Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Ézéchiel 24

Bible annotéeBible annotée

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-27

1 � 5

La parabole. Il est bien �vident que cet acte proph�tique qui va suivre n�a point �t� r�ellement ex�cut�; c�est ce qui ressort des mots : Propose une parabole (verset 3).

1 et 2

C��tait la neuvi�me ann�e apr�s la d�portation de J�hojachin (�z�chiel 1:2). Le r�gne de S�d�cias, qui n�a dur� en tout que onze ans, touchait donc � sa fin.

�z�chiel re�oit directement de Dieu l�avis que le si�ge est commenc� (comparez �z�chiel 11:13) et l�ordre de noter ce jour, afin que les exil�s puissent constater plus tard la r�alit� de la r�v�lation qu�il disait avoir re�ue. Tous ces d�tails feraient l�effet d�un vulgaire charlatanisme, s�ils n��taient, comme on l�a pr�tendu, que des artifices de composition litt�raire. Cette date, � jamais n�faste, du commencement du si�ge continua � �tre c�l�br�e par un je�ne jusqu�apr�s le retour de l�exil (Zacharie 8:19). Pour la date indiqu�e, comparez 2 Rois 25:1 et J�r�mie 52:4.

Le but de cette r�v�lation �tait de faire comprendre aux Juifs exil�s que le conqu�rant visible qui allait frapper J�rusalem, n��tait que le ministre du Souverain invisible. qui jugeait son peuple.

L�image employ�e ici par le Seigneur est la m�me que celle dont se servaient orgueilleusement les habitants de J�rusalem (�z�chiel 11:3) pour affirmer l�impossibilit� de leur ruine. L��ternel la retourne maintenant contre eux; ils vont p�rir dans cette chaudi�re dans laquelle ils se croyaient en s�ret�, dans J�rusalem m�me, et la chaudi�re aussi sera d�truite, apr�s avoir �t� vid�e de tout ce qu�elle renfermait.

Ses morceaux : les morceaux destin�s � la chaudi�re. Ils repr�sentent la population de la ville et celle du pays, qui est dans J�rusalem � l�arriv�e des Chald�ens. Les bons morceaux sont les riches avec leurs tr�sors; les os sont l�arm�e et ses chefs (avec le roi), qui ont la t�che de d�fendre J�rusalem.

Le feu ardent que doit allumer le proph�te sous la chaudi�re, repr�sente le ch�timent prochain, qui s�ex�cute par l�ordre de Dieu.

Et m�me entasse� Il y a en h�breu litt�ralement : Et fais le monceau des os. Ce qui signifie soit : Fais un monceau d�os sous la chaudi�re pour alimenter la flamme; mais dans ce cas ne faudrait-il pas un, au lieu de : le monceau ? Soit : Fais (sous la chaudi�re) le monceau de bois n�cessaire pour cuire les os

Le mot h�breu (dour) signifie proprement un cercle et para�t faire allusion � l�arm�e ennemie qui bloque la ville (verset 9).

6 � 8

Ces versets donnent une premi�re explication de la parabole, mais tout en entrem�lant les traits de l�image avec ceux de la r�alit�.

C�est pourquoi : Puisque c�est par cette image que je t�ai command� de repr�senter le sort de J�rusalem.

La ville de sang. Nous avons d�j� vu plusieurs fois, et dans J�r�mie 22:3; Lamentations 4:13 et dans �z�chiel 9:9; �z�chiel 23:45, etc., que dans les derniers temps les meurtres s��taient multipli�s � J�rusalem, jusque dans le temple, et restaient impunis : Le vert-de-gris, et non pas, comme on traduit ordinairement, la rouille, repr�sente ce sang vers�, qui n�a pas �t� nettoy� par la mort des malfaiteurs et par la p�nitence de la ville enti�re; il reste donc l� sur la conscience des habitants, comme une couche de vert-de-gris attach�e aux parois d�une chaudi�re.

Vide-la. Comme les morceaux jet�s hors d�une chaudi�re empoisonn�e, ainsi les habitants, massacr�s ou exil�s, seront jet�s hors de ville.

Sans tirer au sort : car il n�y en aura aucun d��pargn�. Il y a litt�ralement : au sort sur elle (la ville), pour : sur tout ce qu�elle contient.

Ces meurtriers sont repr�sent�s comme des malfaiteurs audacieux qui ont vers� le sang de leurs victimes, non point sur la terre o� ils auraient pu le recouvrir de poussi�re, mais sur la roche nue o� il demeure visible, et sans avoir �t� expi�.

J�ai fait verser� C�est Dieu lui-m�me qui a voulu que la chose se pass�t ainsi (verset 7), afin qu�� ces meurtres patents succ�dent un ch�timent non moins �clatant.

9 � 14

Seconde application de la parabole : la destruction totale doit atteindre, non seulement les habitants, mais la ville elle-m�me.

Moi aussi: Dieu fera en r�alit� tout ce que le proph�te vient de faire figur�ment.

Un grand monceau : l�arm�e des Chald�ens qui assi�ge la ville (voir au verset 5).

Le tableau all�gorique repara�t un instant comme pour servir de th�me � la nouvelle menace qui s�annonce.

Brasse la bouillie. Le terme employ� ici s�applique parfois � la pr�paration des onguents, et plusieurs ont cru qu��z�chiel recevait l�ordre d�assaisonner la viande renferm�e dans la chaudi�re. Mais il n�est pas question d�un mets � appr�ter. La viande avait d�j� �t� jet�e dehors morceau par morceau (verset 6), et la chaudi�re doit �tre maintenant compl�tement vid�e (verset 11).

11 et 12

Il s�agit actuellement de nettoyer de son vert-de-gris la chaudi�re elle-m�me; mais le feu le plus ardent ne r�ussit pas � d�tacher cette cro�te �paisse. Or, comme une chaudi�re expos�e vide � un feu ardent, est d�truite, ainsi J�rusalem, qui a refus� obstin�ment d��tre purifi�e par son Dieu, sera consum�e apr�s avoir �t� vid�e de ses derniers habitants.

De l��normit�. Cette expression est expliqu�e par ce qui suit. La souillure de Juda surpassait en noirceur celle de tous les autres peuples; car Dieu avait tout fait pour l�en nettoyer. Mais ni les moyens de gr�ce, ni les appels des proph�tes, ni les ch�timents ant�rieurs n�avaient produit la purification, qui ne pouvait plus �tre obtenue que par la ruine et l�exil. Cette menace s�applique avec une double force aux peuples chr�tiens infid�les, qui n�gligent d�user des moyens de sanctification qui leur sont offerts dans l��conomie nouvelle (comparez �sa�e 6:11-13).

Une sentence sans recours et une ex�cution qui ira jusqu�au bout.

15 � 24

Apr�s avoir annonc� aux exil�s l��v�nement qui va r�duire � n�ant leurs esp�rances charnelles, le proph�te leur donne en sa personne l�exemple de la conduite qu�ils devront tenir.

�z�chiel apprend de l��ternel qu�il va perdre sa femme en ce jour m�me, et qu�il ne doit se livrer � aucune des d�monstrations de deuil en usage chez son peuple.

En silence : au lieu des lamentations bruyantes (Marc 5:38).

Le deuil des morts : c�est l�expression g�n�rale; les d�tails suivent.

De ton turban. On avait coutume d�enlever sa coiffure pour se couvrir la t�te de cendre (�sa�e 51:3). Il ne s�agit pas ici de la mitre sacerdotale, qui porte un autre nom (Exode 39:28).

Mets ta chaussure. On restait nu-pieds; comparez 2 Samuel 15:30; �sa�e 20:2.

Ne te couvre pas la barbe. On se couvrait la barbe et le bas du visage jusqu�au nez (Mich�e 3:7).

Le pain de condol�ance. Il y a litt�ralement : le pain des hommes. Ce sont les aliments que les amis avaient coutume d�envoyer � la famille en deuil; comparez Deut�ronome 26:14; Os�e 9:4; J�r�mie 16:7.

Ce n�est certainement plus ici une simple parabole, comme au verset 3 o� il �tait dit express�ment : Propose-leur une parabole. Le fait est donn� comme r�el , et il ne saurait �tre question en pareil sujet d�une forme rh�torique, D�autre part, on ne peut penser que Dieu ait fait mourir la femme du proph�te uniquement pour donner au peuple un signe du malheur qui l�attendait. Dieu applique simplement � son dessein cette circonstance d�ailleurs voulue de lui pour des raisons � nous inconnues.

Le motif de l�ordre divin ressort, nous para�t-il, de J�r�mie 16:5-8. La situation actuelle �tait celle d�un �tat de ch�timent exceptionnel, dans lequel le sentiment de la justice de Dieu devait dominer toute autre consid�ration et comprimer m�me les manifestations les plus l�gitimes du sentiment naturel; comparez Luc 9:59-60. C��tait le moment de mettre sa main sur ses l�vres et de se taire, en pensant, comme dit le psalmiste, que c�est Lui qui l�a fait (Psaumes 39:10).

19 et 20

Les exil�s comprennent que la conduite extraordinaire d��z�chiel renferme une instruction de Dieu � leur adresse, et le proph�te leur explique la pens�e divine (voir la note d�introduction).

L�orgueil de votre force� : voir au verset 25.

Vos fils et vos filles : la partie du peuple rest�e � J�rusalem � la suite des d�portations pr�c�dentes. Bien des membres des familles exil�es se trouvaient sans doute dans ce nombre.

22 et 23

Cette interdiction de toute d�monstration de deuil � l�occasion du dernier coup qui va frapper la nation, a certainement un motif analogue � celui que nous avons d�velopp� verset 18. On s��tourdit fr�quemment, au lieu de se recueillir, dans les d�monstrations et les c�r�monies de deuil, et l�on perd ainsi le fruit de l��preuve ou du ch�timent. Or le moment �tait venu o� les exil�s devaient d�cid�ment rentrer en eux-m�mes et commencer � devenir un peuple nouveau. La ruine de J�rusalem, en portant le dernier coup � leurs illusions, devait �tre le signal de cette crise salutaire.

Vous vous consumerez dans vos p�ch�s� Ils devront se renfermer en eux-m�mes, accabl�s sous le poids des p�ch�s par lesquels ils ont attir� ce ch�timent sans exemple, et, s�ils en parlent avec quelque autre, ne le faire que dans le secret de leur demeure et en versant leur douleur � voix basse l�un dans le c�ur de l�autre, comme on le fait dans les moments solennels o� la main de Dieu s�appesantit sur l�homme.

25 � 27

D�s ce moment m�me, l�attitude du proph�te doit prendre aussi un caract�re nouveau, celui d�une silencieuse attente. �z�chiel 3:26-27, il lui avait �t� d�fendu de parler aux exil�s pour s�entretenir famili�rement, comme on le fait avec ceux qui vous entourent; il ne devait ouvrir la bouche que dans le cas o� Dieu lui-m�me lui mettrait une parole sur les l�vres. D�s ce moment, c�est un mutisme complet qui lui est impos�, jusqu�au jour o� un r�chapp� de J�rusalem viendra apporter la nouvelle de sa destruction. Quelle �loquence dans ce long silence ! L�homme se tait pour laisser la parole aux �v�nements, c�est-�-dire � Dieu lui-m�me. Apr�s cela la parole sera rendue � �z�chiel pour accomplir la seconde partie de son minist�re.

Ce qui fait leur force� C�est du sanctuaire que le proph�te veut parler, comme au verset 21. C��tait de l� en effet qu�ils tiraient la confiance qui les enorgueillissait et les rassurait m�me contre les menaces de l��ternel.

Ta bouche s�ouvrira, non, comme on l�a cru, pour parler avec le fugitif, mais pour tenir au peuple un langage nouveau, en ce moment o� son dernier espoir s��vanouira. Il devra annoncer alors les gr�ces futures de l��ternel et le rel�vement du peuple. Il faut que toute esp�rance terrestre ait �t� an�antie, pour que le c�ur s�ouvre � l�esp�rance qui vient d�en-haut.

Un embl�me : ici dans un sens un peu diff�rent de celui qu�avait cette expression au verset 24. Par son silence complet qui va commencer et qui sera subitement rompu, �z�chiel doit figurer � leurs yeux l�abaissement total o� la nation va �tre r�duite et le rel�vement glorieux qui le suivra. C�est ainsi que ce chapitre, et les derniers versets en particulier, forment la cl�ture de la premi�re partie du livre d��z�chiel et la transition � la seconde. Le proph�te les a s�par�es en ins�rant ici, comme partie interm�diaire, le recueil des proph�ties contre les peuples �trangers.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 24". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/ezekiel-24.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile