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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 21". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/numbers-21.html.
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 21". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/
versets 1-35
Verset 1
L�attaque du roi d�Arad (1-3)
Le Canan�en, roi d�Arad. Arad est mentionn�e comme ville royale (Josu�12.14) � c�t� de Horma, dans le N�gueb, le midi de Juda (Juges�1.16). On en a retrouv� l�emplacement sur la colline de Tell-Arad � vingt-six kilom�tres au sud de H�bron, � cent kilom�tres au nord-nord-est de Kad�s.
Apprit qu�Isra�l s�avan�ait� M�me fait rapport� Nombres�33.40, sans le r�cit qui suit.
Le chemin d�Atharim. Atharim?: chemin trac�?; c�est le chemin des caravanes?; ce mot n�a rien de commun avec celui de tharim?: les espions (Nombres�14.6).
Verset 2
� l�interdit?: voir L�vitique�27.28-29. Le v�u fait en ce moment ne fut probablement ex�cut� que plus tard?; voir Josu�12.14 et Juges�1.17. Le r�cit actuel renfermerait ainsi une anticipation.
Verset 3
Les Canan�ens?: la tribu qui habitait cette r�gion. Cette contr�e formait une portion consid�rable du N�gueb car il y a plus de cinquante kilom�tres d�Arad � Horma.
Le roi d��dom ayant refus� de laisser passer Isra�l de Kad�s directement � l�est pour arriver dans la Terre promise par la r�gion � l�orient de la mer Morte, Mo�se voulut probablement, essayer de prendre la direction nord-est qui le conduisait au but en passant entre le midi de la mer Morte et la fronti�re septentrionale des �domites. Mais, ayant rencontr� le roi d�Arad qui lui fit des prisonniers, il reconnut � ce signe que ce n��tait pas le chemin qu�il devait suivre, et, retournant en arri�re, il revint et longea dans le d�sert la fronti�re occidentale du pays d��dom, jusqu�� la mer Rouge?; et ce fut l� seulement qu�il put passer � l�est du territoire des �domites, afin de remonter au nord par la contr�e � l�orient de la mer Morte.
Verset 4
Les serpents br�lants (4-9)
Par le chemin de la mer Rouge. Le r�cit ne dit plus, comme Nombres�14.25, au d�sert, car il ne s�agit plus d�y demeurer pendant des ann�es, mais seulement de le traverser pour en sortir au plus t�t. Partis de la montagne de Hor, ils tourn�rent � l�occident le plateau de l�Azazim�t et se dirig�rent de l� vers la mer Rouge?; c��tait un voyage de deux cents kilom�tres, d�une dizaine de jours seulement pour une caravane ordinaire. Sur Deut�ronome�2.1-8, voir � ce passage.
Le peuple perdit patience. Il �tait dur de reprendre le chemin du d�sert apr�s avoir touch� aux confins de la Terre promise. Il est impossible de dire en quel point de cette route eut lieu le fait ici racont�.
Verset 5
Pourquoi nous avez-vous�? Il est remarquable qu�Isra�l associe ainsi �troitement Dieu et Mo�se dans l�accusation.
Verset 6
Les serpents br�lants?: ceux que l�on rencontre au d�sert (Deut�ronome�8.15). Il s�agit probablement du c�raste, qui se trouve dans tout le nord-est de l�Afrique ainsi que dans l�Arabie P�tr�e et dans l�Arabie Heureuse.
Br�lants?: ainsi nomm�s soit � cause de leur couleur (on trouve dans ces r�gions et particuli�rement dans l�Araba des serpents de couleur jaune avec des taches d�un rouge brun), soit plut�t parce que leur morsure cause une vive inflammation et une soif ardente. Pour donner une id�e de l��tat d�angoisse o� l�arriv�e de ces animaux peut jeter une caravane, nous citerons les passages suivants des voyageurs Brehm et Dumichen.
C�est le soir, le moment du repos. Tout � coup quelqu�un s��crie?: Un serpent?! Tout le monde s��veille, chacun grimpe sur une caisse ou sur un ballot et attend. Les vip�res cornues arrivent par douzaines. On ne sait d�o� elles sortent� J�avais dessin�, creus�, fouill� au milieu des ruines sans voir un seul c�raste. La nuit �tait-elle venue, le feu �tait-il allum�, que ces horribles b�tes arrivaient de tous c�t�s, rampant et dardant leurs langues. Il ne reste qu�� chercher � les saisir avec une pince de fer et � les jeter dans le feu.
Verset 7
Nous avons p�ch�. Cette repentance �tait plus sinc�re que celle qui suivit l�affaire des espions (Nombres�16.10) puisque Dieu �coute aussit�t l�intercession de Mo�se.
Verset 8
Fais-toi un serpent br�lant. On a voulu retrouver ici l�id�e de plusieurs peuples de l�antiquit�, �gyptiens, Ph�niciens, Grecs, d�apr�s laquelle on faisait du serpent le symbole de la sant� ou de la gu�rison?; mais cette id�e est compl�tement �trang�re � notre texte et � l�intuition de l��criture en g�n�ral?; comparez Gen�se 3. Ce serpent �lev� sur la perche �tait l�image du fl�au actuel, mais de ce fl�au comme vaincu?; il figurait l�ennemi r�duit � l�impuissance. Et il �tait �lev� bien haut afin que tous les Isra�lites pussent voir comme � l��il le triomphe de Dieu sur le mal qui les d�vorait. Le peuple avait demand� l��loignement des serpents (verset 7)?; mais la d�livrance accord�e par l��ternel n�est pas celle que le peuple pensait. Elle exige une participation de l�homme lui-m�me � la gu�rison?; l�Isra�lite doit t�moigner de sa confiance en Dieu en dirigeant un regard suppliant et confiant vers ce signe de pardon et de d�livrance. Par ce trait comme par tout l�ensemble du fait, ce miracle devient l�embl�me le plus parfait que nous fournisse l�histoire isra�lite de l��uvre de la r�demption future (Jean�3.14).
Nous savons par 2�Rois�18.4, que ce serpent d�airain fut conserv� par les Isra�lites, que, sous le nom de N�husthan, il devint dans la suite l�objet d�un culte superstitieux et qu��z�chias le fit mettre en pi�ces pour ce motif.
Verset 10
Arriv�e dans les contr�es de l�est
Si nous comparons ce r�cit de voyage avec celui du chapitre 33, nous reconna�trons ais�ment que le verset 4 de notre chapitre correspond au verset 41 du chapitre 33 et qu�ainsi toute la longue liste de stations versets 19 � 37 qui dans ce dernier chapitre pr�c�de le verset 11, comprend les stations des Isra�lites durant les trente-sept ann�es pr�c�dentes de ch�timent. � partir de notre verset 10 les deux r�cits marchent parall�lement et co�ncident en g�n�ral. Toutefois l�itin�raire du chapitre 21 ne nous donne aucune station entre Hor et Oboth, tandis que celui du chapitre 33 nomme Tsalmona et Punon. Nous ignorons o� il faut chercher Oboth et les deux stations suivantes?; il est probable que la sc�ne des serpents avait encore eu lieu � l�ouest de l�Araba et qu�apr�s cela les Isra�lites tourn�rent autour de la montagne de S�ir et se dirig�rent vers le nord. Ce serait dans ce dernier trajet qu�ils auraient camp� � Tsalmona, puis � Punon, dont le nom se retrouve dans celui d�un prince �domite (Gen�se�36.41). On l�a identifi�e avec une localit� du nom de Ph�nan, qu�Eus�be et J�r�me placent � l�est de la mer Morte. Mais cela nous conduirait �videmment trop au nord.
Le r�dacteur de notre r�cit l�a puis� � des sources diverses, comme on le voit � la vari�t� des formules employ�es. Les versets 10 et 11 du chapitre 21 et le verset 1 du chapitre 22, soit le commencement et la fin de ce r�cit, sont emprunt�s litt�ralement au catalogue des stations du chapitre 33, avec omission des stations de Tsalmona et Punon et sans que nous sachions d�o� sont partis les Isra�lites pour arriver � Oboth, puis � Ijj�-Abarim (� l�est du pays de Moab). Sur le rapport entre les stations indiqu�es ensuite versets 12 � 20 et celles qui sont mentionn�es au chapitre 33 et Deut�ronome�10.6-7, voir � ces passages.
Nous ins�rons ici le tableau de la liste de ces derni�res stations d�apr�s les chapitres 21 et 33.
Voyage depuis Oboth jusqu�au mont Pisga (10-20) (21.10 � 22.1)
Oboth, les outres ou abreuvoirs, localit� inconnue.
Verset 11
Ijj�-Abarim. Localit� situ�e sur la fronti�re orientale de Moab (Nombres�33.44?; Juges�11.18).
Ijjim?: monticules, ruines?; abarim?: gu�s, passages ou pays d�au-del�. Ce nom ne peut d�signer ici la cha�ne situ�e � l�est de la mer Morte?; � moins que ce ne soit un bras de cette cha�ne s��tendant au loin � l�est dans l�int�rieur du pays. Notre Ijjim est appel� Ijj�-Abarim pour le distinguer d�un Ijjim de Juda (Josu�15.29). Sur le refus du roi de Moab de les laisser passer, les Isra�lites continu�rent leur marche par le d�sert � l�est de Moab.
Verset 12
La vall�e de Z�red. On applique d�ordinaire ce nom au Wadi-el-Ahsa qui formait la limite entre �dom et Moab et qui vient du sud-est aboutir � l�extr�mit� m�ridionale de la mer Morte?; mais cette vall�e-l� porte dans �sa�e�15.7 le nom de Torrent des Saules et dans Amos�6.14 celui de Torrent du D�sert. La vall�e de Z�red est donc plut�t le Wadi K�rak qui se jette dans la mer Morte au nord du Wadi-el-Ahsa et que les Isra�lites durent traverser dans son cours sup�rieur (voir � �sa�e�15.1 et Deut�ronome�2.13-14).
Verset 13
Au-del� de l�Arnon. Ce terme doit �tre compris comme le?: au-del� du Jourdain (Nombres�22.1), c�est-�-dire au point de vue des Isra�lites une fois �tablis dans le pays?; par cons�quent?: au sud de l�Arnon. L�Arnon, aujourd�hui Wadi Modjib, est la plus importante des rivi�res qui se jettent dans la mer Morte sur son bord oriental?; son cours sup�rieur traverse le d�sert o� cheminaient les Isra�lites, � l�orient de Moab?; il est form� de deux bras, l�un venant du sud-est (Seib-es-Sa�deh), l�autre beaucoup plus important, le Wadi Enkhe�leh, venant du nord-est, du pays occup� par les Amorrh�ens. L�Arnon formait au temps de Mo�se la limite entre les Moabites au sud et les Amorrh�ens au nord (voir verset 26). Au moment de quitter le d�sert et de franchir l�Arnon, Mo�se envoya au roi des Amorrh�ens une d�putation pour demander le libre passage qui fut refus� (Deut�ronome�2.26).
Verset 14
Le r�dacteur attache de l�importance � �tablir qu�au temps de Mo�se c��taient les Amorrh�ens et non les Moabites qui habitaient le pays au nord de l�Arnon (comparez Juges�11.14-24) et il appuie son assertion d�une citation tir�e du Livre des guerres de l��ternel. Ce recueil n�est mentionn� sous ce titre qu�ici?; nous ignorons si les citations po�tiques qui vont suivre en �taient tir�es.
Les guerres de l��ternel sont celles o� l��ternel combat pour son peuple et d�truit ses ennemis (comparez 1�Samuel�18.17?; 1�Samuel�25.28). Ces mots d�signent sans doute ici les temps h�ro�ques de Mo�se et de Josu�, de la sortie d��gypte et de la conqu�te de Canaan. Voir Exode�17.14, note.
Vaheb en Soupha, noms de lieux inconnus. Soupha en arabe signifie une terre molle. D�autres donnent ici � soupha le sens d�ouragan, tourbillon, d�o� assaut (Nahum�1.3). Le verbe qui manque (c�est ici un simple fragment) �tait peut-�tre?: Nous avons conquis ou travers�. Le livre �tant isra�lite, le sujet �tait Isra�l, non les Amorrh�ens.
Les vall�es de l�Arnon?: les vall�es des torrents qui en se r�unissant forment l�Arnon.
Verset 15
La pente des vall�es?: troisi�me compl�ment du verbe sous-entendu?; ce sont les versants de montagnes qui forment la vall�e de ce fleuve.
Du c�t� d�Ar. Ar ou Ir-Moab, proprement?: la ville de Moab, est situ�e imm�diatement au sud de l�Arnon. Voir �sa�e�15.1 et J�r�mie�48.4, notes.
S�appuie � la fronti�re de Moab. C�est l� le mot essentiel de la citation?; il prouve qu�au moment de la composition du cantique les vall�es de l�Arnon formaient la fronti�re septentrionale des Moabites et que par cons�quent le pays au nord de l�Arnon ne leur appartenait plus. Ce cantique, compos� sous l�impression imm�diate de l��v�nement qui y est c�l�br�, est cit� ici comme preuve de ce fait que les Isra�lites ne prirent rien aux Moabites, qui descendaient, comme les Ammonites, de Lot et qu�ils ne firent de conqu�te que sur les Amorrh�ens (canan�ens). On peut voir dans cette citation un indice de la composition plus ou moins post�rieure du r�cit?; on peut l�envisager aussi comme une annotation plac�e primitivement en marge et qu�on a introduite plus tard dans le r�cit. Nous trouverons de nombreux exemples de semblables notes marginales dans le Deut�ronome. On se les explique facilement si l�on se rappelle que le Pentateuque �tait un livre employ� dans la lecture publique et que de pareilles remarques explicatives �taient � l�usage du lecteur qui devait les reproduire librement.
Verset 16
B�er signifie puits?; nom tr�s fr�quent. Ce puits marque sans doute la limite du d�sert que les Isra�lites venaient de traverser et qu�ils quitt�rent � cette station?; voir les derniers mots du verset 18 et �sa�e�15.8, note.
Assemble. L��ternel souhaite rendre le peuple t�moin du jaillissement de l�eau. C��tait un moment solennel dans son histoire, car ce fait prouvait qu�il sortait des conditions extraordinaires de la vie du d�sert pour rentrer dans celles de la vie normale. Aussi l��ternel ne fait-il pas ici un miracle proprement dit, tel que celui par lequel il avait fait sortir l�eau du rocher?; il emploie comme interm�diaire l�activit� humaine.
Verset 17
Ce cantique. Il est remarquable qu�en ce moment pour la premi�re fois jaillisse de nouveau du sein du peuple la fra�che source du chant, tarie, semble-t-il, depuis Exode 15. C�est l�indice de l��re nouvelle qui commence pour Isra�l.
Monte?: que ton eau jaillisse?! Peut-�tre s�agissait-il d�un puits art�sien. Les peuples de l�antiquit� connaissaient cette mani�re d�obtenir de l�eau.
Verset 18
Avec le sceptre, avec leurs b�tons. Ce dernier mot d�signe ici non le b�ton de voyage, mais l�insigne de la dignit� des princes et des grands. Ils n�ont pas for� le puits avec leurs b�tons, mais ils ont pr�sid� au forage.
Du d�sert, c�est-�-dire de B�er, derni�re station du d�sert.
Matthana?: don, localit� inconnue.
Verset 19
Nahaliel?: le ruisseau de Dieu. Inconnu.
Bamoth?: les hauts-lieux, probablement identique avec Bamoth-Baal (Nombres�22.41), endroit �lev� sur les hauts plateaux � l�est de la mer Morte (voir �sa�e�15.2, note).
Verset 20
Les trois localit�s indiqu�es dans le verset 19 se trouvaient d�j� dans le territoire du roi Sihon comparez Deut�ronome�2.31. Ce verset est plac� ici comme conclusion du r�cit du voyage. Il anticipe d�j� sur l�envoi des messagers qui va �tre racont� au verset 21.
La vall�e� au haut du Pisga?: la vall�e qui conduit par les plateaux orientaux jusqu�� la cr�te du Pisga, d�o� l�on descend brusquement dans l��troite plaine qui forme le bord de la mer Morte. Le Pisga est le bord des monts Abarim � leur extr�mit� nord.
Les champs de Moab comprennent toute la partie du plateau qui avait appartenu aux Moabites avant la conqu�te amorrh�enne?; ce sont des plaines ondul�es, appel�es aujourd�hui Belka, s�inclinant doucement vers l�est depuis la cha�ne qui domine la mer Morte jusqu�au d�sert de Syrie. Un voyageur moderne, Tristram, l�appelle un oc�an d�herbe et de bl�. Les Arabes ont coutume de dire?: Tu ne peux rien voir de pareil au Belka. Il ne faut donc pas confondre ces champs de Moab avec les plaines de Moab (Nombres�22.1), r�gion basse et st�rile � l�est du Jourdain, au-dessus de son embouchure.
Le d�sert. Le terme h�breu n�est pas midbar employ� dans le r�cit pr�c�dent. C�est un mot nouveau d�signant la plaine st�rile dont nous venons de parler.
Verset 21
Conqu�te des deux royaumes amorrh�ens (21-35)
Nous trouvons ici le r�cit d�une double conqu�te que fit Isra�l � ce moment-l� et avant de passer le Jourdain, sur les peuplades amorrh�ennes �tablies � l�est de ce fleuve?: d�abord celle du territoire au nord de l�Arnon, dont Hesbon �tait la capitale?; puis celle du pays de Basan, beaucoup plus au nord.
L�envoi des messagers avait pr�c�d� la conqu�te?; il avait eu lieu, d�apr�s Deut�ronome�2.26, depuis K�d�moth, ville situ�e beaucoup plus � l�est que les champs de Moab et l�on pourrait traduire quant au sens logique?: Et Isra�l avait envoy�. Cette circonstance est rapport�e ici pour montrer que cette guerre et cette conqu�te furent provoqu�es par le roi des Amorrh�ens lui-m�me.
Verset 23
Jahats (voir �sa�e�15.4, note)?: ville situ�e dans la partie sud-est du pays vers lequel s�avan�aient les Isra�lites venant du d�sert.
Verset 24
Les fronti�res du royaume de Sihon dont s�emparent les Isra�lites sont nettement indiqu�es?: l�Arnon au sud, le Jabbok au nord et le pays des Ammonites � l�est, au nord du d�sert par lequel arrivait le peuple.
La fronti�re des fils d�Ammon� Le but de cette remarque est obscur?; l�auteur veut sans doute expliquer pourquoi les Amorrh�ens avaient �t� emp�ch�s de s��tendre plus � l�est.
Verset 25
Les villes de son ressort, litt�ralement?: ses filles.
Verset 26
Ce verset sert � confirmer le fait que les Isra�lites n�ont pas enlev� le pays aux Moabites, mais aux Amorrh�ens?; voir verset 20, note.
Hesbon, aujourd�hui Hesb�n, ville situ�e dans une tr�s forte position, � quatre mille pieds au-dessus du niveau de la mer Morte (�sa�e�15.4, note).
Verset 27
Les po�tes?: les auteurs des po�mes sentencieux qui portaient le nom de maschal. Le maschal comprend des genres tr�s divers?; c�est le nom donn� dans les chapitres suivants aux discours de Balaam?; les Proverbes de Salomon sont aussi des maschal. Le chant dont le r�dacteur cite ici trois strophes, a �t� parfois attribu� � des po�tes amorrh�ens. Mais il est impossible � ce point de vue de rendre compte de la totalit� de ce cantique qui s�explique au contraire facilement s�il s�agit de po�tes isra�lites. Il est d�ailleurs naturel de penser que l�auteur cite un �crit isra�lite plut�t qu�une po�sie amorrh�enne. Ce cantique prouve que les Amorrh�ens s��taient empar�s de toute la partie du pays de Moab qui est au nord de l�Arnon et que, par cons�quent, c�est sur eux et non sur les Moabites que la conqu�te a �t� faite.
Venez � Hesbon?! Invitation adress�e aux Isra�lites vainqueurs de reb�tir la capitale des ennemis qu�ils venaient de conqu�rir.
La ville de Sihon?: celle que Sihon avait lui-m�me b�tie ou conquise sur Moab.
Verset 28
Un feu est sorti de Hesbon. C�est de cette ville qu��tait parti le roi des Amorrh�ens pour faire la conqu�te du territoire des Moabites jusqu�� l�Arnon. Sihon avait m�me envahi Ar-Moab, sur les hauteurs qui dominent l�Arnon au sud.
Verset 29
Ce verset reproduit le chant de triomphe des Amorrh�ens � la suite de leur victoire sur les Moabites.
Peuple de Camos?: voir J�r�mie�48.7, note.
Il a livr�. Le sujet est sans doute Camos. C�est l� une raillerie � l�adresse du dieu des Moabites, trop faible pour d�fendre ses enfants et dont le po�te dit ironiquement qu�il les a lui-m�me livr�s aux Amorrh�ens.
Verset 30
Et nous?: Nous Isra�lites, nous sommes survenus � notre tour et avons vaincu le vainqueur.
Les mots?: Hesbon est d�truite, sont une parenth�se?: Nous avons (une fois Hesbon d�truite), pouss� notre conqu�te jusqu���
Dibon, aujourd�hui Dib�n, la ville la plus m�ridionale du territoire qu�avaient conquis les Amorrh�ens.
Lanc� des traits?: �tendu notre conqu�te. Dibon est devenue r�cemment c�l�bre par la d�couverte qui y a �t� faite de la fameuse st�le de M�sa.
Nophach, inconnue.
M�deba, aujourd�hui Mad�ba, � 8 kilom�tres au sud de Hesbon. Comme M�deba est moins �loign�e de Hesbon que Dibon, le po�te parait dire que le ravage du pays (le feu est all�) ne s�est �tendu que jusqu�� M�deba, dans le voisinage de Hesbon. Voir �sa�e�15.2, note.
Verset 31
Isra�l s��tablit� L��tablissement d�finitif n�eut sans doute lieu que plus tard (Nombres�22.1), apr�s la fin de la conqu�te. L�accent du verset est sur les mots?: dans le pays des Amorrh�ens et non dans celui des Moabites.
Verset 32
Ja�zer?: ville importante de Galaad, au nord de Hesbon. Elle n��tait point sur l�itin�raire des Isra�lites?; ce fut une exp�dition accomplie par un corps de troupes particulier (�sa�e�16.8, note).
Verset 33
L�itin�raire naturel des Isra�lites les aurait conduits � l�ouest jusqu�au Jourdain, en face de J�richo. L�exp�dition contre les Amorrh�ens du nord les d�tourne pour un moment du but principal de leur voyage.
Basan. C�est proprement le pays montagneux situ� entre le lac de G�n�sareth � l�ouest, le Hauran � l�est et l�Antiliban au nord. Du r�cit d�taill� de Deut�ronome�2.31-3.17 nous devons conclure que ce royaume comprenait aussi � ce moment-l� tout le pays de Galaad allant au sud jusqu�au Jabbok.
Edr�i, aujourd�hui D�r�t, � l�est du lac de G�n�sareth, �tait l�une des deux r�sidences du roi Og (Deut�ronome�1.4).
Verset 34
Comme tu as trait� Sihon. Voir Deut�ronome�2.33.
Verset 35
Un survivant?: dans le pays.