr�s le conduisent au-dessus de la maison de David, laquelle �tait au sud du temple et plus bas que cet �difice, et il arrive enfin � la maison de Dieu par la porte des Eaux, situ�e vers l�orient. Voir sur la position de cette porte N�h�mie�3.26. Tel fut l�itin�raire du premier cort�ge?;

Il est probable que les degr�s du verset 37 montaient du Tyrop�on � la colline de Sion et que le ch�ur ne fit pas le tour de la muraille qui devait, comme nous le verrons bient�t, entourer Ophel et toute la partie m�ridionale de la colline de Sion, entre le Tyrop�on et la vall�e du C�dron.

Pendant ce temps le second cort�ge, sous la conduite de N�h�mie lui-m�me, se dirige, � l�opposite du premier, � gauche, c�est-�-dire vers le nord, et, t�t apr�s son d�part, semble-t-il, il trouve la tour des Fours (verset 38). Puis il atteint successivement la Muraille large, la porte d��phra�m (verset 39) qui nous transporte �videmment au nord, la porte de la vieille ville, la porte des Poissons, �galement au nord (Sophonie�1.10), puisqu�elle tirait son nom du march� aux poissons, approvisionn� par les p�cheurs de la Galil�e, la tour de Hanan�el qui, d�apr�s Zacharie�14.10, formait l�angle nord-est de l�enceinte de J�rusalem, la tour de M�a, la porte des Brebis, la Probatique de Jean�5.5, non loin de la porte actuelle de Saint-�tienne et enfin la porte de la Prison.

Il y a dans ces diverses indications topographiques bien des donn�es qui, aujourd�hui encore, pr�tent � la discussion. Cependant N�h�mie�12.31-42 nous fournit en somme un cadre solide, que nous pourrions figurer en gros par le dessin rudimentaire ci-contre et de mani�re plus d�taill�e, par ce plan.

Si maintenant nous abordons le chapitre 3, nous y trouvons toute une s�rie de versets o� se pr�sentent (en sens inverse pour le parcours du second cort�ge, puisque le chapitre 3 part du temple et prend par le nord) un certain nombre de noms que nous venons d�j� de rencontrer.

• N�h�mie�3.1 Porte des Brebis, tours de Hanan�el et de M�a. Notons en passant que le chapitre 3, qui donne la liste des constructeurs des tours et de la muraille, commence par la porte des Brebis et non pas, comme on aurait pu s�y attendre d�apr�s N�h�mie�12.39, par la porte de la Prison, car cette derni�re faisait probablement partie des b�timents du temple, qui �tait d�j� reb�ti?;
• N�h�mie�3.3 Porte des Poissons (N�h�mie�12.39)?;
• N�h�mie�3.6 Porte de la vieille ville (N�h�mie�12.39). Est pass�e sous silence, la porte d��phra�m, mais
• N�h�mie�3.8 nous retrouvons la mention de la Muraille large (N�h�mie�12.38)?;
• N�h�mie�3.11 Tour des Fours (N�h�mie�12.38)?;
• N�h�mie�3.13 Porte de la Vall�e, qui n�est pas indiqu�e au chapitre 12, mais bien dans N�h�mie�2.13?; N�h�mie�2.15?;
• N�h�mie�3.14 Porte du Fumier (N�h�mie�12.37)?; voir N�h�mie�2.13?;
• N�h�mie�3.15 Porte de la Source et degr�s de la cit� de David, d�j� connus par N�h�mie�12.37?; voir N�h�mie�2.14.

Jusqu�ici donc, pas de difficult�s, nous n�avons laiss� derni�re nous que des incertitudes de d�tail. Mais, depuis le verset 16 jusqu�au verset 32, qui nous ram�ne � la porte des Brebis, nous trouvons encore indiqu�es plus de vingt sections de murs relev�es par diverses familles. O� placer cette partie consid�rable de l�enceinte de la ville, puisque, dans N�h�mie chapitre 12, les degr�s de la cit� de David ont amen� le cort�ge d�Esdras jusqu�au temple??

Voici sans doute la solution de cette difficult�.

Le chapitre 12 n�a pas parl� des murs �lev�s autour d�Ophel et de la colline de Sion en g�n�ral, parce que, � partir des degr�s de la ville de David, le cort�ge a cess� de se tenir sur la muraille, peut-�tre inachev�e, ou trop rapide en cet endroit. Mais lors m�me que le cort�ge d�Esdras ne les a pas suivis, ces murs ont d� �tre b�tis et c�est l� ce que raconte N�h�mie�3.16-32. Et si nous avons dans ces versets un grand nombre de constructeurs pour une longueur relativement peu consid�rable de muraille, cela provient peut-�tre de ce que les murs �taient plus hauts l� qu�ailleurs, ou plus �pais, s�agissant de soutenir par places la terrasse du Haram. Ce qui prouve bien que ces murs entouraient la colline de Sion, c�est que, si nous jetons les yeux sur les lieux indiqu�s dans la seconde partie du chapitre 3, nous nous voyons constamment conduits par ces noms dans le voisinage du temple. Ainsi?: maison d�Eliasib, le souverain sacrificateur (verset 20)?; maison du roi pr�s de la cour de la Prison (verset 25)?; porte des Chevaux (verset 28, voir J�r�mie�31.40)?; etc.

N�h�mie obtient d�Artaxerx�s la permission d�aller relever les murs de J�rusalem.

Nisan?: le premier mois du calendrier isra�lite d�apr�s l�exil?; voir N�h�mie�1.1, note. Mais, comme il est parl� ici de la vingti�me ann�e d�Artaxerx�s et non de la vingt-et-uni�me, ainsi qu�on devrait s�y attendre d�apr�s N�h�mie�1.1, qui nous pla�ait au neuvi�me mois de la m�me vingti�me ann�e, il faut admettre qu�ici N�h�mie fait commencer l�ann�e en automne, comme le font pour toutes les affaires civiles les Juifs d�apr�s l�exil, tandis que l�ann�e religieuse continue de s�ouvrir par la f�te de P�ques, le 15 Nisan. Dans l�ann�e civile qui commen�ait en automne, le mois de Kislev (N�h�mie�1.1) pr�c�de celui de Nisan d�environ quatre mois. D�autres ont pens� que la 20^e ann�e d�Artaxerx�s est compt�e depuis l�anniversaire de son accession au tr�ne. Il aurait commenc� de r�gner entre Nisan et Kislev.

Si N�h�mie n�a pas ouvert plus t�t son c�ur � son ma�tre, c�est probablement qu�il attendait son tour de service pour s�approcher du roi. C�est ce qu�indiquerait la le�on de quelques anciennes traductions le vin �tant devant moi, c�est-�-dire?: le soin de la boisson royale m�incombant en ce temps.

Le vin �tant devant lui?: au commencement d�un grand festin, auquel la reine elle-m�me assistait (verset 6).

Or je n�avais jamais eu mauvais visage devant lui. D�autres traduisent?: Or je n�affectai pas d�avoir mauvais visage devant lui, ce qui ne l�emp�cha pas de remarquer quelque chose. Il ne convenait pas de para�tre avec une expression triste devant un roi (Esther�4.2).

J�eus grand peur. Le moment d�cisif �tait arriv�?! Comment le roi prendrait-il la requ�te qu�il avait r�solu de lui pr�senter??

Que le roi vive �ternellement?! Daniel�2.4?; Daniel�3.9?; 1�Rois�1.31.

La ville o� sont les s�pulcres de mes p�res. Cela s�accorde bien avec l�origine qu�Eus�be et avec lui J�r�me, attribuent � N�h�mie.

Une pri�re?: mentale. Voir Gen�se�24.12-14.

Pour que je la reb�tisse. Les derniers mots du verset 3 indiquent suffisamment ce qu�il s�agit de reb�tir � J�rusalem. Voyez Josu�6.26.

La reine?: Damaspia, d�apr�s Ct�sias. Les rois perses �taient polygames, mais une seule de leurs femmes avait le titre de reine.

Je lui fixai un terme. D�apr�s N�h�mie�5.14 et N�h�mie�13.6, N�h�mie demeura douze ans absent. Mais il se peut que dans le principe il n�ait pas �t� question d�une aussi longue absence et qu�il soit revenu plus t�t, pour repartir avec une nouvelle permission du roi, ou bien que, de J�rusalem, il ait obtenu une prolongation de cong�.

Des lettres. Ce n��taient probablement pas de simples sauf-conduits, mais en m�me temps une approbation royale donn�e au but du voyage de N�h�mie.

Asaph, gardien du parc du roi. Nous rendons par parc le mot pard�s (paradis), qui ne se retrouve qu�ici et dans Eccl�siaste�2.5 et Cantique�4.13. Il signifierait d�apr�s le sanscrit contr�e excellente, d�apr�s le zend enclos, terrain prot�g�, o� peuvent librement cro�tre des arbres et se multiplier le gibier. Cette for�t, qui devait fournir de pesants mat�riaux, �tait sans doute voisine de J�rusalem. On pourrait songer � la plaine ou � la vall�e bois�e qui, d�apr�s 1�Chroniques�27.28, appartenait � David et �tait peut-�tre demeur�e domaine royal apr�s la conqu�te du pays.

Les portes de la citadelle attenante � la maison de Dieu. Cette forteresse (bira) appara�t ici pour la premi�re fois, car dans 1�Chroniques�29.1?; 1�Chroniques�29.19 c�est tout l�ensemble des b�timents du temple qui est ainsi appel�. C�est probablement la m�me forteresse que les rois asmon�ens agrandirent et appel�rent baris, d�apr�s Jos�phe, tandis que plus tard, reb�tie par H�rode, qui lui donna le nom d�un de ses amis, elle figure dans l�histoire sous le nom de tour Antonia. Elle �tait situ�e � l�angle nord-ouest du temple. Avant l�exil il n�y avait en cet endroit rien de pareil et voici un indice de plus des travaux auxquels nous pensons que les Juifs s��taient livr�s peu auparavant pour fortifier leur capitale.

Et pour la muraille de la ville?: � savoir pour les portes de la muraille (N�h�mie�3.3-6). On peut aussi traduire?: attenante � la maison de Dieu et � la muraille de la ville.

Dans laquelle j�entrerai?: comme gouverneur. La demande de cette charge par N�h�mie n�a pas �t� racont�e dans ce qui pr�c�de?; mais voyez N�h�mie�5.14. Esdras, sacrificateur et scribe, charg� d�une mission religieuse, avait pu se passer de cette dignit� et des pouvoirs qui y �taient attach�s. Mais N�h�mie savait qu�il trouverait une forte opposition?; et d�ailleurs la t�che qui allait lui incomber �tait toute temporelle. D�apr�s N�h�mie�5.15 il y avait eu des gouverneurs r�guliers, semble-t-il, en Jud�e. Nous en connaissons deux, Zorobabel et celui de Esdras�6.7, dont le nom n�est pas indiqu�. Tous ont une mission civile. Ce poste �tait-il justement vacant au moment o� il fut confi� � N�h�mie??

La maison de ses pr�d�cesseurs �tait peut-�tre ruin�e ou indigne d�une ville qui allait �tre entour�e de murailles et reprendre sa dignit� de capitale.

Je vins vers les gouverneurs d�au-del� du fleuve. Jos�phe parle de gouverneurs subalternes et d�un gouverneur supr�me nomm� Adayos, qui administraient dans ce temps la grande province de la rive droite de l�Euphrate (Syrie, Ph�nicie, Samarie).

Et le roi envoya?: avait envoy�.

Des officiers de guerre. Les lettres devaient l�gitimer N�h�mie aupr�s des autorit�s?; les officiers, le prot�ger. Esdras, accompagn� de milliers d��migrants, avait refus� toute escorte, ou plut�t n�en avait pas demand� (Esdras�8.22). N�h�mie, qui du reste n�avait avec lui qu�un nombre restreint de fr�res et de serviteurs (Esdras�4.16?; Esdras�5.10), doit � sa dignit� de gouverneur d�accepter celle-ci?; elle demeura probablement aupr�s de lui � J�rusalem (comparez N�h�mie�4.23?: hommes qui faisaient la garde).

De nuit et avec une faible escorte, pour ne pas attirer l�attention des adversaires (verset 10). N�h�mie fait le tour des murailles en ruines. Il veut se mettre en �tat de parler en connaissance de cause avec ses amis du travail qu�il a � c�ur d�entreprendre.

L�arriv�e de N�h�mie inqui�tait d�j� les ennemis des Juifs, que personne encore � J�rusalem n��tait au courant des projets du nouveau gouverneur (verset 16).

Le Horonite?: non pas de Horona�m (�sa�e�15.5), car dans ce cas il serait d�sign� comme moabite, mais de Beth-Horon (Josu�10.11, qui avait fait partie d��phra�m (Josu�16.3) et qui par cons�quent �tait devenu samaritain. Ici appara�t pour la premi�re fois ce Samballat, chef des Samaritains, dont il sera souvent question dans notre livre et qui s��tait probablement, avant l�arriv�e de N�h�mie, signal� par son ardeur � d�truire les murs dont J�rusalem avait commenc� � s�entourer.

Samballat, en assyrien Sin�balit, signifie peut-�tre Sin (la d�esse de la lune) a donn� la vie.

Tobija, le serviteur ammonite?: un employ� du roi de Perse, ou bien un affranchi, charg� peut-�tre de l�administration du pays d�Ammon. D�autres en font le serviteur de Samballat et son secr�taire (N�h�mie�6.17-19). Ces deux hommes, apparent�s � des familles juives consid�rables (N�h�mie�6.17?; N�h�mie�13.4-28), furent les principaux adversaires de N�h�mie, comme R�hum et Simsa� l�avaient �t� de Zorobabel.

Trois jours. Voir Esdras�8.32.

La b�te de somme?: cheval, mulet ou �ne.

Et je sortis de nuit. Nous dirions?: De nuit donc je sortis, car il l�a d�j� dit au verset 12.

La porte de la Vall�e correspond � la porte actuelle de Jaffa (2�Chroniques�26.9, note), sans �tre n�cessairement � la m�me place. C��tait la porte occidentale, ainsi que l�appelle dans notre passage une tr�s antique traduction. Le nom de porte de la Vall�e lui vient de ce qu�elle s�ouvrait sur la partie sup�rieure de la vall�e de Hinnom.

La source du Dragon n�est mentionn�e qu�ici, sous ce nom du moins. Il faut la chercher entre la porte de la Vall�e et celle du Fumier. C�est probablement une des sources qui alimentaient l��tang inf�rieur de la vall�e de Hinnom, aujourd�hui le Birket-es-Sultan. Depuis la porte de la Vall�e, N�h�mie aurait donc pris � gauche, vers le sud.

La porte du Fumier. Encore un nom qui� ne se trouve que dans notre livre. Ici, comme dans N�h�mie�3.13, cette porte suit celle de la Vall�e, dont elle est �loign�e de mille coud�es, soit d�un demi-kilom�tre environ.

Consid�rant. Le texte pr�sente ici dans la plupart des manuscrits un mot (sch�ber) qui signifie?: brisant, d�o� l�on a tir� le sens de?: passant et repassant par les br�ches. Mais plusieurs manuscrits lisent s�ber, mot qui � la v�rit� ne se trouve nulle part ailleurs, mais qui est tout voisin d�un verbe fort usit� et qui signifie?: regarder attentivement, fixer sur un objet ses yeux et sa pens�e.

La porte de la Source. Voir N�h�mie�3.15 et N�h�mie�12.37. De tous les environs imm�diats de J�rusalem, le lieu le plus bas et o� par cons�quent se trouve le plus grand nombre de sources, c�est, au sud, le point de rencontre de la vall�e du C�dron et de la vall�e de Hinnom. On n�y en compte pas moins de quatre?: la source de la Vierge, celle de Silo�, l��tang de Silo� et, plus au sud encore, la source de Job (Bir Eyoub), aussi appel�e source de N�h�mie. La porte de la Source doit donc �tre cherch�e dans cette direction, c�est-�-dire au bas de la d�pression du Tyrop�on, qui s�pare la colline de Sion de celle de N�bi-David. C�est l� que se trouve aujourd�hui la porte des Maugrabins. Tobier dit que, dans les temps o� l�eau se fait rare � J�rusalem, c�est par la porte des Maugrabins un continuel va et vient de gens qui vont puiser de l�eau � l�une des fontaines que nous venons d�indiquer.

L��tang du Roi?: probablement celui que Jos�phe appelle le r�servoir de Salomon et qu�il place un peu � l�est de la source de Silo�.

Et il ne se trouva point de place� Il y a dans ces parages un endroit o� la vall�e du C�dron se resserre et devient une v�ritable gorge. N�h�mie dut mettre pied � terre pour passer au travers des d�combres qui obstruaient le sentier.

R�solution prise par N�h�mie (15-20)

Et je montai, litt�ralement?: Et je fus montant, ce qui indique une ascension longue et p�nible.

Par le torrent?: du C�dron. Nous pouvons nous repr�senter N�h�mie marchant maintenant dans la direction du nord et inclinant le plus possible sur la gauche, afin de pouvoir mieux constater l��tat des murs.

Et je rentrai. Arriv� � l�angle nord-est de l�enceinte, N�h�mie ne revint point sur ses pas, comme on l�a parfois suppos�, mais suivit la muraille septentrionale et occidentale, ce qui le ramena � la porte de la Vall�e. Il avait fait le tour complet de la ville.

Les magistrats ne savaient pas o� j��tais all�. N�h�mie �tait d�j� entr� en relation avec eux et ils s��taient sans doute approch�s d�j� du nouveau gouverneur.

Aux Juifs?: aux simples la�ques.

Ni au reste de ceux qui s�occupaient de l��uvre?: au reste des constructeurs (magistrats, sacrificateurs?; voir Esdras�3.9).

Je leur dis?: dans une assembl�e convoqu�e � cet effet.

Que la bonne main de mon Dieu avait �t� sur moi, litt�ralement?: que la main de mon Dieu avait �t� bonne sur moi, lorsqu�il s��tait enhardi � parler au roi Artaxerx�s.

Je leur dis aussi les paroles� Voir versets 6 et 8.

Ils s�encourag�rent � bien travailler, litt�ralement?: Ils fortifi�rent leurs mains pour le bien, c�est-�-dire ils se mirent �nergiquement � ce bon travail.

� Samballat et Tobija (verset 10) se joint ici Gu�sem, probablement chef d�une tribu arabe demeurant au midi de la Jud�e, non loin de J�rusalem (N�h�mie�4.7).

Vous r�voltez-vous contre le roi???: Il est ais� de deviner ce que vous ferez d�s que vous aurez des murs pour vous prot�ger.

N�h�mie r�pond � la seconde de ces paroles malveillantes. Puis, fin du verset, il leur montre qu�il n�ignore pas que c�est la jalousie qui les fait parier ainsi.

Ni souvenir. Jamais vos anc�tres n�ont rien eu � faire avec la ville sainte.