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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-56
Plan
J�sus sollicit� par Ja�rus
De retour sur la rive occidentale, J�sus est l�objet d�un accueil empress� de la part de la foule. Un chef de la synagogue, Ja�rus, le supplie de venir dans sa maison, o� sa fille unique se meurt. Il s�y rend, press� par la foule (40-42).
J�sus retard� par une femme malade
a) La gu�rison obtenue. Une femme, qui souffrait d�une perte de sang depuis douze ans et se trouvait r�duite � la mis�re, touche le bord de son v�tement et est gu�rie � l�instant (43, 44).
b) La gu�rison avou�e et la foi confirm�e. J�sus demande qui l�a touch�. Personne ne r�pond. Pierre et les disciples lui font remarquer que les foules le touchent et le pressent. J�sus r�p�te que quelqu�un l�a touch�, car il a connu qu�une puissance est sortie de lui. La femme, se voyant d�couverte, vient en tremblant confesser son action. J�sus lui dit : Ta foi t�a sauv�e, va en paix�! (45-48)
J�sus rassure et ressuscite
a) L�annonce de la mort. On vient dire � Ja�rus que sa fille est morte. J�sus affermit sa foi �branl�e par cette nouvelle, en lui affirmant que son enfant sera sauv�e (49, 50).
b) Dans la maison de Ja�rus. J�sus n�admet dans la chambre de la morte que Pierre, Jean et Jacques, et les parents. Il d�clare � ceux qui se lamentent que l�enfant n�est pas morte�; ils se moquent de lui (51-53).
c) La r�surrection. J�sus prend la main de la morte et, d�une voix forte, il lui commande de se lever. Son esprit revient, et elle se l�ve. J�sus lui fait donner � manger et enjoint � ses parents stup�faits de ne pas divulguer ce miracle (54-56).
40 � 56 r�surrection de la fille de Ja�rus, gu�rison d�une femme malade
La foule, que J�sus avait laiss�e sur le rivage, s��tait rassembl�e de nouveau, d�s qu�elle avait pu esp�rer son retour (Marc 5:21).
Elle l�accueillit avec empressement, comme le fait sentir cette remarque de Luc : car tous l�attendaient.
J�sus, qui venait d�op�rer une gu�rison difficile, trouve de nouveaux labeurs, d�autres d�livrances � accomplir. Voir, sur les deux miracles qui suivent, Matthieu 9:18-26, notes, et Marc 5:21-43, notes.
Il faut remarquer ce verbe � l�imparfait, qui exprime exactement le mot du p�re dans Marc : �?Ma petite fille est � l�extr�mit�?�.
D�apr�s Matthieu qui, selon sa coutume d�abr�ger, r�unit en un seul trait la pri�re du p�re et le message qu�il re�ut ensuite, la jeune fille aurait �t� d�j� morte.
Marc et Luc nous font conna�tre l��ge de cette enfant, et ce dernier nous apprend qu�elle �tait fille unique, circonstance qui rendait plus cruelle la d�tresse du p�re.
Grec : les foules l��touffaient. Marc (Marc 5:24) emploie une expression �galement �nergique : �?elles le foulaient?� (comparer verset 45).
Le bord inf�rieur ou probablement dans un sens plus pr�cis, la frange ou la houppe que la loi ordonnait aux Isra�lites de porter aux quatre coins de leur v�tement de dessus (Nombres 15:38; Deut�ronome 22:12).
Grec : te foulent, c�est-�-dire : �?te pressent jusqu�� t��craser?�.
La pens�e de Pierre est suffisamment exprim�e en ces termes. Le texte re�u la compl�te en ajoutant : �?et tu dis : Qui est-ce qui m�a touch� ??� Ces mots omis par Codex Sinaiticus, B sont probablement emprunt�s � Marc.
D�apr�s le r�cit de Marc et de Luc, la malade a �t� gu�rie par le simple attouchement des v�tements de J�sus (verset 44) et sans une action consciente et voulue du Sauveur, qui pourtant a senti qu�une puissance ou une force salutaire �tait sortie de lui.
Marc (Marc 5:30) mentionne seulement l�impression que J�sus avait eue. D�apr�s Luc, J�sus aurait �nonc� cette impression et r�fut� ainsi plus p�remptoirement l�objection des disciples.
La nature sp�ciale de ce miracle a �t� pour plusieurs interpr�tes une pierre d�achoppement. Voir, � ce sujet, Marc 5:30, note.
� tous ces termes, qui exprimaient la tendre compassion du Sauveur et �taient propres � consoler la femme, le texte re�u ajoute apr�s : Ma fille, ce mot : prends courage qui est omis par Codex Sinaiticus, B, D, et a �t� emprunt� � Matthieu.
Le texte re�u omet davantage. Ce mot se lit dans Codex Sinaiticus, B, D, et exprime une id�e n�cessaire. Marc emploie un terme �quivalent.
Le texte re�u porte : �?Et entrant dans la maison, il ne laissa entrer personne, sinon?�; par o� il faudrait entendre qu�il interdit aux autres l�entr�e m�me de la maison, ce qui supposerait que la m�re de l�enfant �tait-elle aussi venue � sa rencontre dans la rue.
Avec la le�on de Codex Sinaiticus, A, B, C, majuscules, la situation est la suivante : J�sus �tant arriv� dans la maison, ne laisse entrer dans la chambre mortuaire que les trois disciples et les parents de l�enfant.
Si l��vang�liste avait voulu raconter, non une mort r�elle, mais une simple l�thargie, comme on l�a conclu, � tort, de la parole de J�sus (verset 52), il aurait dit : croyant que, et non sachant que.
Le texte re�u commence ce verset par ces mots : �?Mais lui, les ayant tous fait sortir?�, qui, omis dans Codex Sinaiticus, B, D sont emprunt�s au r�cit de Matthieu.
J�sus emploie deux moyens pour rappeler � la vie cette enfant : l�attouchement et la parole (grec il �leva la voix, disant).
L�un et l�autre �taient n�cessaires. De pareils d�tails prouvent que les sources o� Luc puisait provenaient de t�moins oculaires. Marc (Marc 5:41-43), qui tient ses renseignements de Pierre, raconte le fait d�une mani�re plus circonstanci�e encore (voir les notes).
Luc caract�rise par ces termes, qui lui sont propres, la r�surrection de l�enfant. La mort est la s�paration de l�esprit et du corps; J�sus, par sa parole puissante, rappelle cet esprit, et l�enfant revit (comparer Actes 20:10).
Voir, sur l�ordre que J�sus donne souvent de ne pas publier ses miracles, Matthieu 8:4; comparez Marc 7:36; Marc 8:26.