Les avertissements relatifs � l�impuret� cessent avec le chapitre 5 et reprennent � Proverbes�6.20. Entre deux, versets 1 � 19, se trouvent quatre courts fragments renfermant des directions sur certains points sp�ciaux (cautionnement, paresse, fourberie, etc.). Ces fragments ne sont donc li�s par leur contenu, ni avec ce qui pr�c�de, ni avec ce qui suit. Aussi les a-t-on parfois consid�r�s comme un hors d��uvre et comme ne provenant point de l�auteur des chapitres 1 � 9. Mais ils pr�sentent des expressions sp�ciales, ou figur�es, des menaces, des traits caract�ristiques, qui se trouvent aussi dans les chapitres voisins et qui entra�nent l�identit� d�auteur. Comparez?:
Proverbes�6.12?; Proverbes�4.24?: fausset� de la bouche
Proverbes�6.18?; Proverbes�1.16?: pieds qui se h�tent en courant au mal
La pr�sence de ces groupes isol�s de conseils et d�exhortations n�a d�ailleurs rien de surprenant?: nous avons pu constater, dans Proverbes�3.12?; Proverbes�3.27 et suivants, un ph�nom�ne de ce genre.
Verset 1
Neuvi�me discours (1-5)
Comme les Isra�lites ne devaient pas pr�ter � int�r�t � d�autres Isra�lites (L�vitique�25.36, note), ils recouraient au cautionnement pour assurer du moins leur capital. Or notre livre bl�me cette habitude (Proverbes�11.15?; Proverbes�17.18?; Proverbes�20.16?; Proverbes�22.26?; Proverbes�27.13). Pr�ter est bien (Matthieu�5.42?; Deut�ronome�15.7-11?; Psaumes�37.26), car on pr�te ce qu�on a. Cautionner est mal, car on engage ainsi l�avenir, qui n�est pas � l�homme. L�Eccl�siastique, abandonnant cette distinction, envisagera cette question avec beaucoup moins de s�v�rit� (Eccl�siastique 8.16) et dira m�me (Eccl�siastique 29.19) que l�homme de bien cautionne son prochain.
Si tu t�es engag�, litt�ralement?: Si tu as donn� tes mains pour un autre.
Verset 2
Par les paroles de ta bouche. Ces mots, r�p�t�s deux fois, indiquent que l�attouchement des mains a �t� accompagn� d�une d�claration positive qui engage absolument la caution.
Verset 3
Entre les mains de ton prochain?: de la personne (verset 1) en faveur de laquelle l�interpell� a consenti sa caution. Il ne s�agit pas ici du cr�ancier. Les choses n�en sont pas encore venues � une demande de paiement. N�attends pas que cette heure fatale sonne?; compose, d�bats-toi, d�t-il t�en co�ter quelques plumes (verset 5), pourvu que tu sois libre?!
Verset 5
De la main, c�est-�-dire des pi�ges, des filets, et, d�une mani�re g�n�rale, du pouvoir du chasseur.
Verset 6
Dixi�me discours (6-11)
La paresse est, elle aussi, le fruit de la sottise, puisqu�elle ne songe pas au lendemain. Celui qui cautionne oublie que ses biens d�aujourd�hui peuvent lui �tre enlev�s d�un moment � l�autre?; le paresseux oublie qu�il lui faudra peut-�tre vivre encore demain. � l�exemple de la fourmi les Septante ajoutent?: Ou va vers l�abeille?! Apprends combien elle est industrieuse, comme elle accomplit sa besogne comme une chose noble, elle dont rois et particuliers utilisent les travaux au profit de leur sant�. Tous l�aiment et la c�l�brent?; quelque faible qu�elle soit, elle est estim�e pour sa sagesse.
Mais la facture de cette adjonction ne rappelle gu�re la mani�re de dire des auteurs de notre livre?; d�ailleurs nulle part dans l�Ancien Testament l�abeille n�est pr�sent�e comme le mod�le de l�industrie ou de la pers�v�rance?; voir au contraire �sa�e�7.18 et Psaumes�118.12.
Verset 7
Les fourmis, qui n�ont pas de reine comme les abeilles, n�ont pas m�me de surveillants?; elles travaillent librement.
Verset 8
En �t�, au moment m�me o� elle a abondance de nourriture, elle songe � la saison morte, et, la moisson termin�e, sa provision est faite (Proverbes�30.25).
Verset 9
Vive apostrophe. Il s�agit de secouer le dormeur.
Verset 10
L�auteur cite ici la r�ponse du paresseux.
Verset 11
La pauvret�, la mis�re, litt�ralement?: ta pauvret�, ta mis�re, que tu m�rites.
Un homme arm�, litt�ralement?: un homme � bouclier, capable de parer tes coups, si tu veux le repousser loin de ta maison o� il est entr� pendant que tu dormais encore un peu.
Verset 12
Onzi�me discours (12-15)
Contre la fourberie. Br�ve description du trompeur et annonce du ch�timent, soudain qui l�atteindra. Cet �tre malfaisant est dessin� en sept coups de crayon (versets 12, 13 et 14).
Un homme de rien?: un vaurien (Deut�ronome�13.13, note).
Verset 13
Pour communiquer avec ses affili�s sans �tre compris des autres gens, il emploie des signes convenus d�avance.
Clignant des yeux. Voir Proverbes�10.10.
Verset 16
Douzi�me discours (16-19)
On a quelquefois rattach� ce morceau au pr�c�dent, dont il ne serait que le d�veloppement. La pens�e finale, verset 19, est en effet � peu pr�s la m�me que celle du verset 14. Mais la forme tr�s sp�ciale de ce proverbe � nombre (voir Introduction) nous porte � croire que ces versets constituent un tout � part. C�est le seul exemple de proverbe � nombre dans les vingt-neuf premiers chapitres du livre. Remarquons que c�est le dernier p�ch� cit� qui est le plus odieux.
Verset 17
Les yeux hautains. L�orgueil m�rite le premier rang comme �tant la source de beaucoup d�autres p�ch�s (Proverbes�8.13?; Proverbes�11.2?; Proverbes�13.10?; Proverbes�16.18?; Proverbes�29.23).
Qui r�pandent le sang innocent. Voir d�j� Proverbes�1.11?; Proverbes�1.16.
Verset 19
Prof�re des mensonges, litt�ralement?: souffle, met en circulation par le souffle de sa bouche� Voir Proverbes�14.5?; Proverbes�14.25 et dans Proverbes�21.28 la punition des faux t�moins.
Les disputes parmi les fr�res. Voici le comble?: semer la discorde parmi ceux que le sang devrait unir �troitement.
Verset 20
Treizi�me discours (20-35)
L�auteur revient ici au sujet qu�il avait laiss� � la fin du chapitre 5, l�adult�re et ses dangers?; et il va se placer de nouveau au point de vue utilitaire, plut�t que directement moral, qui est le sien. Comme la sagesse consiste � respecter les lois pos�es par Dieu, c�est-�-dire, en un mot, � craindre Dieu, qui dit sagesse dit bonheur et v�ritable vie. Il y a l� un eud�monisme (recherche du bonheur par la pi�t�) bien l�gitime et bien fond�?; mais on sent que ce point de vue devait �tre compl�t� par celui du livre de Job. Trois morceaux?:
Si le jeune homme �coute les conseils de son p�re et les le�ons de sa m�re, il aura l� un guide, une soci�t� de tous les instants, une lampe � son sentier?; il sera gard� de la femme perverse, versets 20 � 24.
L�adult�re a des suites d�sastreuses, qu�il est impossible d��viter si l�on s�est une fois laiss� aller � ce p�ch�, versets 25 � 29.
Il a des cons�quences bien plus graves que le vol, versets 30 � 35.
Verset 20, r�p�tition presque textuelle de Proverbes�1.8.
Verset 21
Comparez Proverbes�3.3.
Li�s. Que rien ne t�en s�pare (Romains�12.9).
Verset 22
Ils te guideront� ils converseront avec toi, litt�ralement?: Elle te gardera�, elle conversera, c�est-�-dire la sagesse qui t�a parl� par les pr�ceptes paternels et les le�ons maternelles (verset 20).
Verset 23
Les remontrances de la sagesse, litt�ralement?: les remontrances de la correction?; les r�pr�hensions, r�primandes, peut-�tre m�me punitions corporelles (Proverbes�29.15).
Verset 24
De la femme perverse, qui trahit ses devoirs d��pouse.
Verset 25
Dans ton c�ur. La convoitise des yeux et du c�ur est d�j� le p�ch� en germe (Matthieu�5.28).
Par ses paupi�res. Comparez �sa�e�3.16?: Lan�ant des regards.
Verset 26
On entend parfois?: Pour payer une d�bauch�e, il suffit d�un petit sacrifice, la valeur d�un peu de pain?; mais la femme mari�e expose la vie m�me de celui qu�elle s�duit. Nous ne pensons pas qu�il soit question ici du salaire � payer � la d�bauch�e. Le sage veut mettre son �l�ve en garde contre l�adult�re tout particuli�rement et fait observer que, lorsqu�on se laisse attirer par la femme mari�e, on met en jeu, non seulement sa fortune, mais sa vie, � cause de la fureur du mari (verset 34 et Proverbes�5.9).
Verset 27
Raisonnement ab absurdo qui rappelle Amos�6.12-13. L�adult�re aussi est un feu qui d�vore ceux qui pr�tendent jouer avec lui. Il serait absurde de penser qu�on peut le pratiquer sans s�y br�ler.
Verset 30
Raisonnement a fortiori. M�me s�il y a des circonstances att�nuantes, telles que la faim, le voleur est puni. Combien plus l�adult�re?!
On ne laisse pas impuni, litt�ralement?: On ne m�prise pas� On ne traite pas � la l�g�re�
Lorsqu�il vole?: alors m�me qu�il vole pour se rassasier.
Verset 31
Ici, plus question du voleur pauvre du verset 30, mais d�un homme qui a des biens?: S�il est pris, il�.
Le septuple. La loi isra�lite ne conna�t, dans les cas les plus graves, que la restitution au quintuple de la valeur d�rob�e. Voir Exode�22.1. Ici l�auteur a voulu dire que le voleur, pour effacer, si possible, toute trace de son p�ch� et se r�habiliter enti�rement, peut en venir � restituer sept fois.
Il restituera signifierait alors?: Il pourra �tre appel� � restituer, volontairement, ensuite d�une entente avec la partie l�s�e.
Verset 32
Qui veut se perdre lui-m�me. Ces mots sont expliqu�s par les versets 34 et 35. Pour s�exposer � de tels dangers, il faut vraiment vouloir se perdre. Dans un cas d�adult�re, pas de r�paration possible.
Verset 33
Sa honte. Pas non plus de r�habilitation possible.
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 6". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/proverbs-6.html.
versets 1-35
Plan du commentaire biblique de Proverbes 6
Les avertissements relatifs � l�impuret� cessent avec le chapitre 5 et reprennent � Proverbes�6.20. Entre deux, versets 1 � 19, se trouvent quatre courts fragments renfermant des directions sur certains points sp�ciaux (cautionnement, paresse, fourberie, etc.). Ces fragments ne sont donc li�s par leur contenu, ni avec ce qui pr�c�de, ni avec ce qui suit. Aussi les a-t-on parfois consid�r�s comme un hors d��uvre et comme ne provenant point de l�auteur des chapitres 1 � 9. Mais ils pr�sentent des expressions sp�ciales, ou figur�es, des menaces, des traits caract�ristiques, qui se trouvent aussi dans les chapitres voisins et qui entra�nent l�identit� d�auteur. Comparez?:
La pr�sence de ces groupes isol�s de conseils et d�exhortations n�a d�ailleurs rien de surprenant?: nous avons pu constater, dans Proverbes�3.12?; Proverbes�3.27 et suivants, un ph�nom�ne de ce genre.
Verset 1
Neuvi�me discours (1-5)
Comme les Isra�lites ne devaient pas pr�ter � int�r�t � d�autres Isra�lites (L�vitique�25.36, note), ils recouraient au cautionnement pour assurer du moins leur capital. Or notre livre bl�me cette habitude (Proverbes�11.15?; Proverbes�17.18?; Proverbes�20.16?; Proverbes�22.26?; Proverbes�27.13). Pr�ter est bien (Matthieu�5.42?; Deut�ronome�15.7-11?; Psaumes�37.26), car on pr�te ce qu�on a. Cautionner est mal, car on engage ainsi l�avenir, qui n�est pas � l�homme. L�Eccl�siastique, abandonnant cette distinction, envisagera cette question avec beaucoup moins de s�v�rit� (Eccl�siastique 8.16) et dira m�me (Eccl�siastique 29.19) que l�homme de bien cautionne son prochain.
Si tu t�es engag�, litt�ralement?: Si tu as donn� tes mains pour un autre.
Verset 2
Par les paroles de ta bouche. Ces mots, r�p�t�s deux fois, indiquent que l�attouchement des mains a �t� accompagn� d�une d�claration positive qui engage absolument la caution.
Verset 3
Entre les mains de ton prochain?: de la personne (verset 1) en faveur de laquelle l�interpell� a consenti sa caution. Il ne s�agit pas ici du cr�ancier. Les choses n�en sont pas encore venues � une demande de paiement. N�attends pas que cette heure fatale sonne?; compose, d�bats-toi, d�t-il t�en co�ter quelques plumes (verset 5), pourvu que tu sois libre?!
Verset 5
De la main, c�est-�-dire des pi�ges, des filets, et, d�une mani�re g�n�rale, du pouvoir du chasseur.
Verset 6
Dixi�me discours (6-11)
La paresse est, elle aussi, le fruit de la sottise, puisqu�elle ne songe pas au lendemain. Celui qui cautionne oublie que ses biens d�aujourd�hui peuvent lui �tre enlev�s d�un moment � l�autre?; le paresseux oublie qu�il lui faudra peut-�tre vivre encore demain. � l�exemple de la fourmi les Septante ajoutent?: Ou va vers l�abeille?! Apprends combien elle est industrieuse, comme elle accomplit sa besogne comme une chose noble, elle dont rois et particuliers utilisent les travaux au profit de leur sant�. Tous l�aiment et la c�l�brent?; quelque faible qu�elle soit, elle est estim�e pour sa sagesse.
Mais la facture de cette adjonction ne rappelle gu�re la mani�re de dire des auteurs de notre livre?; d�ailleurs nulle part dans l�Ancien Testament l�abeille n�est pr�sent�e comme le mod�le de l�industrie ou de la pers�v�rance?; voir au contraire �sa�e�7.18 et Psaumes�118.12.
Verset 7
Les fourmis, qui n�ont pas de reine comme les abeilles, n�ont pas m�me de surveillants?; elles travaillent librement.
Verset 8
En �t�, au moment m�me o� elle a abondance de nourriture, elle songe � la saison morte, et, la moisson termin�e, sa provision est faite (Proverbes�30.25).
Verset 9
Vive apostrophe. Il s�agit de secouer le dormeur.
Verset 10
L�auteur cite ici la r�ponse du paresseux.
Verset 11
La pauvret�, la mis�re, litt�ralement?: ta pauvret�, ta mis�re, que tu m�rites.
Un homme arm�, litt�ralement?: un homme � bouclier, capable de parer tes coups, si tu veux le repousser loin de ta maison o� il est entr� pendant que tu dormais encore un peu.
Verset 12
Onzi�me discours (12-15)
Contre la fourberie. Br�ve description du trompeur et annonce du ch�timent, soudain qui l�atteindra. Cet �tre malfaisant est dessin� en sept coups de crayon (versets 12, 13 et 14).
Un homme de rien?: un vaurien (Deut�ronome�13.13, note).
Verset 13
Pour communiquer avec ses affili�s sans �tre compris des autres gens, il emploie des signes convenus d�avance.
Clignant des yeux. Voir Proverbes�10.10.
Verset 16
Douzi�me discours (16-19)
On a quelquefois rattach� ce morceau au pr�c�dent, dont il ne serait que le d�veloppement. La pens�e finale, verset 19, est en effet � peu pr�s la m�me que celle du verset 14. Mais la forme tr�s sp�ciale de ce proverbe � nombre (voir Introduction) nous porte � croire que ces versets constituent un tout � part. C�est le seul exemple de proverbe � nombre dans les vingt-neuf premiers chapitres du livre. Remarquons que c�est le dernier p�ch� cit� qui est le plus odieux.
Verset 17
Les yeux hautains. L�orgueil m�rite le premier rang comme �tant la source de beaucoup d�autres p�ch�s (Proverbes�8.13?; Proverbes�11.2?; Proverbes�13.10?; Proverbes�16.18?; Proverbes�29.23).
Qui r�pandent le sang innocent. Voir d�j� Proverbes�1.11?; Proverbes�1.16.
Verset 19
Prof�re des mensonges, litt�ralement?: souffle, met en circulation par le souffle de sa bouche� Voir Proverbes�14.5?; Proverbes�14.25 et dans Proverbes�21.28 la punition des faux t�moins.
Les disputes parmi les fr�res. Voici le comble?: semer la discorde parmi ceux que le sang devrait unir �troitement.
Verset 20
Treizi�me discours (20-35)
L�auteur revient ici au sujet qu�il avait laiss� � la fin du chapitre 5, l�adult�re et ses dangers?; et il va se placer de nouveau au point de vue utilitaire, plut�t que directement moral, qui est le sien. Comme la sagesse consiste � respecter les lois pos�es par Dieu, c�est-�-dire, en un mot, � craindre Dieu, qui dit sagesse dit bonheur et v�ritable vie. Il y a l� un eud�monisme (recherche du bonheur par la pi�t�) bien l�gitime et bien fond�?; mais on sent que ce point de vue devait �tre compl�t� par celui du livre de Job. Trois morceaux?:
Verset 20, r�p�tition presque textuelle de Proverbes�1.8.
Verset 21
Comparez Proverbes�3.3.
Li�s. Que rien ne t�en s�pare (Romains�12.9).
Verset 22
Ils te guideront� ils converseront avec toi, litt�ralement?: Elle te gardera�, elle conversera, c�est-�-dire la sagesse qui t�a parl� par les pr�ceptes paternels et les le�ons maternelles (verset 20).
Verset 23
Les remontrances de la sagesse, litt�ralement?: les remontrances de la correction?; les r�pr�hensions, r�primandes, peut-�tre m�me punitions corporelles (Proverbes�29.15).
Verset 24
De la femme perverse, qui trahit ses devoirs d��pouse.
Verset 25
Dans ton c�ur. La convoitise des yeux et du c�ur est d�j� le p�ch� en germe (Matthieu�5.28).
Par ses paupi�res. Comparez �sa�e�3.16?: Lan�ant des regards.
Verset 26
On entend parfois?: Pour payer une d�bauch�e, il suffit d�un petit sacrifice, la valeur d�un peu de pain?; mais la femme mari�e expose la vie m�me de celui qu�elle s�duit. Nous ne pensons pas qu�il soit question ici du salaire � payer � la d�bauch�e. Le sage veut mettre son �l�ve en garde contre l�adult�re tout particuli�rement et fait observer que, lorsqu�on se laisse attirer par la femme mari�e, on met en jeu, non seulement sa fortune, mais sa vie, � cause de la fureur du mari (verset 34 et Proverbes�5.9).
Verset 27
Raisonnement ab absurdo qui rappelle Amos�6.12-13. L�adult�re aussi est un feu qui d�vore ceux qui pr�tendent jouer avec lui. Il serait absurde de penser qu�on peut le pratiquer sans s�y br�ler.
Verset 30
Raisonnement a fortiori. M�me s�il y a des circonstances att�nuantes, telles que la faim, le voleur est puni. Combien plus l�adult�re?!
On ne laisse pas impuni, litt�ralement?: On ne m�prise pas� On ne traite pas � la l�g�re�
Lorsqu�il vole?: alors m�me qu�il vole pour se rassasier.
Verset 31
Ici, plus question du voleur pauvre du verset 30, mais d�un homme qui a des biens?: S�il est pris, il�.
Le septuple. La loi isra�lite ne conna�t, dans les cas les plus graves, que la restitution au quintuple de la valeur d�rob�e. Voir Exode�22.1. Ici l�auteur a voulu dire que le voleur, pour effacer, si possible, toute trace de son p�ch� et se r�habiliter enti�rement, peut en venir � restituer sept fois.
Il restituera signifierait alors?: Il pourra �tre appel� � restituer, volontairement, ensuite d�une entente avec la partie l�s�e.
Verset 32
Qui veut se perdre lui-m�me. Ces mots sont expliqu�s par les versets 34 et 35. Pour s�exposer � de tels dangers, il faut vraiment vouloir se perdre. Dans un cas d�adult�re, pas de r�paration possible.
Verset 33
Sa honte. Pas non plus de r�habilitation possible.