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Bible Commentaries
1 Timothée 6

Bible annotéeBible annotée

versets 1-21

1 et 2 Concernant les esclaves.

Ces derniers mots pourraient se traduire aussi : « lesquels (maîtres) sont participants du bienfait », c’est-à-dire du bienfait de Dieu par l’Évangile. D’autres entendent par ce bienfait le bon service des esclaves qui profite aux maîtres et traduisent alors : « parce que ceux qui reçoivent leurs bons offices sont des frères et des bien-aimés » (Segond, Oltramare). Singulier argument pour les pauvres esclaves !

Le sens exprimé dans notre traduction est plus naturel et conforme au langage du Nouveau Testament (comparer Luc 1:54; Actes 20:35, où se retrouve le même verbe grec). Traduction littérale : « Ils (les maîtres) s’appliquent, ou s’intéressent, à la bienfaisance », naturellement envers leurs esclaves.

Voir sur la pensée de l’apôtre relativement à l’esclavage 1 Corinthiens 7:21, note.

Ici cette pensée est la même : les esclaves chrétiens ayant des maîtres païens, doivent les honorer (1 Timothée 6:1). Pourquoi ? Serait-ce parce que l’esclavage est légitime ? Nullement : mais afin que le nom de Dieu et la doctrine de l’Évangile ne soient pas blasphémés, c’est-à-dire qu’on ne puisse pas les décrier comme une source de désordre et de révolution violente au sein de la société.

Les esclaves sont ainsi dans le cas de tout chrétien qui, selon la morale de l’Évangile, doit savoir souffrir un tort criant plutôt que de faire du mal en revendiquant son droit. Les maîtres, au contraire, sont-ils croyants, (1 Timothée 6:2) alors l’apôtre suppose immédiatement qu’ils sont aussi pour leurs esclaves des frères, qu’ils sont bien-aimés de Dieu et de leurs propres serviteurs, auxquels ils s’appliquent à faire du bien. Il n’est plus difficile aux esclaves de ne pas mépriser de tels maîtres sous prétexte qu’ils sont leurs frères; tous les maux de cet odieux esclavage sont guéris à la racine même; le remède a opéré du dedans au dehors, selon la spiritualité de l’Évangile.

Que toutes les conséquences de ce principe divin deviennent peu à peu évidentes, qu’elles s’appliquent sincèrement à la vie, et l’esclavage lui-même disparaît comme une contradiction choquante, comme une iniquité. Cette marche de la question est pleinement confirmée par l’histoire.

Avec toute réserve des différences radicales de position, les exhortations de l’apôtre trouvent une sérieuse application dans l’état actuel des serviteurs relativement à leurs maîtres. Que ces derniers soient chrétiens ou mondains, les serviteurs ont chaque jour l’occasion de prouver s’ils sont bien réellement les disciples de Celui qui « est venu, non pour être servi, mais pour servir ». Depuis que le Fils de Dieu a paru « sous la forme de serviteur », servir n’est plus une ignominie, mais bien, aux yeux de la foi, un moyen de sanctification et de salut.

Les uns rapportent cette exhortation à ce qui précède, les autres à ce qui suit, l’appliquant aux faux docteurs. Cette dernière relation n’est pas probable.

Plan

IV. Devoirs des riches. Un dernier mot à Timothée

Timothée doit recommander aux riches de fuir l’orgueil ; de ne point mettre leur espérance en leurs biens, mais en Dieu qui les donne ; d’apprendre à donner afin de s’amasser un trésor pour la vie éternelle (17-19).

17 à 21 devoir des riches, un dernier mot à Timothée

Aux chrétiens qui ont des biens de ce siècle : désignation très significative ! Voir l’inverse à 1 Timothée 6:19.

Quel contraste ! Avoir pour objet de son espérance l’instabilité des richesses, ou Dieu qui nous donne richement toutes choses.

Le texte reçu porte : « le Dieu vivant », belle épithète, mais trop peu documentée.

Grec : « Se thésaurisant un bon fondement pour l’avenir, afin qu’ils saisissent la vie véritable » (Selon une variante très autorisée. Le texte reçu porte : « la vie éternelle »). C’est là exactement l’enseignement du Sauveur (Matthieu 6:19; Matthieu 6:20).

Le trésor de la foi, de la saine doctrine, de la « vie véritable » (comparer 2 Timothée 1:12; 2 Timothée 1:14).

Grec : « Les antithèses d’une connaissance au nom menteur ». C’est par ces mots que Paul désigne plus directement ces discours vains et profanes (comparer 1 Timothée 1:6).

Déjà alors les faux docteurs se vantaient d’une science (gnosis) qui, au second siècle, leur valut le nom de gnostiques, les connaisseurs, les savants, par opposition aux simples croyants.

Au moyen de ces antithèses ou contradictions qu’ils prétendaient trouver dans les objets de la foi, ils pensaient embarrasser les fidèles dans des difficultés dont leur science seule pouvait fournir la solution.

D’autres interprètes voient dans ces antithèses simplement les principes ou doctrines que ces hommes opposaient aux principes et aux doctrines de l’Évangile.

Ce terme aurait été choisi parce que cette opposition se serait manifestée par une polémique pour laquelle on employait le langage de l’école. Quoi qu’il en soit, le fondement de la foi qu’ils disaient vouloir conserver leur échappait entièrement (1 Timothée 6:21). Cette triste expérience des premiers temps s’est renouvelée à travers tous les âges, et jusqu’à nos jours.

« Ont manqué le but de la foi ».

Ils y tendaient donc, mais par une fausse voie qui aboutit au néant.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 6". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/1-timothy-6.html.
 
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