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Bible Commentaries
Esdras 4

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versets 1-24

1 � 5

Les ennemis des Juifs r�ussissent � arr�ter la construction du temple, laquelle demeure interrompue jusqu�� la seconde ann�e (verset 24) de Darius. Comme nous nous trouvons en ce moment � la seconde ann�e de Cyrus, qui a r�gn� seul sept ans, cela fait cinq ans pour lui. Cambyse en a r�gn� sept et demi; Smerdis le Mage n�a occup� le tr�ne que sept mois. Pour Darius I, fils de Hystaspe, comptons un an d�apr�s verset 24. Nous arrivons ainsi � une interruption d�� peu pr�s quatorze ou quinze ans.

Les ennemis. Ils sont appel�s ainsi par anticipation, car ils ne s��taient pas encore manifest�s comme tels et leur d�marche n��tait point un pi�ge. Leur hostilit� prit naissance dans le refus qu�ils essuy�rent. D�apr�s le verset 2 c��taient les descendants de ces gens de Babylone, de Cutha, d�Avva, de Hamath et de S�pharva�m qui avaient �t� envoy�s en Samarie par un roi d�Assyrie que nous savons par notre passage �tre Asarhaddon. Voir 2 Rois 17:24 et suivants, passage qui rapporte avec indignation leur idol�trie d�abord, puis leur syncr�tisme plus odieux encore.

Car comme vous� : Nous voulons nous rapprocher de vous, nous conformer � votre religion et invoquer votre Dieu.

Bien que nous�, litt�ralement : Et nous. nous ne lui avons pas offert de sacrifices. Ils font remarquer aux Juifs qu�ils ne sont pas de ceux qui avaient m�lang� le culte de l��ternel au culte des faux dieux (2 Rois 17:33). Ils n�ont �t� qu�idol�tres et n�ont cloch� que d�un c�t� (1 Rois 18:21) Tel est le sens le plus probable de ce passage difficile et auquel de cette fa�on il n�y a rien � changer. Plusieurs, changeant une lettre dans le mot qui signifie pas. lui font signifier � lui : Et c�est � lui que nous offrons des sacrifices depuis� Mais c�e�t �t� l� une doublement malencontreuse recommandation : sans temple et � c�t� d�un culte idol�tre tout sacrifice � l��ternel est une abomination.

Zorobabel et Josu�. Au verset 2 ce dernier n�a pas �t� nomm�. Mais on ne voulut pas r�pondre � cette grave demande sans avoir consult� le souverain sacrificateur.

Nous seuls, litt�ralement : nous ensemble, nous comme unique r�union, sans vous laisser vous joindre � nous.

Le Dieu d�Isra�l : et non pas le v�tre. Voir d�j� plus haut : � notre Dieu.

Comme nous l�a ordonn� le roi Cyrus. � teneur de l�ordre royal, nous sommes appel�s � cette �uvre.

Roi de Perse. Ils font sonner le mot de roi.

Se mirent � d�courager, litt�ralement : � rendre leurs mains l�ches. Ils se mirent � cela avec persistance.

Des conseillers : des employ�s qui s�engag�rent contre argent � indisposer, lors de leur retour � Babylone, le roi ou ses ministres contre les Juifs.

6 � 23 deux plaintes �crites envoy�es � deux rois, Assu�rus et Artaxerx�s, contre les habitants de Juda et de J�rusalem

La premi�re de ces accusations est simplement mentionn�e (verset 6); la seconde est en partie reproduite (versets 11 � 16), ainsi que la r�ponse qui y fut faite (versets 17 � 22) et le r�sultat qui fut obtenu par les ennemis de Juda (verset 23). Pendant fort longtemps on a vu dans Assu�rus (verset 6) Cambyse, au commencement du r�gne duquel les ennemis des Juifs se seraient empress�s d��crire pour pr�venir toute d�marche de leur part en sens contraire, et dans Artaxerx�s (verset 7) Smerdis le Mage.

Assu�rus signifie roi-lion et n�est probablement, pensait-on, qu�un surnom sous lequel Cambyse a pu �tre d�sign�, � peu pr�s comme les rois d��gypte portaient le titre g�n�ral de Pharaon � c�t� de leur nom propre. On en disait autant d�Artaxerx�s, qui signifie le grand h�ros. Il est vrai que, dans la lettre ici reproduite, il est parl� de la reconstruction des murs de la ville, et non pas du temple, dont il a �t� uniquement question dans les chapitres pr�c�dents. Mais on expliquait cette inexactitude par l�intention d�effrayer le roi. Un temple, il n�y avait pas l� de quoi le faire beaucoup r�fl�chir. Mais des murailles �taient quelque chose de plus grave. Il y avait donc l� une exag�ration mensong�re. Et il semble en effet que le copiste ait compris la chose ainsi car, le mot alors qui ouvre le verset 24 para�t reprendre le alors du verset 23 et vouloir rattacher intimement ces deux donn�es. Mais, il y a de cela soixante ans environ, le professeur Kleinert a le premier fait observer qu�Assu�rus, plus exactement Ahaschv�rosch, ne d�signe jamais que des rois perses connus sous le nom de Xerx�s, et qu�Artaxerx�s, plus exactement Arthachschastha, ne peut non plus d�signer d�autres rois que ceux qui ont port� ce nom. Avec tous les modernes nous admettons donc ici un d�placement chronologique. Voir l�Introduction. On aura peut-�tre commenc� simplement par citer ces deux accusations comme pr�sentant une grande analogie avec celles du verset 6; et, plus tard encore, quand on aura perdu de vue la valeur exacte des noms des deux rois dont il y est parl�, on en sera venu � regarder ces rois comme les successeurs imm�diats de Cyrus.

Ils �crivirent : non pas les m�mes que les pr�c�dents, mais des gens anim�s des m�mes sentiments, car Assu�rus (Xerx�s) a commenc� de r�gner en 485, ce qui nous transporte plus de trente ans apr�s la fondation du temple.

Une accusation (sitna, voir Gen�se 26:21, note). Cette lettre-l� n�est pas cit�e, mais le nom sous lequel elle est d�sign�e laisse � penser quel en �tait l�esprit.

Artaxerx�s premier a r�gn� de 465 � 425. Le texte n�indique pas � quel moment de son r�gne cette lettre fut �crite. En revanche plusieurs particularit�s relatives � cette nouvelle lettre sont fournies, entre autres ses auteurs et la langue en laquelle elle �tait �crite.

Bischlam, Mithr�dath, Tab�el : personnages inconnus, peut-�tre des employ�s subalternes qui firent passer leur requ�te par R�hum, et Simsa� (verset 8), personnes officielles qui l�appuy�rent en y joignant une autre lettre de leur composition, laquelle seule a �t� conserv�e (versets 9 �16). D�autres pensent que le verset 8 parle d�une lettre qui n�a absolument rien � faire avec celle de Bischlam et de ses deux compagnons.

La lettre. Ici nous avons un mot persan, nischth�v�n, qui ne se trouve que dans notre livre et qui rappelle le mot perse moderne nouvishten, �crire, d�peindre. Plus bas nous trouvons un autre mot pour d�signer une lettre.

�crite en aram�en et traduite en aram�en : en caract�res aram�ens et non persans, quand m�me la lettre �tait adress�e au roi de Perse; et en langue aram�enne et non h�bra�que, quand m�me le samaritain �tait la langue des auteurs de la missive.

Ecrivirent. Nous paraphraserions : Ecrivirent donc � l�appui de la lettre de Bischlam, et de ses coll�gues.

Une lettre. Le mot, �galement persan d�origine, que nous avons ici : iggu�ra (au verset 11, iggu�reth), est entr� dans la langue h�bra�que post�rieure et y d�signe une �p�tre, une lettre officielle.

9 et 10

Apr�s le verset 8, on s�attend � trouver cette lettre elle-m�me; au lieu de quoi vient toute une s�rie de noms destin�s sans doute � donner plus de poids � l�accusation port�e contre les Juifs, puis verset 11 une nouvelle indication : Voici la copie� en sorte que la lettre ne commence qu�� la fin du verset 11.

� cette date; nous dirions : Ici �tait la date. D�autres traduisent par alors et pensent que le verbe principal �tait dans le reste de la phrase qui n�a pas �t� reproduit : Alors R�hum� �crivirent. Voir le etc. de la fin du verset 10.

En t�te de ces noms se trouvent R�hum et Simsa�, d�j� indiqu�s au verset 8, comme les instigateurs de cette d�marche; puis l�indication des lieux, au nombre de neuf, d�o� �taient leurs coll�gues.

De Dina, litt�ralement : les Dina�ns, des colons venus peut-�tre d�une ville du nom de Deinaver en M�die, ou bien du pays de Dayan, qui figure dans les inscriptions cun�iformes dans le voisinage de la Cilicie et de la Cappadoce.

D�Apharsathac, litt�ralement : les Apharsathaciens, peut-�tre les Par�taciens d�H�rodote (I, 101), sur la fronti�re de la Perse et de la M�die. Strabon (XV, 3, 12) parle aussi d�une peuplade de montagnards de ce nom, connus pour leur f�rocit� et leur brigandage.

De Tharp�la : les Tharp�liens, les Thapouriens de Ptol�m�e (VI, 2, 6), � l�orient de l�Elyma�s, en Susiane.

D�Apharas : probablement des Perses. � la suite du A initial, les six lettres pharas sont exactement celles qui forment en h�breu le mot Perse.

D�Erec, litt�ralement : les Arkv�ens. Erec (Gen�se 10:10), l�Uruk des inscriptions, aujourd�hui Warka, non loin de Babylone, sur les bords de l�Euphrate.

De Babel. Dans 2 Rois 17:24, sont nomm�es, � c�t� de Babel, la grande cit�, Cutha et Avva qui sans doute sont comprises ici.

De Suse, Voir Daniel 8:2, note. et Esther 1:2. Suse fut longtemps la capitale du pays d�Elam. Elle �tait situ�e sur les bords de l�Ula� et devint la r�sidence d�hiver des rois ach�m�nides.

De D�ha : les Da�ns d�H�rodote I, 125, tribu perse.

Elam la province qui s��tend au nord de l�extr�mit� du golfe persique.

Et le reste des peuples. Ici probablement sont compris les gens de Hamath et de S�pharva�m (2 Rois 17:24). Cette nomenclature, si longue d�j�, n�est cependant pas termin�e, et les autres peuplades qu�il y aurait � citer encore sont r�sum�es sous ces mots : Et le reste�

Osnappar. Comme il s�agit ici (voir la suite du verset) des �trangers transport�s dans la ville, de Samarie et lieux circonvoisins, et que nous savons par 2 Rois 17:24 que c�est Asarhaddon qui a op�r� ce transfert, on pourrait penser que Osnappar n�est qu�un autre nom ou un surnom de ce roi. Mais les Septante ne l�ont pas entendu ainsi, car ils ont rendu Osnappar par Ass�naphar, et Asarhaddon par Asaradan, deux noms trop diff�rents l�un de l�autre pour qu�on puisse les identifier. D�ailleurs Osnappar, bien que grand et illustre, n�est pas appel� roi. Il est donc plus naturel de le regarder comme un g�n�ral ou satrape qui dirigea cette vaste transplantation de peuplades de l�extr�me Orient en Samarie et � l�occident de l�Euphrate.

Au-del� du fleuve : le pays � l�ouest de l�Euphrate (au-del�, au point de vue des habitants de Babylone et de la Perse). Vaste coalition; toute la Syrie, peut-�tre m�me la Ph�nicie, se sentaient menac�es par la nouvelle J�rusalem, bien faible encore, mais dont le pass� �tait si glorieux.

Etc. : ici venait le reste de la phrase, qui a �t� laiss� de c�t�.

Etc. Ici sont sous-entendues les formules de salutation.

Ici commence le corps de la lettre

Mont�s de chez toi : du pays o� tu demeures. Ces mots n�indiquent pas n�cessairement que ce soit Artaxerx�s qui les ait laiss�s revenir en Jud�e. Cependant nous verrons qu�il y a peut-�tre dans cette expression un indice favorable � l�hypoth�se d�apr�s laquelle Esdras et la seconde caravane, partis de Babylone avec la permission d�Artaxerx�s (Esdras 7:11 et suivants), auraient commenc�, d�s avant l�arriv�e de N�h�mie, � b�tir les murs de J�rusalem.

Chez nous. Ce sont des intrus.

Remuante et m�chante : allusion entre autres aux r�voltes de cette ville contre N�bucadnetsar (2 Rois 24:1). Notre verset dit ce qui se fait. Le verset 13 d�veloppe les cons�quences qui d�couleront pour les rois de Perse de cette reconstruction.

Accise : droit per�u sur les boissons et les autres objets de consommation.

Et qu�ainsi� D�autres traduisent : Et qu�en fin de compte, ou bien : Et qu�� l�avenir.

Nous mangeons le sel du palais. Expression figur�e : C�est par d�licatesse et par devoir que nous �crivons cette lettre, car nous sommes au service du roi, pay�s par lui. Salaire vient de sel. Plusieurs �taient des employ�s du roi; d�autres avaient peut-�tre re�u de lui des terres, qui les rendaient � toujours redevables � leur bienfaiteur.

Le livre des M�moires : ouvrage racontant les faits les plus remarquables de l�histoire des pays sur lesquels r�gnait Artaxerx�s (Esther 2:23; Esther 6:1-2; Esther 10:2). Nous avons vu chez les Isra�lites quelque chose de semblable dans 1 Rois 11:41; 2 Rois 1:18; 2 Rois 8:23.

Tes p�res : non seulement tes anc�tres, mais en g�n�ral tes pr�d�cesseurs chald�ens et assyriens.

C�est pourquoi cette ville a �t� d�truite : � bonnes enseignes, et il serait dangereux de la laisser se relever.

Plus de possession. On commencera par refuser tout imp�t (verset 13) et l�on en viendra � secouer enti�rement ta domination.

Un ordre; dans Daniel 4:17 : une sentence, la d�cision prise par le roi.

Exactement. Peut-�tre ce mot veut-il dire que la lettre n�a pas �t� traduite en perse, mais lue dans sa teneur originale.

Des rois puissants ont exist� � J�rusalem. Ce n�est qu�� David et Salomon que convient en plein ce que dit ici le roi de Perse; J�roboam Il fut aussi fort puissant (2 Rois 14:25), mais habitait � Samarie.

Tribut, accise, etc. : voir au verset 13.

Au pr�judice des rois. Artaxerx�s ne pense pas � lui seulement, mais � ses successeurs, auxquels il ne doit pas, par quelque n�gligence, causer une diminution de pouvoir et de richesse.

La copie : m�me mot qu�au verset 11 : parsch�guen. Il ne faudrait pas en conclure qu�on ait commenc� par copier cette lettre et qu�on en ait lu la copie, apr�s avoir d�pos� l�original dans les archives. L�original lui-m�me qui fut envoy� � Samarie �tait un double de la pi�ce primitive gard�e dans la chancellerie royale.

Par force et par violence. On n�en vint pas aux mains, mais ils firent un d�ploiement de forces qui fit comprendre aux Juifs ce qui les attendait s�ils n�abandonnaient pas leur ouvrage. Peut-�tre m�me d�truisirent-ils ce qui avait �t� d�j� b�ti.

Voir ce que nous avons dit dans la note g�n�rale au d�but du verset 6.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 4". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/ezra-4.html.
 
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