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Bible Commentaries
Apocalypse 14

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-20

Plan du commentaire biblique de Apocalypse 14

Les rachet�s

Jean les voit, avec l�Agneau, en Sion, au nombre de cent quarante-quatre mille, portant sur leurs fronts le nom de l�Agneau et celui de son P�re (1).

Le concert c�leste

Il entend du ciel comme le bruit de grosses eaux et la voix de joueurs de harpes. Ils chantent un cantique nouveau que les rachet�s seuls peuvent apprendre (2, 3).

Caract�res des rachet�s

Ils sont purs, fid�les jusqu�� la mort, des pr�mices consacr�es � Dieu et au Sauveur?; ils ne mentent pas et n�ont aucun d�faut (4, 5).

L�Agneau et les rachet�s en Sion, le cantique c�leste

Verset 1

L�Agneau et ses rachet�s, les jugements de Dieu

Versets 1 � 5 � L�agneau et les rachet�s en Sion, le cantique c�leste

On s�attendait � une description de la guerre que le dragon avec ses deux alli�s va faire aux saints (Apocalypse�12.17?; Apocalypse�13.7)?; au lieu de cela, un tableau r�confortant qui nous montre les �lus rassembl�s sous la conduite de leur chef, l�Agneau, sur la montagne de Sion.

L�Agneau, qui apparaissait dans Apocalypse�5.6 �?comme immol�?�, se montre ici comme un roi au milieu de son peuple.

Les cent quarante-quatre mille repr�sentent l��glise?; l�article, qui les d�signerait comme une apparition connue, manque?; cependant il est difficile de ne pas les identifier avec ceux qui sont d�crits � Apocalypse�7.3-8.

Mais tandis que l� ils re�oivent le sceau de Dieu, qui les pr�servera au sein des �preuves qu�ils auront � traverser, ici ils se tiennent en repos autour de l�Agneau, sur la montagne de Sion, pendant que le dragon va d�cha�ner la guerre et que les jugements de Dieu s�exerceront sur le monde.

D�autres pensent que dans notre chapitre aussi les cent quarante-quatre mille ont encore �?la grande tribulation?� devant eux. Ils forment l�arm�e des saints qui, rang�e autour de Christ se pr�pare � soutenir les assauts du dragon (Apocalypse�13.7) et est encourag�e au combat par le chant des anges (verset 3 et suivants). Mais la montagne de Sion peut-elle �tre, dans la pens�e de Jean, la J�rusalem terrestre, puisque c�est le temps o� �?la ville sainte est livr�e aux nations qui la foulent aux pieds???� (Apocalypse�11.2) Comparer aussi la note suivante.

Quoi qu�il en soit, au milieu des sombres peintures de l�humanit� s�duite et corrompue par le p�ch� et des jugements qui vont fondre sur elle, cette �chapp�e sur la paix et la s�curit� dont jouissent les rachet�s de Christ est consolante et encourageante.

L��me, encore fr�missante des blasph�mes et des pers�cutions que d�crit et pr�dit le chapitre pr�c�dent, s��l�ve avec d�lices vers la montagne de Sion, o� elle contemple l�Agneau et ses serviteurs. Ceux-ci ont son nom et le nom de son P�re �crit sur leur front, signe qui les fait conna�tre comme des rachet�s de Christ, des enfants de Dieu et les met � l�abri du mal et de la destruction (Apocalypse�7.3).

Verset 3

On peut se demander si le cantique nouveau est chant� par les anges ou par les cent quarante-quatre mille.

Comme ceux qui chantent sont devant le tr�ne, la premi�re supposition est plus naturelle.

D�autre part, les cent quarante-quatre mille ont pu apprendre le cantique, ce qui fait penser qu�ils joignent leurs voix � celles des anges. Le cantique est celui de la r�demption (Apocalypse�5.10-12)?; c�est pourquoi les rachet�s seuls peuvent l�apprendre?; eux seuls comprennent ce que l�Agneau a fait pour eux et ont le c�ur rempli de l�amour du P�re (Romains�5.1-15).

Ils ont �t� rachet�s de la terre, c�est-�-dire s�par�s, retir�s, par la r�demption, du sein d�un monde destin� � p�rir.

Comparer une expression synonyme, mais plus pr�cise, au verset suivant.

Verset 5

Le pronom d�monstratif ceux-l�, trois fois r�p�t� en grec, selon le style solennel du cantique, ne d�signe pas trois cat�gories de rachet�s, mais rel�ve chez les m�mes personnages trois qualit�s qui les distinguent?:

  1. ils ne se sont point souill�s avec des femmes, car ils sont vierges. Ces mots pourraient les d�signer comme des asc�tes et exprimer le m�rite sp�cial du c�libat, comme le font d�j� des �crits fort anciens (�p�tres d�Ignace 5.2?; Didach� 6.2?; Didach� 11.11).Dans le Nouveau Testament lui-m�me, des enseignements de J�sus (Matthieu�19.12) et de Paul (1 Corinthiens 7) placent le c�libat au-dessus du mariage, dans certaines circonstances du moins.Cependant il est inadmissible que l�auteur ait le mariage en vue quand il �crit?: ils ne se sont point souill�s avec des femmes, ni qu�il ait pr�sent� le c�libat comme un devoir pour tous et une condition � remplir par tous les rachet�s. On est donc conduit � prendre ces mots au figur�?: ils n�ont pas commis la fornication spirituelle qui consiste � prendre part au culte des idoles (Apocalypse�14.8?; 1�Corinthiens�10.6-14?; 2�Corinthiens�11.2), ou plut�t encore � les entendre de l�impuret� en g�n�ral, dans le mariage comme hors du mariage. Les �lus avaient su se pr�server de ce vice capital du paganisme.
  2. Ils suivent l�Agneau o� qu�il aille. Les interpr�tes qui voient dans les cent quarante-quatre mille l�arm�e de Christ qui, sur la terre, se pr�pare au combat contre le dragon, pensent que l�auteur veut dire?: ils sont pr�ts � subir le martyre (Matthieu�16.24?; Jean�13.36?; Jean�21.18?; Jean�21.19). Appliqu�s aux �lus triomphants, ces mots exprimeraient l�enti�re cons�cration dont ils ont fait preuve pendant leur vie?; ils ont suivi l�Agneau jusque dans sa mort et maintenant ils lui sont associ�s dans sa Gloire?; il les conduit, peu � peu, jusqu�� la perfection (�sa�e�53.10-12?; �ph�siens�5.25-27).
  3. Le point de d�part et la cause premi�re de leur puret�, de leur cons�cration � Christ, de leur glorification avec lui, c�est la r�demption dont ils ont �t� l�objet?: ceux-l� ont �t� rachet�s d�entre les hommes (grec), pr�mices � Dieu et � l�Agneau. Ces derniers mots ne les d�signent pas comme une classe � part, une �lite parmi les rachet�s?; ils expriment l�id�e que, par leur r�demption, ils ont �t� consacres � Dieu et sont devenus sa propri�t� (comparer Jacques�1.18)

Enfin, l�auteur caract�rise leur sanctification parfaite en leur appliquant (verset 5)?:

  1. une parole que le proph�te (�sa�e�53.9) avait dite de leur Sauveur lui-m�me?: il ne s�est pas trouv� de mensonge dans leur bouche (comparez Sophonie�3.13?; Psaumes�32.2?; Jean�8.44)?;
  2. une �pith�te?: sans d�faut, qui est attribu�e � l�Agneau dans 1�Pierre�1.19?; H�breux�9.14

Verset 6

L��vangile �ternel

Jean voit un ange traverser le ciel, porteur d�un �vangile �ternel destin� � toutes les nations. Il annonce le jugement et invite les hommes � adorer le Cr�ateur (6, 7).

Chute de Babylone

Un second ange proclame la chute de la grande ville qui a entra�n� les nations � l�idol�trie (8).

Ch�timent des adorateurs de la b�te

Un troisi�me, ange d�clare que ceux qui adorent la b�te et re�oivent sa marque seront tourment�s sans tr�ve sous les yeux des anges et de l�Agneau (9-11).

Exhortation

C�est le moment pour les saints de montrer leur patience et leur foi en J�sus. Une voix du ciel ordonne � Jean d��crire le bonheur de ceux qui meurent dans le Seigneur. L�Esprit d�clare qu�ils obtiennent le repos et la r�compense de leurs travaux (12, 13).

Trois anges messagers du jugement (6-13)

Verset 7

Un autre ange, par opposition � ceux qui chantaient dans le ciel (versets 2 et 3). Il volait par le milieu du ciel, comme l�aigle de Apocalypse�8.13, parce que son message est destin� � tous ceux qui habitent sur la terre.

Le message est appel� un �vangile �ternel. Ce mot, sans article, ne saurait s�entendre de l��vangile en g�n�ral, de la bonne nouvelle du salut qui doit �tre annonc�e � tous les peuples avant que vienne la fin (Matthieu�24.14). Encore moins l�auteur se repr�sente-t-il l�ange tenant � la main un livre o� seraient contenus les �crits du Nouveau Testament.

Ce qu�il qualifie d��vangile �ternel, c�est l�annonce de la fin imminente, du jugement dont l�heure est venue (verset 7), de l�entier accomplissement des desseins de Dieu. Cette annonce, il peut la consid�rer comme une bonne nouvelle (comparer Apocalypse�10.7), parce que l�heure du jugement sera pour les �lus l�heure de la d�livrance (Apocalypse�6.10) et parce que ce message de jugement est accompagn� d�un supr�me appel � la conversion, adress� � tous les hommes et qui les invite � donner gloire � Dieu. Cet �vangile est �ternel, parce que le fait annonc� est irr�vocable et prolongera ses cons�quences dans l��ternit�.

Verset 8

Un second ange annonce la chute de Babylone la grande. Cette �pith�te, emprunt�e � Daniel�4.30 est constamment accol�e au nom de Babylone (Apocalypse�17.5, etc.). Babylone, c�est Rome (Apocalypse�17.9, note?; comparez 1�Pierre�5.13, 1re note). Sa chute est c�l�br�e par anticipation (dans des termes pris dans �sa�e�21.9), elle sera d�crite dans les visions de Apocalypse 17 et Apocalypse 18.

Dans l��nonc� du crime de Babylone, deux images Sont entrem�l�es?: Babylone, assimil�e � une courtisane, a abreuv� et enivr� toutes les nations du vin de sa fornication, c�est-�-dire les a entra�n�es dans l�idol�trie (comparer J�r�mie�51.7 et tous les passages o� le culte des faux dieux est appel� adult�re et fornication).

Le vin dont elle les abreuve est appel� vin de la fureur. Plusieurs interpr�tes pensent que le mot fureur se rapporte � la col�re divine que Babylone attire sur les nations (comparez J�r�mie�25.15). Mais comment ce vin enivrerait-il les nations?? Ce mot exprime plut�t l�ardeur de la passion impure.

La fureur de la fornication de Babylone forme antith�se avec la fureur de Dieu, dont il sera parl� au verset 10.

Verset 10

Apr�s la chute de Babylone, le ch�timent de ses adorateurs. Pour les images du verset 9, comparez Apocalypse�13.4?; Apocalypse�13.14-16, notes.

Boire du vin de la fureur de Dieu, c�est encourir ses plus terribles jugements (J�r�mie�25.15?; �sa�e�51.17?; Psaumes�75.9).

Ces jugements, nul des coupables ne pourra les �viter?; c�est ce qu�indique l�emploi du singulier?: si quelqu�un adore� lui aussi, comme Babylone, boira�

Ce vin est vers� pur (grec pr�par�, litt�ralement m�l�, sans m�lange), contrairement � l�usage des anciens de boire le vin coup� d�eau?; le jugement ne sera temp�r� d�aucune mis�ricorde.

L�auteur revient au pluriel (A, etc.?; Codex Sinaiticus C?; Q. ont le singulier) pour d�crire les tortures communes � tous les r�prouv�s?: ils seront tourment�s dans le feu et le soufre (comparez Apocalypse�19.20), et cela, en pr�sence des saints anges et en pr�sence de l�Agneau, qui leur appara�tront dans la gloire et dont la vue augmentera leurs regrets et leurs souffrances (Luc�16.23 et suivants).

Verset 11

La fum�e est produite par le feu et le soufre o� ils sont tourment�s (verset 10).

Pour cette image de la fum�e qui s��l�ve �ternellement, comparez �sa�e�34.10.

Leur supplice est sans fin et ne leur laisse jamais de repos (Matthieu�11.28).

Les quatre �tres vivants de m�me ne cessent jour et nuit de louer Dieu (Apocalypse�4.8). L�auteur rappelle encore la cause de leur condamnation?: ils adorent la b�te, etc. Ces paroles r�p�t�es � la fin de ce morceau, �taient un solennel avertissement aux chr�tiens qui auraient �t� tent�s de fl�chir dans les pers�cutions imminentes (versets 12 et 13).

En pr�sence des redoutables perspectives qu�ouvrait la description pr�c�dente, Jean exhorte les saints � la patience, � la pers�v�rance (comparer Apocalypse�13.10). Celle-ci leur sera rendue plus ais�e par la certitude que le jugement va intervenir.

Les saints sont caract�ris�s comme ceux qui gardent les commandements de Dieu (Apocalypse�12.17) et la foi en J�sus, c�est ainsi qu�il convient de traduire, plut�t que?: la foi de J�sus.

Verset 13

Une voix du ciel, peut-�tre celle de Christ (Apocalypse�10.4), ordonne � Jean d��crire sp�cialement l�importante d�claration qui va suivre.

Mourir dans le Seigneur, ce n�est pas exclusivement subir le martyre?; c�est, d�une mani�re g�n�rale, mourir dans la foi en J�sus (Apocalypse�14.12?; 1�Thessaloniciens�4.16?; 1�Corinthiens�15.20).

D�s maintenant ne se rapporte pas � ceux qui meurent, mais � heureux. Ils sont heureux d�s maintenant, non seulement parce que, au jour du jugement, la r�compense leur sera d�cern�e (Apocalypse�11.18), mais d�s l�instant de leur mort ils seront et demeureront avec leur Sauveur en qui ils seront morts (Luc�23.43?; Philippiens�1.23).

Ils meurent en effet, � c�est ce qu�atteste l�Esprit (Apocalypse�2.7, etc.) � afin qu�ils se reposent�(la plupart de nos versions effacent cette nuance)?; dans leur mort, ils ont ce repos en vue, comme le but auquel Dieu les conduit.

Ils se reposent de leurs travaux (grec peines, fatigues), peut-�tre, d�apr�s Apocalypse�2.2, des efforts qu�ils ont d� faire pour r�sister aux assauts de Satan. Leur repos contraste avec la condition des r�prouv�s, qui ne trouvent de repos ni jour ni nuit (verset 11). Leurs �uvres, fruits de leur foi et de l�Esprit de Dieu en eux, leurs renoncements, leurs sacrifices, leurs victoires dans les tentations, leurs actes d�amour les suivent, parce que c�est d�apr�s ces �uvres qu�ils sont jug�s et que leur destin�e �ternelle est arr�t�e (Matthieu�25.31 et suivants?; 2�Corinthiens�5.10).

Verset 14

La moisson

Jean voit une nu�e blanche et quelqu�un assis dessus, portant une couronne d�or et une faux en sa main. Un ange l�invite � faire passer la faux sur la terre et � moissonner et la terre fut moissonn�e (14-16).

La vendange

Un ange sort du temple, tenant une serpette�; un autre ange sort de l�autel et lui crie de mettre la serpette aux grappes de la vigne, car les raisins sont m�rs. La vendange est jet�e dans la cuve de la col�re de Dieu, foul�e hors de la ville et il en coule du sang qui monte jusqu�aux freins des chevaux (17-20).

La moisson et la vendange (14-20)

Avant la grande sc�ne du jugement, le voyant contemple deux actes symboliques qui pr�figurent ce jugement sous la double image de la moisson (versets 14-16) et de la vendange (versets 17-20).

Cette d�signation?: quelqu�un qui ressemblait � un fils d�homme ne saurait s�appliquer qu�au Messie (Daniel�7.13?; Apocalypse�1.7). C�est le Seigneur lui-m�me portant la couronne d�or, embl�me de la victoire (Apocalypse�4.4).

Des interpr�tes contestent que ce personnage soit le Christ, parce qu�il re�oit un ordre d�un ange (verset 15) et parce que l�action parall�le (verset 17 et suivants) est accomplie par �?un autre ange?�. Nous aurions donc ici un ange �garement. Mais l�allusion �vidente � Daniel�7.13 ne permet pas de douter que l�auteur ne pens�t au Fils de l�homme.

Verset 15

Un autre ange, non pour le distinguer du Messie (verset 14), mais des trois anges des versets 6, 8 et 9, qui annon�aient le jugement.

Cet ange donne le signal de l�acte qui va symboliser le jugement. Il sort du temple (Apocalypse�11.19), d�aupr�s de Dieu, dont il publie l�ordre.

Verset 16

Grec?: Envoie ta faux,�jeta la faux, expressions imit�es de l�h�breu et qui signifient simplement mettre la faux � la moisson, ou commencer � moissonner.

La vendange (verset 18) repr�sente �videmment le ch�timent des m�chants. En est-il de m�me de la moisson, comme la plupart des interpr�tes le concluent de Jo�l�3.13, d�o� cette double image est tir�e?? Ou bien la moisson est-elle le moment o� le bon grain sera rassembl� par la main du Sauveur et de ses anges, selon d�autres passages de l��criture, par exemple Matthieu�13.39??

Il n�y a rien dans le texte qui d�cide absolument la question. Deux circonstances, toutefois, sembleraient indiquer qu�il s�agit ici des �lus de Dieu recueillis par le Sauveur?: d�abord, la nu�e blanche (verset 14), resplendissante, qui para�trait sombre si elle annon�ait les orages du jugement?; puis, le fait que l�action est accomplie par le Seigneur lui-m�me et non par un ange, comme la suivante (Jean�14.3)

Verset 17

Cet autel est celui des holocaustes. Comparer Apocalypse�8.5, o� l�ange prend du feu sur cet autel et le jette sur la terre?; image des jugements de Dieu.

L�ange qui a pouvoir sur le feu para�t �tre pr�pos� � cet �l�ment?; comparez l�ange des eaux (Apocalypse�16.5, note) et les anges des quatre vents (Apocalypse�7.1). L�auteur se repr�sente probablement cet ange comme ayant sa demeure dans l�autel des holocaustes, puisqu�il nous dit qu�il en sortit.

Verset 20

Apocalypse�19.15?; Jo�l�3.13?; �sa�e�63.3. Chez les anciens, on foulait, en le pi�tinant, le raisin pour en extraire le jus?; usage qui s�est conserv� dans tout le midi de l�Europe. Cette action symbolise chez les proph�tes les jugements de Dieu.

Le jugement est ex�cut� hors de la ville, de la cit� de Dieu, de J�rusalem. C�est une bataille qui fait couler le sang a flots?: de la cuve il sortit du sang, en si prodigieuse quantit� qu�il monte jusqu�aux freins des chevaux. Par une substitution des images tr�s naturelle (Gen�se�49.11?; Deut�ronome�32.14), le jus rouge du raisin devient du sang. Celui-ci couvre un espace de mille six cents stades, la longueur approximative de la Palestine, qui est probablement d�sign�e ainsi comme le champ de bataille.

D�autres voient dans 1600 un nombre symbolique?: 40 multipli� par 40?; or 40 est le chiffre de la dur�e des �preuves ou des ch�timents inflig�s par Dieu (Nombres�14.33 suivants?; �z�chiel�4.6?; �z�chiel�29.11 et suivants?; Matthieu�4.1 et suivants).

Ou, ce qui para�t pr�f�rable, car il s�agit ici, non de dur�e, mais d�espace, 1600 est compos� de 4 fois 4 multipli� par 100. Or 4 est le nombre du monde?; 100 indique la consommation du jugement exerc� sur le monde. Ce chiffre de 1600 fait pendant au nombre 144 000 (12 fois 12 multipli� par 1000) qui repr�sente la totalit� des �lus.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 14". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/revelation-14.html.
 
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