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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-25
Plan
II. Directions sur la mani�re de traiter les anciens
Quant aux anciens il faut honorer doublement ceux qui remplissent bien toutes leurs fonctions, car cela est conforme � l��criture�; ne recevoir contre eux aucune accusation qui ne soit appuy�e par des t�moins�; reprendre publiquement ceux qui p�chent. Paul adjure son disciple d�observer fid�lement ces prescriptions (17-21).
Timoth�e ne doit imposer les mains � personne sans un s�rieux examen, car il se rendrait solidaire des p�ch�s de l�ancien indigne�; or il doit se maintenir pur, sans toutefois se livrer � un asc�tisme exag�r�. Il est des hommes dont le caract�re moral, en mal ou en bien, est �vident d�s l�abord, il en est d�autres chez lesquels il ne se manifeste que plus tard (22-25).
17 � 25 directions sur la mani�re de traiter les anciens
L�ap�tre a expos� ci-dessus longuement les qualit�s requises des anciens ou �v�ques (1 Timoth�e 3:1 et suivants). Il n�y revient pas ici; mais il donne quelques conseils encore sur la mani�re dont les �glises doivent les honorer et pourvoir � leurs besoins. Ce sujet se pr�sentait tout naturellement � son esprit apr�s ce qu�il venait de dire des veuves qui remplissaient, pour leur sexe, des offices analogues � ceux des anciens (1 Timoth�e 5:9, note).
Ces paroles nous montrent trois sortes de fonctions confi�es aux anciens : pr�sider, par o� il faut entendre, soit la direction des assembl�es, soit le gouvernement de l��glise en g�n�ral; �difier l��glise par la parole, c�est-�-dire par les exhortations, l�exercice du don de proph�tie, etc., enfin, l�instruire par l�enseignement proprement dit (Ces deux derni�res fonctions sont aussi distinctes d�apr�s d�autres passages, comme Romains 12:7; Romains 12:8).
On voit de plus ici que ces divers emplois se trouvaient tant�t r�unis dans les m�mes personnes, tant�t s�par�s : ce qui �tait tout naturel dans ces premiers temps o� les �glises, se recrutant surtout parmi les classes inf�rieures de la soci�t�, ne comptaient pas toujours dans leur sein des fid�les qui eussent les dons n�cessaires � la pr�dication ou � l�enseignement. Un jugement sain, �clair� et sanctifi� par l��vangile pouvait d�ailleurs suffire pour le gouvernement de l��glise, en des hommes du reste peu instruits.
Quoi qu�il en soit, l�ap�tre demande avec instance que les �glises apprennent � estimer la fid�lit� dans l�emploi de tous ces dons, surtout l� o� ils se trouvaient r�unis dans les m�mes anciens.
Mais qu�est-ce que ce double honneur qui est requis pour eux ? Plusieurs interpr�tes, s�arr�tant uniquement au sens du verset suivant, (1 Timoth�e 5:18) ont traduit ces mots par un double salaire ou honoraire (Ainsi la version de Lausanne).
Sans doute ce sens �tait dans la pens�e de l�ap�tre, et le mot original peut �tre rendu ainsi; il �tait naturel que des hommes qui donnaient tout leur temps au soin des troupeaux en fussent d�dommag�s, tandis que d�autres anciens, restant dans leur vocation temporelle, avaient moins besoin d��tre soutenus par l��glise. Mais il faut conserver aussi � ces paroles leur sens moral d�estime et de respect, qui n�avait certainement pas moins d�importance aux yeux de l�ap�tre (comparer 1 Timoth�e 5:3, note).
Deut�ronome 25:4; comparez 1 Corinthiens 9:9, note, o� l�ap�tre cite ce passage dans le m�me sens et le m�me but.
Parole de J�sus-Christ, transmise � Paul par la tradition (Luc 10:7; comparez Matthieu 10:10).
Ce qu�exigeait d�j� la loi mosa�que (Deut�ronome 17:6; Deut�ronome 19:15; comparez Matthieu 18:16; 2 Corinthiens 13:1)
Cette sage pr�caution �tait ici doublement n�cessaire et command�e par cet honneur que Paul demande pour les anciens (1 Timoth�e 5:17).
Si, apr�s la pr�caution requise au verset pr�c�dent, il y avait une faute �vidente � reprocher � un ancien, cette r�pr�hension devait �tre faite, devant tous les anciens, afin que les autres, les coll�gues du coupable, re�ussent la salutaire impression d�une sainte discipline.
Ce qui pr�c�de semble indiquer qu�il s�agit ici des anciens trouv�s en faute et que Timoth�e devait reprendre soit devant l�assembl�e, soit plus probablement devant le presbyt�re.
D�autres ex�g�tes, s�appuyant des prescriptions disciplinaires qui suivent, (1 Timoth�e 5:22; 1 Timoth�e 5:24; 1 Timoth�e 5:25) admettent que cette r�pr�hension est ordonn�e en g�n�ral pour tous ceux qui p�chent et devait se faire en pr�sence de toute l��glise.
Cette solennelle adjuration se rapport � l�ordre renferm� dans les deux derniers versets, et qui avait pour objet la discipline de l��glise. On voit quelle importance l�ap�tre y attachait.
Les �?anges �lus?� sont les plus �lev�s des anges, les plus excellentes des cr�atures c�lestes, par lesquelles Paul adjure son disciple, pour donner plus de solennit� encore � ses paroles (comparer 2 Corinthiens 1:23; 2 Corinthiens 11:10).
Imposer les mains � un homme qui n�en serait pas digne par sa foi et par sa vie, pour lui conf�rer une charge quelconque dans l��glise, c�est participer au p�ch� qu�il commet en acceptant cette charge et se rendre responsable devant Dieu de tout le mal qui en r�sulterait.
Cette exhortation toute paternelle de Paul � son disciple bien-aim�, ce tendre soin de sa sant�, cette sympathie pour des maladies qui mettaient sa vie en danger, ne para�tront indignes d�un ap�tre qu�� ceux qui cherchent des motifs de rabaisser l�autorit� de son caract�re et de ses lettres.
Loin de parler contre Paul, ce passage est une des mille preuves de l�authenticit� de cette �p�tre, car o� est le faussaire qui songerait � placer une telle recommandation dans une lettre suppos�e ?
Cette recommandation est motiv�e par celle que l�ap�tre venait de faire � son disciple : �?Conserve-toi pur?�?; elle est destin�e � y apporter une restriction. La discipline que Timoth�e doit exercer sur lui-m�me ne doit pas devenir un asc�tisme qui le porterait � se priver de ce qui est n�cessaire � sa sant�.
Cette remarque sur la mani�re oppos�e dont se manifeste chez les hommes leur vrai caract�re en mal ou en bien, est relative � la recommandation qu�a faite l�ap�tre (1 Timoth�e 5:22) de n�imposer l�g�rement les mains � personne, et en g�n�ral � l�exercice de la discipline.
En disant, d�une part, que les p�ch�s des uns et les bonnes �uvres des autres sont manifestes d�s l�abord, Paul en conclut qu�il est facile de les juger avant de les recevoir � une charge dans l��glise ou d�exercer � leur �gard quelque r�pr�hension; mais d�autre part, en admettant qu�il en est souvent autrement, que le regard le plus p�n�trant peut y �tre tromp�, il att�nue la responsabilit� qu�il a fait peser sur son disciple; il craint que celui-ci ne se reproche les infid�lit�s qu�il pourrait d�couvrir ensuite en des hommes auxquels il aurait impos� les mains, ou qu�il n�ait trop de regrets d�avoir refus� tels autres dont il n�avait pas su d�couvrir les excellentes qualit�s. Timoth�e devait en tout cas conclure de cette remarque qu�il fallait observer longtemps et scrupuleusement avant d�agir.
Le verset 1 Timoth�e 5:24 doit �tre rendu litt�ralement ainsi : �?Les p�ch�s de quelques hommes sont tr�s �vidents, et vont devant en jugement; mais en d�autres, ils suivent?�, c�est-�-dire ne sont reconnus qu�apr�s. Ce qui fait penser que ce jugement n�est pas la sentence finale de Dieu sur eux, mais la d�lib�ration de l��glise appel�e � juger si un homme est propre au minist�re qu�il s�agit de lui confier. Cette interpr�tation convient bien � l�ensemble de la pens�e.