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Bible Commentaries
Lamentations 4

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versets 1-22

Comment� Comparez la m�me forme Lamentations 1:1 et Lamentations 2:1. Le proph�te �prouve un �tonnement toujours nouveau en contemplant la catastrophe sous ses diff�rents aspects.

L�or, l�or pur : embl�me du peuple choisi de Dieu; l�or, le peuple dans sa totalit�; l�or pur, son �lite, les classes �lev�es (versets 2 et 7).

Les pierres sacr�es : Isra�l est appel�e un peuple de rois, le joyau de l��ternel (Exode 19:5-6). Et c�est ce peuple, destin� � �tre le sanctuaire vivant de l��ternel, dont les cadavres ont �t� gisants au coin de toutes les rues de sa capitale !

Les nobles fils de Sion : tous les membres de ce noble peuple.

Le proph�te commence par les petits enfants (versets 3 � 5).

Les chacals : comparez �sa�e 13:22 et Job 30:29, o� l�animal ici d�sign� est joint � l�autruche comme un animal du d�sert.

L�autruche passe en Orient pour un animal d�natur� � l��gard de ses petits. Comparez Job 39:17-19. Elle d�pose ses �ufs dans le sable du d�sert sans les enfouir profond�ment et les abandonne par moments, de sorte qu�on trouve souvent de ces �ufs bris�s ou pourris.

C�est ici l�explication du verset pr�c�dent. Les parents affam�s mangent eux-m�mes les quelques aliments dont ils pourraient nourrir leurs enfants.

Les enfants d�un �ge plus avanc� et appartenant aux classes riches.

Se couchent dans : litt�ralement : embrassent le fumier.

Ce verset partage en deux parties �gales le tableau g�n�ral des souffrances du si�ge (versets 1 � 11). C�est une r�flexion sur l��normit� du p�ch� d�Isra�l d�montre par le fait que son ch�timent a surpass� en s�v�rit� celui de Sodome elle-m�me.

Plus grande que. Le ch�timent de Sodome, ayant �t� directement l��uvre de Dieu, a �t� court et soudain, par cons�quent accompagn� de moins de souffrances que le long si�ge de J�rusalem.

La description recommence. L�auteur retrace maintenant les souffrances des grands.

La blancheur et le vermeil pour d�signer la force et la sant�.

Le saphir taill� avec soin repr�sente la finesse des traits; selon d�autres, l��l�gance de la taille.

Le contraste r�sultant de la famine; noir r�pondant � blanc et vermeil, boissaphir.

Le po�te d�clare ceux qui ont p�ri sur le champ de bataille, pendant qu�il y avait encore des vivres, plus heureux que ceux qui ont eu � subir les horreurs de la famine. La seconde partie du verset est appliqu�e par plusieurs a ceux qui ont p�ri par la famine, en expliquant ainsi : Plus que ceux qu�a tu�s la faim, et qui ont d�failli transperc�s [non par l��p�e, mais] par la disette.

Comparez Lamentations 2:20, note.

R�flexion g�n�rale analogue � celle du verset 6. Le p�ch� a �t� si �norme que cette fois-ci l��ternel n�a plus frapp� � demi, comme auparavant.

12 � 16

Ici commence la seconde partie de l��l�gie. Les principaux coupables, sur lesquels repose surtout la responsabilit� de cette catastrophe, ont �t� les sacrificateurs et les proph�tes.

Depuis que J�rusalem avait �t� fortifi�e par les soins d�Ozias, de Jotham et de Manass� (2 Chroniques 26:9; 2 Chroniques 27:3; 2 Chroniques 33:14), elle passait pour imprenable. N�bucadnetsar, avec toute sa puissance, dut employer dix-huit mois � en faire le si�ge. Peut-�tre la destruction miraculeuse de l�arm�e de Sanch�rib avait-elle augment� ce prestige.

Les sacrificateurs et les faux proph�tes ont rendu possible ce qui semblait incroyable ! Comparez J�r�mie 6:13-15; J�r�mie 23:9 et suivants, etc., o� le proph�te leur reproche la rapine, l�adult�re, le meurtre jusque dans la maison de l��ternel. C��tait chez eux aussi que la v�rit� divine, proclam�e par les vrais proph�tes, trouvait les adversaires les plus acharn�s (J�r�mie 26:7 et suivants).

14 et 15 tableau de l�horreur et du m�pris g�n�ral qu�inspiraient dans les derniers temps ces deux classes de personnes

Ils erraient� �tat d�hommes tortur�s par leur conscience, maudits par leurs concitoyens et rejet�s de Dieu.

On agissait � leur �gard, quand on les rencontrait dans les rues, comme on agit � l��gard des l�preux; comparez l�ordre L�vitique 13:45, d�apr�s lequel le l�preux lui-m�me devait crier � ceux qu�il rencontrait : Tham�, impur ! afin qu�ils se d�tournassent. Ainsi, en voyant un de ces sacrificateurs s�avancer, les passants se criaient mutuellement : �cartez-vous ! Voil� un impur !

Leur criait-on : c��tait � eux que s�adressait cette �pith�te, lors m�me que l�avertissement �tait donn� aux passants. Ce d�tail frappant des derniers jours de la vie isra�lite, ne nous a �t� conserv� que dans ce passage.

Quand ils fuyaient. Ce n��tait pas pour leurs compatriotes seulement qu�ils �taient un objet d�horreur; les peuples voisins d�entre les Gentils ne pouvaient souffrir de les voir se fixer parmi eux et leur refusaient, comme � des l�preux, l�asile qu�ils allaient leur demander. Il s�agit ici soit de sacrificateurs et de proph�tes qui s��taient sauv�s pendant le si�ge, soit de faits qui s��taient pass�s apr�s la prise de la ville. Comparez Deut�ronome 28:65.

La face, ici pour : le regard irrit�; L�vitique 17:10.

On n�a pas respect� : litt�ralement : consid�r� la face des sacrificateurs; tenu compte de leur dignit� et de leur �ge. On les �gorge ni plus ni moins que les autres.

Malgr� toutes ces abominations qui rendaient in�vitable le ch�timent de J�rusalem, les Isra�lites pieux eux-m�mes ne pouvaient s�emp�cher de compter encore sur un secours que Dieu leur enverrait; ils regardaient surtout du c�t� de l��gypte; comparez J�r�mie 37:5.

Ce verset divise en deux parties la description des mis�res du si�ge; elle reprend au verset 18. Nous arrivons maintenant aux derni�res p�rip�ties du drame. Et d�abord la surveillance active des ennemis (verset 18); puis la rapidit� de leur poursuite (verset 19); enfin la prise du roi, le dernier espoir d�Isra�l (verset 20).

Les terrasses de si�ge construites par les Chald�ens se sont maintenant avanc�es assez pr�s de la ville pour dominer les rues et les places. De l� l�ennemi �pie ceux qui se hasardent hors de leurs maisons pour leur lancer des fl�ches ou des pierres et pour surveiller toute tentative de fuite ou de sortie.

Notre fin approche� langage des assi�g�s dans cette extr�mit�; ils se r�signent � la mort.

Allusion � des faits tels que celui de la fuite de S�d�cias atteint et saisi par les cavaliers chald�ens; J�r�mie 39:5 et suivants.

Les expressions : les montagnes, le d�sert, rappellent les lieux o� S�d�cias a �t� pris. Le chemin de J�richo traverse d�abord des montagnes, puis la plaine.

Le souffle de nos narines : le roi; figure orientale tr�s �nergique, pour dire que l�existence de la nation �tait li�e � la royaut� issue de David, qui venait de p�rir par la prise de S�d�cias.

Les fosses : image emprunt�e � la chasse.

Au milieu des Gentils : comme une nation ind�pendante parmi les autres peuples de la terre.

Invitation ironique � �dom, de c�l�brer la destruction de Juda, son rival. �dom : le plus acharn� d�entre les voisins d�Isra�l, le fr�re ennemi; comparez J�r�mie 49:7 et suivants, et tout le livre du proph�te Abdias. Psaumes 137:7 montre quelle part active ce peuple avait prise � la destruction et au pillage de J�rusalem.

Le pays de Uts : patrie de Job; ce pays doit avoir �t� situ� � l�extr�mit� du pays d��dom, du c�t� du d�sert, vers l�orient; comparez J�r�mie 25:20.

� toi aussi : allusion directe � J�r�mie 25:17 et suivants. Maintenant l�ironie cesse : que l�ennemi triomphe aujourd�hui; le jugement fondra un jour sur lui, tandis qu�Isra�l, abattu � cette heure, se rel�vera de ses ruines (verset 22).

�dom ne pourra refuser de boire la coupe de la col�re divine; alors il sera couvert d�une ignominie telle que celle d�un homme qui dans son ivresse d�couvre lui-m�me sa nudit�.

� pris fin : litt�ralement est accomplie. La faute nationale de Juda est compl�tement expi�e par le grand ch�timent qui vient de le frapper. Il n�a donc plus rien � craindre de ce chef; ce qui ne veut pas dire que de nouvelles fautes ne puissent amener sur lui de nouveaux ch�timents.

Les derniers mots d�crivent le sort contraire r�serv� � �dom. Au moment o� Dieu couvre (pardonne) le p�ch� d�Isra�l, il d�couvre (met au grand jour) celui d��dom, en le punissant d�une ruine �ternelle. �dom n�existe plus � cette heure; mais Isra�l est encore l�, attendant le salut final.

C�est par l�expression proph�tique de ce contraste, qui t�moigne de l�esp�rance messianique la plus vivace, que se termine le quatri�me chant.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Lamentations 4". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/lamentations-4.html.
 
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