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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-18
1 � 14 victoires de David
Les Philistins. Ce verset comprend les deux victoires racont�es chapitre 5 et sans doute d�autres exp�ditions plus d�cisives.
La supr�matie. Le mot h�breu signifie proprement le frein de la m�re. Plusieurs y ont vu un terme g�ographique. D�autres l�ont entendu de la puissance qu�avait exerc�e la ville de Gath, comme m�tropole, sur les autres villes de la Philistie (1 Chroniques 18:1), et qui a d�s lors appartenu � J�rusalem. Il nous para�t plus probable que cette expression se rapporte � la domination que les Philistins avaient exerc�e jusqu�au temps de Sa�l sur Isra�l.
Les Moabites. Il r�sulte de ce qui est dit ici que David fit p�rir les deux tiers des prisonniers moabites. Nous ne savons ce qui motiva un traitement aussi cruel, qui �tonne d�autant plus que David avait �t� pr�c�demment en excellents rapports avec ce peuple (1 Samuel 22:3). Quelque offense grave que nous ignorons doit avoir provoqu� ce ch�timent. Les rabbins ont suppos� que les parents de David avaient �t� massacr�s en Moab; mais ce fait n�aurait-il pas �t� mentionn� ? On pourrait plut�t penser � une insulte pareille � celle dont se rendirent coupables les Ammonites (2 Samuel 10:4).
3 � 12 Les Svriens
Hadad�zer : Secours de Hadad (Hadad �tait le nom du dieu du soleil). Dans 2 Samuel 10:16 et 1 Chroniques 18:3, le m�me roi est appel� Hadar�zer : secours de la Majest�.
Tsoba. Ville inconnue, situ�e dans la contr�e du Liban, d�apr�s 1 Chroniques 18:8.
Lorsqu�il �tait en chemin. Le pronom il ne peut se rapporter qu�� Hadad�zer, car David n�avait jamais �tendu sa domination pr�c�demment sur l�Euphrate; il ne pouvait penser � l��tendre jusqu�� ce fleuve qu�apr�s la soumission des rois syriens.
1 Chroniques 18:1 indique des chiffres un peu diff�rents. Voir � ce passage.
Sur l�emploi du butin remport� par David, voir verset 11 et 1 Chroniques 18:8. David avait en vue la construction du temple par son fils.
B�tach : confiance : une ville forte situ�e probablement au nord-est de Damas.
B�rotha� : les puits : ville de la C�l�syrie; �z�chiel 47:16.
Ramath, sur l�Oronte; une des principales villes de la C�l�syrie; voir �sa�e 10:9, note.
Ce roi recherche l�amiti� de David en lui envoyant une ambassade, � la t�te de laquelle est son propre fils, et de riches pr�sents.
Joram. Ce nom purement juif est probablement une corruption de celui d�Hadoram qui est donn� � ce prince dans 1 Chroniques 18:10 et qui se retrouve dans des listes de noms arabes.
Continuellement en guerre. Ces deux rois �taient voisins d�apr�s 1 Chroniques 18:12 : Tsoba vers Hamath.
Les consacra : en les d�posant dans le tr�sor du Tabernacle que David amassait en vue de la construction du temple.
Voir, sur la l�g�re diff�rence de cette �num�ration avec celle des Chroniques, � 1 Chroniques 18:12.
L�expression aux Syriens comprend d�autres peuplades que les Syriens de Tsoba, nomm�s ensuite, par exemple, les Syriens de Damas (verset 5).
Ainsi que pour le butin d�Hadad�zer. Ces mots suppl�ent � ce qui n�avait pas �t� dit au verset 8 du butin d�Hadad�zer.
13 et 14 Les �domites
Ce peuple avait sans doute profit� du moment ou David �tait occup� dans le nord pour faire irruption dans le midi du pays.
Se fit un nom : augmenta sa r�putation.
Vall�e du Sel : le Gor, au sud de la mer Morte. Les mots entre crochets manquent dans le texte h�breu, sans doute par une erreur de copiste.
Ce passage doit �tre compl�t� par trois autres qui se rapportent � la m�me situation :
Toutes ces donn�es peuvent peut-�tre s�harmoniser de la mani�re suivante : David apprenant l�invasion des �domites accourut au secours de son peuple avec Abisa� et une partie de l�arm�e, laissant Joab dans le nord avec l�autre partie. Il remporta avec le secours d�Abisa� la grande victoire de la vall�e du Sel et revint � J�rusalem pendant qu�Abisa� continuait la campagne contre �dom. Au retour de Joab, il l�envoya enterrer les nombreux morts rest�s sans s�pulture dans la vall�e du Sel et lui confia le soin de rejoindre son fr�re pour achever l��uvre difficile de la conqu�te du territoire �domite. On comprend ais�ment que dans ces circonstances la tradition conserv�e dans le titre du Psaume 60 ait attribu� � Joab la premi�re victoire, qui proprement avait �t� remport�e par David et Abisa�, et que, par une diff�rence dans la mani�re de compter, il soit question dans les livres historiques de dix-huit -mille et dans le titre du Psaume de douze mille hommes seulement.
15 � 18 Les principaux fonctionnaires de David
Comme roi, David rendait lui-m�me la justice.
Chancelier. C�est celui qui tenait le protocole des affaires d��tat et des d�cisions royales.
Tsadok, fils d�Ahitub. Il est probable que, lorsque Sa�l eut fait �gorger Ahim�lec, avec tous ses fils, sauf Abiathar (1 Samuel 22:11 et suivants), et que ce dernier se fut enfui vers David, auquel il servit de souverain sacrificateur, Sa�l nomma comme grand sacrificateur Ahitub, de la famille d�El�azar, fils a�n� d�Aaron, revenant ainsi � la branche a�n�e qui avait �t� abandonn�e nous ignorons quand et pourquoi, pour faire place � la branche cadette, celle, d�Ithamar; voir 1 Samuel 2:30-36, note. David ne voulut pas d�pouiller Ahitub des fonctions qu�il avait remplies sous Sa�l et qu�il transmit � son fils Tsadok. D�autre part, comme David avait accueilli lui-m�me Abiathar et en avait fait son grand sacrificateur dans le temps de son exil, il ne pouvait, pas non plus le renvoyer. Et c�est � cette circonstance exceptionnelle, et nullement � la non existence d�une charge de grand sacrificateur, comme on l�a pr�tendu, qu�il faut attribuer l�existence anormale, � ce moment-l�, de deux souverains sacrificateurs.
Ahim�lec, fils d�Abiathar. Il semblerait qu�il d�t y avoir plut�t Abiathar, fils d�Ahim�lec, et l�on a suppos� ici une erreur de copiste. Mais le passage 1 Chroniques 24:6 confirme la le�on de notre texte, et il faut plut�t admettre qu�Abiathar, pour une raison ou pour une autre, avait d�j� remis une partie de ses fonctions � son propre fils Ahim�lec. Le nom de celui-ci �tait celui de son grand-p�re, ce qui est d�un usage assez fr�quent. D�apr�s 1 Chroniques 16:39-40, Tsadok et ses fr�res �taient attach�s au Tabernacle r�sidant � Gabaon et y offraient, sur l�autel des holocaustes, les holocaustes du matin et du soir et les autres sacrifices prescrits par la loi. Il est probable que l�autre sacrificateur, plus �troitement uni � David, r�sidait � J�rusalem et �tait attach� � l�arche de l�alliance d�pos�e dans la tente que David avait fait �lever dans cette ville. Du passage 1 Chroniques 16:4, il ressort que le culte l�vitique r�gulier ne se c�l�brait pas en ce dernier endroit.
S�ra�a. Ce personnage se retrouve 2 Samuel 20:25 sous le nom de S�ia, 1 Rois 4:3 sous celui de Abija, et 1 Chroniques 18:16 sous celui de Savsa. Sont-ce l� de simples changements de prononciation ou des fautes de copistes, ou s�agit-il de deux ou plusieurs personnages diff�rents ? Nous l�ignorons.
Secr�taire : communiquant aux autorit�s locales les ordres du roi.
K�r�thiens et P�l�thiens. Ces deux termes d�signent, en tout cas les gardes du corps qui accompagnaient la personne du roi (1 Rois 1:38-44). Mais l�origine de ces deux noms n�est pas certaine. Comme les Philistins �taient en partie originaires de Cr�te (Deut�ronome 2:23), on a suppos� que le mot Cr�thi d�signait des mercenaires que David aurait enr�l�s chez ce peuple (2 Samuel 15:18). D�autres expliquent ce mot en le d�rivant de carath : retrancher, exterminer, et voient dans les K�r�thiens les ex�cuteurs des sentences capitales rendues par le roi.
Le mot Pel�thi parait venir de palath : fuir, courir rapidement. Les P�l�thiens seraient ainsi les coureurs charg�s de porter les ordres du roi; voir 2 Chroniques 30:6 o� il est parl� de coureurs, mais sans qu�ils soient d�sign�s de cette mani�re.
Conseillers intimes. Le mot h�breu employ� ici est cohen, qui d�signe ordinairement les sacrificateurs. Mais toute l�histoire renferm�e dans les livres pr�c�dents montre que les sacrificateurs ne pouvaient �tre pris que dans la famille d�Aaron. Le titre de cohen ne peut donc �tre donn� ici aux fils de David dans ce sens-l�, d�autant, plus qu�imm�diatement avant nous venons de voir les noms de ceux qui occupaient alors le poste de sacrificateurs. Le substantif cohen vient d�un verbe arabe qui signifie : administrer les affaires de quelqu�un, �tre son agent. Ce mot peut par cons�quent �tre pris dans un sens plus large que le sens technique qu�il avait re�u dans l�usage ordinaire. Dans 2 Samuel 20:26, il est appliqu� � un descendant de Ja�r (Manassite) et cela avec le compl�ment de David, ce qui ne s�expliquerait pas bien s�il avait le sens de sacrificateur, puisque le sacrificateur est cohen de J�hova, non d�un homme. Il en est de m�me 1 Rois 4:5, o� � ce titre est ajout�, comme explication, ami du roi. Dans le premier livre des Chroniques (1 Chroniques 18:17), �crit post�rieurement au n�tre, le nom de cohen est remplac� par l�expression : les premiers sous la main du roi, ses conseillers intimes.