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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-15
Plan
L�activit� b�nie d�Etienne suscite de l�opposition
Etienne, rempli de la force d�en haut, op�re des miracles dans le peuple. Les membres de diverses synagogues hell�nistes engagent des discussions avec lui, mais sont vaincus par sa sagesse et par l�Esprit qui inspire ses paroles (8-10).
Etienne tra�n� par l��meute devant le sanh�drin
Ses adversaires, en subornant des hommes qui affirment l�avoir entendu blasph�mer contre Mo�se et contre Dieu, excitent contre lui le peuple et les scribes, et l�entra�nent � l�improviste devant le sanh�drin (11, 12).
L�accusation port�e contre Etienne
Les faux t�moins lui reprochent de parler sans rel�che contre le temple et contre la loi, d�annoncer que J�sus de Nazareth d�truira le premier et abolira les pr�ceptes de Mo�se. Tous les regards sont fix�s sur Etienne : son visage parait aux membres du sanh�drin semblable � celui d�un ange (13-15).
8 � 15 le minist�re d��tienne, sa mise en accusation
Luc revient � �tienne. Il nous montre en lui, non seulement le premier des martyrs, mais le d�fenseur puissant de la v�rit� (comparer verset 14, note).
Il l�a d�j� d�sign� comme un homme plein de foi et du Saint-Esprit (verset 5), il r�p�te qu�il �tait plein de gr�ce et de puissance afin de faire voir dans ces dons la source des miracles qu�il accomplissait et aussi la cause de l�opposition qui ne tarda pas � s��lever contre lui.
Le mot de gr�ce (le texte re�u, avec quelques majuscules et versions, porte : foi, comme au verset 5) ne doit pas s�entendre, comme on l�a fait quelquefois, de la faveur dont �tienne aurait joui aupr�s du peuple, mais de la gr�ce divine dans toute sa riche signification.
Quant � la puissance d��tienne, c��tait celle de l�Esprit de Dieu dont il �tait rempli.
Il y avait � J�rusalem un tr�s grand nombre de synagogues (les rabbins en comptaient jusqu�� 480), o� les Juifs s�assemblaient pour la lecture de l��criture et la pri�re.
Toutes celles qui sont nomm�es ici se composaient d�Isra�lites ayant v�cu � l��tranger, d�o� ils avaient rapport�, avec la langue grecque, des opinions philosophiques qui devaient les disposer � disputer contre la doctrine nouvelle profess�e par �tienne (verset 1, seconde note).
Rapproch�s par une affinit� de culture et de tendances, ils se groupaient pour former des synagogues, selon les nationalit�s diverses au sein desquelles ils avaient v�cu Luc nomme d�abord la synagogue des Affranchis, terme qui a �t� expliqu� de diverses mani�res, mais que la plupart des ex�g�tes, depuis Chrysostome, entendent comme d�signant des Juifs autrefois emmen�s � Rome comme prisonniers de guerre, puis lib�r�s, et qui, revenus dans leur pays, avaient form� entre eux, � J�rusalem, une synagogue.
Cette opinion se fonde sur diverses raisons historiques et avant tout sur le nom latin que Luc leur donne : libertini, lib�r�s, affranchis.
Les Cyr�n�ens avaient habit� Cyr�ne capitale de la Libye en Afrique, ou, selon Jos�phe (Antiquit�s Juives, XIV, 7, 2), les Juifs formaient le quart de la population.
Alexandrie en �gypte avait �galement une colonie juive tr�s nombreuse, au sein de laquelle se forma la c�l�bre �cole si connue sous ce nom.
La synagogue des Alexandrins, en raison de leur culture scientifique, devait donc �tre particuli�rement dispos�e � entrer en lutte contre �tienne.
Parmi les Juifs de Cilicie se trouvait sans doute Saul de Tarse; il est pr�sent, en effet, au supplice d��tienne.
Par Asie il faut entendre l�Asie proconsulaire, sur les bords de la mer Eg�e, dont la ville principale �tait �ph�se.
On ne voit pas clairement combien Luc compte de synagogues diff�rentes.
Suivant Meyer, il en �num�rerait cinq : celle des Affranchis, et une pour les ressortissants de chacune des quatre provinces indiqu�es.
M. Wendt estime que le texte oblige � distinguer deux synagogues, l�une comprenant les Affranchis, les Cyr�n�ens et les Alexandrins, l�autre les Juifs de Cilicie et d�Asie.
Calvin et d�autres interpr�tes pensent qu�il n�y en avait qu�une seule, qui r�unissait les repr�sentants de ces divers groupements.
La traduction que nous avons adopt�e, suivant Oltramare et Segond, mentionne trois synagogues et un certain nombre de Juifs des provinces de Cilicie et d�Asie.
L�Esprit (de Dieu) �tait la source de la sagesse � laquelle les adversaires ne pouvaient r�sister.
En �crivant ces mots, Luc se souvenait sans doute de la promesse de J�sus qu�il avait lui-m�me consign�e dans son �vangile (Luc 21:15).
Ces hommes sont les faux t�moins du verset 13 et les paroles blasph�matoires qu�ils attribuent � �tienne sont r�sum�es au verset 14.
Parce que ces adversaires ne pouvaient r�sister � �tienne, par de bonnes raisons, ils ont recours, comme toujours, aux fausses accusations et m�me � la violence (verset 12).
Jusqu�ici le peuple avait �t� favorable aux chr�tiens (Actes 2:47), la pers�cution n�avait �t� suscit�e que par les sadduc�ens qui ha�ssaient la doctrine de la r�surrection (Actes 4:1-2).
Maintenant les anciens et les scribes, qui appartenaient pour la plupart au parti des pharisiens, se laissent aussi �mouvoir.
Il se produit donc une �meute, dont les adversaires d��tienne profitent pour l�entra�ner devant le sanh�drin, qui, para�t-il, se trouvait assembl�; et c�est l� que va se passer toute la sc�ne rapport�e jusqu�� la fin de Actes 7.
Le participe : se jetant sur lui, traduit par d�autres : survenant � l�improviste, appartient au verbe employ� en Actes 4:1, et signifie souvent s�approcher d�une mani�re inattendue avec des intentions hostiles (Luc 21:34; Actes 17:5; Actes 23:27)
Les faux t�moins reproduisent exactement les moyens mis en �uvre contre le Seigneur J�sus lui-m�me (Matthieu 26:59 et suivants). Leur faux t�moignage n��tait pas absolument mensonger, mais consistait � rapporter des paroles d��tienne en les d�tournant de leur sens.
Ainsi il pouvait fort bien avoir prononc� au sujet du saint lieu et de la loi des paroles (le texte re�u, avec quelques majuscules; et versions, ajoute blasph�matoires) qui n��taient que l��cho des enseignements du Sauveur, mais qui, aux yeux des Juifs, �taient sacril�ges.
Il pouvait, en annon�ant l��vangile de la gr�ce, avoir donn� un sens spirituel tout nouveau aux coutumes transmises par Mo�se.
Il pouvait m�me, en d�non�ant les jugements de Dieu sur le peuple rebelle, avoir redit telle parole de J�sus qui implique la destruction du temple (Matthieu 24).
Ces mots : J�sus, ce Nazar�en sont pleins de m�pris.
Il n�est pas impossible qu��tienne e�t des vues tout �vang�liques sur l�abolition de l�ancienne alliance; il �tait hell�niste (verset 1, note) et, comme l�observe N�ander, l��ducation grecque qu�il avait re�ue pouvait d�j� l��lever bien au-dessus des �troits pr�jug�s juifs. Mais surtout il �tait rempli d�Esprit Saint et de sagesse chr�tienne (versets 3, 10), et, par cette double raison, il pouvait avoir devanc� les ap�tres de J�rusalem eux m�mes dans la connaissance de la v�rit�.
Aussi est-ce avec raison que N�ander voit en lui le pr�curseur de l�ap�tre Paul (Histoire de l��tablissement et de la direction de l��glise chr�tienne, traduction Fontan�s, I, page 41).
En paraissant devant la haute assembl�e du sanh�drin, � l�ou�e des accusations produites contre lui, et au moment de prendre la parole pour la d�fense de la v�rit�, le premier martyr fut tellement p�n�tr� de l�Esprit de Dieu, que son visage m�me en resplendit d�une joie sainte et c�leste.
Luc le compare au visage d�un ange (comparer 2 Samuel 14:17; Matthieu 13:43).
Tous les membres du sanh�drin le virent ainsi.