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Bible Commentaries
Matthieu 19

Bible annotéeBible annotée

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versets 1-30

1 � 15 Du mariage et du divorce.

Comparer Marc 10:1-12.

L��vang�liste marque le moment solennel o� J�sus quitte d�finitivement la Galil�e et se rend en Jud�e, � J�rusalem, o� il accomplira son �uvre, la r�demption du monde. On se rendait de Galil�e en Jud�e, soit en traversant la Samarie, soit en prenant la rive orientale du Jourdain, par la P�r�e.

C�est cette derni�re route qu�indiquent ces mots (grec) : par del� le Jourdain (comparer Marc 10:1).

Luc (Luc 9:51; Luc 17:11) trace plus en d�tail l�itin�raire suivi par J�sus; cet �vang�liste raconte le long voyage, � travers la Galil�e m�ridionale et la P�r�e, qui remplit les derniers mois de la vie du Sauveur (comparer Jean 10:40).

L�, en P�r�e, o� il s�arr�ta et o� il revint apr�s une premi�re visite � J�rusalem au mois de d�cembre (Jean 10:22-40; Luc 10:38-42).

Plusieurs y crurent en lui (Jean 10:42). Ainsi J�sus remplit jusqu�� la fin sa mission de Sauveur.

J�sus avait d�j� r�solu cette question dans le sermon sur la montagne (Matthieu 5:31-32, voir les notes).

Des pharisiens (voir sur ce parti Matthieu 3:7, note) la lui posent ici pour le tenter. Ce qui en faisait une question captieuse, c�est qu�elle �tait alors vivement d�battue entre deux �coles juives, celle de Hillel et celle de Schama�, le premier tr�s rel�ch�, le second plus s�v�re sur le divorce.

En outre, l�exemple donn� par H�rode Antipas, qui r�gnait sur la P�r�e, et la fin de Jean-Baptiste qui l�avait repris (Matthieu 14:1 et suivants), rendaient assez dangereuse une solution rigoureuse de la question, tandis qu�une solution plus libre aurait mis J�sus en contradiction avec le pr�curseur.

Pour quelque sujet (ou cause) que ce soit, c�est-�-dire pour tout sujet de plainte que le mari aurait contre sa femme. Telle �tait la fausse opinion de Hillel, qu�il croyait fond�e sur Deut�ronome 24:1.

Et c�est surtout dans ce mot que se trouve la tentation, le pi�ge tendu � J�sus par ses adversaires.

Grec : Les fit m�le et femelle, traduction litt�rale de l�h�breu (Gen�se 1:27).

Le sujet de ce verbe est Dieu selon le contexte, bien que dans Gen�se 2:24 ces paroles soient prononc�es par Adam ou doivent �tre consid�r�es comme une r�flexion de l�auteur du r�cit (Bible annot�e). Dans l�un et l�autre cas, elles sont bien l�expression de la volont� de Dieu.

L�id�e compl�te et vraie du mariage suppose avant tout que les deux sont �?un c�ur et une �me?�; tout ce qui tient � la chair, au sens restreint, n�est que le lien inf�rieur de cette union; mais comme le mot chair, dans l��criture, embrasse tout l�homme, son �tre entier, cette id�e est bien exprim�e par cette parole : une seule chair. Telle est l�intimit� absolue et indissoluble du mariage, que Dieu a eue en vue d�s l�origine de la cr�ation de l�homme, et que J�sus confirme de son autorit� (verset 6).

En outre, cette d�claration est une condamnation de la polygamie, qui d�truit de fond en comble la vraie notion du mariage.

Il faut remarquer ce contraste : Dieu, l�homme. Le divorce, pour toute autre cause que celle qui est indiqu�e au verset 9, d�truit l��uvre et l�intention de Dieu, pour y substituer l�arbitraire de l�homme.

Les pharisiens pensent avoir pour eux l�autorit� de Mo�se (Deut�ronome 24:1).

Mais ils exag�rent la port�e de la disposition l�gale qu�ils invoquent, car Mo�se n�a pas command� ni voulu faciliter le divorce; le but de la formalit� qu�il prescrit �tait au contraire d�y mettre une entrave.

J�sus rectifie l�expression des pharisiens en disant permis (verset 8).

Telle n��tait pas l�intention de Dieu. Si Mo�se l�a permis, c��tait comme un mal n�cessaire, destin� � �viter de plus grands maux, et uniquement � cause de cette duret� de c�ur qui vous rendait incapables de vous �lever jusqu�� la pens�e divine et de la mettre en pratique.

Si l�on demande comment le Dieu immuable a pu sanctionner cette d�viation de sa propre loi, la r�ponse se trouve dans le fait de la chute et du p�ch� intervenu depuis la cr�ation de l�homme. Telle est la pens�e que J�sus exprime par ce mot �nergique : la duret� de votre c�ur.

Les mots et celui qui �pouse une femme r�pudi�e commet adult�re sont omis dans Codex Sinaiticus, D, et des versions.

Voir sur ces paroles Matthieu 5:31-32, note.

Telle est donc, ici encore, la r�ponse de J�sus � la question qui lui fut pos�e : il n�admet qu�une seule cause l�gitime de divorce, et il interdit d��pouser une femme r�pudi�e. En parlant ainsi, il se place au point de vue de son royaume, et il n�y a aucun doute que ses disciples ne doivent se conformer � ce principe, le seul sur lequel repose le mariage chr�tien.

Aucune �glise soumise � l�autorit� du Sauveur ne saurait en sanctionner un autre. En r�sulte-t-il que la soci�t� civile, en des pays qui portent le nom de chr�tiens, ait tort de statuer par sa l�gislation d�autres causes de divorce et d�autoriser des �poux s�par�s � contracter un second mariage ? Faut-il astreindre tous les citoyens d�un pays � la pratique d�un principe chr�tien ?

� cette question, comme � une foule d�autres analogues, le catholicisme a r�pondu oui, parce qu�il est la religion de la contrainte, et ne pr�tend � rien moins qu�� dominer la soci�t�; le protestantisme r�pond non, parce qu�il veut avant tout la sinc�rit� et la libert� morale. Que la soci�t� civile ait donc �gard, si elle le veut, � la duret� du c�ur (verset 8), qu�elle autorise un mal pour �viter des maux plus grands; mais que les �glises voient si elles peuvent, sans infid�lit�, se pr�ter, en ce qui les concerne, � sanctionner des unions nuptiales contraires � la parole du Sauveur.

Les disciples font � J�sus cette observation, apr�s que les pharisiens se sont �loign�s, �?dans la maison?� (Marc 10:10).

Eux-m�mes trouvent donc trop dure la condition que J�sus impose � l�homme � l��gard de la femme.

Il y a proprement en grec la cause, c�est-�-dire la seule cause l�gitime de divorce (verset 9). Ils estiment que si l�homme ne peut rompre une union mal assortie, s�il doit supporter tous les d�fauts et tous les vices de sa femme, sauf celui indiqu� par J�sus (verset 9), il vaut mieux ne pas se marier.

Il n�est question que de la condition du mari � l��gard de la femme, parce qu�en Orient et dans l�antiquit� des droits �gaux n��taient point reconnus � cette derni�re. Il en est tout autrement sous l��vangile.

De quelle parole s�agit-il ? Les uns r�pondent : de celle de J�sus (verset 9), que les disciples ont trouv�e trop dure, parce qu�elle interdit le divorce, sauf dans un cas unique, et parce que, ce cas except�, elle ne permet pas un second mariage aux �poux divorc�s. Alors les mots ceux � qui cela est donn�, et les paroles du verset 12, expliqueraient ce c�libat forc�.

D�autres entendent par cette parole celle des disciples : (verset 10) �?ne pas se marier?�.

J�sus d�clare alors que tous ne sauraient la comprendre c�est-�-dire la recevoir, la pratiquer, que tous n�en sont pas capables (verset 12), que cette continence est un don. Puis, au verset 12, il explique et justifie sa pens�e (car). � quelque interpr�tation qu�on s�arr�te, les paroles qui suivent se rapportent toujours � un renoncement dont, J�sus le reconna�t, tous ne sont pas capables.

Avant tout, il faut entendre �tre ou se rendre eunuque, dans un sens figur� et moral, et non dans le sens d�une mutilation corporelle, comme le fit Orig�ne.

Pour faire mieux comprendre sa pens�e et la nature toute morale du don qu�il a en vue, J�sus distingue trois cas : ceux qui, d�s le sein de leur m�re, par suite de leur organisation particuli�re, sont impropres au mariage, ceux qui ont �t� rendus tels par les hommes; dans ces deux premiers cas le don de continence est entendu en un sens corporel et n�a aucune valeur religieuse, ceux enfin qui ont pris cette r�solution volontairement � cause du royaume des cieux, non pour le m�riter, mais pour s�y employer tout entiers et sans emp�chements terrestres.

Ainsi J�sus, en r�pondant aux disciples, constate un fait, mais n�exige point ce sacrifice, pas plus que Paul dans ses conseils (1 Corinthiens 7:26 et suivants). Il n�y a donc, dans ces paroles, rien qui soit d�favorable au mariage chr�tien, ni qui attribue au c�libat une saintet� particuli�re, bien moins encore un argument en faveur du c�libat forc� de toute une classe d�hommes. Que celui qui est capable de comprendre comprenne ! Voil� la v�rit� et la libert� (comparer 1 Corinthiens 9:5).

Comparer Marc 10:13-16; Luc 18:15-17.

Marc et Luc disent simplement : afin qu�il les touch�t, sans doute par l�imposition des mains (verset 15). En ajoutant : et qu�il pri�t (pour eux), Matthieu rend plus compl�tement le v�u de ces pieux parents. Imposer les mains �tait, de la part de J�sus, le moyen symbolique de communiquer les gr�ces demand�es par la pri�re (comparer Actes 6:6; Actes 13:3).

Reprirent ceux qui pr�sentaient les enfants, craignant qu�ils n�importunassent inutilement leur Ma�tre. Profonde m�connaissance des tr�sors de compassion et d�amour qui �taient en lui, et qu�il �tait toujours pr�t � r�pandre sur tous !

Pourquoi J�sus dit-il, dans les trois synoptiques : � de tels est le royaume des cieux, et non � eux (aux petits enfants) ? Ce n�est certainement pas pour en exclure ces derniers, ce qui serait une contradiction dans les termes; mais il veut g�n�raliser sa pens�e, l�appliquer aux adultes et leur indiquer les dispositions des petits enfants comme �tant celles qu�ils doivent rev�tir pour pouvoir entrer dans son royaume (Matthieu 18:3-4, note; Marc 10:15, note).

Ces paroles du Sauveur n�ont aucun rapport direct avec le bapt�me des petits enfants, et l�on ne peut les invoquer pour le justifier; mais comment nier qu�elles ne lui soient favorables ? Qui dira o� est la diff�rence entre la gr�ce du bapt�me et celle que J�sus conf�re � ces petits enfants en leur imposant les mains ? Mais ce qui est plus important, c�est de bien consid�rer comment J�sus se montre l�ami des petits et des faibles, le Sauveur de notre pauvre humanit� tout enti�re, du berceau � la tombe.

Plan

La question de Pierre

Pierre, constatant avec satisfaction que le sacrifice auquel le riche s�est refus�, ses condisciples et lui l�ont accompli, demande quelle r�compense ils en recevront (27).

J�sus leur donne l�assurance solennelle qu�ils seront assis sur douze tr�nes et jugeront les douze tribus d�Isra�l. Il promet � tous ceux qui auront fait des sacrifices pour lui qu�ils recouvreront le centuple et h�riteront la vie �ternelle. Mais il ajoute que plusieurs despremiers seront les derniers, et des derniers les premiers (28-30).

La parabole des ouvriers lou�s � diff�rentes heures

Cette v�rit� est illustr�e par la parabole :

  1. L�embauchage des ouvriers. Un propri�taire sort d�s le matin afin de louer des ouvriers pour sa vigne. Il convient avec eux d�un denier par jour. Il revient engager d�autres ouvriers � la troisi�me, la sixi�me et la neuvi�me heure. M�me � la onzi�me heure, il enr�le encore ceux qu�il trouve sur le march�, apr�s leur avoir demand� : Pourquoi vous tenez-vous l� tout le jour sans rien faire (1-7)�?
  2. Le paiement du salaire. Le soir venu, le ma�tre ordonne � son intendant de leur payer le salaire, en commen�ant par les derniers. Tous re�oivent un denier. Les premiers, qui s�attendaient � recevoir davantage, manifestent leur m�contentement. Le ma�tre r�pond qu�il ne leur fait pas tort, puisqu�il ex�cute le contrat; qu�il est libre, apr�s tout, de faire de son bien l�usage qu�il veut; qu�ils ne doivent pas �tre jaloux parce qu�il est bon (8-15).
  3. Conclusion : C�est ainsi que les derniers deviennent les premiers dans le royaume des cieux o� tout est gr�ce, et que les premiers, s�ils ne se p�n�trent pas de cet esprit du royaume, deviennent les derniers (16).

19.27 � 20.16, la r�compense � venir

Comparer Marc 10:28-31, Luc 18:28-30.

Grec : qu�en sera-t-il donc pour nous ? Ce qui ne signifie pas : �?Que nous reste-t-il � faire?� ? Ou �?qu�aurons-nous encore � endurer?� ? Comme l�ont pens� quelques ex�g�tes, mais bien : �?Quelle r�compense en aurons-nous?� ? Et en particulier, �?serons-nous sauv�s?� (versets 25 et 26) ?

Pierre, pr�occup� de l�exemple du jeune riche, fait, non sans quelque complaisance, un retour sur lui-m�me et ses condisciples.

et r�pondant (voir sur l�emploi de ce verbe, Matthieu 11:25, note) � cet exemple, y opposant le leur, il dit : Nous, nous avons fait tout autrement, nous avons tout quitt�; quelle en sera la suite ? Malgr� ce qu�il y avait encore d�humain et de charnel dans cette pr�occupation d�une r�compense, J�sus promet celle-ci magnifique (versets 28 et 29); seulement il y ajoute un mais significatif qui introduit une restriction propre � les exciter � une sainte vigilance (verset 30), puis il rel�ve l�erreur de son disciple par une parabole (Matthieu 20:1 et suivants).

Telle est la r�compense sp�cialement promise aux ap�tres, puis il en est une autre, assur�e � tous ceux qui auront fait de grands sacrifices pour le nom de J�sus (verset 29).

Tout cela sera accompli, non durant le temps actuel des travaux et des combats, mais au renouvellement, � la renaissance (grec paling�n�sie), c�est-�-dire lors du renouvellement des cieux et de la terre (Romains 8:19 et suivants, 2 Pierre 3:13; Apocalypse 21:1), qui co�ncidera avec le retour de Christ si�geant sur le tr�ne de sa gloire pour exercer le jugement universel (Matthieu 16:27; Matthieu 25:31).

D�autres entendent par renaissance la r�surrection du dernier jour, mais il est probable que Matthieu prend ce mot dans un sens plus g�n�ral. Quoi qu�il en soit, J�sus ouvre devant les yeux de ses disciples cette glorieuse perspective qu�ils partageront sa gloire, r�gneront avec lui (Romains 8:17; 2 Timoth�e 2:12), prendront part au jugement (comparez 1 Corinthiens 6:2), car ils lui seront faits semblables, ils partageront tous ses privil�ges.

Quant � ce terme les douze tribus d�Isra�l les uns l�entendent dans son sens litt�ral et historique, les autres lui donnent une signification symbolique, et y voient l�image th�ocratique de tout le peuple de Dieu (Apocalypse 21:12-14). Ce dernier sens est le vrai.

Juger, dans l��criture, signifie aussi gouverner, r�gner. Or il ne s�agit point, dans l��conomie future, du peuple juif seul.

Marc et Luc n�ont pas cette partie du discours, mais seulement la promesse g�n�rale qui va suivre (verset 29). Cependant Luc rapporte des paroles semblables, mais prononc�es en une autre occasion (Luc 22:30).

Il y a diverses modifications du texte re�u � noter. D�abord la suppression des mots ou femme apr�s ou m�re, qui sont emprunt�s aux autres �vangiles; ensuite la place du mot maisons, que le texte re�u intercale apr�s aura quitt�; enfin le terme beaucoup plus, au lieu de cent fois autant. Ce dernier mot se retrouve dans Marc, le premier dans Luc.

Apr�s la promesse faite sp�cialement aux ap�tres, J�sus r�pond encore � la question de Pierre en g�n�ralisant sa pens�e (quiconque). Tous ces grands et douloureux sacrifices, que J�sus pr�voit pour les siens, n�auront pourtant la valeur morale qu�il leur attribue que s�ils sont accomplis � cause de son nom, par amour pour lui et pour sa cause. Luc dit : �?� cause du royaume de Dieu?�; Marc : �?� cause de moi et � cause de l��vangile?�.

En quoi consiste la promesse qui leur est faite ? Matthieu r�pond par deux termes : recevoir beaucoup plus et h�riter la vie �ternelle. D�excellents ex�g�tes (Meyer, Weiss) entendent par l� une seule et m�me chose, les richesses et les f�licit�s du ciel (Matthieu 5:12), r�serv�es � ces fid�les et d�vou�s confesseurs dans les demeures de la paix. Mais cela est exprim� par ce seul mot : la vie �ternelle; pourquoi donc cet autre terme : recevra beaucoup plus, qui semble indiquer une promesse distincte ? Marc et Luc ajoutent : �?recevra beaucoup plus en ce temps-ci et dans le si�cle � venir la vie �ternelle?�.

Ces expressions nous expliquent la pens�e de Matthieu, car c�est � tort que Meyer pr�tend que la distinction �tablie par les autres synoptiques est le fruit d�une r�flexion post�rieure. Quelle est cette riche compensation promise dans ce temps-ci ?

Certes, il ne faut pas la mat�rialiser. Il n�est pas vrai que celui qui a fait le sacrifice douloureux de ses bien-aim�s en un temps de pers�cution les retrouve sur la terre; encore moins J�sus assure-t-il le recouvrement de ses biens � celui qui les a perdus pour l�amour de lui.

Mais puisqu�il est certain que le bonheur n�est pas dans les choses ext�rieures, qu�il est en l�homme, il est certain aussi que la paix du c�ur, la joie du salut �ternel, la communion avec J�sus et par lui avec le P�re c�leste et avec tous ses enfants sur la terre, sont d�une valeur beaucoup plus grande que tous les biens sacrifi�s par le disciple de J�sus-Christ (voir Marc 10:30, note). Quel est le chr�tien qui se soit repenti d�aucun de ces sacrifices accomplis pour son Sauveur ? Le monde, la vie sont transform�s pour lui; il comprend cette grande parole : Toutes choses sont � vous (1 Corinthiens 3:21).

Ce mais, avec la sentence qui le suit, est d�une signification profonde, et apporte une redoutable restriction � la promesse glorieuse faite en r�ponse � la question de Pierre (verset 27). Ce dernier dut comprendre alors ce qu�il y avait encore de terrestre et d��go�ste dans sa question.

Par premiers et derniers on peut entendre non seulement le temps de la vocation et du travail, comme dans la parabole qui suit, mais le rang, selon les dispositions du c�ur.

On peut �tre des premiers selon l�estimation des hommes et le dernier selon celle de Dieu. Et plusieurs, beaucoup se trouveront dans ce cas. Confusion pour les uns, consolation pour les autres (comparer Matthieu 20:16, note) !

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 19". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/matthew-19.html.
 
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