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Bible Commentaries
Hébreux 8

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versets 1-13

L��vre m�diatrice de la nouvelle alliance chapitres 8 � 10.39

Chapitre 8

1 � 13 Christ, souverain sacrificateur, introduit une nouvelle alliance.

Comparer, sur l�entr�e de Christ dans les cieux comme v�ritable souverain Sacrificateur, H�breux 1:3; H�breux 4:14, note; H�breux 9:24; H�breux 10:19, etc.

Ici ce fait est appel� (grec) le point capital dans les choses qui sont dites, dans le sujet qui est trait�. Le verbe au pr�sent indique que l�auteur a en vue ce qu�il lui reste � dire, aussi bien que les points d�j� trait�s.

On a propos� de traduire, en pressant le sens de la pr�position employ�e : �?chose capitale � ajouter aux choses qui sont dites?�.

Mais l�auteur n�introduit pas par ces mots un sujet nouveau. Il a montr� d�s le d�but de l��p�tre le Fils qui �?s�est assis � la droite de la Majest�, dans les cieux?� (H�breux 1:3), et il vient d��tablir que Christ est souverain sacrificateur selon l�ordre de Melchis�dek. Il part de l� pour aborder le sujet qu�il va traiter dans la seconde partie de l��p�tre : l��uvre accomplie par le souverain sacrificateur de la nouvelle Alliance, la sup�riorit� de cette �uvre sur celle accomplie par les sacrificateurs de l�ancienne Alliance. Il consid�rera d�abord le sanctuaire o� Christ officie comme sacrificateur, et il conclura incidemment du changement de sanctuaire � l�institution d�une nouvelle Alliance (H�breux 8:1-13); puis il comparera le culte des deux alliances (H�breux 9:1-14), et les victimes offertes (H�breux 9:15-10.18).

Christ s�est assis � la droite du tr�ne de la majest�, � la droite de Dieu, comme celui qui partage avec Dieu la souveraine puissance; il est roi, en m�me temps que sacrificateur : c�est ce qu�implique sa qualit� de Messie, d�Oint.

Le sanctuaire c�leste, qui est le vrai tabernacle (H�breux 9:11), celui o� Dieu habite vraiment, est ici oppos� au tabernacle fait par la main des hommes (H�breux 9:24).

Christ est ministre de ce vrai sanctuaire. Ce terme d�signe la m�me fonction que celle de sacrificateur.

Comme Exode 33:7 rapporte que Mo�se �?dressa la tente?�, notre auteur dit que l��ternel lui-m�me a dress� le tabernacle c�leste.

Pour le raisonnement que poursuit l�auteur dans H�breux 8:3-6, voir l�analyse ci-dessus.

Qu�est-ce que J�sus, en sa qualit� de souverain sacrificateur a � offrir ?

Les uns r�pondent : Le sacrifice de lui-m�me sur la croix; et, en cons�quence, ils mettent au pass� le verbe sous-entendu en grec : �?Il �tait n�cessaire que celui-ci aussi e�t quelque chose � offrir?�. Mais ce sacrifice a �t� offert une fois pour toutes (H�breux 7:27) sur la terre, et, dans notre passage (H�breux 8:1; H�breux 8:2), l�auteur consid�re J�sus comme officiant dans le tabernacle c�leste.

Aussi d�autres interpr�tes estiment-ils que c�est son intercession que J�sus offre d�une mani�re permanente dans le ciel (H�breux 7:25).

Cette seconde interpr�tation pr�te � deux objections. D�abord l�intercession de Christ n�est pas proprement un sacrifice offert � Dieu. Puis on peut difficilement exclure de notre passage la pens�e de la mort du R�dempteur, si l�on consid�re, d�une part le parall�le �tabli entre J�sus et les sacrificateurs et, d�autre part, ce que l�auteur vient de dire (H�breux 7:27), et ce qu�il dira plus loin (H�breux 9:11 et suivants) du souverain sacrificateur de la nouvelle Alliance.

Ces passages montrent qu�il unit �troitement l�id�e de l�immolation du Christ sur la terre � celle de son office permanent de sacrificateur dans les cieux. En effet, comme le remarquait d�j� Calvin, quand il

traite de la mort de Christ, il ne regarde point � l�acte ext�rieur, mais au fruit spirituel� Christ mourait sur la terre, mais la vertu et efficace de sa mort provenait du ciel.

L�auteur pourra ainsi comparer le r�le de Christ dans le ciel avec l�office du souverain sacrificateur au jour des expiations et nous le montrer entrant dans le tabernacle c�leste �?avec son propre sang?� (H�breux 9:12).

Sur la terre, Christ n�aurait pas le droit d�exercer la sacrificature, puisque cette fonction est occup�e par ceux � qui la loi en conf�re le droit.

C�est la cons�quence (donc) que l�auteur tire de l�affirmation g�n�rale du H�breux 8:3, et par laquelle il prouve (car, H�breux 8:3) que J�sus est souverain sacrificateur dans les cieux (H�breux 8:1; H�breux 8:2).

Le texte re�u relie le H�breux 8:4 au H�breux 8:3 par un car, qui, difficile � expliquer, est d�ailleurs peu document�.

L�intention de l�auteur est de confirmer son assertion que Christ, sur la terre, ne pouvait �tre sacrificateur : il ne pouvait se substituer aux sacrificateurs l�vitiques, car ceux-ci sont �tablis selon la loi (H�breux 8:4), et de plus, ils ne desservent pas un sanctuaire quelconque, mais un sanctuaire qui est l�image et l�ombre du sanctuaire c�leste, comme le montrent les prescriptions divines donn�es � Mo�se lorsqu�il dut le construire.

Les mots (grec) image et ombre des c�lestes, appliqu�s au sanctuaire terrestre, ne sont pas destin�s � marquer son inf�riorit�, mais, au contraire, � indiquer ce qui lui donnait un caract�re unique et ne permettait pas d�en �lever un autre � c�t� de lui.

Les interpr�tes qui traduisent : �?Eux qui servent (Dieu) dans ce qui n�est qu�une image et une ombre des choses c�lestes?�, ont beaucoup de peine � �tablir d�une mani�re satisfaisante l�encha�nement des pens�es.

Le mot mod�le ou type, qui se trouve ici pour la premi�re fois dans notre �p�tre, exprime l�id�e dominante de H�breux 9 et H�breux 10. Le mod�le du tabernacle fut montr� � Mo�se sur le Sina�, probablement en une vision.

On peut se demander si Mo�se contempla le ciel m�me, qui aurait rev�tu � ses yeux la forme d�un temple, ou une image quelconque d�apr�s laquelle il devait construire le tabernacle.

Il faut �viter de trop mat�rialiser la pens�e de notre auteur qui cite, d�apr�s les Septante, la d�claration de Exode 25:40, reproduite � plusieurs reprises (Exode 25:9; Exode 26:30; Exode 27:8; comparez Actes 7:44), et qui a soin d�ajouter que le tabernacle �tait une image et une ombre des r�alit�s c�lestes.

Mais, d�autre part, Mo�se contempla un mod�le; le tabernacle qu�il construisit n��tait pas une simple imitation des sanctuaires qu�il avait vus en �gypte; ce tabernacle �tait un �difice ayant sa signification propre, le symbole visible de pens�es dignes, sous la seule forme o� elles pussent �tre exprim�es alors. Ces pens�es divines, l�auteur les d�veloppe dans toute notre �p�tre et surtout aux chapitres 9 et 10, elles se sont accomplies dans les grands faits de notre r�demption en J�sus-Christ.

Ce qui importe � l�auteur et � son argumentation c�est de bien convaincre ses lecteurs que le tabernacle et tout le culte qui s�y c�l�brait avaient �t� prescrits par Dieu m�me, mais pour exprimer des pens�es qui devaient �tre r�alis�es en J�sus-Christ.

Image et ombre des choses c�lestes, ce culte pouvait-il les retenir loin de l��vangile qui en est la r�alit� (comparer H�breux 8:6-13) ?

Ce mais maintenant, dans de telles circonstances, marque le contraste avec la supposition du H�breux 8:4 �?Si donc il �tait� ?� On peut aussi prendre la particule grecque dans son sens logique : mais de fait.

Le mot de l�original signifie service du culte (H�breux 8:2, note).

Voir H�breux 9:15, note. L��tablissement d�un nouveau sanctuaire impliquait l�institution d�une nouvelle Alliance. Un lien �troit unit l�alliance et le sanctuaire. Quand Dieu avait conclu alliance avec No�, puis avec Abraham, ces patriarches lui avaient b�ti des autels et offert des sacrifices (Gen�se 8:20; Gen�se 12:1-7; Gen�se 15:1-21). Le tabernacle fut construit apr�s la promulgation de la loi sur le Sina�, et cette loi, base de l�alliance, �tait d�pos�e dans l�arche. Salomon (1 Rois 8:21) et plus tard Agg�e (Agg�e 2:5; Agg�e 2:9) envisagent le temple comme un gage de l�alliance.

Le mot rendu ici par meilleur signifie aussi plus puissant, plus excellent. La nouvelle Alliance est sup�rieure � l�ancienne, et son service est plus excellent, non seulement parce que les promesses sur lesquelles elle a �t� constitu�e sont plus compl�tes, mais encore parce que leur r�alisation, rel�gu�e sous l�ancienne Alliance dans un lointain avenir et soumise � diverses conditions, est sous la nouvelle Alliance offerte et accord�e aux croyants, pour lesquels �?tout a �t� accompli?�.

L�auteur veut justifier (en effet) cette double affirmation, �trange pour des Isra�lites, qu�il pouvait y avoir une alliance meilleure que celle du Sina� et que l�alliance du Sina� allait �tre abrog�e.

Ne reposait-elle pas tout enti�re sur les paroles de Dieu lui-m�me, et n�avait-elle pas �t� �tablie par Dieu qui ne varie pas dans ses desseins ? Cela est vrai.

Aussi n��tait-ce pas la faute de Dieu, mais celle de l�homme, si cette alliance �tait devenue insuffisante. La loi, base de l�alliance, �tait spirituelle et sainte; mais elle ne pouvait rendre juste l�homme affaibli par le p�ch�; son but �tait de le convaincre de perdition.

� ce point de vue Tertullien a pu dire que la loi du Sina� �tait une satire des forces morales de l�homme.

Mais cette impuissance, o� le r�duit le p�ch�, ne saurait l�excuser. Isra�l �tait coupable de n�avoir point gard� l�alliance, et c�est en lui faisant des reproches, que Dieu, par la parole du proph�te annonce l�institution d�une nouvelle Alliance.

Y a-t-il contradiction � bl�mer et � punir un peuple pour avoir viol� une loi qu�il ne pouvait pas observer dans sa perfection ? Non; car, bien que l�homme soit p�cheur, les droits de Dieu sur lui restent les m�mes; Dieu ne peut pas abaisser les exigences de sa saintet� au niveau de notre corruption.

Ou �?Nouveau Testament?� (H�breux 9:15, note).

J�r�mie 31:31 et suivants La pens�e fondamentale de ce passage est celle-ci : �?L�homme n�a point satisfait aux conditions de la premi�re alliance, car la loi provoque la col�re. Eh bien, par l�effusion de mon Esprit qui r�g�n�re les c�urs, je transformerai la loi en une libre et joyeuse ob�issance de l�amour, qui sera possible � tous, et cela, parce que je ne me souviendrai plus de leurs p�ch�s?�.

Quelle magnifique apologie de la nouvelle Alliance pour des hommes qui �taient tent�s de retomber sous le joug de l�ancienne ! Et c�est un proph�te qui, par l�Esprit de Dieu, annon�ait ainsi d�avance l��vangile de la gr�ce !

La citation est faite litt�ralement d�apr�s la version grecque des Septante.

H�breux 8:11, le texte re�u porte : �?son prochain et son fr�re?�, tandis que presque tous les majuscules portent : son concitoyen. Dans la version des Septante, on lit conform�ment au texte h�breu prochain, except� dans le manuscrit du Vatican, qui porte d�j� concitoyen. Le sens reste le m�me avec une l�g�re nuance.

H�breux 8:12, le texte re�u porte : de leurs p�ch�s ni de leurs iniquit�s. Les mots soulign�s, qui manquent dans Codex Sinaiticus B. sont retranch�s par tous les �diteurs.

On a conclu de ces paroles que la ruine de J�rusalem et de son temple �tait imminente. Mais la destruction du temple par les Romains en 70, pas plus que celle du temple de Salomon par les Chald�ens n��tait pour les Juifs une preuve que l�alliance �tait abolie.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 8". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/hebrews-8.html.
 
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