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Bible Commentaries
Apocalypse 16

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-21

Plan du commentaire biblique de Apocalypse 16

Ordre donn�

Une voix qui sort du temple commande aux sept anges de verser sur la terre les sept coupes (1).

La premi�re coupe

Elle est vers�e sur la terre. Un ulc�re atteint les adorateurs de la b�te (2).

La deuxi�me coupe

Elle est vers�e dans la mer, qui devient du sang (3).

La troisi�me coupe

Elle est vers�e dans les fleuves et les sources, qui sont chang�s en sang (4).

Jugements approuv�s

L�ange des eaux d�clare juste le Dieu �ternel et saint, qui exerce ces jugements et fait boire du sang � ceux qui ont vers� le sang. L�autel confirme la justice des jugements de Dieu (5-7).

Les trois premi�res coupes

Verset 1

Les trois premi�res coupes (1-7)

Les sept coupes, comme les sept �p�tres (Apocalypse 2 et Apocalypse 3), les sept sceaux (Apocalypse 6) et les sept trompettes (Apocalypse 8 et suivants), se divisent en deux groupes, form�s de quatre, puis trois (sceaux et trompettes) et de trois, puis quatre (�p�tres et coupes). Les quatre premi�res coupes rappellent les quatre premi�res trompettes, en ce que les jugements qu�elles apportent s�accomplissent simultan�ment et sont de m�me nature?; ils atteignent la terre, la mer, les sources d�eau, le soleil, les quatre parties de l�univers (Apocalypse�8.7-8?; Apocalypse�8.10?; Apocalypse�8.12?; Apocalypse�14.7)?; mais il y a cette aggravation que pr�c�demment le tiers seulement des objets �tait frapp�, tandis que maintenant ils le sont tous.

La cinqui�me coupe, comme la cinqui�me trompette, annonce une invasion venant de l�Euphrate. La septi�me trompette et la septi�me coupe produisent des tonnerres et un tremblement de terre. Enfin, il faut remarquer que plusieurs de ces jugements reproduisent des plaies d��gypte (Exode 7 � Exode 10).

La forte voix qui venait du temple est, pour la plupart des interpr�tes, la voix de Dieu lui-m�me. Quelques-uns y voient celle de l��tre vivant qui avait donn� les coupes aux anges (Apocalypse�15.7)?; mais il ne para�t pas qu�il f�t dans le temple (Apocalypse�15.8).

Verset 2

Un ulc�re malin et douloureux (grec mauvais et m�chant), comparez Exode�9.9 et suivants, atteint les adorateurs de la b�te (Apocalypse�13.14-17).

Verset 3

Le texte re�u (Q, majuscules versions) ajoute ici et partout jusqu�au septi�me ange, le mot ange, qui manque dans Codex Sinaiticus, A, C et qui n�est pas n�cessaire.

Aggravation de la plaie d�crite � Apocalypse�8.8?; Apocalypse�8.9. Au lieu de?: la mer devint du sang, on a traduit?: il y eut du sang?; de m�me au verset suivant. L�eau de la mer ne se serait pas transform�e en sang, elle aurait �t� m�l�e de sang. Mais d�o� ce sang serait-il provenu?? L�analogie avec la plaie d��gypte (Exode�7.17) fait penser plut�t � une transformation de l�eau en sang.

Ce sang est (grec) comme d�un mort, un sang d�compose et corrompu, qui devient � son tour une source de mort.

Tout �tre vivant, grec toute �me de vie (A, C). Le texte re�u (Codex Sinaiticus, O) porte?: toute �me vivante.

Verset 4

Par suite de la transformation en sang de tous les fleuves et de toutes les sources des eaux, il n�y eut plus d�eau potable. Comparer Exode�7.17-21.

Verset 6

L�ange des eaux est, suivant plusieurs interpr�tes, celui-l� m�me qui venait d�exercer les jugements de Dieu sur les eaux (verset 4)?; suivant d�autres, c�est une sorte d�ange tut�laire des eaux. La m�me conception se retrouverait dans l�ange �?qui a pouvoir sur le feu?� (Apocalypse�14.18) et dans les quatre anges �?qui retiennent les quatre vents de la terre?� (Apocalypse�7.2).

L�ange c�l�bre la justice divine, qui s�est manifest�e dans les jugements des trois premi�res coupes. Les paroles de louange des versets 5 � 7 forment un interm�de, comme celui de Apocalypse�8.13 et montrent que les trois premi�res coupes, de m�me que les trois premi�res �p�tres, constituent un groupe � part.

Les jugements que les anges admirent et c�l�brent peuvent sembler s�v�res aux hommes p�cheurs. Mais la justice doit triompher?; et l�histoire du monde offre d�j� des exemples frappants de l�application de cette loi du talion.

Le sang r�pandu est puni par l�effusion du sang (Matthieu�26.52). Tout p�ch� trouve son ch�timent dans ses fruits amers. Telle est l�immuable justice de Dieu, qui, pour ceux qui croient en lui, est, aussi bien que sa mis�ricorde, l�objet de leur adoration (Apocalypse�15.3?; Apocalypse�19.2?; Psaumes�19.10).

Quant aux termes appliqu�s � Dieu, qui es et qui �tais, comparez Apocalypse�11.17, note.

Ils ont r�pandu le sang des saints et des proph�tes dans la lutte annonc�e (Apocalypse�13.7?; comparez Apocalypse�6.9 et suivants et les deux t�moins de Apocalypse 11).

Verset 7

J�entendis l�autel disant, est le texte de Codex Sinaiticus, A, C, etc.

Le texte re�u porte?: un autre ange du c�t� de l�autel. On lit cette le�on dans la Vulgate, mais elle ne se trouve dans aucun document grec.

J�entendis l�autel est une locution abr�g�e, par laquelle l�auteur veut dire qu�il entend une voix sortant de l�autel. Suivant d�autres, il personnifie hardiment l�autel. Cet autel est, comme Apocalypse�6.9, l�autel des holocaustes, sous lequel sont les �mes des martyrs.

Verset 8

La quatri�me coupe

Elle est vers�e sur le soleil. Son ardeur br�le les hommes. Ils blasph�ment au lieu de se repentir.

La cinqui�me coupe

Elle est vers�e sur le tr�ne de la b�te et plonge son royaume dans les t�n�bres. Les hommes, en proie � une vive douleur et tortur�s par les effets des plaies pr�c�dentes, blasph�ment au lieu de se repentir (10, 11).

La sixi�me coupe

Elle est vers�e sur l�Euphrate et le dess�che pour livrer passage aux rois de l�Orient. Trois esprits impurs, semblables � des grenouilles, sortent de la bouche du dragon, de la b�te et du faux proph�te et vont rassembler les rois de toute la terre pour la bataille du jour de Dieu (Le Seigneur vient. Heureux qui veille et se maintient en �tat de gr�ce�!) Ils les rassemblent � Harmagu�don (12-16).

La septi�me coupe

Elle est r�pandue dans l�air. Une voix, venant du temple et du tr�ne, proclame la fin. Des tonnerres et le plus terrible des tremblements de terre se produisent. La grande ville est partag�e en trois. Les villes des nations s��croulent. Dieu se souvient de Babylone pour lui donner � boire le vin de sa col�re. Les �les et les montagnes disparaissent. Une gr�le, dont les gr�lons sont du poids d�un talent, tombe du ciel. Les hommes blasph�ment, � cause de ce grand fl�au (17-21).

Les quatre derni�res coupes (8-21)

Verset 9

Comme au versets 11 et 21. Cette conduite est pire que celle qui est d�crite Apocalypse�9.20?; Apocalypse�9.21 et qui fait contraste avec celle des hommes mentionn�s Apocalypse�11.13.

La quatri�me trompette avait amen� un obscurcissement partiel du soleil?; la quatri�me coupe augmente sa chaleur, qui devient une source de tourment pour les hommes. Mais ceux-ci ne se convertissent pas?; bien qu�ils sachent que Dieu a autorit� sur ces plaies et qu�il pourrait les faire cesser ils refusent de lui donner gloire et ainsi ils rendent vaines ses intentions mis�ricordieuses en repoussant le salut qu�il leur avait offert avant la crise finale (Apocalypse�14.6?; Apocalypse�14.7?; comparez Apocalypse�2.21).

Les mots?: et ils blasph�m�rent vont se r�p�ter comme un lugubre refrain apr�s la cinqui�me et la septi�me coupes (versets 11 et 21).

Verset 10

Le tr�ne de la b�te d�signe Rome la capitale de l�empire (Apocalypse�13.1?; Apocalypse�13.2). Ce n�est pas seulement la capitale, mais tout l�empire (son royaume) qui fut plong� dans les t�n�bres.

Ces t�n�bres ne sont pas la cons�quence de l�obscurcissement des luminaires c�lestes, comme dans Apocalypse�8.12?; elles sont provoqu�es directement par la coupe r�pandue sur le tr�ne (comparer Exode�10.22). Elles ne pouvaient causer par elles-m�mes que des angoisses morales?; mais verset 11 montre que l�effet des premi�res plaies persistait et c�est ce qui explique que les hommes se mordaient la langue de douleur.

Verset 11

Conduite oppos�e � celle qui est d�crite Apocalypse�11.13, o� se retrouve la m�me d�signation de Dieu. Comparer verset 9 et verset 21.

Le triste ph�nom�ne moral, d�j� observ�, se reproduit?: les jugements de Dieu ne convertissent point sans sa gr�ce?; ces hommes en proie � la douleur s�endurcissent?; ils blasph�ment Dieu et ne se repentent point de leurs �uvres (comparer Apocalypse�9.20?; Apocalypse�9.21, notes).

Verset 12

Comparer Apocalypse�9.13-21. Quand la sixi�me trompette retentit, les quatre anges qui �taient li�s sur l�Euphrate furent d�li�s?; et une arm�e d�moniaque fit invasion et tua le tiers des hommes.

La sixi�me coupe, vers�e sur le grand fleuve de l�Euphrate, le dess�che et livre passage aux rois qui viennent de l�Orient (grec du lever du soleil).

C�est des contr�es situ�es au-del� de l�Euphrate que venaient autrefois pour Isra�l les envahisseurs redout�s. Et � l��poque o� l�Apocalypse fut �crite, l�Euphrate �tait la fronti�re orientale de l�empire. Cette fronti�re �tait sans cesse menac�e des incursions des Parthes.

Beaucoup d�interpr�tes pensent que le fl�au pr�dit est une invasion de ces guerriers redout�s (comparer Apocalypse�17.12?; Apocalypse�17.17). Mais la suite du tableau proph�tique (versets 13-16, comparez Apocalypse�19.19) semble indiquer que l�auteur pense � un �v�nement, d�une port�e plus g�n�rale, qu�il met en rapport direct avec la lutte supr�me entre l�Ant�christ et l��glise.

Le dess�chement de l�Euphrate a pour but de pr�parer le chemin aux rois de l�Orient, de leur livrer passage pour qu�ils se rendent � Harmagu�don, comme l�arr�t des flots du Jourdain permit aux Isra�lites d�entrer en Palestine (Josu�3.13-17).

Ce que Dieu avait promis � son peuple pour le moment o� il reviendrait d�exil (�sa�e�11.15?; �sa�e�11.16), il l�accomplit, dans la vision, pour les rois de l�Orient. Ceux-ci ne sont pas identiques aux rois de toute la terre (verset 14)?; mais ils sont de leur nombre.

Verset 13

Cette nouvelle apparition suit imm�diatement le fait d�crit au verset 12?: pour achever l��uvre qu�il a commenc�e en livrant passage aux rois de l�Orient par le dess�chement de l�Euphrate, Dieu laisse agir des puissances diaboliques, qui s�duiront les rois de toute la terre (comparez 1�Rois�22.20 et suivants) pour les entra�ner � Harmagu�don.

Les trois esprits sortent de la bouche du dragon (Apocalypse�12.3 et suivants), de la b�te (Apocalypse�13.1?; Apocalypse�13.2) et du faux proph�te?: (Apocalypse�13.11 et suivants) ce trait signifie probablement qu�ils exerceront leur s�duction par des discours trompeurs. Ce sont des esprits impurs, comme ceux que mentionnent les �vangiles (Matthieu�10.1?; Matthieu�12.43?; Marc�1.21?; Luc�4.33, etc.).

Ils sont semblables � des grenouilles?; cette comparaison n�a pas �t� inspires par la plaie d��gypte (Exode�8.2) mais par les caract�res m�mes de ces animaux, qui vivent dans les marais, sont petits, impuissants et qui cependant, par le bruit qu�ils font, ont toujours paru aux moralistes un symbole de l�enflure ridicule et de la loquacit� criarde. Tels sont les esprits qui m�nent la campagne contre l��glise et contre son Christ.

Verset 14

La premi�re proposition?: car ce sont des esprits de d�mons qui font des prodiges, forme une sorte de parenth�se explicative.

La proposition suivante est introduite, en grec, par un pronom relatif, qui la rattache aux �?trois esprits impurs?� (verset 13). Elle indique le but de leur apparition.

Les rois de toute la terre repr�sentent le monde entier soumis � l�action de l�Ant�christ (Apocalypse�20.8).

La bataille du grand jour du Dieu tout-puissant est cette lutte d�cisive qui se produira au retour de Christ et o� toutes les puissances hostiles qui menacent le r�gne de Dieu seront an�anties (Apocalypse�14.20?; Apocalypse�17.14?; Apocalypse�19.19).

Le jour de l��ternel, le jour du jugement dernier, est d�j� repr�sent� dans Jo�l�3.9-17 comme le jour d�une grande bataille, � laquelle toutes les nations sont convoqu�es dans la vall�e de Josaphat.

Verset 15

L�approche du grand jour o� Christ reviendra et qui est pr�c�d� d�un redoublement de l�action s�ductrice exerc�e par Satan, m�me sur les �lus (Matthieu�24.24), engage le voyant � ins�rer dans sa description cet avertissement du Seigneur, qui sera plusieurs fois r�p�t� dans la derni�re partie du livre?: (Apocalypse�22.7?; Apocalypse�22.12?; Apocalypse�22.20) Voici, je viens.

Et pour marquer ce qu�aura d�inattendu cette arriv�e, l�auteur se sert de la comparaison du voleur, employ�e par J�sus lui-m�me (Matthieu�24.43?; comparez 2�Pierre�3.10?; Apocalypse�3.3). Heureux donc celui qui veille et qui garde ses v�tements.

Cette derni�re image peut signifier la pr�servation de toute souillure du p�ch�, la sanctification (Apocalypse�3.4)?; ou le fait de conserver la foi, et, par elle, le v�tement blanc de la justification, qui seul couvre les p�ch�s, de sorte que le p�cheur n�aille pas nu et qu�on ne voie pas sa honte (Apocalypse�3.18?; 2�Corinthiens�5.3). Les deux id�es sont connexes et peuvent avoir �t� ensemble dans la pens�e de l�auteur (Jean�17.11 et suivants?; 1�Jean�5.18).

Verset 16

Apr�s la parenth�se du verset 15, l�auteur revient aux esprits des d�mons et les montre accomplissant leur mission aupr�s des rois?: et ils les assembl�rent dans le lieu qui s�appelle, en h�breu, Harmagu�don.

Les mots en h�breu invitent � traduire le nom de Harmagu�don par montagne (en h�breu?: har) de Meguido.

Dans l�Ancien Testament, il est parl� des �?eaux de Meguido?� (Juges�5.19) et de �?la vall�e de Meguido?� (Zacharie�12.11). Cette localit� �tait dans la plaine de Jizr�hel. Si, dans l�Apocalypse, il est parl� de la montagne de Meguido, ce n�est pas que l�auteur ait en vue une montagne voisine, le Thabor, par exemple?; c�est plut�t pour marquer que ce nom est symbolique et ne doit pas �tre pris comme une indication g�ographique.

Meguido �veille un double souvenir?: celui de la victoire de Sisera sur Jabin, chant�e par D�bora (Juges 5) et celui de la d�faite et de la mort de Josias (2�Rois�23.29?; comparez Zacharie�12.11). C�est sans doute le premier de ces faits qui a inspir� le choix du nom de Meguido pour designer le lieu de la grande bataille o� seront vaincus les rois ennemis du r�gne de Christ.

Verset 17

Le septi�me ange verse sa coupe dans (grec sur) l�air, non que l�air doive �tre atteint par le fl�au, mais afin de produire les troubles atmosph�riques (verset 18) qui am�neront pour la terre les supr�mes jugements de Dieu (verset 19 et suivants).

La voix sort du temple, elle vient du tr�ne?: c�est la voix de Dieu lui-m�me.

C�en est fait (grec c�est devenu, arriv�) signifie, d�apr�s la plupart?: l�ordre donn� au verset 1 a �t� ex�cut�.

Mais pour saisir tout le sens de cette parole solennelle, prononc�e par Dieu lui-m�me, il faut ajouter que ce qui est ainsi accompli, achev�, c�est l�ensemble des jugements et des dispensations de Dieu � l��gard de l�humanit�. Comparer Apocalypse�21.6.

Verset 18

Signes ordinaires de la col�re de Dieu et pr�sages de ses jugements (Apocalypse�4.5?; Apocalypse�8.5?; Apocalypse�11.19).

La grandeur du tremblement de terre, plus terrible que les pr�c�dents (Apocalypse�6.12?; Apocalypse�11.13), est caract�ris�e dans des termes qui rappellent Daniel�12.1.

Verset 19

La grande ville, d�apr�s la plupart des interpr�tes, c�est Rome, que l�auteur appelle, dans ce m�me verset, Babylone la grande.

Mais cette expression d�signe J�rusalem dans Apocalypse�11.8?; or il s�agit ici du m�me jugement universel et d�finitif qui aura lieu a la fin du temps des nations (Apocalypse�11.2). Celui-ci co�ncide avec le temps o� la b�te dominera (Apocalypse�13.5).

Le tremblement de terre ne d�truit pas la grande ville?; mais la divise en trois parties, c�est-�-dire probablement que le sol sur lequel elle est b�tie se fend et que trois grandes crevasses se produisent, dans lesquelles la dixi�me partie de la ville et sept mille hommes sont engloutis, d�apr�s Apocalypse�11.13.

Ce qui prouve qu�il s�agit bien de J�rusalem, c�est qu�� la grande ville sont oppos�es les villes des nations, qui, elles, s��croul�rent, furent compl�tement d�truites par le tremblement de terre. Parmi ces villes des nations, il en est une que le voyant distingue, c�est Babylone la grande, dont il va retracer la chute avec d�tails (Apocalypse 17 et Apocalypse 18).

Ainsi la pens�e a une marche suivie?; l�auteur ne revient pas � Babylone, apr�s l�avoir une premi�re foi mentionn�e comme la grande ville.

Dieu se souvint de Babylone. Le verbe est au passif en grec?: Babylone la grande fut rappel�e au souvenir devant Dieu.

Pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa col�re, comparez Apocalypse�14.10, note.

Verset 20

D�apr�s les uns, c�est encore un trait de la ruine de Babylone?: par suite du tremblement de terre, les �les, dans lesquelles Rome avait son si�ge (d�apr�s l�usage oriental d�appeler �les les pays d�outre-mer comparez Apocalypse�13.1, note) et les montagnes, les sept collines (Apocalypse�17.9), sur lesquelles elle �tait b�tie, disparaissent elles-m�mes.

D�apr�s d�autres, le jugement s��tend et atteint la terre tout enti�re, comme dans Apocalypse�6.14.

Verset 21

Les gr�lons de cette grosse gr�le (Apocalypse�11.19) pesaient une trentaine de kilogrammes, autant que les plus grosses pierres lanc�es par les machines de si�ge des anciens (Jos�phe, Guerre des Juifs, 5.6, 3)

Si grande que f�t cette plaie, les hommes, au lieu de se repentir, blasph�m�rent Dieu. La gr�ce seule, non le ch�timent, change le c�ur (comparer verset 9, note).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 16". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/revelation-16.html.
 
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