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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-29
Nathan : le proph�te qui, avec Gad, eut la plus grande influence sur le r�gne de David.
Maison de c�dre. Voir 2 Samuel 5:14.
Un proph�te lui-m�me peut se tromper lorsqu�il parle avant d�avoir entendu (Jean 5:20; Jean 5:30). Nous constatons ici clairement la distinction entre la parole du proph�te comme simple homme et sa parole comme organe de Dieu (comparez 1 Samuel 16:6-7). Dans ce second cas, la d�cision proph�tique est si peu l�expression du sentiment personnel de celui qui l��nonce, qu�elle peut m�me y �tre directement oppos�e, comme cela arrive en cette circonstance.
Car je n�ai point habit� Je n�ai point eu besoin jusqu�ici d�une demeure somptueuse au milieu de mon peuple pour habiter avec lui et lui faire sentir ma pr�sence.
Tente�, tabernacle� : les tentures et la charpente qui les soutenait.
Ai-je dit un mot ? Me suis-je jamais plaint de ce que vous ne m�ayez pas b�ti une demeure digne de moi, ou vous ai-je demand� de le faire ?
� quelqu�un des chefs d�Isra�l. Le mot h�breu peut signifier aussi : � quelqu�une des tribus d�Isra�l, expression qui se rapporterait � l�h�g�monie qu�ont successivement exerc�e diff�rentes tribus sur le reste du peuple, � mesure que l��ternel choisissait un juge dans le sein de l�une d�elles.
Cette parole n�est pas destin�e � repousser le projet de David, mais � purifier l�esprit dans lequel il pouvait �tre con�u, comme s�il s�agissait de rendre service � Dieu. David doit comprendre que ce ne sera pas lui qui rendra un service � Dieu, en lui offrant une demeure, mais que ce sera Dieu qui l�honorera en acceptant cet hommage (Actes 17:24).
8 � 11
Dieu est celui qui l�a pr�venu de toutes mani�res et qui l�a gratuitement b�ni dans l��l�vation merveilleuse qu�il lui a accord�e jusqu�� ce moment, et ce sera encore gratuitement qu�il y ajoutera le dernier bienfait qu�il lui r�serve et qu�il lui annonce en ce moment par la bouche de Nathan (verset 11).
P�turage. Voir 1 Samuel 16:11.
L��ternel t��tablira une maison. En h�breu, comme en fran�ais, le mot maison peut d�signer une dynastie aussi bien qu�un �difice. Cette promesse joue �videmment sur le double sens du mot.
La promesse se rapporte avant tout � l��l�vation du fils sur le tr�ne de son p�re, comme le prouvent le verset 13 et les paroles parall�les de 1 Chroniques 28:5-6; mais en m�me temps il est manifeste que, dans la personne de Salomon, est comprise sa descendance tout enti�re, car les versets 14 � 16 n�ont de sens qu�en admettant l�extension de cette promesse � toute la race de David.
J��l�verai : sur ton tr�ne.
Celui qui sortira. Ces mots n�impliquent pas n�cessairement qu�au moment o� Nathan parlait, Salomon ne f�t pas encore n�; car on peut traduire : Celui qui sera sorti. L�id�e sur laquelle cette expression appuie, est en tout cas celle-ci : ton propre fils, ta chair et ton sang. Le r�gne reste tien en la personne de ton fils.
C�est lui qui b�tira. La maison de l��ternel �tait le symbole du repos de Dieu sur la terre et de celui de la terre en Dieu. Elle devait �tre b�tie dans un temps de paix et non au milieu d�agitations et de guerres continuelles, comme fut le r�gne de David. Ce motif n�est pas all�gu� ici par Nathan, mais il est d�velopp� � plusieurs reprises par David lui-m�me dans le premier livre des Chroniques (1 Chroniques 22:8; 1 Chroniques 28:3), et comme une d�claration qui lui a �t� faite par l��ternel, sans que nous sachions si ce fut directement ou bien par l�interm�diaire de Nathan ou de quelque autre proph�te. Comparez 1 Chroniques 22:9 : Un fils va te na�tre, qui sera un homme de paix.
Pour toujours. Ce mot implique l�application de cette promesse � la post�rit� de Salomon, y compris le Messie dont le r�gne est seul �ternel (comparez verset 16 et Luc 1:32-33).
Si cette post�rit� de David, � partir de Salomon lui-m�me, devient infid�le, elle sera ch�ti�e, mais non retranch�e tout � fait, comme l�a �t� Sa�l et sa famille.
P�re. La relation de p�re et fils comprend non seulement la protection, mais aussi l��ducation, par cons�quent les ch�timents.
Verge d�hommes : telle que les hommes peuvent l�infliger. L�homme ne peut aller jusqu�� supprimer de son chef une famille, comme on le voit par l�insucc�s de Sa�l avec la famille d�Ahim�lec ou celui d�Athalie avec celle de Joram.
Devant toi. On a souvent voulu corriger ces mots en : devant moi. Mais ils peuvent s�appliquer � David, d�sormais certain de l�indestructibilit� de sa maison.
Toute cette vision. Dieu avait parl� � Nathan, non en songe seulement, mais sous la forme plus r�elle encore de la vision.
18 � 29 pri�re de David
Deux sentiments inspirent cette pri�re : l�humiliation et la reconnaissance. David sent vivement que cette heure est l�heure supr�me de sa vie, celle qui en r�sume tout le pass� et en renferme tout l�avenir.
Et ce serait l�� On a compris ces mots d�une foule de mani�res. Notre traduction signifie : Est-ce bien l� ce qui est destin� � un homme ? N�est-ce pas trop pour une si infime cr�ature : un r�gne �ternel !
Tu connais. Tu lis toi-m�me toute la reconnaissance qui est dans mon c�ur.
Je ne puis m�attribuer en aucune fa�on de pareilles gr�ces; elles sont uniquement l�effet de ta libre volont�, l�accomplissement de tes promesses faites � nos p�res, promesses absolument gratuites (selon ton c�ur).
Apr�s l�action de gr�ces, la pri�re.
Fais comme tu as dit. L�homme doit, par un amen solennel, ratifier la promesse divine et travailler � son accomplissement en se l�appropriant personnellement.
David ne pense point seulement � ce qui le concerne, lui et sa famille, dans ce qui vient de se passer; son regard se porte aussi sur tout son peuple : il pense � la gloire qui rejaillira de cette dispensation divine sur Isra�l et, en retour, sur l��ternel lui-m�me qui se manifeste d�une mani�re si �clatante comme son Dieu.