Bible Commentaries
Luc 16

Nouveau Testament Populaire 1891NT Populaire 1891

versets 1-31

Luc 16:1

SOMMAIRE DE LUC 16

L�homme riche et Lazare

Les trois paraboles du pr�c�dent chapitre, la brebis perdue, la drachme perdue, le fils prodigue, sont une r�primande de la propre-justice des pharisiens?: les deux paraboles de ce chapitre sont dirig�es contre leur cupidit�.

Avait un �conome.

Un gestionnaire charg� de ses biens. �li�zer �tait l�intendant d�Abraham; Joseph celui de Potiphar. Gen�se�24:2-12�; 39.4. Un homme d�affaires charg� de la propri�t� est encore chose habituelle dans l�Ancien Monde. Le Chr�tien, � qui Dieu a confi� le soin de g�rer les biens terrestres qui appartiennent au Cr�ateur, est ici repr�sent�. Matthieu�25:14-30�; Luc�19:11-27.

Dissipant ses biens.

Un malhonn�te, sp�cialiste du d�tournement.

Luc 16:2

Rends compte.

Tous seront appel�s � rendre compte, � leur mort, ou plus t�t. Quelquefois, si nous avons prouv� notre infid�lit�, Dieu nous d�charge de notre responsabilit�. La rupture de notre service envers Dieu, que ce soit � la mort ou plus t�t, est la cons�quence de notre gaspillage des biens du Seigneur.

Luc 16:3

Je ne le puis.

Il n��tait pas accoutum� aux durs labeurs, et il ne les d�sirait pas.

Mendier�? J�en ai honte.

Il aurait d� avoir encore plus honte devant son infid�lit� � la marque de confiance.

Luc 16:4

Je sais ce que je ferai.

Beaucoup d�hommes riches ont une r�flexion semblable, lorsqu�ils approchent de la mort.

Pour qu�ils me re�oivent.

Il veut que les d�biteurs de son seigneur lui soient redevables, afin qu�ensuite ils le nourrissent.

Luc 16:5

Faisant venir chacun.

Les d�biteurs; tous ceux qui avaient des dettes envers son ma�tre.

Luc 16:6

Cent mesures d�huile.

De l�huile d�olive, l�un des produits les plus communs en Palestine. Cette mesure (en Grec � batos�) �tait d�environ 35 litres.

Prends ton billet.

La reconnaissance de dette..

Assieds-toi vite.

En grande h�te, avant que la transaction malhonn�te ne puisse �tre interrompue.

�cris cinquante.

Cette suppression de cinquante mesures, donc environ 1800 litres, repr�sentait une belle somme d�argent.

Luc 16:7

Cent mesures de bl�.

Cette mesure, de produits secs, ��koros�� en Grec, correspondait � environ 350 litres. Les vingt mesures remises repr�sentaient environ 7000 litres.

Luc 16:8

Le ma�tre loua l��conome infid�le.

Il ne loue pas son infid�lit�, mais sa sagesse � chercher un refuge pour quand il aura perdu sa place. Il y a l� un enseignement sur ceux qui savent �tre prudents en ce qui concerne leurs ressources terrestres, et qui savent que ces ressources peuvent venir � manquer.

Luc 16:9

Et moi, je vous dis.

La parabole est termin�e, Christ en propose maintenant l�application.

Les richesses injustes.

Ces richesses sont celles de Mamon, elles sont appel�es injustes non parce qu�elles ont �t� acquises injustement, mais parce que leur utilisation est injuste. Nombreux les consid�rent comme leur propri�t�, alors qu�ils n�en sont que l��conome, le gestionnaire. Qu�est-ce que le Seigneur nous charge de faire&nsbp? Il nous dit&nsbp: ��faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu�ils vous re�oivent dans les tabernacles �ternels (dans les cieux) quand elles viendront � manquer.�� Ce passage qui peut sembler �trange ne comporte aucune difficult�. Les seuls amis qui peuvent nous recevoir dans les cieux sont le P�re et le Fils. Ce sont donc les amis que nous devons nous assurer. Pendant notre vie, nos moyens doivent �tre utilis�s comme il convient � Dieu, pour nous assurer un tr�sor �ternel. Si nous utilisons ces biens comme nous ayant �t� confi�s par le Seigneur, il pourra �tre consid�r� comme un ami s�r. Au lieu de th�sauriser, faisons nous des amis c�lestes.

Luc 16:11

Si donc vous n�avez pas �t� fid�les.

Si quelqu�un est infid�le dans ce qui lui est confi� sur la terre, comment esp�rer qu�il re�oive la confiance c�leste�?

Luc 16:12

� autrui.

Ce qui appartient � Dieu. Tout ceux qui poss�dent des biens doivent comprendre ce qui appartient � autrui.

� vous.

La vraie richesse, parce qu�elle devient une partie de notre �tre, la possession inali�nable du rachet�.

Luc 16:13

Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.

Voir note sur ��Matthieu�6:24��.

Luc 16:14

Les pharisiens... se moquaient de lui.

Ils avaient compris que la parabole �tait une attaque sur la cupidit� et, selon la sagesse du monde, trouvaient cette doctrine insens�e.

Luc 16:15

Une abomination.

L�homme exalte la richesse, mais l�amour de la richesse, ��a racine de tout mal, �� est ��une abomination devant Dieu.�� 1�Timoth�e 6.10; Luc�16:15.

Luc 16:16

La loi et les proph�tes.

Voir note sur ��Matthieu�11:12��.

Luc 16:17

Il est plus facile que le ciel et la terre passent.

Voir note sur "Matthieu�5:18".

Luc 16:18

Quiconque r�pudie sa femme.

Voir note sur ��Matthieu�5:31�.

Luc 16:19

L�homme riche et le mendiant (versets 19-31).
Une parabole qui montre �galement les cons�quences de l�esprit du monde, et l�usage de la richesse dans le monde. Ici, comme dans d�autres paraboles analogues, une grande sagesse est exprim�e pour faire porter la remontrance sur un point particulier. Il n�est pas dit que l�homme riche avait gagn� sa fortune d�une fa�on malhonn�te, ni qu�il �tait un ivrogne, ni qu�il ait un jour fait du mal � quelqu�un. C��tait un citoyen influent, de bonne renomm�e. Il avait ce qu�il voulait dans le monde, et n�en cherchait pas plus. Il consacrait sa richesse aux plaisirs, et ne voyait pas la n�cessit� de servir Dieu, ou les autres hommes.

Un homme riche.

Non pas un homme que le monde appelle grand, mais un homme �minemment respectable�; celui que le monde admire, alors que le pauvre est l�homme que le monde cupide m�prise.

V�tu de pourpre.

Le pourpre �tait la couleur royale, la couleur splendide des robes imp�riales, et de l� ��v�tu de pourpre�� signifie une dignit� royale.

De fin lin.

Les v�tements les plus fins.

Chaque jour menait joyeuse vie.

Se r�jouissant chaque jour des tables les plus somptueuses, mais aussi de tous les plaisirs agr�ables aux sens. Celui que le monde admire...

Luc 16:20

Un pauvre.

La mendicit�, telle qu�elle est ici d�crite, est chose courante en Orient, en l�absence de toute protection sociale, et l�Ancien Testament insiste particuli�rement sur l�aum�ne donn�e aux pauvres. Job 29�13�; Psaumes�41:1�; 112.9�; Proverbes�14:31.

Nomm� Lazare.

Christ nous donne le nom du pauvre, mais pas celui du riche, peut-�tre parce qu�il s�agit d�un Livre de Vie.

Couch� � sa porte.

Transport� l� parce qu�incapable de marcher. Cette porte, o� tant de gens passaient, devait �tre une place favorable pour les aum�nes.

Couvert d�ulc�res.

Les plaies cutan�es sont souvent li�es � la plus grande pauvret�, � la mis�re.

Luc 16:21

Les chiens venaient l�cher ses plaies.

Quel affreux partage�! Sans secours, mendiant, se rassasiant de miettes, les chiens autour de lui�! Vraiment celui que le monde m�prise.

Luc 16:22

Le pauvre mourut.

Ce qu�il advint de son corps n�est pas dit. Il a peut-�tre �t� enseveli dans le champ du potier.

Il fut port� par les anges.

On voit ici celui qui dans la vie n�avait aucun ami, et qui soudain trouve non pas ��un, �� mais ��des�� anges pour s�occuper de lui. Ce n�est pas son corps qui est transport�, mais son �me.

Dans le sein d�Abraham.

Le lieu de repos o� Abraham accueille ses enfants�; la b�atitude c�leste. Les Juifs parlaient de ceux qui allaient vers la demeure c�leste d�Abraham, en disant qu�ils allaient dans son sein.

Le riche mourut aussi, et il fut enseveli.

Nous pouvons penser qu�il eut de splendides fun�railles. Il fut plac� dans une tombe co�teuse. Mais o� �tait-il??

Luc 16:23

Dans le s�jour des morts.

La demeure des esprits, et, pour les m�chants, un lieu de ch�timent, l�enfer.

En proie aux tourments.

Ses richesses ont disparu�; ses biens ont �t� partag�s.

Il vit... Abraham et Lazare.

Une preuve de la reconnaissance au del� de la tombe.

De loin.

Largement en dehors, en condition, caract�re, et espace.

Luc 16:24

Il s��cria.

On a ici le seul exemple du Nouveau Testament d�une pri�re � des saints.

P�re Abraham.

Sa confiance �tait dans sa descendance charnelle. Les Juifs disaient�: �nous avons Abraham pour p�re.� Matthieu�3:9Luc�3:8�;

Envoie Lazare.

Il semble penser qu�il a quelques droits sur lui, en remerciement des miettes qu�il a pu lui laisser.

Qu�il trempe le bout de son doigt dans l�eau.

Il n�ose demander que la plus petite des faveurs.

Dans cette flamme.

La flamme peut �tre consid�r�e comme un terme figur�, la repr�sentation la plus aigu� des souffrances qui peuvent atteindre un esprit, c�est l�image mat�rielle de la plus grande mis�re survenant apr�s la mort.

Luc 16:25

Mon enfant.

Abraham reconna�t le lien charnel. Sa r�ponse est paternelle, affectionn�e.

Souviens-toi.

De nombreuses raisons laissent � penser que dans un �tat lib�r�, toute la vie terrestre d�file devant l��me, avec toutes ses pens�es, ses paroles, et ses actions, comme un voyageur qui se rem�more le voyage qu�il vient d�accomplir.

Tu as re�u tes biens.

Il �tait du nombre de ceux qui re�oivent des biens pendant leur vie, mais pas toujours la bonne part qui ne pourra jamais leur �tre retir�e. Il avait pr�f�r� le monde et ses r�compenses, et les avait obtenues. Mais il avait perdu le monde � venir. Le mot " tu " indique bien que les possessions et les joies terrestres �taient son choix personnel.

Il est ici consol�.

Les sauv�s laissent toutes leurs douleurs derri�re eux quand ils quittent la terre�; les perdus laissent toutes leurs joies.

Luc 16:26

Un grand ab�me.

Qui est permanent et infranchissable. Il n�y a aucun pont sur cet ab�me. La destin�e se d�cide pendant la vie.

Luc 16:27

Dans la maison de mon p�re.

Ceci est une introduction. Non pour montrer un int�r�t � ses fr�res, mais pour appeler la r�ponse d�Abraham.

Luc 16:29

Ils ont Mo�se et les proph�tes.

S�ils ont refus� d�entendre la Parole de Dieu, ils refuseront de se repentir � l�invitation d�un revenant.

Luc 16:31

Ils ne se laisseront pas persuader, etc.

Ceci a �t� d�montr� dans le cas de J�sus lui-m�me. Les Juifs refusaient d�accepter Christ, bien que Mo�se et les proph�tes aient t�moign� de lui. Ils demandaient ��un signe, �� et le signe du proph�te Jonas, sa r�surrection de la mort, leur fut donn�., Matthieu�13:39�; 16.4�; Luc�11:29. L� encore ils ont refus� de se repentir. L�incr�dulit� ne vient pas d�un manque d��vidence, mais d�une r�bellion du c�ur. Le si�ge du scepticisme est dans la nature morale.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 16". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ntp/luke-16.html.