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Bible Commentaries
1 Timothée 2

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versets 1-15

1 � 8 L�intercession pour tous les hommes

Paul ne voulait pas seulement donner des conseils � Timoth�e sur son attitude � l��gard des fausses doctrines; il avait diverses recommandations � lui faire concernant la vie int�rieure de l��glise elle-m�me.

Il passe � ce sujet par un donc qui n�introduit pas pr�cis�ment une conclusion logique de ce qui pr�c�de, mais qui rattache le nouveau sujet qu�il aborde � ce qu�il a dit (1 Timoth�e 1:3 suivants) de la raison pour laquelle il a laiss� son disciple � �ph�se.

Il commence par des instructions relatives aux assembl�es.

Les pri�res doivent y tenir la principale place. Ce sont elles que l�ap�tre recommande en premier lieu.

Il d�signe ces pri�res � faire par des noms divers qui r�pondent � tous les besoins, selon les circonstances (comparer Philippiens 4:6). Aux pri�res ordinaires, aux supplications qui sont des demandes positives et plus instantes aupr�s de Dieu dans les temps mauvais, l�ap�tre veut qu�on ajoute des intercessions, non seulement pour des fr�res en la foi, mais pour tous les hommes.

Les chr�tiens doivent �tre anim�s de cette charit� qui ne conna�t pas de limites, de cette sympathie pour tous les maux, � qui rien d�humain ne reste �tranger. Et si une �glise plaide ainsi devant Dieu la cause de tous, lui demandant le salut de tous, (1 Timoth�e 2:4) elle doit aussi, sensible aux b�n�dictions que d�autres re�oivent, adresser � Dieu au nom de tous des actions de gr�ces.

Il veut unir tous les hommes, non seulement par la pri�re, mais par des actions de gr�ces. Celui, en effet, qui peut b�nir Dieu de tout le bien qui arrive au prochain, doit l�aimer et l�envisager comme un ami.� Chrysostome

On comprendra mieux l�importance de ces pr�ceptes, si l�on se repr�sente l��tat du monde d�alors. La connaissance d�un seul Dieu, qui aime tous les hommes, qui les appelle tous au salut (1 Timoth�e 2:3 et 1 Timoth�e 2:5); le sentiment d�une mis�re commune qui ne pouvait trouver de rem�de que dans la gr�ce d�un Sauveur mort pour les p�ch�s du monde entier : (1 Jean 2:2) c��taient l� des v�rit�s parfaitement ignor�es, en dehors du christianisme.

M�me les Juifs, dans leur �troit particularisme, n�avaient pas su les trouver dans les �critures de l�Ancien Testament, o� elles sont pourtant clairement �nonc�es; et les faux docteurs juda�sants, qui cherchaient � propager leurs erreurs dans les �glises d�Asie, ne pouvaient qu�obscurcir encore ces grandes et pr�cieuses v�rit�s. L��glise devait les mettre en �vidence, et cela par des actes solennels de son culte, par ses pri�res, plus impressives que tous les enseignements.

Mais qui ne voit combien ces recommandations sont n�cessaires pour tous les temps, en pr�sence de l��go�sme du c�ur humain, si port� � les oublier ? Elles sont inspir�es par un esprit missionnaire qui se manifestera avec puissance dans toutes les �glises o� elles seront fid�lement mises en pratique.

On ne saurait prier �?pour tous les hommes?� sans le faire sp�cialement pour ceux qui les gouvernent, et desquels d�pend dans une si grande mesure le bonheur ou le malheur de tous.

L�ordre ext�rieur, maintenu par les autorit�s, est un bienfait de Dieu; c�est le seul moyen de mener une vie paisible et tranquille et le chr�tien doit appr�cier hautement ce bien. Il doit prier pour ceux qui le dispensent, alors m�me qu�ils ne lui para�traient que fort peu dignes de son int�r�t, ce qui �tait bien le cas des autorit�s pa�ennes du temps de l�ap�tre. Au reste, il est �vident que le premier objet de ces pri�res pour les rois et ceux qui sont en dignit�, doit �tre leur conversion � Dieu (1 Timoth�e 2:4)

Ces pri�res pour tous sont une chose bonne et agr�able � Dieu.

Cette pens�e est pour le chr�tien le motif supr�me de toutes ses actions. Mais l�ap�tre ajoute � cette consid�ration la raison pour laquelle cela est agr�able � Dieu : c�est que, dans sa mis�ricorde infinie, il veut le salut de tous les hommes, et qu�ainsi il daigne associer � son amour et � son �uvre ceux que d�j� il a sauv�s (Dieu notre Sauveur, 1 Timoth�e 1:1, note).

Cet enseignement si clair et si beau que Dieu veut le salut de tous les hommes, il faut se garder de lui faire violence pour l�accommoder � l�esprit d�aucun syst�me (comparer 2.11).

Dire avec nos r�formateurs que Paul a en vue ici tous les peuples, toute les classes (parce qu�il vient de parler des rois), et non les individus, c�est se mettre en opposition avec la recommandation renferm�e � 1 Timoth�e 2:1 et briser l�unit� de la pens�e apostolique.

Distinguer un conseil universel de Dieu, qui se manifeste par l�appel adress� � tous au moyen de l��vangile, et un conseil particulier, qui nous reste cach�, c�est une pure contradiction, qui �te � ces paroles toute leur v�rit� et leur sinc�rit�.

Mais puisque, d�une autre c�t�, il est bien �vident que les hommes ne parviennent pas tous � la connaissance de la v�rit�, ces paroles nous obligent � reconna�tre que la condamnation des impies, comme toute opposition � la volont� de Dieu, comme la premi�re chute de l�homme, renferme pour nous un myst�re imp�n�trable.

Mais au-dessus de ce myst�re plane une double v�rit�, qui ressort clairement de la pens�e de notre passage, c�est que, d�une part, ceux qui se perdent ne pourront attribuer leur ruine qu�� eux-m�mes, et non � Dieu; et que, d�autre part, le salut des �lus de Dieu sera reconnu comme l��uvre de sa libre gr�ce. De toutes mani�res, � Dieu sera la gloire, et � l�homme p�cheur la confusion.

Dieu unique, Dieu de tous �galement (Romains 3:29; Romains 3:30). Cette pens�e doit motiver la pr�c�dente, comme l�indique le car.

M�diateur pour tous. Comment il l�a �t�, l�ap�tre l�enseigne ici m�me (1 Timoth�e 2:6; comparez H�breux 9:14; H�breux 9:15). �tablir entre Dieu et les homes d�autres m�diateurs, soit sur la terre, soit dans le ciel, c�est donner un d�menti � cette parole, et renier en partie J�susChrist et son �uvre.

Ce mot de M�diateur ne se trouve, sous la plume de Paul, qu�ici et Galates 3:19; Galates 3:20. Mais l��p�tre aux H�breux l�emploie plusieurs fois (H�breux 8:6; H�breux 9:15; H�breux 12:24).

L�ap�tre accentue particuli�rement l�humanit� de J�sus-Christ, parce qu�il ne pouvait �tre m�diateur qu�en �tant homme. Il fallait qu�il appartint � la fois aux deux parties qu�il devait r�concilier dans sa personne (H�breux 2:14; H�breux 4:15). Par son humanit�, il est le second Adam, la souche d�une humanit� nouvelle, �?le Fils de l�homme?� (Matthieu 8:20, note).

Ainsi encore l�ap�tre confirme l�id�e d�un salut pour tous, accompli en J�sus-Christ.

Matthieu 20:28. La ran�on �tait le prix que l�on payait pour racheter les esclaves ou les prisonniers de guerre. Celle que Christ a pay�e, c�est sa propre vie ( 2.14; 1 Pierre 1:18; 1 Pierre 1:19, etc.).

Encore ici l�ap�tre r�p�te que la ran�on pay�e par Christ, selon l�intention de Dieu (1 Timoth�e 2:4) est suffisante pour tous.

Grec : �?T�moignage (r�serv�) � ses propres temps?� Le rachat de l�humanit�, par la ran�on de J�sus-Christ, ne pouvait �tre t�moign�, pr�ch� qu�en son temps, c�est-�-dire apr�s qu�il eut �t� accompli selon le plan de Dieu (1 Timoth�e 6:15; 1 Timoth�e 1:3; Galates 6:9; Actes 17:26; �ph�siens 3:5).

Le texte re�u ajoute � ces mots : je dis la v�rit�, ceux-ci : en Christ, emprunt�s � Romains 9:1.

Cette affirmation solennelle de son apostolat n��tait pas n�cessaire pour Timoth�e, mais bien pour les adversaires.

Pour les instruire dans la foi et dans la v�rit�. D�autres pensent que ces mots caract�risent la fid�lit� et la v�racit� avec laquelle Paul s�acquitte de son apostolat. Cette interpr�tation n�est pas admissible. Il s�agit de la foi comme �l�ment subjectif de la vie chr�tienne et de la v�rit� r�v�l�e, qui en est l��l�ment objectif. Paul en appelle � sa vocation comme pr�dicateur, ap�tre et docteur (termes accumul�s � dessein) des pa�ens, pour prouver l�universalit� du salut offert par l��vangile, (1 Timoth�e 2:3) de m�me qu�il en appelait nagu�re (1 Timoth�e 1:12-16) � sa conversion pour �tablir la gratuit� de la mis�ricorde de Dieu envers les plus grands p�cheurs.

Ce genre d�argumentation a beaucoup de force; car dans toute l�histoire de son r�gne, c�est par des faits que Dieu manifeste ses desseins et sa volont�.

Les hommes seuls, par opposition aux femmes, (1 Timoth�e 2:9) selon la signification du mot grec. Il s�agit ici des assembl�es publiques (1 Timoth�e 2:12).

Par ces mots l�ap�tre revient � sa recommandation de 1 Timoth�e 2:1.

Dans toutes les assembl�es, et partout o� ils se trouvent, puisque Dieu est partout pr�sent pour les entendre.

Ces paroles prouvent aussi que dans l��glise apostolique tous les hommes, tous ceux qui avaient le don de la pri�re, �taient admis � offrir � Dieu les requ�tes de l�assembl�e. On ne connaissait point encore l�office exclusif du pr�tre ou du pasteur.

�lever les mains en priant, comme pour recevoir de Dieu ce qu�on lui demande, �tait un usage isra�lite (Psaumes 28:2; Psaumes 44:21; Psaumes 141:2).

Ces paroles semblent indiquer que les premiers chr�tiens avaient la m�me coutume. Mais, ce qui est plus important, ces mains doivent �tre pures (grec : �?saintes?�) et le c�ur libre de passions. La pri�re est parfaitement incompatible avec les mauvais sentiments du c�ur, et avec les divisions au sein d�un troupeau.

C�est la charit� qui �coute la pri�re, c�est elle qui la doit former.� Quesnel

Selon les m�urs orientales, c��tait d�j� une grande libert� pour les femmes que de para�tre dans des assembl�es publiques.

Les ap�tres avaient donc raison de d�sirer qu�elles �vitassent dans leur mise tout ce qui aurait pu pr�ter � la calomnie de la part des adversaires de la foi, (1 Pierre 3:3-5) et qu�en g�n�ral leur vie f�t orn�e, non des objets de luxe, aliments de la vanit�, mais de bonnes �uvres, servant � l��dification.

Il serait peu conforme � l��vangile, qui est la loi de la libert�, de vouloir astreindre les femmes chr�tiennes � observer � la lettre ces pr�ceptes qui peuvent varier selon les temps, les m�urs et les positions; mais tr�s certainement l�esprit de ces recommandations est universellement viol� en nos temps Il est tout simplement scandaleux de voir une femme faisant profession de pi�t�, qui cherche � attirer sur elle les regards par son luxe et qui se montre esclave de la mode.

Voir 1 Corinthiens 14:34, note.

L�ap�tre montre la destination de la femme dans ce que la Gen�se (Gen�se 2) nous raconte de sa cr�ation. Comme aide et compagne de l�homme, elle devait, d�s l�origine et selon l�intention du Cr�ateur, �tre dans la d�pendance de son mari. Le m�me argument se retrouve ailleurs sous la plume de Paul (1 Corinthiens 11:8).

Dans l�histoire de la chute, (Gen�se 3) plus encore que dans celle de la Cr�ation appara�t cette nature de la femme, plus faible, plus mobile, plus facilement �branl�e, qui justifie sa d�pendance (comparer 2 Corinthiens 11:3).

L�ap�tre ne permet pas � la femme d�enseigner dans l��glise, ni d�y d�ployer aucune activit� publique (1 Timoth�e 2:11; 1 Timoth�e 2:12).

En revanche, il lui assigne sa vraie place, soit dans le cercle de la famille, soit dans la vie chr�tienne.

�tre m�re, �lever ses enfants pour le ciel, leur donner l�exemple de la foi, de la charit�, de la saintet�, de la modestie, voil� sa destination. Par l�, elle est affranchie de la mal�diction prononc�e sur elle apr�s la chute (Gen�se 3:1); ses douleurs, ses humiliations, ses renoncements deviennent pour elle des b�n�dictions, et elle sera sauv�e quoiqu�elle soit le premier auteur du p�ch� (1 Timoth�e 2:14).

Telle est l�explication la plus habituelle de cette parole obscure : �?La femme sera sauv�e par l�enfantement?�.

D�autres commentateurs pensent qu�il s�agit ici sp�cialement d��ve (1 Timoth�e 2:13; 1 Timoth�e 2:14). dont la post�rit� �crasera la t�te du serpent (Gen�se 3:15).

La femme produira le salut pour l�homme, tout en le recueillant pour elle-m�me par l�enfantement de la semence qui lui fut promise.� Monod

Ce qu�il dit d�Eve, le type de la femme, l�ap�tre l��tend � tout son sexe. Cette transition est marqu�e dans l�original par le passage subit du singulier au pluriel : �?Elle (la femme) sera sauv�e par l�enfantement, pourvu qu�elles (les femmes) pers�v�rent dans la foi?�.

Quoi qu�il en soit, il est �vident que l�ap�tre ne voit pas la cause du salut de la femme dans sa vocation de m�re, puisqu�il lui montre, comme � tout p�cheur, le chemin du salut dans la foi, la charit�, la saintet� et qu�il lui demande de pers�v�rer dans ces vertus en y joignant la modestie.

Il a recommand� celle-ci � propos du v�tement (1 Timoth�e 2:9); il la mentionne de nouveau, parce qu�elle doit imprimer son caract�re � tout l��tre moral de la femme, � sa pi�t�, � son activit� chr�tienne.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 2". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-timothy-2.html.
 
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