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Bible Commentaries
Actes 5

Bible annotéeBible annotée

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versets 1-42

Luc poursuit sa narration par ce mot mais, qui place ce qui va suivre en un contraste frappant avec le tableau pr�c�dent de l��tat de l��glise, et en particulier avec l�exemple de Barnabas (Actes 4:37).

Ananias veut se donner les apparences du complet d�tachement, qui r�gnait dans l��glise sous l�influence puissante du premier amour.

Il vend un champ et donne une partie du prix en pr�tendant que c��tait le tout. Mensonge, hypocrisie, tel est son p�ch�, rendu plus coupable encore par un accord fait avec Saphira, sa femme.

Ils veulent servir deux ma�tres en paraissant n�en servir qu�un seul.� Meyer

Pierre attribue le p�ch� d�Ananias � Satan qui a rempli son c�ur; expression �nergique, signifiant que �?le p�re du mensonge?� (Jean 8:44) s��tait empar� de lui (comparer Jean 13:2-27; Luc 22:3 notes).

Mais la question pourquoi ? qui s�adresse � Ananias, prouve que celui-ci aurait pu et d� lui r�sister, comme l�observe Meyer (comparer verset 4, ou ce p�ch� est attribu� � Ananias lui-m�me).

Mentir � l�Esprit Saint qui remplissait les ap�tres et l��glise, et dont Ananias lui-m�me avait �prouv� les influences dans son c�ur, �tait plus coupable que de tromper dans des conditions ordinaires (verset 4).

Cela veut-il dire qu�Ananias e�t commis ce que J�sus appelle le p�ch� contre le Saint-Esprit (Matthieu 12:32, note) ? Question qu�il n�appartient pas � l�homme de r�soudre.

Comment Pierre a-t-il su qu�Ananias avait gard� une partie du prix de son champ ? On a pr�tendu qu�il pouvait en avoir �t� inform�; mais par qui ? Se serait-il trouv� dans l��glise un d�nonciateur ? Non, l�ap�tre le sut par une r�v�lation de l�Esprit dont il �tait rempli (Actes 4:8), comme il sut, bient�t apr�s, que Saphira allait subir le m�me ch�timent que son mari (verset 9).

Grec : Demeurant, tel quel, invendu, ne te demeurait-il pas ?

Ananias �tait ma�tre de garder son champ, et l�ayant vendu, il avait pleine libert� d�en conserver le prix entier. Cette parole prouve clairement que la communaut� des biens dans l��glise de J�rusalem n��tait impos�e � personne (compare Actes 2:45, note).

Grec : Que s�est-il pass� pour que tu aies mis dans ton c�ur cette affaire l� ?

� Dieu, � qui Ananias professait avoir fait le sacrifice de son bien et � qui il le refuse; � Dieu, dont l�Esprit de saintet� agissait dans l��glise (verset 3; comparez 1 Thessaloniciens 4:8).

Grec : tombant rendit l��me (Voir, sur ce terrible jugement verset 11, note).

Certains ex�g�tes ont pr�tendu que la mort d�Ananias a �t� accidentelle : elle aurait �t� caus�e par le violent �branlement qu�il �prouva dans sa conscience et dans tout son �tre.

Mais la certitude avec laquelle Pierre annonce � Saphira qu�elle va partager le sort de son mari (verset 9) nous oblige � voir dans la fin subite des deux �poux un ch�timent direct de Dieu (verset 11, note).

On a pens� que ces jeunes gens �taient des serviteurs attitr�s de l��glise � qui incombait le devoir d�y maintenir le bon ordre et de rendre divers services mat�riels.

Le texte ne le dit pas, et il est douteux qu�un tel office exist�t alors. C��taient donc probablement les plus jeunes hommes de l�assembl�e, qui s�empress�rent, spontan�ment ou � la demande des ap�tres, de remplir ce devoir fun�bre.

Le verbe que nous traduisons par l�envelopp�rent ou le couvrirent signifie aussi arranger, mettre en ordre, mais le premier sens convient mieux dans notre passage et est admis par la plupart des interpr�tes.

L�enterrement, chez les Juifs, avait lieu en g�n�ral le jour m�me de la mort (Jean 11:17, note).

Entra dans l�assembl�e. Sans doute Saphira, ne voyant pas revenir son mari, le cherchait.

Les trois heures indiqu�es furent employ�es par les jeunes gens au convoi d�Ananias (verset 9) attendu que le lieu des s�pultures �tait hors de la ville.

Grec : Pierre lui r�pondit : sur quoi Bengel observe : �?Il r�pondit � la femme, dont l�entr�e dans l�assembl�e des saints �quivalait � un discours?�

En disant : � ce prix (grec tant), Pierre nomma peut �tre la somme, ou bien, comme le pense Meyer, il montra simplement du doigt l�argent qu�Ananias avait d�pos� l� (verset 2). Ce geste serait tragique.

Dans sa r�ponse Saphira ment r�solument.

L�accord des deux �poux rendait leur action plus coupable, et ils ont tent� l�Esprit, qui r�sidait dans les ap�tres, en s�imaginant qu�ils ignoreraient leur p�ch� ou le laisseraient impuni. C�est par ce m�me Esprit que Pierre sut que le ch�timent dont �tait mort son mari allait atteindre Saphira (verset 3, note).

Pendant que Pierre pronon�ait ces paroles, les pas des jeunes gens se faisaient entendre au dehors, de la cette expression si actuelle : leurs pieds sont � la porte.

Cette crainte �tait bien naturelle (verset 5) elle fut cause que, pour un temps du moins, aucun de ceux qui n��taient pas sinc�rement croyants n�osait se joindre � l��glise (verset 13).

La plupart des interpr�tes consid�rent le terrible jugement qui atteignit Ananias et sa femme comme un acte de discipline s�v�re exerc� dans l��glise de J�rusalem.

Mais cet acte n�est-il pas beaucoup plus dans l�esprit de l�Ancien Testament (L�vitique 10:1-5; Josu� 7:1) que dans l�esprit du Nouveau (Matthieu 18:15-17; Jacques 5:19-20) ?

Plus d�un lecteur n�est-il pas tent� de demander avec de Wette : �?Est-ce que le christianisme a besoin de tels moyens ? Deux vies d�hommes enlev�es au sein m�me de leur p�ch� sans aucun d�lai pour la repentance !?�

Le pieux et savant Bengel lui-m�me se demande si ce jugement n�est pas en opposition directe avec Luc 9:52-56.

� quoi il r�pond :

  1. Jacques et Jean demandaient que le feu du ciel tomb�t sur les Samaritains, en ob�issant � leur propre inspiration et dans un sentiment d�irritation charnelle, tandis que c�est l�Esprit de Dieu qui anime Pierre;
  2. les Samaritains ignoraient qui �tait J�sus, tandis qu�Ananias et Saphira connaissaient sa gloire et avaient eu en lui tous les moyens du salut;
  3. les deux �poux avaient donc p�ch� gri�vement, librement, d�un commun accord, et ainsi combl� d�un coup la mesure de leur crime,
  4. au commencement de l��conomie nouvelle, ce ch�timent fut un exemple salutaire pour plusieurs, qui r�pandit la crainte de Dieu;
  5. la gravit� de la peine qui les atteignit dans leur corps a pu avoir pour effet d��pargner leur �me.

Ces explications sont fort respectables; ce sont les seules qu�on puisse donner si l�on veut expliquer.

En tout cas il faut rejeter l�opinion de quelques P�res, de nouveau soutenue par Meyer, que ce fut l�ap�tre Pierre lui-m�me qui non seulement annon�a ce jugement, mais qui l�ex�cuta le sachant et le voulant, sans doute par la puissance de Dieu.

Le fait compris comme une �uvre de l�homme sanctionnerait en quelque sorte � l�avance tant d�actes odieux des pr�tendus successeurs de Pierre.

Non, il faut voir dans ce jugement une intervention imm�diate de Dieu; une action miraculeuse de sa justice, que nul, d�s lors, ne peut ni expliquer, ni imiter, ni critiquer mais que tous doivent contempler avec crainte et tremblement.

Plan

Les gu�risons op�r�es par les ap�tres

Elles sont nombreuses. Le portique de Salomon est le lieu de r�union des disciples. Ils tiennent � distance les indiff�rents, mais jouissent de la faveur populaire. L��glise s�accro�t�; son bon renom attire des malades en foule qui sont d�pos�s sur le passage de Pierre pour que son ombre au moins les couvre. On vient m�me des villes voisines de J�rusalem�; tous sont gu�ris (12-16).

Emprisonnement et d�livrance miraculeuse des ap�tres

Leurs succ�s excitent l�envie du souverain sacrificateur et des sadduc�ens de son entourage. Ils font arr�ter les ap�tres. Pendant la nuit un ange les fait sortir et leur donne l�ordre d�aller pr�cher au peuple dans le temple. Ils y vont d�s le point du jour (17-21).

Seconde arrestation

Le sanh�drin s�assemble en s�ance pl�ni�re. Les agents, envoy�s pour chercher les ap�tres dans la prison, la trouvent vide, et viennent faire leur rapport, qui cause une vive inqui�tude aux sacrificateurs. Quelqu�un apporte la nouvelle que les prisonniers enseignent dans le temple. Le commandant du temple les am�ne au sanh�drin, mais sans violence, par crainte du peuple (22-26).

Comparution devant le sanh�drin

a) Interrogatoire par le souverain sacrificateur. Il rappelle aux ap�tres la d�fense qui leur a �t� faite d�enseigner au nom de J�sus et les accuse d�exciter le peuple � venger sur les autorit�s la mort de cet homme (27, 28).

b)R�ponse de Pierre. Il faut ob�ir � Dieu plut�t qu�aux hommes. Ce Dieu de nos p�res a ressuscit� J�sus, que les chefs avaient crucifi�. Il l�a �lev� � sa droite comme Sauveur, pour procurer � Isra�l, avec la repentance, le pardon des p�ch�s. Les ap�tres en sont t�moins, et leur t�moignage est confirm� par le Saint-Esprit que Dieu donne � ceux qui lui ob�issent (29-32).

c) Le conseil de Gamaliel. Les paroles des ap�tres exasp�rent le sanh�drin, qui d�lib�re de leur mort. Mais un pharisien, docteur renomm�, Gamaliel, demande qu�on les fasse sortir. Puis il engage le sanh�drin � agir sans pr�cipitation : rappelant les mouvements suscit�s par Theudas et par Judas le Galil�en, qui s�arr�t�rent d�eux-m�mes apr�s peu de temps, il conseille de laisser faire les ap�tres�; car si leur entreprise est d�inspiration humaine, elle tombera�; si elle proc�de de Dieu, les autorit�s seront impuissantes � l�arr�ter. Elles ont � redouter de se trouver faisant la guerre � Dieu. Le sanh�drin se range � son avis (33-39).

d) Issue du proc�s. Les ap�tres, rappel�s, sont battus de verges. D�fense leur est faite de parler au nom de J�sus�; puis ils sont rel�ch�s. Ils se retirent heureux d�avoir eu � souffrir pour le nom de J�sus. Ils ne cessent, dans le temple et dans les maisons, d�annoncer qu�il est le Christ (40-42).

12 � 42 activit� croissante des ap�tres; leur emprisonnement et leur comparution devant le sanh�drin

Ces miracles (grec signes) et ces prodiges �taient les gu�risons nombreuses que Luc va �num�rer (versets 15, 16).

Les dons miraculeux, qui contribuaient si puissamment � l�extension de l��glise, avaient �t� solennellement demand�s par elle (4.30).

Une troisi�me fois (Actes 2:43-47; Actes 4:32-37), Luc interrompt ses r�cits pour retracer l��tat florissant de l��glise, ses dons miraculeux et son union (verset 12), la faveur dont elle jouissait aupr�s du peuple (verset 13), son accroissement (verset 14), les gu�risons qui s�y op�raient (versets 15, 16).

Voir, sur ce portique Actes 3:11; Jean 10:23, note. Ce fut l� para�t-il, le lieu de r�union des chr�tiens aussi longtemps du moins qu�ils poss�d�rent la faveur publique (verset 13).

Les autres, c��taient les habitants de J�rusalem qui n��taient pas croyants.

Ils n�osaient pas se joindre aux chr�tiens, � cause de la crainte qu�inspiraient leur vie et leur discipline, surtout depuis la mort d�Ananias et de Saphira.

Mais le peuple les louait grandement (grec les magnifiait)

Le peuple, cette expression n�est pas �quivalente � la pr�c�dente : les autres car on ne comprendrait pas comment les m�mes personnes �taient � la fois tenues �loign�es des chr�tiens par la crainte et dispos�es � leur donner de grandes louanges.

Les autres est un terme g�n�ral, appliqu� � toute la cat�gorie de ceux qui n�avaient pas cru; le peuple d�signe sp�cialement les classes moyennes et inf�rieures qui �taient encore favorables aux disciples, tandis que les autorit�s les pers�cutaient (Actes 4:1; Actes 4:17; Actes 4:21; Actes 5:26).

On peut aussi, avec M. Blass, presser le sens du verbe se joindre, litt�ralement se coller � (c�est le m�me mot en grec et en fran�ais) : les autres n�osaient s�attacher � eux de mani�re � les importuner, les d�ranger (Luc 15:15); ces autres seraient alors les gens qui se trouvaient dans le temple en m�me temps que les disciples, et le peuple les Isra�lites ou les J�rusal�mites en g�n�ral.

Ces explications suffisent pour �carter la contradiction qu�on a trouv�e dans notre passage et rendent inutile l�interpr�tation, d�ailleurs peu naturelle, pr�sent�e par MM. J. Weiss et Hilgenfeld, d�apr�s laquelle les mots du verset 12 �?ils �taient tous d�un commun accord sous le portique de Salomon?�, devraient s�entendre des seuls ap�tres, et les �?autres?� (verset 13) seraient les simples membres de l��glise, qui auraient �t� remplis d�un saint respect � la vue des miracles op�r�s par leurs conducteurs.

L�union intime qui r�gnait entre tous les croyants (Actes 2:42-47; Actes 4:32), la d�f�rence avec laquelle les ap�tres consultent les membres de l��glise (Actes 6:2-6; Actes 11:2 et suivants) ne permettent gu�re d�admettre qu�il y ait eu � aucun moment une telle distance entre eux et les autres chr�tiens.

La vie qui se rend t�moignage � elle-m�me devant tous est dans tous les temps le secret de l�augmentation de l��glise (verset 14).

Grec : Des croyants au Seigneur s�ajoutaient toujours plus.

On peut consid�rer le verbe : s�ajoutaient comme n�ayant point de r�gime (Actes 2:41), et le compl�ment : au Seigneur comme d�pendant de croyants (Actes 16:15-34; Actes 18:8), ou rattacher le compl�ment au verbe : s�ajoutaient au Seigneur (Actes 11:24).

Comparer sur ces derniers mots Actes 19:12; Matthieu 9:21; Marc 5:30, note.

Ces gu�risons miraculeuses n��taient pas op�r�es par le moyen employ�, mais par la puissance de Dieu r�pondant � la foi des malades.

Si les pratiques indiqu�es n��taient pas exemptes de superstition, les ap�tres ne firent rien pour les encourager.

Le mot en sorte que, par lequel Luc passe au r�cit de tous ces miracles aurait, semble-t-il, sa place plus naturelle � la suite du verset 12 ou du verset 13.

Aussi plus d�un ex�g�te a-t-il propos� de mettre entre parenth�ses versets 13, 14 ou seulement verset 14 (Holtzmann, Wendt).

Mais, bien que cet ordre f�t peut-�tre plus logique, il n�en est pas moins vrai que le fait racont� au verset 14, la grande extension de l��glise, �tait un motif, pour ceux qui avaient des malades, de les apporter aux ap�tres, dont la renomm�e et l�influence grandissaient avec l�accroissement de l��glise. D porte � la fin du verset 15 : car ils �taient d�livr�s de toute maladie que chacun d�eux avait.

Voir, sur ces malades tourment�s par des esprits impurs ou d�moniaques, Matthieu 8:28, note.

Le texte re�u, avec D, porte : on venait � J�rusalem.

La le�on de J�rusalem (Codex Sinaiticus, B, A, versions) est admise par tous les critiques.

Les grands succ�s de l��glise, que Luc vient de d�crire, excitent l�envie des adversaires et leur haine pers�cutrice. C�est ce que marque le mais qui ouvre notre r�cit.

Ce terme : le souverain sacrificateur s��tant lev�, ne doit pas s�entendre � la lettre il peint l�entr�e en action de ce personnage; il caract�rise, comme Actes 6:9; Actes 23:9, une attitude hostile.

Ceux qui �taient avec lui sont ses familiers et ses partisans au sein du sanh�drin : ils formaient le parti des sadduc�ens. Ceux-ci avec leurs vues mat�rialistes et leur tendance conservatrice, ha�ssaient, plus encore que les pharisiens, des novateurs qui rendaient t�moignage � la r�surrection de J�sus (Actes 4:1, note).

Ce miracle a, comme tous les autres, soulev� les objections de la critique n�gative.

Sans parler des efforts qu�elle a faits pour l�expliquer par des causes naturelles (un tremblement de terre ou l�action courageuse de quelque disciple), elle a voulu y voir la m�me tradition que celle rapport�e � Actes 12, malgr� la diff�rence des deux r�cits.

Elle a pr�tendu encore que ce miracle aurait �t� inutile, puisque les ap�tres furent arr�t�s de nouveau.

Mais l�h�ro�que courage d�ploy� par ceux-ci dans le temple (verset 21) et devant le conseil (verset 29) n��tait-il pas un fruit de cette d�livrance ? Et la mod�ration relative que les juges vont montrer ne r�v�le-t-elle pas une secr�te intimidation caus�e par ces faits, inexplicables � leurs yeux ?

Cette m�me critique a trouv� �trange encore qu�il ne soit pas fait mention d�une telle d�livrance dans l�audience du sanh�drin o� vont compara�tre les ap�tres.

Quelle probabilit� que les membres de ce Conseil auraient soulev� la question d�une intervention divine qui les aurait confondus ? Ou que les ap�tres en auraient appel� � ce miracle pour obtenir d��tre lib�r�s ?

M�me des th�ologiens de la valeur d�un N�ander et d�un Meyer trouvent dans ce r�cit, avec un fond vrai, des embellissements dus � la l�gende. Affaire d�appr�ciation subjective. Il faudrait de meilleures raisons pour pr�tendre que notre historien n�a pas su mettre en pratique ses propres principes hautement profess�s (Luc 1:1-4).

Grec : Vous tenant debout, r�solument, annoncez dans le temple.

Les paroles de cette vie sont les paroles de la vie �ternelle, qui la renferment et la communiquent aux �mes (Jean 6:63-68).

Le mot cette d�signe la vie bien connue que le Saint-Esprit avait cr��e dans l��glise.

Dans le temple doit s�entendre de quelque d�pendance de cet �difice, comme le portique de Salomon (Actes 5:12; Actes 3:11).

On pr�pare ainsi une assembl�e solennelle du sanh�drin, compos�e de soixante-onze membres, sous la pr�sidence du souverain sacrificateur, afin de juger les ap�tres.

Luc nomme, comme en faisant partie, outre le souverain sacrificateur :

  1. ceux qui �taient habituellement avec lui c�est-�-dire les membres du Conseil dont il s�entourait (verset 17);
  2. le corps des anciens des fils d�Isra�l (grec gerousia, la vieillesse).

Ce mot ne se trouvant qu�ici dans le nouveau Testament les interpr�tes l�expliquent de deux mani�res diff�rentes : les uns n�y voyant qu�un synonyme du sanh�drin, g�n�ralement compos� d�hommes �g�s; le et aurait alors, comme souvent, le sens de �?c�est-�-dire.?�,

L�usage des apocryphes qui appliquent fr�quemment ce terme au sanh�drin et le fait que les synoptiques mentionnent toujours les anciens dans l��num�ration des membres du sanh�drin (Matthieu 26:57) confirment cette interpr�tation, qui s�accorde d�ailleurs avec ce que nous savons de l��tat de choses existant alors.

Ceux qui la repoussent pr�tent � Luc la pens�e que, dans cette occasion, on adjoignit au sanh�drin les repr�sentants des conseils des villes ou les pr�sidents des synagogues, qui se trouvaient alors � J�rusalem. Ils estiment que le texte, faisant une distinction entre le sanh�drin et le corps des anciens, est favorable � cette explication.

Le commandant du temple (Actes 4:1) �tant plus ou moins responsable des prisonniers, on comprend son embarras.

Quant aux sacrificateurs, sans croire � une d�livrance miraculeuse des ap�tres, ils durent voir au moins, dans ce qu�on leur rapportait, quelque chose d�extraordinaire qui les inqui�tait.

Sur le rapport �trange qu�il vient d�entendre (verset 25), le sanh�drin, jaloux de son autorit�, envoie le commandant du temple avec les huissiers pour arr�ter et amener les ap�tres.

Mais ils s�acquittent de ce devoir avec certains �gards sans violence; car l�auditoire populaire qui s��tait form� autour des pr�dicateurs de l��vangile, aurait pu susciter une �meute dans laquelle le chef et ses huissiers auraient couru le danger d��tre lapid�s.

Grec : ils craignaient le peuple, qu�ils ne fussent lapid�s, c�est-�-dire que le peuple ne les lapid�t.

Ils craignent que le peuple de J�rusalem, convaincu par les ap�tres de la dignit� messianique de J�sus de Nazareth, ne demande compte � ses chefs de la mort de celui-ci, qu�ils avaient ordonn�e.

Le sang de cet homme, expression de m�pris, dans laquelle pourtant il y avait quelque chose de tragique.

Si ce sang vient sur eux, comme le peuple l�avait demand� pour lui-m�me dans son aveuglement (Matthieu 27:25) ce sera la justice divine vengeant sur eux le meurtre du Saint et du Juste.

Codex Sinaiticus, B, A, vulgate ne donnent pas aux paroles du souverain sacrificateur la forme interrogative, mais celle d�une affirmation : Nous vous avons d�fendu, etc.

Apr�s les mots : le souverain sacrificateur les interrogea, il �tait naturel que la pens�e f�t �nonc�e en une interrogation. C�est ce qui a amen� les copistes � corriger le texte.

Mais le verbe : il les interrogea peut s�entendre de l�interrogatoire auquel le souverain sacrificateur proc�de en adressant la parole aux ap�tres.

Et malgr� cette d�fense, ajoute le pr�sident du sanh�drin, vous avez rempli J�rusalem de votre enseignement ! Ces paroles, m�me si elles pr�sentent quelque exag�ration, montrent les grands progr�s de l��glise (comparer Actes 4:4).

Le mot r�pondant est au singulier en grec, pour marquer que Pierre prend la parole au nom de tous. Quant au grand principe qu�il r�p�te ici, voir Actes 4:19, note.

Seulement l�ap�tre est encore plus positif que la premi�re fois. L� il disait : Jugez si�; ici, il faut. Et il va prouver abondamment cette obligation (versets 30-32).

Le terme : le Dieu de nos p�res (comparez Actes 3:13) avait un sens �mouvant pour des auditeurs juifs et doit l�avoir aussi pour nous.

On peut traduire : a ressuscit� ou a suscit� J�sus, ce dernier verbe signifiant : l�a envoy� pour remplir son minist�re.

Calvin, Bengel, de Wette, Lechler se d�cident pour ce dernier sens.

Avec Meyer, Ebrard, Holtzmann, Wendt nous pr�f�rons le premier.

Il est �vident en effet, que Pierre met en contraste le mot ressuscit� avec ceux-ci : que vous avez fait mourir, et, de plus, cette interpr�tation convient seule � l�id�e de l��l�vation de J�sus, dont va parler l�ap�tre (verset 31).

Au lieu de : vous avez fait mourir, il y a litt�ralement : vous l�avez tu� de vos propres mains, expression exag�r�e � dessein pour faire sentir aux chefs du peuple toute leur responsabilit� dans le meurtre de J�sus.

Les Juifs se servaient du terme : pendre au bois pour dire crucifier, il impliquait l�id�e d�une mal�diction (Deut�ronome 21:22-23; Galates 3:13, comparez 1 Pierre 2:24).

Elev� par sa droite, ou, selon d�autres � sa droite (comparez Actes 2:33 note), comme Prince, Chef, souverain Dominateur (Actes 3:15; comparez H�breux 12:2) et Sauveur, terme qu�il faut entendre dans son sens absolu, exclusif, renferm� d�j� dans le nom de J�sus.

Le but de la mis�ricorde divine, en �levant J�sus dans la gloire, est de donner (il faut remarquer ce terme) la repentance � Isra�l (voir sur ce mot Matthieu 3:2, 1re note), et la r�mission ou le pardon des p�ch�s, qui leur assure le salut et la vie �ternelle (comparer Actes 2:38; Luc 24:47).

Repentance et pardon, deux actes toujours ins�parables dans l��uvre du salut et qui r�sultent de la glorification de J�sus-Christ; car c�est le Christ glorifi� qui provoqu� la repentance dans le c�ur des croyants, par le Saint-Esprit et par la pr�dication de l��vangile; c�est lui qui leur procure ainsi le pardon et cr�e en eux la vie v�ritable (Jean 7:39; Jean 16:7-8).

Nous, que vous pers�cutez, nous sommes les t�moins de ces choses, c�est-�-dire des v�rit�s que Pierre vient de proclamer au milieu du sanh�drin (versets 30, 31).

Bien plus, le Saint-Esprit en est t�moin avec nous (Jean 15:26-27), car c�est par lui que nous parlons et c�est lui que Dieu a donn� � ces nombreux croyants qui d�j� lui ob�issent. Pour conserver ce don de l�Esprit, il faut que nous-m�mes nous ob�issions � Dieu qui ordonne, plut�t qu�aux hommes qui d�fendent.

Quelle r�ponse aux reproches du sanh�drin ! (verset 28)

Le texte re�u porte : nous sommes ses t�moins de ces choses. B porte : et nous en lui t�moins de ces choses; en lui peut signifier : en Isra�l (Wendt) ou en Christ.

Tischendorf, Nestle et d�autres adoptent la le�on de Codex Sinaiticus, A, D, que nous avons maintenue dans la traduction. Elle est plus facile, mais cela m�me peut faire suspecter son authenticit�.

Grec : ils �taient sci�s par le milieu, expression qui d�signe un violent fr�missement de col�re.

C�est avec ces sentiments passionn�s que, d�j� d�cid�s � faire p�rir les disciples, ils d�lib�raient, suivant le texte re�u, conserv� par Tischendorf, et qui se fonde sur Codex Sinaiticus, D, vulgate, syriaque

La plupart des critiques r�cents pr�f�rent la le�on de B, A, versions �gyptiennes : ils voulaient les faire p�rir. Ce fut le conseil de Gamaliel qui les en d�tourna.

Gamaliel (Gamli El, Dieu est ma r�compense ou mon bien, Nombres 1:10) c�l�bre docteur juif.

D�apr�s une tradition contest�e, il �tait petit-fils d�un autre rabbin illustre, Hillel. Il �tait honor� de tout le peuple, non seulement alors, mais l�est toujours rest�. Il fut le ma�tre v�n�r� de Saul de Tarse (Actes 22:3), qui ne sut pas toujours imiter sa tol�rance.

On a port� sur Gamaliel les jugements les plus divers, depuis quelques-uns des anciens qui le croyaient secr�tement gagn� � la cause de l��vangile, jusqu�� certains ex�g�tes modernes qui n�ont vu en lui qu�un froid politique.

Comme pharisien, il aurait affect� cette largeur d�esprit parce que les ap�tres pr�chaient la r�surrection, doctrine abhorr�e des sadduc�ens.

L�opinion de Meyer nous para�t s�approcher beaucoup de la v�rit� : �?C��tait, dit-il, un homme sage, impartial, religieusement avis�, caract�re assez fort pour faire entendre les conseils de l�exp�rience en pr�sence du z�le aveugle de ses coll�gues?� (Voir, sur le conseil de Gamaliel, verset 39, 1re note),

Ne voulant pas dire son opinion en pr�sence des accus�s, il demande qu�on les fasse sortir un moment.

Il n�y a rien de m�prisant dans les mots ces hommes (Codex Sinaiticus, B, A) dont il se sert, le texte re�u, avec D, majuscules, porte : les ap�tres, ce qu�on concevrait au point de vue de Luc, mais non de Gamaliel.

Gamaliel, apr�s avoir fait entendre son prudent prenez garde, consulte d�abord les le�ons de l�exp�rience ou l�histoire.

Il cite le fait de deux faux proph�tes qui, proc�dant par la r�volte, p�rirent avec leurs entreprises; de l� il tirera sa conclusion aux versets 38, 39.

Avant ces jours-ci, c�est-�-dire pr�c�demment d�j�, s��leva Theudas : cette premi�re mention soul�ve quelques difficult�s historiques. Jos�phe parle (Antiquit�s Juives, XX, 5, 1) d�un magicien ou faux proph�te de ce nom, qui entra�na beaucoup de monde � sa suite jusqu�au Jourdain, pr�tendant que, � sa parole, le fleuve suspendrait son cours. Un d�tachement de cavalerie romaine, envoy� contre cette foule, la dispersa, son chef fut d�capit�.

Le r�cit de Jos�phe concorde ainsi en tous points avec l�exemple cit� par Gamaliel. Mais, d�apr�s l�historien juif ce Theudas parut vers l�an 45, sous l�empereur Claude, alors que Cuspius Fadus �tait procurateur de la Jud�e, c�est-�-dire dix ans environ apr�s l��poque o� furent prononc�es les paroles de Gamaliel.

Si donc il fallait admettre que le Theudas de Jos�phe est celui dont parle Gamaliel, il y aurait l� un anachronisme commis par l�auteur du livre des Actes.

Luc aurait �t� inform� par la tradition que Gamaliel, dans son discours avait cit� des exemples de soul�vements qui �taient tomb�s d�eux-m�mes. En refaisant librement ce discours, suivant un proc�d� familier aux historiens anciens, il aurait, par erreur, mis dans la bouche de Gamaliel cette allusion � un �v�nement post�rieur.

Mais, bien que nous n�eussions aucune peine � reconna�tre une erreur de chronologie sous la plume d�un �crivain sacr� (erreur que Calvin admet ici simplement), nous rappellerons que plusieurs ex�g�tes ont produit des raisons, qui nous paraissent suffisantes, de ne pas identifier les deux Theudas en question.

Il faudrait admettre, en effet, que Luc se f�t tromp� d�un demi-si�cle, puisqu�il place la r�volte de Theudas avant celle de Judas le Galil�en; cela n�est gu�re admissible chez un historien aussi bien inform� g�n�ralement et aussi rapproch� des �v�nements (comparer la note suivante).

Or Jos�phe mentionne plusieurs faux proph�tes dans les temps troubl�s qui suivirent la mort d�H�rode le Grand. Il pouvait y en avoir un parmi eux qui portait le nom de Theudas.

D�autre part, Jos�phe raconte (Antiquit�s Juives, XVII, 6, 2-4) que dans les derniers temps d�H�rode deux docteurs de la loi, Judas et Matthias s�appliqu�rent � combattre toutes les innovations du roi qui �taient contraires aux prescriptions sacr�es.

Tromp�s par le bruit qui courut de la mort du roi, ils avaient entrepris, avec le concours de quarante jeunes gens, d�abattre un grand aigle d�or, plac� sur la fa�ade du temple, qu�ils consid�raient comme un symbole de paganisme.

Arr�t�s et conduits devant H�rode, Matthias et ses complices furent br�l�s vifs. Or, quelques savants veulent voir dans ce Matthias notre Theudas (ou Theodas, Th�odore),, dont le nom signifie en grec don de Dieu de m�me que Matthias en h�breu. Pour l�une ou l�autre de ces raisons, un grand nombre d�ex�g�tes n�admettent pas l�identit� de notre Theudas avec celui de Jos�phe (voir l�Introduction).

Les mots apr�s celui-l� nous semblent prouver jusqu�� l��vidence la non identit� du Theudas de notre r�cit avec celui de Jos�phe; car comment supposer que Luc place apr�s Theudas l�apparition de Judas le Galil�en qui eut lieu � l��poque du recensement ordonn� par Auguste, et accompli par Quirinius, gouverneur de Syrie ?

Notre �vang�liste connaissait fort bien In date de ce recensement, puisqu�il la rapporte lui-m�me avec la plus grande pr�cision (Luc 2:2).

Et maintenant, se contredisant lui-m�me, et commettant un second anachronisme, pire que le premier, l�historien des Actes placerait ce fait apr�s la r�volte du Theudas de Jos�phe, qui eut lieu quarante-huit ans plus tard !

Il faut remarquer, au sujet de ce Judas le Galil�en, que Jos�phe met aussi sa r�volte en rapport avec le recensement de Quirinius. Il le dit originaire de Gamala dans la Gaulanitide, au nord-est du lac de G�n�zareth d�o� le nom qu�il lui donne aussi de �?Judas le Gaulanite?� (Antiquit�s Juives, XVIII 1, 1; XX, 5, 2).

Le faux proph�te se souleva contre ce recensement, qui avait pour but la r�partition des imp�ts, pr�tendant que le peuple juif ne devait payer le tribut qu�� Dieu seul (comparer Matthieu 22:17). Il entra�na (grec) un peuple apr�s lui, mais lui-m�me, apr�s avoir occasionn� de grands troubles, p�rit et ses adh�rents furent dispers�s.

Cependant les fils de Judas reprirent la lutte et ce parti subsista sous le nom de z�lotes jusqu�� la guerre des Romains contre les Juifs (Jos�phe, Guerre, II, 17, 8).

Vous ne pourrez les (Codex Sinaiticus, B, A, D) d�truire : pronom au masculin pluriel se rapportant � ces hommes (verset 38), le texte re�u porte : la d�truire, l��uvre.

D pr�sente des variantes notables : (verset 38) laissez-les, ne souillant pas vos mains, et (verset 39), vous ne pourrez les d�truire, ni vous ni les rois ni les tyrans : abstenez-vous donc de ces hommes.

Le c�l�bre conseil de Gamaliel a �t� vant� par les uns comme un oracle de la sagesse et condamn� par les autres avec injustice.

Pour le comprendre, il faut se replacer dans la situation.

Gamaliel, pharisien sinc�re et tol�rant, avait devant lui le sanh�drin dont les membres fanatis�s et pleins de fureur, d�lib�raient de faire p�rir les disciples (verset 33) comme ils avaient crucifi� le Ma�tre. Gamaliel veut les sauver; et son discours contient l�argumentation la plus propre � atteindre ce but.

Apr�s avoir rappel� les le�ons de l�histoire, il invoque la provid ence divine qui ne permet pas que de faux proph�tes puissent subsister longtemps en Isra�l, mais qui donnera plein succ�s, envers et contre tous, � une �uvre qui sera de Dieu.

S�opposer � une telle �uvre serait commettre l�impi�t� de faire la guerre � Dieu !

Cette confiance en Dieu, cette foi en sa v�rit�, cette crainte de s�opposer � sa volont�, �taient d�autant plus respectables et louables qu�elles �taient plus rares aux jours de Gamaliel.

Il faut reconna�tre aussi que comme magistrat, il n�avait rien de mieux � dire et � faire. Calvin bl�me son attitude, mais le jugement du R�formateur est inspir� par le faux principe que l�erreur doit �tre combattue par le glaive.

Quand, d�autre part, le chr�tien, individuellement est appel� � juger de l�erreur ou de la v�rit� d�une cause, L�attitude de Gamaliel ne peut lui servir de mod�le.

En effet,

  1. Gamaliel applique � un cas particulier ce qui n�est vrai qu�en g�n�ral. Si, en derni�re fin, il est certain que la v�rit� triomphera de L�erreur et que le r�gne et la gloire appartiendront � Dieu et � son Christ, il n�en est pas toujours ainsi dans les phases diverses de la lutte. Le succ�s, dans ce monde, n�est point une preuve infaillible qu�une �uvre est de Dieu, ou l�insucc�s qu�elle est des hommes.
  2. C�est une vue fausse et contraire � la conscience que de prendre, en pr�sence d�un mouvement religieux, une position neutre, passive, et de dire : attendons la fin.

Puisque Dieu a confi� � ses serviteurs le d�p�t sacr� de la v�rit�, ils doivent examiner toute entreprise religieuse � la lumi�re de la parole divine, s�assurer si elle est de Dieu ou des hommes, puis la rejeter et la combattre vigoureusement ou l�embrasser et la d�fendre au p�ril de leur vie. C�est ce que faisaient les ap�tres.

Grec : ils furent persuad�s, ou ils lui ob�irent, c�est-�-dire qu�ils se d�sist�rent de leur dessein de faire p�rir les ap�tres (verset 33). Ainsi le discours de Gamaliel atteignit son but.

Ces juges iniques ne veulent pas se donner l�apparence d�avoir mis en jugement les ap�tres sans cause; ils les punissent pour avoir contrevenu � leur d�fense d�annoncer le nom de J�sus.

Et ils ne pensent pas que leur infliger le supplice de la flagellation, c��tait d�j� faire la guerre � Dieu.

Grec : dignes d��tre d�shonor�s pour le nom de J�sus.

La dignit� du d�shonneur, voil�, dans les rapports sociaux, des notions et des sentiments tout nouveaux, inconnus au monde et qui rendent les disciples semblables au Ma�tre (H�breux 12:2; Jean 15:18).

C�est lui-m�me qui les avait ainsi instruits (Matthieu 5:10-12).

Pour le nom, ce mot est sans compl�ment qui le d�termine dans Codex Sinaiticus, B, A, C, D, Actes 5 : Luc sait qu�il sera compris, en mentionnant simplement ce nom,

le nom par excellence dont la confession et la proclamation �tait, pour les ap�tres, le devoir le plus sacr�, la joie supr�me� Meyer

Grec : d�enseigner et d�annoncer la bonne nouvelle : le Christ J�sus.

C�est-�-dire que le grand sujet de leur enseignement �tait de prouver que J�sus �tait le Christ, le Messie et le Sauveur du monde.

Les ap�tres ne cessaient de remplir tous les jours cette sainte mission malgr� la flagellation qui avait d�chir� leurs corps (verset 40).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 5". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/acts-5.html.
 
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