Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!

Bible Commentaries
2 Jean 1

Bible annotéeBible annotée

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-13

1 � 6 Salutations. Joie de l�ancien au sujet de ceux qui marchent dans la v�rit�. Exhortation � l�amour fraternel

L�ap�tre se nomme ainsi, soit par modestie (comparez 1 Pierre 5:1), soit � cause de son grand �ge. Peut �tre les �glises d�Asie, o� il vivait alors, lui donnaient elles elles-m�mes ce titre par un tendre respect (voir l�Introduction).

Une Dame �lue. Grec : Kyria eclect�.

Ces mots ont �t� traduits et expliqu�s de diverses mani�res :

  1. D�anciens interpr�tes ont pris le second pour un nom propre : la dame Eclect�. Mais il faudrait faire de m�me au verset 13, et l�on aurait alors deux s�urs du m�me nom.
  2. Beaucoup de traducteurs ont consid�r� Kyria comme le nom de la personne � laquelle l��p�tre est adress�e : Kyria, l��lue. Le contenu de la lettre n�est pas favorable � cette interpr�tation.
  3. La traduction la plus naturelle est donc : dame �lue.

La question qui d�s lors divise les interpr�tes est de savoir si la dame �lue �tait quelque m�re de famille � qui Jean adresse une lettre particuli�re, ou si ce terme s�applique � toute une communaut�. Les enfants de la Dame seraient, en ce cas, les membres de cette �glise. L�ap�tre l�appellerait kyria parce que ce mot est le f�minin de kyrios, seigneur, et que l��glise est l��pouse de Christ (Jean 3:29; Apocalypse 22:17).

Nous avons vu, dans l�Introduction les raisons pour lesquelles le mot dame nous para�t d�signer une collectivit�. Il ne s�applique pas � l��glise en g�n�ral (comparez verset 13), mais � une �glise, � qui cette courte lettre est adress�e.

Le qualificatif �lue rappelle l��uvre enti�re de la gr�ce de Dieu (1 Pierre 1:2).

Le verset verset 2 doit �tre intimement uni aux paroles qui pr�c�dent, car il les explique : Jean y d�clare d�une mani�re aussi �lev�e que d�licate que, s�il a pour la � Dame �lue � et pour ses enfants une vraie affection, c�est � cause de la v�rit� qui les unit, et qui sera entre eux un lien �ternel de communion.

L�amour chr�tien ne saurait se s�parer de la v�rit� chr�tienne; Jean rapproche une seconde fois ces deux mots : v�rit�, charit�, au verset 3, en exprimant ses v�ux pour ses amis.

Le v�u apostolique qui ouvre g�n�ralement les �p�tres (comparer : 1 Timoth�e 1:2), est ici remplac� par une affirmation, car le verbe au futur (sera avec nous) exprime la ferme assurance de l�ap�tre. Nos versions effacent cette nuance.

Le texte le plus autoris� porte : avec nous (Codex Sinaiticus, B. majuscules versions).

B. � n�ont pas le mot Seigneur, que Codex Sinaiticus, majuscules portent devant J�sus-Christ.

J�ai �t� fort r�joui, au moment o� je l�ai constat�; probablement dans quelque visite que l�ap�tre avait faite � l��glise ou dans quelque rencontre avec ceux dont il va parler.

J�ai trouv� de tes enfants qui marchent dans la v�rit� ou en v�rit�, vraiment, selon que, etc.

Cette parole est un des indices sur lesquels on se fonde pour �tablir que l�ap�tre s�adresse � une �glise, et non � une m�re de famille. Il faudrait, dit-on, que celle-ci e�t eu de nombreux enfants.

D�autre part, si les enfants sont les membres de l��glise, n�est il pas �trange que quelques-uns seulement marchent dans la v�rit� ? Au lieu de se r�jouir fort de ce fait, l�ap�tre ne devrait-il pas s�affliger au sujet de ceux qui sont infid�les ?

Si l�on veut voir dans le commandement que nous avons re�u du P�re une prescription formul�e en termes pr�cis, on peut penser au double commandement mentionn� 1 Jean 3:23; mais cette expression peut s�entendre de tout ce que Dieu nous a r�v�l� en J�sus-Christ comme �tant sa volont�.

Voir 1 Jean 2:7; 1 Jean 2:8, note; 1 Jean 3:11.

D�autres voient dans les mots : que nous nous aimions, le contenu du commandement.

Il faudrait traduire alors : � Je t�adresse une requ�te; je ne t��cris pas un commandement nouveau, c�est celui que nous avons eu d�s le commencement : que nous nous aimions les uns les autres �.

Grec : Que vous marchiez en lui.

Beaucoup d�interpr�tes rapportent ce pronom non � commandement, mais � amour.

Les faux docteurs (verset 7) venaient dans les �glises avec la pr�tention d�y apporter quelque doctrine nouvelle, ce qui a toujours beaucoup d�attrait pour une curiosit� charnelle.

Jean, au contraire, d�clare qu�il en reste au commandement de l�amour qui r�sume tout le message �vang�lique tel qu�il a �t� pr�sent� � ses lecteurs d�s le commencement (1 Jean 2:24; 1 Jean 3:11); car celui qui aime, garde les commandements de Dieu, c�est-�-dire marche en pleine harmonie avec sa volont� (1 Jean 5:3; Jean 14:21).

Plan

B. Avertissement au sujet des faux docteurs. Conclusion

Les erreurs des faux docteurs�; le danger auquel ils exposent les �glises

Ce qui rend n�cessaire d�ob�ir au commandement du P�re, c�est l�apparition de beaucoup de s�ducteurs, qui ne confessent point J�sus-Christ venu en chair. Que les destinataires prennent garde � eux-m�mes, pour que l�ancien ne perde pas le fruit de son travail et qu�ils aient la r�compense de leur fid�lit� (7, 8).

Ne pas recevoir ceux qui n�apportent pas la vraie doctrine

Quiconque ne conserve pas la doctrine du Christ est �tranger � Dieu. Celui qui vient � vous sans cette doctrine, ne le recevez pas dans votre demeure. Le saluer serait participer au mal qu�il fait (9-11).

L�ancien exprime l�espoir de visiter bient�t ceux � qui il �crit

Il aurait encore beaucoup � leur dire�; il ne veut pas le leur �crire. Il compte les aller voir prochainement. Les enfants de leur s�ur, l��lue, les saluent (12, 13).

7 � 13 avertissements au sujet des faux docteurs, conclusion

Grec : Sont sortis dans le monde, sortis de chez eux pour se r�pandre, aller �a et l� (Matthieu 22:10).

Voir 1 Jean 2:18; 1 Jean 2:22-23; 1 Jean 4:1-3, notes. C�est ce qui rend si n�cessaire (car) l�ob�issance au commandement de l�amour.

Le texte re�u (majuscules) porte : afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine r�compense, tout se rapportant ainsi Jean, aux ap�tres.

Le fruit de leur travail, leur r�compense, ce sont les �mes amen�es au Sauveur.

Codex Sinaiticus, A ont partout la seconde personne : � afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail �, etc., rapportant toute la pens�e aux lecteurs de l��p�tre.

Enfin, dans le texte de B. que nous adoptons avec la plupart des �diteurs, l�ap�tre, tout en faisant peser la responsabilit� d�une rechute sur les lecteurs, exprime la crainte qu�ils ne perdent le fruit de son travail, les gr�ces qu�ils pourraient en recueillir, le salut �ternel de leur �me.

Expression �nergique du principe d�j� profess� par l�ap�tre (1 Jean 2:23).

La doctrine du Christ n�est donc pas l�enseignement de J�sus-Christ, mais la doctrine concernant J�sus-Christ, sa personne et son �uvre.

Le texte re�u porte au commencement du verset : � Quiconque transgresse et ne demeure pas dans la doctrine �.

Jean a �crit : (Codex Sinaiticus, B. A) quiconque va plus loin, au-del�, en dehors de la doctrine du Christ, du simple �vangile, en s�imaginant qu�il l�a d�pass� par ses sp�culations, celui-l� n�a point Dieu; tandis que celui qui demeure dans la doctrine, a le P�re, parce qu�il a le Fils.

Il s�agit ici, non d�un chr�tien sinc�re, qui conserve encore des erreurs, mais d�un faux docteur qui voyage pour propager ses id�es pernicieuses, comme il ressort des mots : s�il vient � vous et n�apporte pas.

L�ap�tre a en vue un de ces s�ducteurs qui sont sortis dans le monde (verset 7) et le parcourent pour colporter de lieu en lieu leurs n�gations relatives � la doctrine fondamentale de la personne de Christ (verset 9)

Recevoir un tel homme dans sa maison, lui adresser cette belle salutation : (grec) R�jouis-toi ! qui, pour des chr�tiens, devenait le v�u de tout ce qu�il y a de plus sublime dans la gr�ce, eut �t� un acte d�hypocrisie. C�e�t �t� participer � ses mauvaises �uvres, l�affermir dans ses illusions, encourager ceux qui lui donnent leur confiance, favoriser la propagation de ses erreurs.

Ce pr�cepte de l�ap�tre est en pleine harmonie avec d�autres enseignements de l��criture (1 Corinthiens 5:11; 1 Corinthiens 16:22; Galates 1:8; Philippiens 3:2), et doit trouver dans tous les temps son application, selon les circonstances, et sans jamais blesser la charit�.

Notre joie (Codex Sinaiticus. majuscules); B et A portent : votre joie.

Exemple de prudence pastorale. Ces avis g�n�raux peuvent �tre toujours confi�s � une lettre; les particuliers se donnent mieux de vive voix. C�est par la parole vivante que Dieu a �tabli l��vangile, c�est par elle qu�il en applique ordinairement les v�rit�s aux �mes, et qu�il les remplit de consolation, de ferveur et de joie.� Quesnel

Si l�on admet que la lettre est adress�e � une dame, il faut supposer que celle-ci avait une s�ur � qui Jean pouvait donner comme � elle le titre d��lue (verset 1), et de plus, que cette s�ur �tait absente ou morte, puisque ce sont ses enfants, et non pas elle-m�me qui saluent.

Cette salutation s�explique plus naturellement si l�on voit dans l�expression : les enfants de ta s�ur, l��lue, une p�riphrase pour d�signer les membres de l��glise au sein de laquelle Jean se trouvait au moment o� il �crivait.

Aussi ce verset verset 13 est-il le principal argument de ceux qui estiment que notre �p�tre est adress�e � une �glise.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 John 1". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/2-john-1.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile