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Bible Commentaries
1 Corinthiens 10

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versets 1-33

1 � 14 Danger d�une fauuse libert�, prouv� par l�histoire d�Isra�l

Grec : (d�apr�s le texte re�u) : �?Or, fr�res?�, (et selon une variante plus s�re) : �?car, fr�res�?�

Par cette particule, l�ap�tre lie ce chapitre � celui qui pr�c�de, et surtout � 1 Corinthiens 8 dont il est le d�veloppement. L� il a trait� des rapports des chr�tiens avec les idol�tres, relativement aux sacrifices et aux choses offertes sur les autels du paganisme.

1 Corinthiens 9 il a montr�, par divers traits de sa propre conduite, l�utilit� qu�il y a � savoir renoncer � ses droits, afin d��viter d�autant plus s�rement une libert� charnelle qui conduit au p�ch�. Poursuivant ici le cours des m�mes pens�es, qui �taient si importantes pour l��glise de Corinthe, entour�e de dangers au sein de cette ville opulente et voluptueuse, il va puiser dans l�histoire d�Isra�l d�effrayants exemples des p�ch�s auxquels ce peuple fut entra�n� par cette fausse libert� dont il nourrissait son orgueil.

Tour � tour, il se livra � l�idol�trie, (verset 7) � l�impuret� (verset 8); il tenta Dieu (verset 9); il murmura, (verset 10) malgr� les gr�ces et les merveilles dont il avait �t� l�objet de la part de Dieu, et que l�ap�tre rappelle d�abord. Apr�s quoi Paul applique � ses lecteurs ces exemples qu�il appelle des types, parce qu�il y voit un sens spirituel et symbolique.

La nu�e (Exode 13:21) �tait � la fois le signe et le moyen de la protection et de la direction de Dieu dont le peuple tout entier �tait l�objet; preuve visible de la pr�sence de l��ternel qui aurait d� retenir Isra�l dans l�ob�issance.

Paul voit ensuite dans le passage de la mer Rouge, comme Pierre dans le d�luge, (1 Pierre 3:20; 1 Pierre 3:21, note) une sorte de bapt�me par lequel le peuple fut consacr� � Dieu pour lui appartenir, apr�s avoir �prouv� sa merveilleuse d�livrance (comparer Exode 20:2).

Ce bapt�me eut lieu en Mo�se (litt�ral. �?envers, pour Mo�se?�), parce que c�est � lui et � la loi divine, dont il fut le m�diateur, (Galates 3:19) que le peuple devait ob�ir (comparer Exode 14:31).

De la manne. � l�occasion de cette nourriture, et de la parole que Mo�se pronon�a lorsqu�elle fut donn�e, (Exode 16:15) Paul, sachant que �?l�homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu?�, voit encore dans cet aliment mat�riel le symbole d�une nourriture et d�une vie sup�rieures.

Telle �tait aussi l�intention de Dieu en nourrissant d�une mani�re miraculeuse son peuple; c�est pourquoi l�ap�tre parle d�une nourriture spirituelle. Tous ces bienfaits miraculeux de Dieu envers son peuple devaient �lever les �mes jusqu�� lui, qui est la source de la vie (Psaumes 78:12 et suivants).

Bien que l�ap�tre semble, dans ces paroles, faire allusion au bapt�me et � la c�ne des chr�tiens, il faut se garder de presser ces all�gories, comme l�ont fait plusieurs interpr�tes, entre autres Calvin, d�ordinaire si sobre.

Exode 17:1-6. La signification spirituelle que l�ap�tre voit dans le fait historique, est ici la m�me que dans les paroles qui pr�c�dent; seulement, il est plus explicite encore, en nommant Christ comme renferm� sous le symbole dont il s�agit.

Ce t�moignage prouve, comme tant d�autres (1 Pierre 1:10; Jean 1:1, note) que l�auteur de toutes les r�v�lations et de toutes les �uvres divines de l�ancienne alliance, aussi bien que de la nouvelle, c�est le Logos de Dieu, la Parole �ternelle, J�sus-Christ. Lui seul a pu s��crier au milieu de son peuple, dans le d�sert comme sous les portiques du temple : �?Quiconque a soif qu�il vienne � moi et qu�il boive !?�

Les mots : qui les suivait sont �videmment une m�tonymie, dans laquelle le symbole est pris pour la chose symbolis�e, le rocher, pour Christ. Christ suivait son peuple pour d�salt�rer les corps par la puissance miraculeuse qu�il pr�tait � Mo�se, et les �mes fid�les par les eaux vives qui jaillissent en vie �ternelle.

La tradition rabbinique pr�tendait qu�un rocher mat�riel suivait le camp d�Isra�l � travers le d�sert.

Plusieurs interpr�tes (de Wette, Meyer dans ses premi�res �ditions), ont pens� que Paul s�appropriait cette fable et croyait que Christ s��tait incarn� dans ce rocher. M. Godet r�pond avec raison :

Comment se figurer un instant le plus spiritualiste des ap�tres admettant et enseignant aux �glises de pareilles pu�rilit�s ? En tous cas, si m�me il a voulu faire allusion � une fable aussi ridicule, ce dont nous doutons, il l�a fait de mani�re � rendre sensible la distance entre l�opinion rabbinique et la sienne propre

Tous les Isra�lites re�urent les m�mes bienfaits temporels et spirituels; ce mot tous, cinq fois r�p�t�, en t�te d�autant de phrases, (versets 1-4) forme un contraste tragique avec celui-ci : mais la plupart

Et ce dernier terme lui-m�me implique un effrayant avertissement quand on songe que tous tomb�rent dans le d�sert, � l�exception de Caleb et de Josu�. Ils furent conduits � leur ruine par les m�mes dangers que Paul redoutait ici pour l��glise de Corinthe, et se montr�rent d�autant plus coupables qu�ils avaient �t� plus privil�gi�s (Nombres 14:23; comparez H�breux 3:16 et suivants; H�breux 4:1 et suivants).

Grec : �?Ces choses sont devenues nos types?�. Les gr�ces temporelles et spirituelles de Dieu, d�une part; de l�autre, l�ingratitude et l�orgueil du peuple; enfin, la ruine des coupables : c�est toute une r�v�lation, une pr�dication, dont la v�rit� subsiste.

Voil� le vrai rapport entre l�Ancien et le Nouveau Testament.

Grec : �?Afin que nous ne soyons point convoiteurs de choses mauvaises, comme eux convoit�rent?�. Par ces mots, l�ap�tre ne para�t pas avoir en vue quelque fait particulier de l�histoire d�Isra�l, mais il veut plut�t d�signer le penchant g�n�ral des c�urs dans ce peuple, la convoitise, les mauvais d�sirs.

Exode 32:6; Exode 32:17-19. Cette citation s�appliquait admirablement aux dangers auxquels les Corinthiens s�exposaient en prenant part aux f�tes idol�tres, par un orgueilleux abus de leur libert�.

Les repas des sacrifices pa�ens, comme celui que c�l�br�rent alors les Isra�lites en l�honneur du veau d�or �taient toujours accompagn�s de jeux et de danses, et il �tait impossible que l��me chr�tienne en ressort�t sans souillure, ce que l�ap�tre donne clairement � entendre dans les versets suivants.

voir Nombres 25:1; Psaumes 106:28; Psaumes 106:29.

Nombres 21:4 et suivants

Tenter Dieu, c�est abuser de ses bienfaits, de sa patience, de sa puissance, par une incr�dulit� charnelle qui exige des preuves mat�rielles de sa pr�sence ou de sa fid�lit�.

Que d�exemples de ce p�ch� dans l�histoire d�Isra�l ! Ici l�ap�tre �crit : tenter Christ (les variantes qui lisent le Seigneur ou Dieu ne sont que des corrections critiques).

L�Ancien Testament, non moins que le Nouveau, est tout rempli de la pr�sence et de l�Esprit de Christ (comparez Jean 1:1, note; 1 Pierre 1:10-12; cidessus verset 4); c�est Christ, l�ange de l�alliance, que les Isra�lites tent�rent au d�sert; c�est lui que l��ternel avait d�fendu � son peuple d�irriter (Exode 23:20; Exode 23:21). Et c�est lui que les Corinthiens tentaient par l�abus dangereux de leur libert�.

Voir surtout Nombres 14.

La menace qui s�y trouve (Nombres 14:22-23) fut accomplie � la lettre, et reste comme un effrayant exemple de la juste s�v�rit� de Dieu contre l�ingratitude.

Grec : �?Nous, � qui est parvenue la fin des si�cles?�. L��criture consid�re partout l��conomie pr�sente comme la derni�re, dans laquelle tout doit �tre accompli.

Menaces et promesses, tout est d�une r�alit� d�autant plus imposante que l�accomplissement en est spirituel, �ternel, d�finitif, et non plus symbolique et temporaire comme dans l��conomie ancienne.

verset 12 renferme la s�rieuse conclusion de tous les avertissements qui pr�c�dent; le verset 13 y ajoute un encouragement tir� d� l�exp�rience des Corinthiens et de la fid�lit� de Dieu.

Une tentation (ou �preuve) humaine est celle qui nous vient des hommes ou de notre propre c�ur, et que l�homme peut surmonter, qui n�est pas au-dessus de ses forces.

Quelques interpr�tes entendent ce mot en opposition � d�autres tentations qui nous assaillent par la puissance des t�n�bres, et qui s�attaquent aux racines m�mes de notre foi. Ce contraste se retrouve �ph�siens 6:12 (comparer le combat de l�ap�tre, 2 Corinthiens 12:7).

Cependant cette distinction, quoique r�elle, ne saurait �tre absolue, puisqu�en toute tentation se trouve � la fois la puissance de la chair et l�action de l�ennemi des �mes.

En relevant ce caract�re humain des tentations, Paul veut surtout en indiquer le degr�, et apprendre aux Corinthiens que jusqu�ici les leurs n�avaient point �t� des plus dangereuses.

Puis, afin de les encourager au combat pour les jours plus mauvais qui allaient para�tre, il �l�ve leur pens�e vers la source de la vraie force et de la vraie consolation : �?Dieu fera, avec la tentation, l�issue?�, (grec : afin que vous demeuriez �?plus que vainqueurs?�).

Tous les avertissements qui pr�c�dent viennent se r�sumer dans celui-l�, que les Corinthiens �taient le plus tent�s de n�gliger. Paul y insiste, et pour cela il va mettre (verset 16) en opposition la communion au corps de Christ et la communion des idoles, que plusieurs consid�raient comme un culte rendu aux d�mons, id�e fausse si l�on ne consid�re que l�idole, mais vraie si l�on p�n�tre jusqu�� l�esprit m�me du paganisme.

Plan

III. Il faut s�abstenir m�me des choses permises, par �gard pour les faibles

En principe, tout est permis � la libert� chr�tienne�; mais la charit� doit avoir �gard � l�avantage et � l��dification des autres. (23, 24)

En fait, la conscience n�interdit aucun aliment que Dieu a cr��, ni m�me d�accepter l�invitation d�un infid�le�; mais si l� on vous avertit qu�un aliment provient d�un sacrifice aux idoles, n�en mangez point, non � cause de votre conscience, dont la libert� subsiste, mais par �gard pour Ja conscience d�un autre. (25-30)

En un mot, quoi que vous fassiez, le d�sir d�agir pour la gloire de Dieu doit �tre votre motif, aussi bien que la charit� qui ne veut donner de scandale � personne�; telle est la r�gle de conduite de l�ap�tre lui-m�me. (31-33)

23 � 33 il faut s�abstenir m�me des choses permises par �gard pour les faibles

1 Corinthiens 10:6.12; comparez 1 Corinthiens 8:4, note.

L�ap�tre insiste sur ce qu�il a d�j� dit (1 Corinthiens 6) quant � l�emploi de la libert� chr�tienne; mais, tandis qu�auparavant il a trait� ce sujet par rapport � celui-l� m�me qui profite de cette libert�, ici il a surtout en vue l��dification des autres.

Selon la libert� chr�tienne, toutes les choses o� il n�y a point de p�ch� sont permises (le texte re�u lit deux fois me sont permises); mais la charit� veut que l�on consulte ce qui est avantageux aux autres, ce qui les �difie.

Par l�, saint Paul revient � parler de l�usage des viandes qui ont servi aux sacrifices, (1 Corinthiens 8:1 et suivants) mais d�un usage priv� dans une famille, et non dans les repas religieux du paganisme : �?S�il ne s�agit que de vous, vous �tes libres (versets 25-27); mais si vous froissiez une conscience, abstenez-vous, car, par la, vous ne sacrifiez pas votre libert� (versets 28-30); faites donc tout pour la gloire de Dieu et par un principe de charit�?� (1 Corinthiens 10:31; 1 Corinthiens 11:1).

Par l�usage absolu de mon droit et de ma libert� chr�tienne sans �gard aux autres, je puis agir en parfait �go�ste (comparer Philippiens 2:4; Romains 15:1).

Sans vous enqu�rir, par motif de conscience, si telle viande qui se vend au march� n�a point fait partie d�une victime offerte en sacrifice.

La grande raison de cette libert� se trouve au verset suivant.

Le Seigneur a tout cr�� pour l�usage de l�homme. Psaumes 24:1; Psaumes 50:10.

Ainsi, d�une part, l�ap�tre ne d�fend pas au chr�tien d�accepter l�invitation d�un infid�le; mais comme, d�autre part, il se passait souvent dans ces repas, m�me priv�s, des choses propres � r�volter une conscience d�licate il ajoute, pour que chacun y r�fl�chisse : et que vous vouliez y aller.

Admirable temp�rament que la v�rit� apporte � la libert�, et qui est dans l�esprit de l��vangile Quand une telle question se pr�sente pour le chr�tien dans ses rapports avec le monde, qu�il la d�cide � la lumi�re du principe pos� au verset 31, et il ne sera pas longtemps en suspens.

Comme au verset 25.

Le texte re�u reproduit ici la citation du Psaumes 24:1 qui se trouve au verset 26. C�est �videmment une inadvertance de copiste qui a contre elle toutes les autorit�s du plus grand poids, et qui forme ici un vrai contre-sens.

En demandant aux chr�tiens, comme il l�a fait d�j� (1 Corinthiens 8; comparez Romains 14:14; Romains 14:15), de s�abstenir d�un aliment par �gard pour un fr�re faible et scrupuleux qui l�a averti, craignant une souillure, (verset 28) l�ap�tre affirme nettement que cette abstention n�est point dict�e par une conscience �clair�e mais uniquement par la conscience de l�autre, c�est-�-dire par la charit� (verset 29); la libert� chr�tienne reste intacte; la conscience d�un autre n�en fait pas la r�gle; et, en particulier dans le cas pr�sent, toute nourriture, m�me si elle avait servi aux sacrifices, serait sanctifi�e par l�action de gr�ce, par cette reconnaissance qui re�oit tout de Dieu et rapporte tout � sa gloire (verset 30).

En un mot, le chr�tien s�abstient par charit� pour son fr�re faible (1 Corinthiens 8:7-10); mais, quant � lui, sa libert� subsiste.

Quelques interpr�tes, Calvin, M. Godet entre autres, voient dans la seconde phrase des versets 29, 30 non pas l�intention de sauvegarder la libert�, mais un motif de s�abstenir : �?Pourquoi donnerais-je � un autre l�occasion de condamner ma libert� ? pourquoi m�exposerais-je � �tre bl�m� ??� Comparer Romains 14:16.

A l�occasion d�un simple devoir de charit�, l�ap�tre pose ici le principe le plus profond, le plus universel de la vie du chr�tien. Dieu a tout cr�� pour sa gloire; il ne pouvait se proposer de but plus �lev� que lui-m�me.

Or, toute vie d�homme et toute action de sa vie qui tend vers ce but, tend par l� m�me � sa vraie destination.

Toute �uvre, au contraire, qui n�est pas inspir�e par ce principe, ne porte jamais dans l��criture le titre d�une bonne �uvre quelle qu�en soit d�ailleurs l�excellence relative. Mais ce principe est trop grand pour n��tre pas tout spirituel; il ne se laisse point r�duire en des r�gles de casuistique.

Dans le cas actuel, le m�me homme peut s�abstenir pour la gloire de Dieu, (verset 28) ou manger et boire pour la gloire de Dieu, et il en est ainsi de tous les actes de notre vie.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 10". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-corinthians-10.html.
 
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