Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Hébreux 7

Bible annotéeBible annotée

Buscar…
Enter query below:

versets 1-28

1 � 10 Melchis�dek sup�rieur � Abraham et aux l�vites

Voir H�breux 5:6-10; H�breux 6:20. En d�clarant (H�breux 5:11) qu�il avait beaucoup � dire sur ce passage du Psaumes 110:4 qu�il venait de citer, l�auteur pr�parait ses lecteurs � un sujet nouveau, auquel il allait passer c�est-�-dire la sup�riorit� de la sacrificature de Christ sur celle des l�vites.

Par les reproches qu�il leur a adress�s sur leur lenteur � comprendre, il a r�clam� toute leur attention pour ce sujet qu�il va exposer maintenant. Il prend pour point de d�part, non seulement l�histoire de Melchis�dek (Gen�se 14:18 et suivants) mais surtout le passage du Psaumes 110, o� le proph�te consid�re d�j� ce roi de Salem, ce roi de justice, comme un type du Messie qu�il annonce.

D�s les premiers versets (Psaumes 110:1-3) l�auteur indique en quoi Melchis�dek �tait � ses yeux un symbole de Christ. Son nom, ses titres, le silence que la Gen�se garde sur son origine et sur son r�le dans l�histoire, tout cela est significatif aux yeux de notre auteur.

Melchis�dek n�avait aucun droit � la sacrificature, qui plus tard fut institu�e uniquement dans la famille d�Aaron; et pourtant Abraham, le p�re des croyants, le reconnut comme sacrificateur du Dieu souverain, d�o� le psalmiste, et notre �p�tre apr�s lui, concluent qu�il y a une sacrificature ind�pendante des institutions l�vitiques, une sacrificature directement �tablie par Dieu qui n�est nullement li�e � une descendance humaine, qui repose uniquement sur la volont� et le conseil �ternel de Dieu; une sacrificature enfin qui devait un jour �tre parfaitement r�alis�e sur la terre, et qui eut en Melchis�dek sa r�alisation temporaire et symbolique.

Or, cette sacrificature �?selon l�ordre de Melchis�dek?� est ici oppos�e � la sacrificature �?selon l�ordre d�Aaron?� (H�breux 7:11) ou de L�vi; la premi�re est infiniment sup�rieure � la derni�re, qui n�en �tait que l�image imparfaite; bien plus, la premi�re a �t� compl�tement substitu�e � la derni�re.

C�est-�-dire de tout le butin, H�breux 7:4; Gen�se 14:18 et suivants

Melchis�dek, en h�breu, signifie roi de justice, Salem ou Schalem est l�adjectif du substantif Schalom, paix, et signifie : celui qui a la paix.

Le lieu ainsi nomm� est probablement J�rusalem (Psaumes 76:3).

L�auteur ne fait qu�indiquer en passant la belle signification de ces deux noms. Ils r�pondaient au caract�re personnel de celui qui les portait et aux fonctions dont il �tait rev�tu : il servait le Dieu tr�s haut comme sacrificateur dans sa famille et dans son royaume, o� il faisait r�gner la justice et la paix.

L�auteur voit donc certainement en lui un type de celui qui devait venir r�aliser parfaitement dans son r�gne la justice et la paix.

Apr�s avoir rapport� et comment� (H�breux 7:1; H�breux 7:2) ce que la Gen�se dit de Melchis�dek, l�auteur rel�ve ce qu�elle ne dit pas. Le silence qu�elle garde sur les destin�es de ce personnage avant et apr�s sa rencontre avec Abraham, sur son origine et sur l�issue de sa vie, am�ne l�auteur � conclure que Melchis�dek fut sans p�re, sans m�re, sans g�n�alogie, n�ayant ni commencement de jours ni fin de vie, mais qu�assimil� au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur � perp�tuit�.

On a propos� diverses interpr�tations de ces paroles.

  1. L�auteur aurait cru que Melchis�dek fut vraiment sans ascendants humains, qu�il descendit du ciel, accomplit sa mission sur la terre et remonta au ciel sans passer par la mort.Les ex�g�tes qui pr�tent cette id�e � l�auteur, ou raillent sa na�vet�, en montrant que le r�cit de la Gen�se ne pr�sente pas Melchis�dek comme une apparition surhumaine, ou s�efforcent de justifier sa mani�re de voir en disant qu�il est pourtant �trange qu�un livre qui note avec soin les anc�tres de ses h�ros et, dans leur �num�ration (H�breux 7:5), r�p�te, comme un refrain, la formule : �?puis il mourut?�, ne mentionne ni les parents de Melchis�dek ni la fin de sa carri�re.C�est m�conna�tre que Melchis�dek appara�t, non dans une g�n�alogie comme celle de Gen�se 5, mais dans un r�cit historique, et que, d�s lors, l�ignorance o� nous laisse la Bible sur les destin�es ult�rieures de ce personnage n�a rien d��tonnant, elle se tait de m�me sur des hommes qui ont tenu dans l�histoire sainte une place plus consid�rable.D�ailleurs, si Melchis�dek n�est pas, aux yeux de notre auteur, un homme, il est ou un ange ou le Fils de Dieu lui-m�me.La premi�re hypoth�se est inadmissible, puisque l�auteur a affirm� (H�breux 5:1) que �?tout souverain sacrificateur doit �tre pris du milieu des hommes?�. Il ne pouvait non plus voir en Melchis�dek une premi�re incarnation du Fils de Dieu, puisqu�il dit dans notre passage m�me qu�il est assimil� au Fils de Dieu.
  2. D�autres commentateurs disent que les mots : sans p�re ni m�re, sont expliqu�s par le troisi�me terme : sans g�n�alogie. En relevant le fait que Melchis�dek para�t dans l�histoire sans indications g�n�alogiques, l�auteur n�aurait d�autre intention que de marquer le contraste entre sa sacrificature et celle des fils d�Aaron.Les sacrificateurs issus d�Aaron n�avaient le droit de rev�tir leur charge que s�ils pouvaient �tablir avec certitude leur filiation, tout d�pendait pour eux de la r�ponse qu�ils donnaient � la question : qui est ton p�re ? qui est ta m�re ? Melchis�dek, au contraire, dont le p�re ni la m�re ne sont nomm�s, est sacrificateur en vertu d�un appel qu�il a re�u personnellement de Dieu et qui est motiv� par sa valeur morale, sa foi, sa vie.De m�me, l�auteur dira, � H�breux 7:16, que Christ, �?sacrificateur � la ressemblance de Melchis�dek, a �t� �tabli non selon la loi d�une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d�une vie imp�rissable?�.Il faut d�s lors entendre les mots : n�ayant ni commencement de jours ni fin de vie, de la sacrificature et non de la personne de Melchis�dek.Mais cette application n�est pas naturelle; quand l�auteur dit que Melchis�dek n�a pas eu de fin de vie, il pense �videmment � la destin�e personnelle de Melchis�dek, non � sa fonction sacerdotale. S�il avait eu d�ailleurs l�id�e qu�on lui pr�te, il aurait pu l�exprimer plus simplement : la Gen�se ne donne pas la g�n�alogie de Melchis�dek, donc sa qualit� de sacrificateur ne d�pendait pas de celle-ci.
  3. Nous sommes donc ramen�s � la premi�re interpr�tation, qui rapporte les affirmations de H�breux 7:3 � la personne de Melchis�dek.Seulement pour ne pas attribuer � l�auteur une opinion qui supposerait une cr�dulit� par trop na�ve, on peut admettre qu�il n�a pas en vue le personnage historique du r�cit de la Gen�se, mais uniquement le type proph�tique qui nous est offert dans ce personnage.C�est en pensant � ce type que l�auteur constaterait que Melchis�dek figure dans la Gen�se sans p�re, ni m�re, etc., et qu�il est ainsi assimil� au Fils de Dieu. Il avait attribu�, en effet, une dur�e �ternelle au Fils de Dieu (H�breux 1:10 et suivants).Melchis�dek, de m�me, en tant que l��criture nous le pr�sente comme un type du Messie, demeure sacrificateur � perp�tuit�. Or, si Melchis�dek demeure sacrificateur � perp�tuit�, s�il appara�t, en d�autres termes, comme le type d�un sacrificateur qui ne cesse jamais d�exercer sa charge, l�auteur est en droit d�affirmer que �?J�sus, qui a �t� fait souverain sacrificateur pour l��ternit�, a �t� �tabli selon l�ordre de Melchis�dek?�. Les versets H�breux 7:1-3, introduits par en effet, confirment ainsi la th�se de H�breux 6:20.Il faut remarquer encore que ce n�est pas l�auteur de l��p�tre aux H�breux qui, le premier, a donn� cette interpr�tation typologique du trait rapport� dans la Gen�se, il l�a trouv�e dans le psaume 110; c�est l�auteur du Psaume qui, �?parlant par l�Esprit de Dieu?� (Matthieu 22:43), a montr� dans Melchis�dek un type du Messie; et J�sus-Christ, en citant et en appliquant � sa personne ce m�me Psaume, a approuv� de son autorit� l�interpr�tation du psalmiste et de l�auteur de notre �p�tre.Nous ne pensons pas toutefois que celui-ci, en disant : Melchis�dek est assimil� au Fils de Dieu, sous-entende : �?dans le psaume 110?� Il a plut�t en vue le r�cit de la Gen�se, auquel il fait allusion dans tout ce passage.

Grec : Or, sans aucune contradiction ce qui est moindre est b�ni par ce qui est plus grand.

Nous trouvons ici (H�breux 7:4-10) un autre point � consid�rer dans le r�le jou� par Melchis�dek : de cette consid�ration ressortira la sup�riorit� de la sacrificature de Christ sur celle des l�vites (comparer H�breux 7:1, note).

Cette sacrificature de Christ, l�auteur la voit, en effet, repr�sent�e dans celle de Melchis�dek, dont il �tablit la grandeur par deux raisons :

  1. Abraham, le patriarche, qui avait re�u les promesses relatives � l��lection du peuple et au salut des nations, qui fut le p�re de tous les l�vites, qui �tait plus grand qu�eux tous par la place qu�il occupe dans le r�gne de Dieu, rendit hommage � la sacrificature royale de Melchis�dek en lui payant la d�me.Cette d�me que ceux d�entre les fils de L�vi qui re�oivent la sacrificature ont, selon la loi, ordre de lever sur le peuple, cette d�me qui �tait un sacrifice fait � Dieu dans la personne de ses ministres, et que ces derniers pr�levaient sur leurs fr�res, bien que les uns et les autres eussent l�honneur de descendre d�Abraham (H�breux 7:5), cette d�me, Abraham la paya � un �tranger qui n�y avait aucun droit selon la foi, n��tant pas l�vite par sa g�n�alogie, et uniquement parce qu�il reconnut en lui le �?sacrificateur du Dieu souverain?� (H�breux 7:1; Gen�se 14:18), plus �lev� que lui-m�me et que tous ses descendants (H�breux 7:6).
  2. Abraham re�ut de lui la b�n�diction, une b�n�diction r�elle venant de Dieu, d�o� l�auteur conclut (H�breux 7:7) qu�il devait, par sa dignit� religieuse, �tre sup�rieur � Abraham et � tous ceux qui, plus tard, descendirent de lui. Or, si tout cela est vrai de Melchis�dek, qui n�avait que le symbole de la sacrificature �ternelle, combien plus de Celui qui devait en poss�der la r�alit� !

Ici, c�est-�-dire dans le sacerdoce l�vitique.

Des hommes qui meurent, les sacrificateurs, qui se succ�dent rapidement dans la charge.

L�, c�est (grec) un qui a le t�moignage qu�il vit. Il s�agit de Melchis�dek.

Quel est ce t�moignage que Melchis�dek vit ? C�est celui qui ressort du r�cit de la Gen�se, interpr�t� comme l�auteur l�a fait � H�breux 7:1-3 (voir H�breux 7:3, note). Ici encore il pense � Melchis�dek sacrificateur et type du Messie, plut�t qu�au personnage du r�cit biblique.

Plusieurs interpr�tes estiment qu�il commente la d�claration proph�tique de Psaumes 110 �?Tu es Sacrificateur �ternellement, selon l�ordre de Melchis�dek?�. Mais cette parole est adress�e au Messie; tout ce qu�on peut en conclure, c�est que le Messie vit �ternellement. D�ailleurs rien dans le contexte n�indique une allusion directe au Psaumes 110.

Grec : Par Abraham L�vi aussi� a �t� d�m�.

L�argumentation de l�auteur est subtile. Pour la d�fendre on peut cependant faire valoir que l�humanit� n�est pas un rassemblement d�individualit�s isol�es les unes des autres, et sans aucun rapport de solidarit�; que la souche d�une race embrasse la race enti�re.

D�s lors tout un peuple s�appelle Jacob ou Isra�l, �sa� ou �dom, Moab, Ammon; toute une tribu se nomme Juda, �phra�m, etc. Le p�re de ce peuple, de cette tribu, vit en lui ou en elle, et elle le repr�sente vivant dans ses descendants. Cela n�est point une vaine m�taphore, mais l�expression d�une profonde r�alit�.

Le raisonnement de l�auteur s�appuie sur ce fait. La position prise par Abraham � l��gard de la sacrificature de Melchis�dek lie ses descendants, les l�vites. Si Abraham s�inclina devant la dignit� du sacrificateur du Dieu souverain et lui paya la d�me, les l�vites le firent aussi dans la personne de leur a�eul, dont ils ne sauraient r�cuser l�h�ritage.

Tel est l�argumentation de l�auteur, qu�il ne pr�sente pas, du reste, comme une d�monstration rigoureuse, puisqu�il l�introduit par cette formule : pour ainsi dire (H�breux 7:9).

Le texte re�u porte � la fin de H�breux 7:21 : selon l�ordre de Melchis�dek. Ces mots manquent dans Codex Sinaiticus, B. C, et sont omis par la plupart des critiques.

J�sus a �t� �tabli garant d�une meilleure alliance (ou testament, comparez H�breux 9:15-18 note) par le serment de Dieu m�me, que l�auteur trouve prononc� dans le Psaume qu�il commente (Comparer, sur la signification du serment attribu� � Dieu, H�breux 6:17 note).

C�est comme sacrificateur et m�diateur que J�sus est garant de cette alliance plus excellente.

Gr�ce � l��ternit� de sa sacrificature, Christ toujours vivant peut sauver parfaitement (grec jusqu�� l�ach�vement) ceux qui s�approchent de Dieu par lui, tandis que les autres sacrificateurs �taient tous successivement enlev�s par la mort.

L�auteur met en rapport l�efficace perp�tuelle du sacrifice de Christ avec son intercession pour les croyants (comparer Romains 8:34, note).

Non que ce sacrifice accompli une seule fois pour le p�ch�, ne soit parfaitement suffisant pour assurer le pardon et la r�conciliation avec Dieu � tout p�cheur repentant, mais l�intercession du Sauveur aupr�s de Dieu, fond�e sur les m�rites m�mes de son sacrifice nous obtient pour chaque p�ch� particulier le pardon et la gr�ce qui r�g�n�re.

Il ne me suffit pas de croire d�une mani�re g�n�rale que le Sauveur est mort pour les p�ch�s du monde. Pour me rendre la paix lorsque je l�invoque dans mon angoisse, il faut que Dieu, par un acte toujours renouvel� de sa mis�ricorde, m�accorde personnellement le pardon que je lui demande. Or, quel privil�ge de savoir que, tandis que je crie � lui du sein de ma mis�re, j�ai pr�s du tr�ne de la gr�ce un Avocat qui plaide ma cause (1 Jean 2:1), en faisant valoir en ma faveur tous ses m�rites infinis !

L��p�tre aux H�breux pr�sente fr�quemment cette pr�cieuse gr�ce sous l�image du souverain sacrificateur, qui offrait d�abord le sacrifice pour le p�ch�, puis entrait dans le lieu tr�s saint avec le sang de la victime qu�il r�pandait sur le propitiatoire. C�est ce dernier acte qui symbolisait l�intercession du grand souverain Sacrificateur (H�breux 7:26; H�breux 4:14, note; H�breux 9:12, note).

Grec : Et �tant devenu plus haut que les cieux, c�est-�-dire : �tant entr� dans le lieu tr�s saint, la demeure de Dieu (H�breux 4:14, comparez �ph�siens 1:21; �ph�siens 1:4.10).

Les qualificatifs appliqu�s au souverain sacrificateur donnent lieu � diverses remarques.

Saint est rarement employ� dans le Nouveau Testament, mais se trouve souvent dans les Septante; il d�signe celui qui appartient � l��ternel et est l�objet de son amour.

Innocent (grec sans malice) exprime la puret� des sentiments du Christ.

Sans souillure le montre pr�serv� de toute impuret� qui pourrait lui venir du dehors.

S�par� des p�cheurs, est pris par les uns au sens moral, comme dans H�breux 4:15.

�?Ce n�est pas qu�il nous repousse de sa compagnie, mais parce qu�il est pur de toute immondicit�?� Calvin.

D�autres le rattachent �troitement � �lev� au-dessus des cieux, et le prennent au sens local : ce Christ est �lev� au plus haut des cieux, et il est, par l� m�me, s�par� des p�cheurs.

Toutes les qualit�s �num�r�es dans ce passage sont attribu�es, non � J�sus vivant sur la terre (H�breux 2:9-10; H�breux 2:17-18; H�breux 4:15), mais au Christ glorifi�, remplissant dans les cieux son office de souverain sacrificateur.

Sur la saintet� parfaite de J�sus-Christ, qu�il vient d�exprimer en termes si clairs et si forts (H�breux 7:26), l�auteur fonde cette double et importante v�rit� : d�abord que le Sauveur n�a pas, comme les souverains sacrificateurs, besoin d�offrir des sacrifices pour lui-m�me, mais qu�en s�offrant lui-m�me comme victime (comparez H�breux 9, o� ce sacrifice est d�crit plus au long), il l�a fait pour les p�ch�s du peuple; et ensuite, qu�il n�a nullement besoin de r�it�rer tous les jours ce sacrifice offert une fois pour toutes, et dont la valeur est infinie et perp�tuelle devant Dieu (comparer Romains 6:10; H�breux 9:12; H�breux 9:26; H�breux 10:10; 1 Pierre 3:18).

Ainsi, � ces deux �gards, les sacrifices imparfaits et symboliques de l�ancienne Alliance sont parfaitement r�alis�s par le sacrifice de Golgotha.

En disant que les souverains sacrificateurs offraient des victimes tous les jours, l�auteur entend le service journalier de la sacrificature, dans lequel la loi prescrivait un sacrifice quotidien (Nombres 28:3-8), il n�oublie pas que le souverain sacrificateur n�offrait qu�une fois par ann�e le sacrifice d�expiation dans le lieu tr�s saint (H�breux 9:6-7; H�breux 10:3).

C�est-�-dire au Psaumes 110:4; comparez ci-dessus H�breux 7:20; H�breux 7:21.

Voir H�breux 5:9, note. Ainsi, dans sa personne, comme dans son �uvre, � tous �gards, le Fils de Dieu est et reste pour l��ternit� un souverain Sacrificateur parfait, r�alisant toutes les promesses renferm�es dans les symboles de la loi.

Les H�breux ne devaient donc pas regretter ceux-ci. Les chr�tiens de tous les temps ne trouvent pas moins qu�eux dans ces saintes et �ternelles v�rit�s l�in�branlable fondement de leurs esp�rances.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 7". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/hebrews-7.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile