Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Lévitique 10

Bible annotéeBible annotée

Buscar…
Enter query below:

versets 1-20

1 � 5 Le p�ch� des fils d�Aaron

Nadab et Abihu, les deux fils a�n�s d�Aaron, avaient eu l�honneur d�accompagner leur p�re et leur oncle au sommet du Sina� (Exode 24:1). Cette distinction les avait-elle peut-�tre enfl�s d�orgueil ?

Chacun son encensoir. S�il avait �t� parl� pr�c�demment d�un encensoir particulier existant dans le sanctuaire et consacr� pour l�offrande du parfum, on pourrait penser que le p�ch� des fils d�Aaron avait commenc� par l�emploi qu�ils auraient fait d�encensoirs non consacr�s. Mais il a �t� parl� de brasiers en g�n�ral (Exode 27:3, 38.3), et non d�un seul; comparez Nombres 16:17; Nombres 16:18. Il semble donc plut�t que leur premi�re faute f�t d�entrer � deux dans le Lieu saint pour offrir ensemble (chacun ayant un encensoir) le parfum, ce dont Dieu n�avait jamais parl�. �tait-ce � l�heure du parfum de l�apr�s-midi ou bien � une autre heure arbitrairement choisie par eux ? Dans ce second cas, il y aurait une irr�gularit� de plus. En faveur de ce sens parle L�vitique 16:2 (en tout temps).

Y mirent du feu : un feu quelconque, et non celui que l��ternel avait consacr� le matin m�me (L�vitique 9:24).

Devant l��ternel : en entrant du parvis dans le Lieu saint et se dirigeant vers l�autel d�or.

Un feu �tranger : expression analogue � celle d�encens �tranger (autre que l�encens rituellement confectionn�, Exode 30:9) : un feu autre que celui qui doit seul entrer dans le sanctuaire (L�vitique 16:12; Nombres 16:46).

Ce qu�il ne leur avait point command�. Aucune d�fense expresse n�ayant encore �t� faite � l��gard du feu, ces mots ne doivent pas �tre pris comme une litote destin�e � exprimer l�indignation. Il faut les rapporter � tout l�ensemble de la conduite des fils d�Aaron : entrer dans le sanctuaire � deux, de leur propre chef, et avec un feu non consacr�.

De devant l��ternel : sans doute de l�autel d�or dont ils s�approchaient.

Moururent devant l��ternel : pas n�cessairement dans le Lieu saint, que Dieu n�aurait pas profan� par des cadavres, mais dans le parvis (L�vitique 1:5), o� ils furent foudroy�s en reculant �pouvant�s. Comparez les ch�timents semblables Nombres 11:1; Nombres 16:35; 2 Rois 1:10. Celui d�Ananias et de Saphira (Actes 5) a quelque analogie avec ces faits. Notre Dieu aussi (celui de la nouvelle alliance) est un feu consumant (H�breux 12:29).

Qu�est-ce qui a pu pousser les fils d�Aaron � agir de la sorte ? Peut-�tre �taient-ils exalt�s par les c�r�monies de ce jour, dans lesquelles ils avaient jou� un r�le consid�rable aux yeux de tout Isra�l. La d�fense qui suit imm�diatement (verset 8) : Ne bois ni vin, ni cervoise, ni toi, ni tes fils, quand vous entrerez dans la Tente d�assignation, de peur que vous ne mouriez, fait penser aussi � une autre cause : les deux jeunes gens s��taient sans doute laiss�s aller � l�intemp�rance, et c��tait sans bien savoir ce qu�ils faisaient qu�ils avaient commis cet acte d�outrecuidance et de l�g�ret�.

Et Mo�se dit. Il se h�te de pr�venir le murmure qui allait s��lever du c�ur et des l�vres d�Aaron, de peur qu�un nouveau p�ch� et un nouveau ch�timent ne viennent troubler ce jour.

Je serai sanctifi�. Quand Dieu s�est choisi des serviteurs particuliers, sa saintet� doit infailliblement �tre manifest�e en eux, soit par leurs actes, s�ils le servent fid�lement, soit par un ch�timent �clatant, s�ils d�shonorent la charge dont ils ont �t� rev�tus.

Ceux qui s�approchent de moi : les sacrificateurs, � qui seul ce droit a �t� donn� afin qu�ils servent d�interm�diaires entre le peuple et Dieu. La parole rappel�e en ces mots : C�est ce dont l��ternel a parl�, est sans doute Exode 19:22.

Aaron, se tut. Il comprend que le moindre mot de regret serait d�plac� en face d�un fait dans lequel la main de Dieu s�est si �videmment montr�e (Je n�ai point ouvert la bouche, parce que c�est toi qui l�as fait. Psaumes 39:9). Ce silence est d�autant plus frappant que chez les orientaux les manifestations de la douleur � l�occasion d�un deuil sont plus bruyantes.

Misa�l et Eltsaphan, fils d�Uzziel. Uzziel �tait le fr�re cadet d�Amram, p�re d�Aaron, et ses deux fils �taient sans doute les plus jeunes d�entre les cousins germains de celui-ci; c�est comme tels qu�ils sont appel�s � ensevelir les corps (verset 5). Comparez Actes 5:6 et 10, o� les jeunes gens de l��glise sont charg�s d�un office semblable. Comme L�vites, ils avaient le droit d�entrer dans le parvis.

Hors du camp. Les Juifs n�enterrent que hors des endroits habit�s.

Dans leurs tuniques : les tuniques sacerdotales des deux coupables, qui avaient �t� souill�es par l�attouchement de leurs cadavres et ne devaient pas �tre transmises � d�autres.

6 � 7 D�fense aux sacrificateurs de mener deuil

La d�fense faite au grand sacrificateur, L�vitique 21:10, est appliqu�e ici � tous les sacrificateurs. en raison des circonstances qui avaient amen� ce deuil.

Ne d�coiffez pas vos t�tes. Laisser flotter ses cheveux en d�sordre est un signe de deuil (comparez �z�chiel 24:17-23).

Ne d�chirez pas vos v�tements : d�chirer ses v�tements est �galement une marque de deuil chez les Juifs; voir Gen�se 37:34; Gen�se 44:13.

Toute l�assembl�e. Si les sacrificateurs se rendaient coupables, le peuple entier participerait � leur faute et � leur ch�timent.

Vos fr�res pleureront. Le deuil du peuple n�aura rien qui ressemble � une r�volte personnelle; ce sera une douleur purement nationale.

Cette d�fense implique pour les sacrificateurs celle d�accompagner leurs morts au s�pulcre.

L�huile, qui repr�sente l�esprit de vie et dont ils ont �t� oints, ne leur permet pas d�avoir rien � faire avec la mort. Cette parole rappelle celle de J�sus : Laisse les morts ensevelir leurs morts.

8 � 11 D�fense � Aaron et � ses fils de boire du vin quand ils sont en fonctions

Nous avons d�j� parl� de la relation qui doit exister entre cette d�fense et le cas des deux fils d�Aaron, comparez �z�chiel 44:21, o� la m�me recommandation est associ�e aux prescriptions relatives aux deuils.

� Aaron. L��ternel lui parle cette fois directement et non par l�interm�diaire de Mo�se; sans doute � cause du caract�re personnel de cette d�fense.

Ne bois ni vin� En temps ordinaire il n��tait pas d�fendu aux sacrificateurs de boire du vin. Aussi Dieu ajoute : quand vous entrerez; c�est-�-dire quand vous aurez � entrer.

Cervoise : toute boisson ferment�e, fabriqu�e avec grain, orge, millet, pommes, dattes, etc.

Afin que vous ne mouriez pas. Ces mots prennent toute leur valeur, apr�s ce qui vient de se passer pour Nadab et Abihu.

Deux motifs nouveaux sont ajout�s au pr�c�dent. Le sacrificateur doit toujours poss�der la lucidit� n�cessaire pour savoir appliquer les prescriptions l�gales relatives aux domaines du saint et du profane, de ce qui est souill� et de ce qui est pur, et cela non seulement pour se diriger lui-m�me, mais pour donner au peuple des directions pratiques dans les cas difficiles.

Saint : mis � part pour un usage sacr�; profane : laiss�, � la disposition de chacun.

Souill� ou pur : atteint ou exempt des impuret�s qui vont �tre indiqu�es dans les chapitres 11 � 15.

12 � 15 Instruction sur la part des sacrificateurs dans les oblations et les victimes

Pour �viter de nouveaux malheurs. Mo�se rappelle � Aaron et � ses deux fils, � l�occasion des divers sacrifices qui ont eu lieu ce premier jour et du repas qui doit les clore, ce qu�il avait prescrit pr�c�demment relativement � la portion des oblations qui leur revient.

Vous la mangerez dans un lieu saint : pr�s de l�autel (verset 12). Dans un tel voisinage, les abus n��taient gu�re possibles.

La poitrine balanc�e� la cuisse pr�lev�e. Ces deux pi�ces provenaient du sacrifice d�actions de gr�ces, L�vitique 9:18-21. Le singulier n�emp�che pas qu�il n�y e�t plusieurs pi�ces de la m�me sorte.

Et tes filles avec toi. La famille tout enti�re des sacrificateurs peut participer au repas.

On joindra � la cuisse� Cette cuisse et cette poitrine, apr�s avoir �t� offertes � l�autel avec les graisses, puis balanc�es, doivent revenir aux sacrificateurs (L�vitique 7:29).

16 � 20 Question difficile au sujet de la chair de la victime offerte dans le sacrifice pour le p�ch�

16 � 18

Le matin, un bouc avait �t� immol� comme victime pour le p�ch� du peuple (L�vitique 9:3 et 15). D�apr�s l�ordonnance concernant cet acte (L�vitique 4:6-7; L�vitique 4:17-18), le sang devait �tre port� dans le Lieu saint, et il devait en �tre fait aspersion sur l�autel d�or (tandis que, dans les sacrifices pour le p�ch� offerts pour un simple particulier il suffisait de l�aspersion du sang sur l�autel d�airain, dans le parvis; L�vitique 4:25 et 30), Mais la chose n�avait pas eu lieu ce jour-l� de cette mani�re (voir le mot L�vitique 9:8-11, note). Il r�sultait de l� une difficult�. L�ordonnance �tait que lorsque le sang avait �t� port� dans le Lieu saint, la chair devait �tre imm�diatement br�l�e pour �tre soustraite � toute profanation mais que s�il n�avait �t� r�pandu que sur l�autel d�airain, comme dans les cas des sacrifices pour de simples particuliers, la chair devait �tre mang�e par les sacrificateurs. Mo�se s�irrite contre les deux fils d�Aaron, parce qu�il estime que, le sang n�ayant pas �t� port� cette fois dans le sanctuaire, la chair devrait �tre mang� par les sacrificateurs, bien qu�il s�agisse d�un sacrifice offert en faveur du peuple. Il craint qu�une nouvelle violation n�am�ne une nouvelle plaie.

Aaron reconna�t humblement ce qu� il y a de fond� dans l�observation de Mo�se Mais il en appelle � la circonstance poignante qui avait troubl� la solennit� de ce jour.

Voici, ils ont offert� C�est de ses fils, y compris les deux qui viennent de p�rir, qu�il veut parler. La chair des victimes offertes pour leur p�ch� �tait r�unie � celle des victimes offertes pour le p�ch� du peuple. Or, Aaron et ses fils survivants ne pouvaient manger des viandes qui provenaient du sacrifice offert pour leur propre p�ch�, et ensuite ils ne pouvaient manger non plus de celles provenant du sacrifice pour le p�ch� du peuple, dont ils faisaient eux-m�mes partie.

Mo�se se rend � ces raisons si l�gitimes. Il y a des cas o� une loi sup�rieure intervient et force � violer la lettre du Code pour rester fid�le � une moralit� d�une autre nature. Est-ce peut-�tre pour inculquer cette grande le�on � ceux qui doivent veiller � l�observation des statuts l�gaux, que ce fait remarquable a �t� conserv� dans le r�cit sacr� ? En tout cas il ne peut avoir �t� invent� dans un temps comme celui d�Esdras, o� se consolidait d�finitivement l�esclavage de la lettre, et o� nul ne pouvait songer � cr�er un conflit d�opinions entre deux personnages tels qu�Aaron et Mo�se. Il porte en lui-m�me le sceau de son authenticit� et doit avoir �t� conserv� d�s l�origine par tradition ou par �crit.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 10". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/leviticus-10.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile