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Bible Commentaries
Lévitique 27

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versets 1-34

Le jour m�me. Il doit payer la valeur totale parce que ce n�est pas une propri�t� qui lui reviendra au futur jubil� et que par cons�quent le fonds de terre ne saurait garantir le paiement futur. Il semble r�sulter de cette clause que dans le cas pr�c�dent (versets 16 � 21) le paiement pouvait se faire en termes annuels.

Voir note Exode 30:13 .

26 � 29 Deux restrictions � ce qui pr�c�de

Les premiers-n�s, appartenant d�j� � l��ternel, ne peuvent �tre l�objet d�un v�u (Exode 13:2). Le don serait illusoire.

Est vou� par interdit (ch�rem). Ce v�u se distingue des pr�c�dents en ce que l��tre qui en est l�objet ne peut �tre rachet� et doit �tre sacrifi�, d�truit, en l�honneur de l��ternel. Ainsi en entrant en Canaan les Isra�lites avaient, par l�ordre de l��ternel, fait v�u d�an�antir le butin pris � J�richo, comme une esp�ce de pr�mices � offrir � l��ternel; et pour avoir viol� ce v�u, Achan devint lui-m�me interdit et p�rit comme tel (Josu� 7). Ainsi aussi du butin des Amal�kites (1 Samuel 15:3).

Ce verset �tend le m�me principe � la personne humaine frapp�e d�un v�u d�interdit. Un homme a-t-il donc le droit de vie et de mort sur un autre homme ? Non; mais Dieu ayant, condamn� � mort l�homme coupable de certains actes, les Isra�lites, comme peuple ou comme individus, peuvent et doivent ratifier la sentence divine en faisant v�u de l�ex�cuter. Ainsi � l��gard des Canan�ens, lors de la conqu�te de leur pays (Deut�ronome 7:2; � l��gard des Amal�kites, lors de l�ex�cution par Sa�l de la sentence prononc�e par l��ternel (1 Samuel 15:3; comparez Exode 15:14); ainsi encore de toute ville isra�lite qui se serait livr�e � l�idol�trie (Deut�ronome 13:15), ou d�un faux proph�te, ou de tout Isra�lite qui pousserait ses fr�res � l�idol�trie (Deut�ronome 13:1-14), ou enfin d�un homme d�sign� par un vrai proph�te comme ayant attir� sur lui la vindicte divine. Ne pas ex�cuter une telle sentence, c�est attirer sur soi-m�me l�interdit (1 Rois 20:42).

30 � 33 La d�me

La d�me est pratiqu�e dans tout l�Orient de toute antiquit�, en sorte qu�elle peut �tre mentionn�e ici comme une chose connue, bien qu�il n�en ait pas encore �t� fait mention dans la loi; mais deux fois nous en avons eu des exemples dans la Gen�se (Gen�se 14:20; Gen�se 28:22). Elle diff�re des v�ux en ce qu�elle n�est pas facultative; mais elle est ajout�e ici en raison des conditions de rachat et d��change qui sont analogues � celles qui viennent d��tre fix�es pour les v�ux.

La d�me �tait habituellement livr�e en nature, mais elle pouvait aussi, en tout ou en partie, �tre acquit�e en argent; seulement, dans ce cas, il fallait payer en sus un cinqui�me de sa valeur (verset 13). L��ternel voulait qu�avec lui on en us�t largement.

Selon les rabbins, voici comment se pr�levait la d�me sur les animaux : le propri�taire du troupeau r�unissait tous les jeunes animaux dans le bercail, l��table ou quelque autre enclos n�ayant qu�une �troite ouverture. Attir�s par les b�lements de leurs m�res rest�es dehors, ils sortaient un � un par ce guichet; on les comptait � mesure qu�ils passaient sous la houlette, et chaque dixi�me t�te �tait marqu�e d�un signe comme chose sainte.

Un pareil �change ne pouvait �tre essay� qu�au d�triment de l��ternel. Le sens est donc probablement que s�il venait � �tre d�couvert, le droit de rachat �tait perdu et les deux animaux, celui qui avait �t� marqu�. et celui qui lui avait �t� substitu�, appartenaient � l��ternel. Comparez Malachie 3:8 .

Au mont Sina� : voir L�vitique 7:38, note, et L�vitique 25:1 .

Conclusion sur le L�vitique

La premi�re partie du L�vitique (chapitres 1 � 16) est destin�e � r�gler les c�r�monies du culte. On pourrait l�appeler le manuel du c�r�monial du sanctuaire. Ce morceau devait tout naturellement suivre et compl�ter la derni�re partie de l�Exode, qui traitait de l��rection de la Demeure divine. Il est tir� presque compl�tement du grand document �lohiste.

La seconde partie (chapitres 17 � 27) forme un tout � part. On y remarque une grande multiplicit� de sentences br�ves, � la seconde personne du singulier, ainsi que certaines locutions particuli�res comme celle-ci : Je suis l��ternel ! qui se rencontrent tr�s souvent � la fin d�une prescription pour la motiver. L�id�e centrale de cette esp�ce de code est celle qui est exprim�e Exode 19:6, en ces mots : Vous me serez une nation sainte. Le sentiment qui l�inspire tout entier est celui de la saintet� du peuple, qui doit refl�ter celle de son Dieu. Il ne s�agit plus ici de p�ch�s plus ou moins involontaires � expier; la saintet� r�clam�e des membres du peuple est exig�e absolument, sous peine de retranchement, puisque la violation de ces ordonnances supposerait la r�volte volontaire contre Celui qui a �tabli l�ordre th�ocratique.

Ce code particulier a, d�apr�s L�vitique 25:1; L�vitique 26:46 et L�vitique 27:34 �t� donn� � Mo�se par l��ternel en diff�rentes occasions, au d�sert du Sina�, sans doute comme compl�ment de la l�gislation du Livre de l�alliance (Exode chapitres 21 � 23) que Mo�se avait re�ue de l��ternel sur la montagne, imm�diatement apr�s la promulgation du D�calogue. Il a beaucoup occup� la critique actuelle. Certains rapports de fond et de forme avec le livre d��z�chiel ont fait supposer qu�il avait �t� compos� au temps de l�exil, post�rieurement � ce proph�te, ou m�me par lui. On all�gue sp�cialement le passage L�vitique 26:34, o� il est dit que, si le peuple n�glige l�observance des ann�es sabbatiques, il en sera puni par l�exil, qui d�dommagera la terre des ann�es de repos qu�on lui aura refus�es : ce qui suppose, dit-on, l�exil d�j� consomm�. Mais pourquoi Dieu, apr�s avoir institu� les ann�es sabbatiques, n�aurait-il pas pu menacer son peuple, s�il violait cette prescription, de la punition la plus exactement appropri�e � la faute commise. Les rapports de ressemblance avec �z�chiel sont plus que compens�s par les diff�rences consid�rables qui existent entre ce recueil de lois et les institutions dont ce proph�te trace le tableau dans ses neuf derniers chapitres. Un imitateur de ce tableau ne se f�t pas ainsi �cart� du divin mod�le qu�il avait sous les yeux. �z�chiel, au contraire, en tra�ant le tableau id�al du culte et de l��tat futurs, pouvait parfaitement, en face des ruines de l�ordre de choses ancien, modifier les institutions qui avaient exist� avant lui et qui ne cadraient plus avec l�avenir dont il avait l�intuition. Ainsi il pouvait laisser dans l�ombre la personne du grand sacrificateur pour introduire � la place celle du nasi, qui devait �tre � ses yeux le personnage central du futur �tat des choses. Ainsi il pouvait substituer au voile du Lieu tr�s saint une porte, � l�autel d�or une simple table, etc. : tandis que les changements en sens inverse seraient impossibles de la part du l�gislateur subs�quent qui se serait inspir� de lui. Les rapports de style peuvent tr�s bien s�expliquer en admettant l�emploi de notre recueil par le proph�te.

Des deux faits historiques racont�s dans ce livre : la mort tragique des deux fils d�Aaron (avec la discussion entre Aaron et Mo�se), chapitre 10, et le ch�timent du blasph�mateur, L�vitique 25:10 et suivants, le premier porte en lui-m�me la preuve de sa v�rit� historique : car comment le sacerdoce post�rieur e�t-il invent� � plaisir un fait qui �tait si peu � l�honneur de la famille sacerdotale ? Le second, comme nous l�avons vu, poss�de une garantie analogue dans la forme m�me de sa narration, qui est absolument prise sur le fait. De plus, les expressions qui reviennent fr�quemment : dans le camp, hors du camp. Aaron et ses fils (au lieu de : les sacrificateurs), seraient du pur charlatanisme si elles n��manaient soit d�une r�daction contemporaine, soit d�une tradition authentique.

Le livre du L�vitique contient la partie de la loi qui tombe le plus directement sous le coup de ces paroles de saint Paul : Christ est la fin de la loi, (Romains 10:4), ou : La foi �tant venue, nous ne sommes plus sous le conducteur (la loi) (Galates 3:25). Il suffisait de la parole de J�sus : Ce n�est pas ce qui entre dans la bouche de l�homme qui le souille, mais c�est ce qui sort de sa bouche (Matthieu 15:11), pour conclure de l� � l�abrogation de la majeure partie du L�vitique. L�abolition des sacrifices devait r�sulter d�elle-m�me de la destruction du temple et de l�autel qui eut lieu peu de temps apr�s la mort du Seigneur. Enfin le d�chirement du voile au moment de cette mort indique assez clairement que, d�s ce moment, il n�y eut plus de Lieu tr�s saint, ni, par cons�quent, de Lieu saint et de parvis.

Et, d�un autre c�t�, J�sus a d�clar� qu�il n��tait point venu abolir, mais accomplir (Matthieu 5:17) et qu�il n��tait pas possible qu�un seul point de la loi f�t aboli (Luc 16:17). C�est que tout ce qui est humain dans la loi et non pas seulement juif, doit naturellement demeurer, non moins que l�homme lui-m�me, et que ce qui est d�institution sp�cialement juive, renfermant une pens�e divine, ne peut que demeurer aussi tout en s�accomplissant sous une nouvelle forme. Ainsi l��p�tre aux H�breux est tout enti�re destin�e � montrer que, si l�ancien sanctuaire et l�ancien culte tombent, ils sont remplac�s par le culte nouveau et par le nouveau sanctuaire c�leste o� Christ est entr� et o� il offre continuellement son sang � la place du sang des anciennes victimes. Les oblations, d�apr�s cette �p�tre, sont remplac�es par les sacrifices de la charit� et par les actes de la confession joyeuse du nom de Dieu. Comparez aussi Philippiens 4:18 et Romains 12:1 . L�institution de l�ann�e du jubil� ne serait r�alisable que chez un peuple � la vie purement agricole. Elle avait d�j� �t� interpr�t�e dans un sens spirituel par �sa�e (�sa�e 61:1 et suivants) qui l�appliquait � l�avenir messianique (comparez Luc 4:17 et suivants). Cette institution doit trouver son application dans nos circonstances actuelles par les miracles de la libre charit� chr�tienne. L�obligation m�me de saupoudrer de sel toute offrande est relev�e et spiritualis�e par Christ dans cette parole : Chacun sera sal� de feu et toute oblation sera sal�e (Marc 9:50).

(Nous citons cette parole d�apr�s le texte ordinaire qu�appuient le Sina�ticus et les deux plus anciennes versions, la latine et la syriaque.)

Ainsi l�on peut dire que, si le L�vitique est aboli tout entier, d�autre part il subsiste tout entier sous une forme nouvelle. Et c�est l� ce qui fait pour l��glise son int�r�t permanent.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 27". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/leviticus-27.html.
 
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