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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-42
Jonathan lui-m�me para�t croire � un apaisement dans le c�ur de son p�re.
Jura encore. Ce mot s�applique au serment, qui termine ce discours.
C��tait le moyen pour David de s�assurer des pens�es secr�tes de Sa�l sans s�exposer de nouveau aux dangers d�une rencontre avec lui.
C�est la nouvelle lune : le premier du mois, que l�on c�l�brait par des sacrifices et des repas (Nombres 10:10; Nombres 28:14-15). Le roi donnait sans doute ce jour-l� un repas officiel. Le m�me usage est constat� en g�n�ral chez tous les peuples pa�ens.
Jusqu�au troisi�me soir : parce que le second jour il devait, d�apr�s la coutume, y avoir de nouveau un repas (verset 27).
Le sacrifice annuel. Il para�t par ce passage que les familles avaient coutume de se rassembler pour un sacrifice commun dans l�un des jours de nouvelle lune de chaque ann�e. Nous avons vu que le p�re de Samuel avec toute sa famille allait toutes les ann�es offrir un sacrifice et c�l�brer un repas de famille au sanctuaire � Silo; c��tait peut-�tre un repas de ce. genre. Serait-ce par le fait de la dislocation du sanctuaire � cette �poque-l� que ces sacrifices de famille ne se c�l�braient pas au sanctuaire au moment de notre r�cit ?
Un mensonge destin� � sauver sa vie ne paraissait pas coupable � David.
Pourquoi me m�nerais-tu ? en me refusant le cong� que je te demande. Je pr�f�rerais dans ce cas p�rir ici de ta main.
La fin du discours est sous-entendue : malheur � moi !
R�ponse indirecte � la question de David au verset 10.
La solennit� de cette impr�cation dans la premi�re des deux suppositions �tonne. Il semble que Jonathan veuille �carter de lui le soup�on de chercher, dans son propre int�r�t, � �loigner David de la cour.
Comme il a �t� avec mon p�re : en le faisant monter sur le tr�ne et en lui donnant la victoire sur ses ennemis.
Si je suis encore vivant. Il semble pressentir que le rejet de son p�re am�nera sa mort et que celle-ci pourrait entra�ner la sienne. Car il est d�cid� � ne pas s�parer son sort de celui de son p�re, quoi qu�il arrive.
Et Je ne mourrai pas. Il ressort clairement de cette expression que Jonathan avait compris la peus�e de Dieu � l��gard de l�avenir de David. Et, comme c�est l�usage en Orient qu�un nouveau souverain se d�fasse de tous les membres de la famille du souverain pr�c�dent, qui pourraient fomenter des r�voltes contre lui, il veut se mettre, lui-m�me et sa famille, � l�abri d�un pareil sort quand David sera mont� sur le tr�ne.
Jonathan semble voir quelqu�un de ses descendants se rangeant parmi les ennemis de David et menac� d��tre d�truit avec eux, et il r�clame d�avance de lui un g�n�reux pardon. La suite a montr� que cette pr�vision n��tait pas sans fondement (2 Samuel 9:1-13).
16 et 17
Jonathan appelle la mal�diction sur les ennemis de David, et en m�me temps il oblige encore une fois David par serment � exercer sa mis�ricorde envers sa maison.
Car il l�aimait. Son amour �tait tel qu�il ne pouvait supporter la pens�e de relations hostiles et sanglantes entre David et sa famille.
Apr�s ce moment d�effusion dans lequel le lien d�amiti� fut resserr� entre eux � jamais, Jonathan reprend la demande de David, verset 5.
Au jour de l�affaire : de la tentative de meurtre de son p�re, qu�il s�abstient par d�licatesse de d�signer plus clairement.
Pierre d�Ezel : ce mot signifie d�part. Ce nom aurait-il �t� donn� � cette occasion ? Les pr�cautions dont Jonathan a le dessein de s�entourer proviennent sans doute de ce qu�il se sentait �troitement surveill�. Il se donnera l�air de sortir pour s�exercer au tir de l�arc, dans lequel il excellait (2 Samuel 1:22).
Contre la paroi : probablement assis sur une esp�ce de divan qui occupait le haut de la table au fond de la salle.
Jonathan se leva. Il �tait sans doute assis d�un c�t� de son p�re; de l�autre c�t� devait se trouver David comme son gendre. � l�arriv�e d�Abner, cousin de Sa�l et g�n�ral de toute l�arm�e, Jonathan se l�ve et lui c�de sa place. C�est sans doute pour la m�me raison que le lendemain il ne se trouve pas non plus � c�t� de Sa�l, mais probablement en face de lui (verset 33).
Pas pur : L�vitique 11:24; Nombres 5:2.
Mon fr�re. Cette visite pr�tendue de son fr�re n�avait pas �t� mentionn�e dans la proposition de David, verset 6.
Digne de mort. Sa�l voit dans cette absence de David un manque de respect � sa dignit� royale.
On doit admirer ici le courage de Jonathan qui connaissait la violence de son p�re.
Il ne prit point part� La sc�ne avait eu lien au commencement du repas, lorsque Sa�l s��tait aper�u de l�absence de David.
L�avait outrag�. S�il s�agit de David, tout est clair. Mais c��tait plut�t Jonathan que Sa�l avait outrag� (verset 30). Si le pronom le se rapporte � Jonathan, ces mots : � cause de David, doivent s�expliquer dans ce sens, qu�il �tait profond�ment afflig� de ce que l�outrage qu�il venait de recevoir de son p�re au sujet de David prouvait d�cid�ment que la haine de Sa�l contre celui-ci �tait incurable.
Jonathan, voyant qu�il n�y a pas de t�moin, reste apr�s le d�part du jeune gar�on pour dire � son ami son dernier adieu.
Du c�t� du midi. Le texte est probablement corrompu, car le c�t� de l�horizon d�o� vient David n�a pas la moindre, importance. Le mot traduit par midi peut signifier, par le changement d�une seule consonne, monceau de pierres (argob). Le sens de ces mots s�accorde ainsi avec la parole du verset 19 � laquelle celle-ci fait certainement allusion.
S�inclina trois fois. Plus Jonathan se montre plein de tendresse envers David, plus celui-ci sent le besoin de t�moigner le respect qu�il lui doit, comme au fils du roi.
L�un sur l�autre : Sur le compte l�un de l�autre, en raison de la s�paration profonde qui va intervenir entre eux.
David pleura abondamment. La situation de David �tait en quelque sorte d�sesp�r�e. O� trouver un refuge contre Sa�l ? En Isra�l ? Il ne serait en s�ret� nulle part. Chez les peuples voisins ? C��taient tous des ennemis du peuple de Dieu. Et � quels dangers sa fuite ne laissait-elle pas sa famille expos�e !
Cette fois c�est Jonathan qui encourage David : Quoi qu�il arrive, restons unis selon que nous nous le sommes promis; Dieu fera le reste.
Ce verset, dans l�h�breu, est le verset 1 du chapitre 21.