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Bible Commentaries
1 Timothée 1

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versets 1-20

1 � 11 Le v�ritable but de la Loi. Pourquoi Paul a laiss� Timoth�e � �ph�se. Salutation

Paul rappelle l�origine et l�autorit� de son apostolat alors m�me qu�il s�adresse � un fr�re qui ne sera point tent� de r�voquer en doute cette mission divine (Actes 9:15; comparez Galates 1:1, note).

Dans les �p�tres pastorales il donne souvent � Dieu le beau et doux nom de Sauveur, (1 Timoth�e 2:3; 1 Timoth�e 4:10; 1 Timoth�e 1:3; 1 Timoth�e 3:4) parce qu�il voit en lui la cause premi�re du salut (comparer : Jean 3:16). Quant � celui qui l�accomplit, J�sus-Christ, Paul l�appelle notre esp�rance, parce qu�il en est seul le fondement, ou plut�t l�objet. Il devait trouver dans toutes ces expressions une consolation dont son c�ur avait besoin lorsque, parvenu aux derniers temps de sa vie, fatigu� de sa course, de ses travaux, de ses souffrances, il ne pouvait que soupirer apr�s la d�livrance finale. C�est ainsi encore qu�il emploie dans le v�u qu�il adresse � Dieu pour son disciple (1 Timoth�e 1:2) ce terme de mis�ricorde, qui ne para�t pas habituellement dans ses salutations apostoliques, mais qui trahit un sentiment toujours plus profond des mis�res humaines dont il avait tant souffert, et que ses derniers combats lui rendaient plus douloureuses encore (comparer 1 Timoth�e 1:13-16).

Ce titre si rempli de paternelle affection confirme la pens�e que c��tait bien l�ap�tre qui avait amen� Timoth�e � la foi (voir l�introduction I; comparez 1 Corinthiens 4:17.) Il y a dans cette paternit� spirituelle une profonde r�alit�.

Voir Romains 1:7, note.

L�ap�tre n�a pas achev� cette longue phrase (1 Timoth�e 1:3; 1 Timoth�e 1:4) que nous rendons telle qu�il l�a laiss�e. Il s�agit de bien saisir les pens�es qui se pressent sous sa plume et qui souvent le d�tournent d�une construction rigoureusement grammaticale.

Il rappelle d�abord (1 Timoth�e 1:3) � son disciple qu�il l�a exhort� � rester � �ph�se dans un but important qu�il va indiquer (1 Timoth�e 1:3; 1 Timoth�e 1:4). Cela eut lieu lorsqu�il partit d��ph�se pour la Mac�doine. Or, on cherche en vain dans la vie de Paul, selon le r�cit des Actes, le voyage ici mentionn�. On cite Actes 20:1-4, mais plusieurs circonstances ne co�ncident pas.

D�autres ont imagin� un voyage, qui ne serait pas racont� par Luc, mais sans aplanir les difficult�s. Il est donc tr�s probable qu�il s�agit d�une �poque post�rieure qui doit se placer apr�s la premi�re captivit� de l�ap�tre (voir l�introduction II).

Le but de l�ap�tre, en laissant Timoth�e � �ph�se, �tait qu�il recommand�t � certaines personnes (bien connues de lui) de ne pas enseigner une autre doctrine (grec : �?enseigner autrement?�) que celle de Paul. C�est ce qu�il appelle ailleurs �?pr�cher un autre �vangile?� (Galates 1:6; comparez 2 Corinthiens 11:4). Ces fausses doctrines, il les d�signe comme des fables et des g�n�alogies interminables. Timoth�e savait certainement ce qu�il devait entendre par l�.

Aujourd�hui, les ex�g�tes proposent les explications les plus diverses de ces termes.

Les uns pensent qu�il s�agit des traditions fabuleuses par lesquelles les Juifs pr�tendaient expliquer l�Ancien Testament et qui ont form� peu � peu la science talmudique, aussi bien que des recherches g�n�alogiques sur les anc�tres du Messie.

Les autres appliquent ces mots aux vaines sp�culations sur les ordres divers des anges, dont on trouve d�j� des traces dans de pr�c�dentes �p�tres (�ph�siens 1:21; Colossiens 1:16; Colossiens 2:10-15).

D�autres encore veulent retrouver ici les premiers germes des notions gnostiques sur des �manations successives d��tres spirituels, toutes les perfections de Dieu s�engendrant les unes les autres dans une succession infinie, interminable.

Quel que f�t le sens pr�cis de ces erreurs, il est certain que l�imagination des fid�les n�ayant pour guide ni la raison ni la r�v�lation, ne pouvait produire que des disputes, et non la dispensation de Dieu, qui est dans la foi. Le texte re�u lit ici l��dification de Dieu. Dans ce sens, l�ap�tre voudrait parler d�une �dification selon Dieu, op�r�e par lui, dont la foi est le vrai �l�ment, et qu�il opposerait aux vaines sp�culations. Mais au lieu de ce mot �dification, la plupart des manuscrits portent l�expression que nous rendons par la dispensation, ou l��conomie ou l�administration et qui d�signe tout ce que Dieu a fait pour le salut des hommes (comparer �ph�siens 1:10; �ph�siens 3:2-9; ou encore 1 Corinthiens 9:17).

L�ap�tre veut dire que cette dispensation de Dieu dans l��vangile de sa gr�ce doit �tre re�ue par la foi et n�est pas favoris�e, avanc�e au milieu des hommes pour les faux syst�mes qu�il combat, mais tout au contraire. Ou bien, s�il prend ce mot dans le sens de 1 Corinthiens 9:17, (comparer 1 Timoth�e 4:1) c�est-�-dire comme signifiant l�administration du minist�re �vang�lique, il entend que ceux qui sont rev�tus par Dieu de cette charge doivent s�en acquitter dans la foi et non dans l�esprit de ces syst�mes humains.

Ou de l�avertissement, de l�exhortation, de la pr�dication (comparer 1 Timoth�e 1:18; 1 Timoth�e 4:11; 1 Timoth�e 5:7; 1 Timoth�e 6:13).

L�ap�tre reprend la pens�e de 1 Timoth�e 1:3, o� se trouve le m�me mot, pour indiquer ce que Timoth�e devait faire � �ph�se.

La charit�, qui est l�accomplissement de la loi, (Romains 13:10) est le but supr�me de la r�demption, par cons�quent aussi de toute proclamation de la v�rit�. Cet amour de Dieu et des hommes n�est compatible qu�avec un c�ur pur de tout mauvais motif, de tout �go�sme, et avec une conscience qui a la paix de Dieu.

L�homme ne peut aimer qu�un Dieu r�concili�, qui a pardonn�; et tout p�ch� nouveau, dont on n�aurait pas obtenu le pardon, trouble la bonne conscience. Mais la principale source de cet amour, c�est la foi, une foi sinc�re (grec : �?sans hypocrisie?�) qui ne se contente pas des apparences sans la r�alit�. C�est cette foi qui produit aussi la bonne conscience (voyez 1 Timoth�e 1:19; 1 Timoth�e 3:9; 2 Timoth�e 1:3; 2).

Ou �?vains discours?�?; par o� l�on peut entendre les vaines questions dont l�ap�tre a parl� � 1 Timoth�e 1:4.

Ils se sont d�tourn�s, non seulement de la �?foi sinc�re?�, (1 Timoth�e 1:5) mais de tout ce qui constitue un vrai caract�re chr�tien, tel que Paul vient de le d�peindre.

Ce titre pompeux de docteur de la loi �tait sans doute celui que s�attribuaient les faux docteurs; ce qui montre qu�ils �taient des chr�tiens juda�sants.

Plusieurs autres passages de nos �p�tres confirment cette opinion. Et cependant ils n�entendaient ni la loi, ni les question (1 Timoth�e 1:4; 1 Timoth�e 1:6) sur lesquelles ils parlaient avec tant d�assurance, et dont ils pr�tendaient trouver la solution dans l�Ancien Testament. S�ils avaient mieux compris la loi, ils auraient aussi mieux compris l��vangile (1 Timoth�e 1:8).

Par cette antith�se dans les mots : �?la loi est bonne si quelqu�un en use l�gitimement?�, l�ap�tre veut dire que la loi atteint son but quand l�homme p�n�tre jusqu�� son essence m�me, et la saisit dans sa profonde spiritualit�, quand il en �prouve la sainte influence, quand il est amen� par elle � la connaissance de son p�ch� et de sa corruption (Romains 7:7; Romains 7:10; Romains 7:14, notes).

Le Sauveur faisait appel � cet usage de la loi quand il y renvoyait ses auditeurs et leur disait qu�ils auraient la vie s�ils pouvaient l�accomplir (Luc 10:28; Luc 18:20 et suivants; comparez Romains 10:5, note).

Mais la loi cessait d��tre bonne quand elle devait servir � de vaines sp�culations, et surtout lorsque, interpr�t�e dans un sens ext�rieur et mat�riel, � la mani�re des pharisiens, elle ne servait plus qu�� nourrir l�illusion d�une orgueilleuse propre justice (voir Matthieu 19:20).

Pour comprendre ce passage sur la destination de la loi, il faut se rappeler l�enseignement apostolique touchant la justification.

Celui que l�ap�tre nomme le juste, (1 Timoth�e 1:9) n�est jamais l�homme qui est parvenu � un certain degr� de justice propre par l�observation de la loi, (Romains 3:20, note) mais le croyant qui est justifi� devant Dieu par la foi (Romains 1:17, note; Romains 3:24, note).

Cette justification, fruit de sa r�conciliation avec Dieu, rend le chr�tien capable d�aimer la loi de Dieu, parce qu�il aime Dieu; or, �?l�amour est l�accomplissement de la loi?� (Romains 13:10).

L�Esprit de Dieu, r�pandu dans ce c�ur r�g�n�r�, y devient une loi vivante; la loi �crite, avec ses prescriptions et ses condamnations, ne le r�git plus, si ce n�est pour exercer toujours plus compl�tement en lui son minist�re de mort, (Romains 7:10, note) et pour le rejeter plus compl�tement dans la foi. Le but de la loi est atteint quand elle s�est rendue superflue par son action m�me (Romains 6:14, note; Galates 5:18).

Mais il n�en est pas ainsi pour l�homme inconverti, � qui la loi n�a point encore fait sentir son p�ch�; la loi est l� sp�cialement pour lui. Et l�ap�tre choisit � dessein les termes les plus forts, cite les transgressions les plus grossi�res, afin de faire sentir d�autant plus vivement l�erreur des faux docteurs qui se glorifiaient de la loi, tout en en m�connaissant la spiritualit�, et qui la consid�raient comme sup�rieure � l��vangile de la gr�ce, par lequel seul pourtant l�homme parvient � accomplir r�ellement la volont� de Dieu.

En m�me temps, Paul laisse entrevoir (comme Romains 2:17, suivants) que ceux qui, dans leur aveuglement et leur orgueil, se glorifient de la loi, sont les premiers violateurs de la loi.

On peut remarquer que, dans ce triste catalogue des transgresseurs de la loi, l�ap�tre nomme d�abord (en six termes divers) ceux qui p�chent contre Dieu et les choses saintes, puis ceux qui violent leurs obligations � l��gard du prochain. Dans cette derni�re �num�ration, il suit � peu pr�s l�ordre de la seconde table du d�calogue.

Sur ce mot voleurs d�hommes, comparez Exode 21:16, o� il s�agit d�hommes qu�on d�robait pour les vendre comme esclaves. Ce crime n�a pas encore disparu de la terre.

On n�attendait pas ici ce mot de saine doctrine, mais plut�t quelque expression se rapportant � la morale et � la pratique du bien. Mais, pour les �crivains sacr�s, la doctrine, ou la v�rit�, est ins�parable de la saintet�, et l�erreur intimement unie au p�ch�.

Ainsi le terme m�me de saine doctrine, qui revient souvent dans les �p�tres pastorales, (1 Timoth�e 6:3; 2 Timoth�e 1:13; 2 Timoth�e 4:3; 2 Timoth�e 1:9-13; 2 Timoth�e 2:1-2) suppose qu�il peut y avoir une doctrine moralement malsaine, nuisible � la sant� de l��me (1 Timoth�e 6:4; 2 Timoth�e 2:16; 2 Timoth�e 2:17).

C�est aussi pour cela qu�on trouve si souvent dans ces lettres l�id�e que la foi ne saurait exister sans la bonne conscience (1 Timoth�e 1:5, note).

Ces mots : selon l��vangile, ne se rapportent pas seulement � ce qui pr�c�de imm�diatement, comme s�ils devaient caract�riser �?la sainte doctrine?�, mais � toute la pens�e exprim�e aux 1 Timoth�e 1:8-11 sur la vraie destination de la loi. L��vangile confirme cette destination en mettant la loi � sa vraie place, en montrant que l�homme, humili�, condamn� par cette loi, ne peut ensuite �tre sauv� que par la gr�ce.

C�est pour cela m�me que cet �vangile est si glorieux aux yeux de l�ap�tre : l��vangile de la gloire du Dieu bienheureux. Il proclame la gloire, la mis�ricorde, l�amour de ce Dieu souverainement heureux, qui veut, par l��vangile, faire part de ce bonheur supr�me � de pauvres et mis�rables cr�atures.

Plan

III. Exhortation au bon combat

Pour encourager son disciple � la lutte contre l�erreur, Paul lui rappelle des proph�ties faites � son sujet (18).

Sa force pour le combat sera dans l�union de la foi et d�une bonne conscience qu�on ne peut abandonner sans faire naufrage�; il en cite deux exemples effrayants, Hym�n�e et Alexandre (19, 20).

Il para�t qu�il y avait eu, dans les �glises d�Asie, des chr�tiens dou�s du don de proph�tie, qui avaient annonc� par le Saint-Esprit que Timoth�e deviendrait un serviteur de Dieu distingu�. C�est l� ce que rappelle l�ap�tre, ici et ailleurs (1 Timoth�e 4:14; 1 Timoth�e 6:12).

Grec : �?Que tu fasses en (ou : par) elles la bonne guerre?�, dans ces proph�ties; ce qui peut vouloir dire : que tu combattes de mani�re � accomplir ce qu�elles annon�aient; ou bien : que tu combattes avec le courage qu�elles t�inspireront.

C�est par cette recommandation que l�ap�tre revient � sa pens�e de 1 Timoth�e 1:3 (comparer 1 Timoth�e 1:5, note).

La foi et la bonne conscience sont unies comme la cause et l�effet; mais il y a toujours action et r�action de l�une sur l�autre.

La foi est le gouvernail du vaisseau, la bonne conscience en est l�ancre; l�une ou l�autre manquant au jour de la temp�te, il y a danger terrible de faire naufrage.

Il est de la plus haute importance, pour les chr�tiens de tous les temps, de ne jamais consid�rer une doctrine ind�pendamment de la disposition morale qui l�a produite, ou qu�elle peut engendrer (comparer 1 Timoth�e 1:5, note).

Grec : �?Afin qu�ils soient ch�ti�s pour ne plus blasph�mer?� (voir sur Alexandre 2 Timoth�e 4:14; et sur Hym�n�e 2 Timoth�e 2:17).

Livrer � Satan est une expression d�j� employ�e par l�ap�tre Paul (1 Corinthiens 5:5, note) et qui signifie excommunier, bannir du corps de l��glise. Il applique cette mesure de rigueur, soit afin que ces faux docteurs ne r�pandent pas leur poison parmi les fid�les, soit dans l�espoir de les ramener, en r�veillant en eux le sentiment de leur chute.

Dans l�un et l�autre cas, c��tait mettre un terme � leur action nuisible sur l��glise. Cette action, l�ap�tre la d�signe comme blasph�matoire, soit que ces hommes parlassent mal de la saine doctrine, soit que leurs principes continssent v�ritablement des blasph�mes contre Dieu.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 1". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-timothy-1.html.
 
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