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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-31
1 � 11 Comment d�esclave l�h�ritier est devenu enfant de Dieu, et ne saurait retourner sous le joug
Ce je dis se rapporte � la fois � ce qui pr�c�de (Galates 3:23-25) et aux d�veloppements qui vont suivre. C�est, en effet, la pens�e de la fin du chapitre Galates 3 que l�ap�tre reprend ici, et qu�il d�veloppe par une image nouvelle, (versets 1-3) afin d�opposer � l��tat de l�homme sous la loi la pl�nitude des gr�ces de Dieu, qui sont notre partage depuis la venue du Sauveur (verset 4 et suivants).
Ce second verset explique comment l�h�ritier, tant qu�il est mineur, ne diff�re en rien de l�esclave : il n�a point sa libert�, ni la jouissance et l�administration des biens dont il est pourtant le seigneur par sa naissance.
Le moment de sa majorit� est ici repr�sent� comme d�pendant uniquement de la volont� du p�re, ce qui �tait alors et est aujourd�hui encore le cas en divers pays. Ce d�tail anticipe sur la pens�e exprim�e au verset 4 �?l�accomplissement des temps?� �tait marqu� et fix� par la souveraine volont� de Dieu.
Application de l�image employ�e aux versets 1 et 2. Paul consid�re tout ce qui a pr�c�d� l��vangile et la vie chr�tienne comme un �tat d�enfance.
On s�attendait � ce qu�il indiquerait la loi et ses prescriptions sans nombre comme ayant tenu lieu, sous l�ancienne alliance, des �?tuteurs et administrateurs;?� (verset 2) c�est ce qu�il a fait ci-dessus (Galates 3:23-25). Au lieu de cela, il nomme les rudiments ou plut�t les �l�ments du monde.
Ce mot qui ne se retrouve que dans Colossiens 2:8; Colossiens 2:20, et ci-dessous, verset 9 (avec des �pith�tes diff�rentes), a �t� expliqu� de diverses mani�res.
Le terme d��l�ments, en grec comme dans notre langue, a une double signification : appliqu� aux objets de la nature, il d�signe les parties premi�res et constitutives d�une chose; dans un ordre plus �lev�, l�art, la science, la religion, il en indique les premiers principes.
Si l�on prend ici ce mot dans le premier sens, il faudrait entendre les forces de la cr�ation, la nature avec ses lois; dans le second sens, il s�agirait des premiers principes de la connaissance religieuse, de la loi avec toutes les minutieuses prescriptions dont elle �tait entour�e.
On n�h�siterait pas � comprendre ainsi ces paroles, si l�ap�tre ne d�signait ces �l�ments comme des �l�ments du monde, terme qui ne para�t gu�re pouvoir s�appliquer aux prescriptions de la loi mosa�que, ni au peuple juif seul, ni � toute notre humanit�, ainsi qu�on l�a pr�tendu.
D�un autre c�t�, si Paul avait en vue seulement des pa�ens, dont toute la religion n��tait qu�un naturalisme divinis� ou l�adoration de la nature sous mille formes diverses, on pourrait s�arr�ter au premier sens que nous avons donn� au mot monde; mais �videmment il parle surtout ici des Juifs et de leur �tat de servitude sous la loi; quelle peut donc �tre sa pens�e ? La voici, et elle r�unit les deux significations du terme : tous les hommes sont asservis aux forces brutes de la nature aussi longtemps qu�ils ne connaissent pas le Dieu qui est esprit, et qui veut �tre ador� en esprit et en v�rit�.
L�homme, originairement destin� � dominer la nature, en est devenu l�esclave par le p�ch�, et tout culte qu�il rend � Dieu se ressent de cet esclavage. Dieu, en donnant aux Juifs des prescriptions l�gales, symboliques, qui �taient relatives � la vie naturelle (lois sur le manger, le boire, les temps, les saisons, les jours, (verset 10) les purifications, etc.), leur avait en m�me temps fourni assez de lumi�res pour qu�ils comprissent le sens spirituel de ces ordonnances, en les interpr�tant comme des symboles, en s��levant du visible � l�invisible, du corps � l��me.
Tel �tait en particulier le but constant de la pr�dication des proph�tes. Mais, � l�exception d�un petit nombre d�hommes vraiment pieux et �clair�s, ce peuple, par un effet de son aveuglement charnel, resta constamment attach� au sens mat�riel des prescriptions; il prit le moyen pour la fin; son culte d�s lors retomba dans un naturalisme presque pa�en, et ainsi, au lieu de s��lever par degr�s, selon l�intention de Dieu, vers la libert� et l�adoration spirituelles, il resta dans la servitude des �l�ments du monde.
Voil� pourquoi l�ap�tre appelle ces �l�ments faibles et pauvres (verset 9); ils ne sauraient par eux-m�mes communiquer � l��me ni force, ni vie, ni paix (comparer Colossiens 2:20). C�est � ces rudiments que les faux docteurs voulaient ramener les chr�tiens de Galatie, d�j� en possession de cet �vangile spirituel, �ternel, qui porte tous les caract�res d�une �uvre du Dieu vivant (versets 4, 5).
Grec : �?Mais lorsque vint la pl�nitude ou l�accomplissement du temps?�
Terme tr�s important � remarquer, par lequel l�ap�tre signale l��poque pr�cise choisie par la sagesse de Dieu pour envoyer son Fils. Il ne pouvait le faire qu�apr�s une longue pr�paration du peuple juif et des nations pa�ennes.
Cette pr�paration eut lieu pour le premier par les r�v�lations divines, par les promesses, par la loi, par toutes les institutions mosa�ques; elle eut lieu pour les secondes par le d�veloppement de la civilisation, par les efforts impuissants de la philosophie, par les dispensations de Dieu et les exp�riences des peuples, convaincus enfin qu�ils ne pouvaient parvenir par eux-m�mes ni � conna�tre Dieu, ni � s�affranchir de la servitude du p�ch�. � tous �gards, les temps �taient accomplis quand Christ parut.
Le Fils de Dieu, n� de femme, terme qui indique sa parfaite humanit�, (Job 14:1) a d� �tre en toutes choses semblable � ses fr�res. Il a d� m�me na�tre et vivre sous la loi, en porter le joug, l�accomplir parfaitement, par une ob�issance dont le dernier acte a �t� sa mort sur le Calvaire. Et tout cela afin de racheter ceux qui avaient viol� cette loi, (Galates 3:13) et de les �lever � la condition glorieuse d�enfants de Dieu, caract�ris�e ici par le terme d�adoption (Romains 8:15, note.).
D�s ce moment, Juifs et pa�ens jouissent par la foi d�une double libert� : comme majeurs, ils ne sont plus sous la tutelle des �?�l�ments du monde?�, et ils adorent Dieu leur P�re en esprit et en v�rit�; la loi ne se dresse plus devant eux avec ses menaces et ses condamnations; mais rev�tus de la justice de Christ, rendus agr�ables � Dieu en son Fils bien-aim�, ils re�oivent la force d�accomplir la loi avec une filiale ob�issance, dans laquelle ils trouvent le bonheur au lieu de l�esclavage.
Voir Romains 8:15, note.
Ces fils de Dieu sont rev�tus de tous les privil�ges et de l�Esprit m�me du Fils de Dieu, par lequel ils invoquent Dieu comme leur P�re !
Voir Romains 8:17, note.
Ici diverses variantes.
Le texte re�u : h�ritier de Dieu par Christ; d�autres : h�ritier par Christ ou encore par J�susChrist; quelques-uns : h�ritier de Dieu, coh�ritier de Christ (copi� de Romains 8:17); un seul : h�ritier tout court.
La le�on de notre texte est la plus autoris�e. Elle correspond �videmment aux derniers mots du verset 2, qui attribuent au p�re la d�termination du moment o� il met son fils en possession de ses biens.
Ces paroles s�adressent aux Galates, n�s pour la plupart dans le paganisme, comme le prouve verset 8. Il y a d�autant plus de force dans le reproche que leur fait l�ap�tre, (versets 9-11) de vouloir retourner sous le joug de la servitude. Pour donner encore plus de pr�cision � ses paroles, il les adresse � ses lecteurs individuellement en employant tout � coup ce pronom au singulier : tu n�es plus esclave�
Point de vrais dieux. �?Quand vous les serviez ne connaissant point Dieu, vous �tiez en quelque degr� excusables, mais maintenant?� (verset 9) !
Ici l�ap�tre se corrige, se reprend, en quelque sorte, pour donner � sa pens�e plus de force : Nous ne connaissons Dieu r�ellement que lorsque nous avons �t� connus de lui, ce qui implique de sa part l�amour, l�adoption (comparer 1 Corinthiens 8:1-3, note; Jean 10:14; Jean 10:15).
Paul ajoute beaucoup par l� � son argument : ce n�est pas l�homme qui pr�vient Dieu et qui le choisit, mais l�inverse (Romains 8:28; Romains 8:29; �sa�e 65:1; Jean 15:16). Or, la pens�e de cette libre gr�ce de Dieu, par laquelle seule l�homme a connu Dieu, devait humilier plus encore les Galates d�avoir pu se laisser entra�ner de nouveau sous le joug des faibles et pauvres �l�ments du monde.
Voir sur ces �l�ments ou rudiments verset 3, note. Ici l�ap�tre les rabaisse encore par ces �pith�tes : faibles et pauvres, qu�il oppose � la force et � la richesse de l�Esprit Puis il cite l�observation des diverses f�tes isra�lites comme exemple du joug l�gal que les faux docteurs avaient impos� aux Galates.
Vous observez avec anxi�t�, (grec) avec un esprit servile, contraire � la libert� du chr�tien : tel est le sens du verbe original.
Ces jours sont les sabbats et autres f�tes fix�es par la loi, les mois sont les nouvelles lunes qui marquaient certaines solennit�s; les temps indiquent en g�n�ral les �poques consacr�es � de grandes f�tes, comme la P�que (L�vitique 23:4); les ann�es d�signent le retour d�autres solennit�s, comme le grand jubil�, l�ann�e sabbatique.
Imposer ces observances comme une obligation servile, y chercher en tout ou en partie sa justification devant Dieu, voil� ce qui �tait d�roger � la libre gr�ce de Dieu, et ce que l�ap�tre censure avec tant de force.
C��tait, � la lettre, retomber sous les �l�ments du monde, puisque par l� on faisait d�pendre son ob�issance et sa pi�t� du cours des astres et des saisons, objets du culte des pa�ens eux-m�mes (verset 3, note.). Aussi Paul exprime-t-il (verset 11) toute la crainte que lui inspiraient ces aberrations pour le r�sultat de ses travaux parmi les Galates.
Plan
III. All�gorie des deux alliances
Vous revenez � la loi, et vous ne comprenez pas l�histoire de l�Ancien Testament�? Voici ce qui est �crit : Abraham eut deux fils de deux femmes diff�rentes : l�une, Agar, �tait l�esclave�; l�autre, la femme libre. L�une, semblable � ce Sina� de la loi et � cette J�rusalem d�chue, n�enfante que des esclaves�; l�autre, image de la J�rusalem d�en haut, de l��glise de Dieu qui est libre, enfante des fils libres, et c�est l� notre m�re (21-26).
De l�, la sainte joie de celle qui �tait st�rile et d�laiss�e, et qui a de nombreux enfants. Comme Isaac, nous descendons d�elle�; en vain les enfants de l�esclave nous ha�ssent, elle est chass�e, et nous, nous sommes les enfants de la femme libre (27-31).
21 � 31 all�gorie des deux alliances
L�ap�tre reprend ici son argumentation interrompue au verset 12. Il emploie le mot loi dans son sens le plus g�n�ral, appliqu� � tout l�Ancien Testament. Il est vrai que le fait de l�histoire sacr�e qu�il va citer doit lui servir � caract�riser la loi proprement dite.
voir Gen�se 16:15; Gen�se 21:2.
Ou �?par la promesse?�, (comparez Romains 9:8) c�est-�-dire par un acte de la puissance de Dieu qui accomplit sa promesse alors que, selon le cours de la nature, Abraham et Sara ne pouvaient plus avoir aucune esp�rance de voir cette promesse se r�aliser.
Grec : �?Ces choses sont all�goris�es?�, ont un sens profond renferm� sous les faits historiques.
En effet, si l�on a pu dire de l�histoire profane, avec une enti�re v�rit�, que chaque �v�nement porte en lui l�enseignement qui ressort de tout l�ensemble de l�histoire; � plus forte raison en est-il ainsi dans l�histoire du r�gne de Dieu.
Ce r�gne se d�veloppe graduellement, d�une mani�re organique, sous la direction de Dieu, de sorte que les faits les moins importants en apparence refl�tent les plus grands �v�nements ou plut�t les renferment en germe, comme le ch�ne majestueux fut pendant un temps cach� dans le gland qui lui a donn� naissance (comparer Matthieu 13:31; Matthieu 13:32).
En un mot, tous les faits du r�gne de Dieu sont � la fois histoire et proph�tie. Il est donc l�gitime de rechercher dans les �critures de l�Ancien Testament ces grains de semence qui contenaient la riche moisson du Nouveau Testament; mais il faut bien prendre garde � la position qu�occupe dans l�ensemble de l�histoire chaque �v�nement particulier et ne jamais le d�tacher de cette liaison naturelle et organique, qui seule en indique le sens.
L�erreur de tant d�interpr�tations all�goriques vient de ce que, perdant de vue le cours g�n�ral de l�histoire, abandonnant le ferme terrain des faits, on a voulu rattacher ces interpr�tations � des ressemblances fortuites, � des analogies arbitraires; de sorte qu�au lieu d�expliquer l�histoire v�ritable, on se cr�e � c�t� de celle-ci une histoire fantastique, et alors il n�y a plus de bornes aux aberrations de l�imagination. Telles �taient les interpr�tations all�goriques fort en usage dans la litt�rature juive au temps de Paul.
En recourant � l�all�gorie, l�ap�tre �tait s�r d��tre bien compris de ses premiers lecteurs. Mais peut-on dire qu�il ait �vit� tous les �cueils du genre et ne soit pas tomb� dans l�arbitraire en appliquant aux deux alliances l�exemple d�Agar et de Sara ? Ce rapprochement forc� n�ajoute rien � sa d�monstration.
Luther disait d�j�, avec un grand bon sens :
Paul voit dans Agar et Sara une image des deux alliances, ou des deux testaments, d�o� sont sortis deux peuples diff�rents.
D�une part, Agar, esclave, qui enfante, non selon la promesse, mais selon la chair, (versets 22, 23) repr�sente le Testament de Sina� qui ne produit en r�alit� que l�esclavage (verset 24). Elle est ainsi semblable (Grec : �?du m�me ordre, sur la m�me ligne?�, elle correspond) � la J�rusalem d�� pr�sent, (verset 25) le centre th�ocratique de ce peuple juif qui s�obstine � vouloir rester dans la servitude de Sina�, en repoussant la libert� de la gr�ce; � vouloir obtenir par la chair ce qui ne s�obtient que par la promesse (Ces pens�es, pr�sent�es sous une autre forme, reviennent � ce qu�a �tabli l�ap�tre ci-dessus, Galates 3:15 et suivants; verset 1 et suivants).
D�un autre c�t�, Sara, la femme libre, de qui descendent les enfants de la promesse, repr�sente le Testament de la gr�ce, la vraie �glise de Dieu, la J�rusalem d�en haut, qui est la m�re des croyants, puisqu�ils sont n�s de nouveau dans son sein, et par les moyens de gr�ce dont elle est d�positaire (comparer : H�breux 8:5, note, et surtout H�breux 12:24). Celle-ci est libre, (verset 26) puisqu�elle renferme tous ceux que le Fils a affranchis et rendus fils de Dieu, ses vrais h�ritiers (Galates 3:23 et suivants; verset 5).
Ainsi l�ap�tre, voulant caract�riser les diff�rences des deux Testaments par des types historiques, met en contraste : Agar et Sara, la chair et la promesse, l�esclavage et la libert�; et, dans le d�veloppement de cette comparaison, une autre image s�offre � lui pour rendre la m�me pens�e, et il oppose : Sina� et la J�rusalem terrestre � la J�rusalem d�en haut, ou � la vraie �glise de Dieu.
Il faut seulement remarquer encore que la construction dans ces versets est rest�e inachev�e, comme il arrive souvent � l�ap�tre par le fait de la vivacit� de son style. Il dit, verset 24 �?l�une, du mont de Sina;?� ce qui faisait attendre, au verset 26 �?l�autre, la femme libre, repr�sente la J�rusalem d�en haut� ?�; au lieu de cela il passe imm�diatement au second point de comparaison : �?mais la J�rusalem d�en haut est libre?�.
Jusqu�ici, ce passage ne pr�sente de difficult� qu�� ceux qui veulent disputer sur la justesse de cette double all�gorie, ce qui est toujours possible. Mais, tandis que ces images sont claires, telles qu�elles se trouvent aux versets 24 et 26, voici au verset 25 une remarque incidente, qui, d�apr�s la le�on du texte re�u, para�t �tablir un rapport typique assez obscur entre le nom d�Agar et le nom de Sina�; en effet on lit dans le texte re�u litt�ralement traduit : �?l�Agar est le mont Sina en Arabie;?� il y a dans le grec, avant le mot Agar, un article neutre to qui semble ne pouvoir indiquer que onoma (le nom), et alors il faudrait traduire : �?le mot Agar signifie, en Arabie, Sina�?�.
De l�, une s�rieuse difficult�, car le nom d�Agar, en h�breu, ne signifie pas Sina. On a bien trouv� qu�en arabe Agar signifie un roc; et comme il s�agit ici de l�Arabie, on a cru avoir rencontr� la pens�e de l�ap�tre. Mais que prouverait cette fortuite co�ncidence de la signification de deux noms ? Soit en h�breu, soit en arabe, insister sur cette insignifiante rencontre serait un pauvre jeu de mots.
D�autres, y compris Calvin, traduisent : �?ce type Agar, repr�sente Sina?�, mais cela est grammaticalement inadmissible.
D�autres encore rendent ainsi la parenth�se : �?ce qui a �t� dit d�Agar (to legomenon, au lieu de to onoma) signifie� ?�
Mais tout cela devient inutile par le simple fait que le mot Agar, dans ce verset, est tr�s probablement une inadvertance ou une gauche correction de copiste. Plusieurs manuscrits anciens ne l�ont pas; Bengel, Lachmann et d�autres critiques modernes le rejettent du texte.
Voici d�s lors le texte authentique que nous avons r�tabli dans notre traduction : �?Car le mont Sina est en Arabie?�. Si l�on demande quel peut �tre le but de cette observation g�ographique sur le Sina�, la r�ponse assez vraisemblable est que Paul voulait rappeler par l� la patrie des descendants d�Isma�l, dont plusieurs tribus habitaient l�Arabie, et qui �taient fr�quemment nomm�s �?les enfants d�Agar?�. L�ap�tre cherche � compl�ter ainsi et � rendre plus frappant le parall�le �tabli dans tout ce passage entre Agar et Sina�.
�sa�e 54:1, cit� d�apr�s les Septante, et presque en tout conforme � l�h�breu.
L�ap�tre applique ici � Agar et � Sara, ainsi qu�� leur post�rit� respective, l�une selon la chair, l�autre selon la promesse, les paroles du proph�te, qui sont le commencement d�une magnifique description de l��tat prosp�re du peuple de Dieu sous la nouvelle alliance.
Application de ce qui pr�c�de (comparer Galates 3:16, note, et Romains 9:7; Romains 9:8).
L�ap�tre attribue ces deux naissances, l�une � la chair, (verset 23) l�autre � l�Esprit (au lieu de la promesse) c�est-�-dire � la puissance divine par laquelle Sara re�ut la facult� d��tre m�re.
Quant � la pers�cution dont il est ici question, le terme para�t trop fort pour les faits rapport�s dans la Gen�se (Gen�se 16:4-12; Gen�se 21:9).
Il est probable qu�en l��crivant l�ap�tre �tait sous la vive impression de ce rapprochement : il en est de m�me maintenant, lui qui avait tant � souffrir des Isra�lites selon la chair ! Peut-�tre aussi songeait-il aux rapports hostiles d��sa� avec Jacob.
Gen�se 21:9; Gen�se 21:10. Il est probable qu�Abraham, par une affection naturelle pour son fils Isma�l, ne s�attachait plus alors avec une foi assez vive � la promesse d�un autre h�ritier (Gen�se 17:17-21). Sara exprimait donc r�ellement, par les paroles cit�es ici, la volont� de Dieu, qui les ratifie imm�diatement (Gen�se 21:12).
L�ap�tre en citant ce fait, aussi bien que celui du verset 29, se propose pour but non seulement de compl�ter le grand contraste qu�il vient d��tablir, (versets 22-26) mais aussi de provoquer dans l�esprit des Galates un rapprochement bien naturel entre ces �v�nements historiques et sa propre situation vis-�-vis des faux docteurs juda�sants qui s�opposaient � lui en s�appuyant sur les privil�ges charnels du peuple juif.
On peut consid�rer ces paroles comme une joyeuse conclusion de tout ce qui pr�c�de depuis verset 21, ou comme l��nonc� du grand fait de la gr�ce de Dieu, sur lequel l�ap�tre fonde l�exhortation qui va suivre : (Galates 5:1) �?Vous �tes libres, restez libres?�?! Rien n�emp�che d�admettre l�un et l�autre de ces deux rapports.