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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-25
Par ces mots : Nous sommes tes os et ta chair, ils veulent dire que David appartient par le sang, non seulement � la tribu de Juda, mais au peuple entier. Ainsi cessa la division qui avait exist� entre Isra�l et Juda, et fut r�tablie pour un temps l�unit� nationale.
C�est toi qui menais� Voir 1 Samuel 18:5.
L��ternel t�a dit. Voir � 2 Samuel 3:18.
Ils oignirent David : voir 2 Samuel 2:4.
J�rusalem. Sur le sens de ce nom, voir Gen�se 14:18, note. H�bron, chef-lieu naturel de la tribu de Juda, �tait une position trop excentrique pour servir de capitale � tout Isra�l. J�rusalem avait une situation plus centrale et, comme elle �tait en Benjamin, c��tait l� une esp�ce de compensation offerte � la tribu du pr�c�dent roi, sans pourtant que Juda, sur les confins duquel elle se trouvait, p�t en �prouver du m�contentement. Mais c�est surtout la force naturelle de cette place qui engagea le nouveau souverain � en faire sa capitale et le centre de la vie nationale. On a dit avec raison que, par cette mesure g�niale, David est devenu le fondateur de l��tat isra�lite.
Qui habitaient le pays : qui avaient �chapp� � la destruction g�n�rale des Cana�ens, sans doute gr�ce � la situation inexpugnable de leur forteresse.
� moins que tu n�aies repouss� Les plus faibles d�fenseurs suffiront pour t�emp�cher d�entrer, en raison de la force naturelle de notre ville. Voir au verset 9.
Sion. Ce nom, que l�on explique diversement (br�l� du soleil; rocher dress� ou rocher brillant; ch�teau fort). d�signait originairement la colline orientale de J�rusalem, sur laquelle fut b�tie le temple; voir � �sa�e 2:2; Mich�e 4:1; Mich�e 4:8; J�r�mie 34:4, notes. Il a �t� appliqu� plus tard � la ville enti�re, et depuis le moyen-�ge sp�cialement � la colline occidentale. Beaucoup de savants pensent encore aujourd�hui qu�il d�signe ici et ailleurs cette seconde localit�; voir le verset 9.
La phrase n�est pas achev�e. D�apr�s 1 Chroniques 11:6, elle se terminait par les mots : Sera chef et prince, ce qui peut s�appliquer � une dignit� soit militaire, soit civile, celle de g�n�ral de l�arm�e ou de gouverneur de la ville.
Atteindra les cr�neaux. Le sens donn� ici au mot h�breu est absolument hypoth�tique. Ce terme se retrouve Psaumes 42:7, o� il parait signifier vague ou cataracte (d�un verbe qui signifie : faire du bruit). C�est pourquoi plusieurs pensent qu�il s�agissait de chercher � p�n�trer dans la forteresse par un canal int�rieur communiquant avec la fontaine dite de Marie, dont l�eau jaillit au pied de la colline, dans la vall�e du C�dron, et qui alimentait d�eau la forteresse. Mais la r�compense promise par David fait penser � un exploit d�une autre nature. C�est pourquoi, avec un grand nombre d�interpr�tes, nous pr�f�rons la traduction adopt�e.
Et les boiteux et les aveugles. David d�signe ici tous les J�busiens par les termes qu�ils avaient employ�s eux-m�mes en parlant de leurs invalides.
C�est pourquoi l�on dit. La mention de ce dicton est �videmment amen�e par les derniers mots : Ennemis de David. Mais il est impossible aujourd�hui d�en comprendre la port�e, et m�me de d�terminer de quelle maison il est question.
La forteresse. Les uns placent, avec la tradition, et peut-�tre d�j� avec Jos�phe, la forteresse sur la colline occidentale qui est la plus �lev�e, mais aussi la plus accessible; les autres la placent sur la colline de l�est, celle du temple. Ces deux collines sont s�par�es par une vall�e, jadis tr�s profonde, dirig�e du nord au sud, le Tyrop�on ou vall�e des Fromagers. La colline orientale forme un triangle dont la pointe tourn�e au sud s�incline graduellement. Les c�t�s est et ouest sont coup�s � pic; il n�est accessible que par le nord. Cette position en quelque sorte inexpugnable rend mieux compte de la s�curit� arrogante qu�exprime la moquerie des J�busiens quand ils voient David pr�t � attaquer leur forteresse. Il est � remarquer encore que, tandis que la colline de l�ouest manque de sources permanentes, celle de l�est poss�de, comme nous l�avons dit, une source abondante. Ces consid�rations, ainsi que les nombreux passages o� Sion et la colline du temple sont identifi�s, nous paraissent faire pencher la balance en faveur de la seconde mani�re de voir. Voir � N�h�mie 3:15. D�apr�s cela, la forteresse j�busienne, que rempla�a bient�t la ville de David, aurait �t� situ�e sur l�emplacement s��tendant au sud du temple, l� o� commence la pente d�Ophel qui descend par degr�s jusque vers le lieu o� se rencontrent la gorge du Tyrop�on et la vall�e du C�dron.
B�tit tout � l�entour : il entoura toute cette localit� d�un mur d�enceinte.
Millo. Ce mot, que nous avons d�j� rencontr� Juges 9:6 o� il d�signait une tour fortifi�e, signifie proprement remplissage, remblai. Il para�t d�signer ici un ouvrage de fortification qui barrait la vall�e de Tyrop�on et unissait le colline orientale � l�occidentale. Ce passage partait de la partie sud de la terrasse o� fut b�ti le temple. C��tait un remblai qui servait � prot�ger la ville haute, assez accessible par la vall�e du Tyrop�on, contre les surprises de l�ennemi. Wilson a retrouv� en cet endroit les restes d�un pont, et encore � cette heure on reconna�t l�existence de cet antique remblai � la pente qui se fait sentir de ce point du Tyrop�on et vers le nord et vers le sud. Cet ouvrage commenc� par David fut ensuite agrandi par Salomon (1 Rois 9:15; comparez 1 Rois 11:27). Il ne faut pas confondre les restes des piliers enfouis sous le sol actuel et retrouv�s par Wilson avec l�arc de Robinson, qui est le commencement d�un autre pont situ� plus au sud, � l�angle sud-ouest de la terrasse du temple et qui servait � la communication entre les deux villes; il ne fut construit que plus tard, au temps des H�rodes (nous devons une partie des renseignements qui nous ont �clairci ce point � M. Schneller, fils, pasteur � Cologne).
Et au-dedans : il b�tit aussi des maisons en dedans de l�enceinte fortifi�e.
Hiram. Ce trait de la faveur dont jouissait David aupr�s d�un puissant roi voisin, para�t �tre mentionn� comme preuve de la grandeur et de la r�putation croissante de David. Rien ne nous oblige donc d�admettre qu�il soit ici � sa place chronologique; il peut appartenir � une �poque post�rieure de la vie de David.
D�apr�s 1 Rois 9:11, Hiram vivait encore apr�s la vingti�me ann�e du r�gne de Salomon; cependant, d�apr�s Jos�phe et les sources tyriennes o� puisait cet historien, il n�a r�gn� que trente-quatre ans. Comment donc, si David a b�ti son palais imm�diatement apr�s la prise de J�bus, c�est-�-dire trente-trois ans avant la fin de son r�gne, Hiram aurait-il pu r�gner encore au temps de Salomon ? On pourrait penser qu�il s�agit ici du p�re du roi Hiram contemporain de Salomon qui selon les documents tyriens s�appelait Abibaal, mais qui pouvait porter aussi le nom dynastique d�Hiram; mais 2 Chroniques 2:3 o� Salomon demande � Hiram d�agir envers lui comme il a agi envers son p�re, ne permet pas cette solution. Ou bien ce passage des Chroniques renferme une inexactitude, en identifiant le Hiram de Salomon avec son p�re, ou bien la dur�e du r�gne d�Hiram indiqu�e par Jos�phe est fausse, ou bien enfin il faut placer la construction du palais de David � une �poque beaucoup plus tardive que celle o� nous sommes arriv�s.
C�dre. Jusqu�alors, on ne b�tissait gu�re en Palestine qu�avec du bois de sycomore et au moyen de briques (�sa�e 9:10). Du moment o� il s�agissait de b�tir un palais, il fallait des ouvriers habiles � tailler la pierre et le bois de c�dre, plus pr�cieux que tout autre, la Ph�nicie poss�dait d�s longtemps de tels ouvriers.
Ce verset se rattache directement au verset 10. Les versets 13 � 15 donnent une nouvelle preuve de la mani�re dont David, � mesure qu�il croissait en richesses et en puissance, adopta peu � peu les m�urs des monarques orientaux. Le nom de Salomon, mentionn� verset 14, montre que nous avons ici une �num�ration anticip�e. Cette liste se trouve de nouveau avec quelques modifications dans 1 Chroniques 3:5-8; 1 Chroniques 14:4-7. Elle correspond � celle des fils de David qui lui naquirent � H�bron (2 Samuel 3:2-5).
17 � 25 Premi�re guerre, de David avec les Philistins
Cette guerre para�t avoir eu lieu avant la conqu�te de J�bus et imm�diatement apr�s que David eut quitt� Tsiklag et �t� reconnu roi d�Isra�l � H�bron. Ainsi s�explique, l�expression pour chercher David. Apr�s la prise de J�bus, les Philistins auraient su o� le trouver.
Au lieu fort. Ce lieu fort n��tait certainement pas la forteresse de J�bus, qui serait d�sign�e plus clairement. Ce ne peut �tre non plus le lieu fort de 1 Samuel 23:4, en Moabitie; c�est probablement celui dont il est parl� 1 Samuel 22:1 et 2 Samuel 23:14, qui se trouvait pr�s de Bethl�em. David, averti de l�invasion des Philistins, descendit d�H�bron � leur rencontre. Mais ceux-ci, passant plus au nord, p�n�tr�rent jusque tout pr�s de J�rusalem.
Vall�e des R�pha�m : voir � Josu� 15:8.
Baal-P�ratsim, ma�tre des br�ches; poss�dant des br�ches; c�est-�-dire lieu muni de br�ches, c��tait sans doute un lieu par o� les Philistins s��taient dispers�s et enfuis comme l�eau qui s��chappe � travers une digue rompue; voir sur le mot p�rets, dont nous avons ici le pluriel, Gen�se 38:29 et 2 Samuel 6:8. Cet endroit, qui n�est mentionn� ailleurs que dans �sa�e 28:21 (o� cet �v�nement est rappel�), est ainsi nomm� par anticipation, car il n�a re�u son nom qu�� cette occasion.
Nouvelle exp�dition des Philistins, sp�cialement racont�e pour faire ressortir la diff�rence d�avec la premi�re dans la r�ponse de l��ternel et le mode de la victoire.
Pour le moment, il suffit � David d�avoir repouss� l�ennemi; plus tard il lui rendra victorieusement les proc�d�s hostiles dont il est en ce moment l�objet (2 Samuel 8:1). Plusieurs traits remarquables de ces guerres avec les Philistins seront encore mentionn�s dans la suite de notre livre (2 Samuel 23:9; 2 Samuel 23:14).
Par derri�re. La premi�re fois l�attaque avait eu lieu du c�t� du sud, cette fois-ci elle a lieu du c�t� du nord.
M�riers. Le sens exact du mot h�breu est inconnu.
Quand tu entendras. Dieu lui-m�me donnera le signal de l�attaque.
Un bruit de pas. C�est l�arm�e c�leste dont la marche a�rienne doit entra�ner l�arm�e de David et lui garantir la victoire. Ce trait si dramatique n�a pas d�analogue dans toute l�histoire sainte. Cet exemple prouve que la r�v�lation divine par l�Urim et le Thummim n��tait pas une simple r�ponse par oui et non � une alternative pos�e par le grand sacrificateur.
Gu�ba : voir Josu� 18:24. Les Philistins s��taient r�pandus vers le nord dans toute la contr�e. Dans 1 Chroniques 14:16, c�est Gabaon qui est indiqu�e comme point d�attaque.
Gu�zer : sur la limite d��phra�m et de la Philistie (Josu� 16:3).