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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-29
Plan
D. � l��glise de Thyatire
Suscription
Le Fils de Dieu s�annonce-sous des traits qui rel�vent sa saintet�, sa toute-science et sa puissance (18).
Approbation. Bl�me et ch�timent. Exhortation
a) �loge. Le Seigneur �num�re les-qualit�s de l��glise, qui a progress� (19).
b) D�sapprobation et menaces. Il lui reproche sa tol�rance � l��gard de J�sabel. Celle-ci ne veut pas profiter du temps qu�il lui a laiss� pour se repentir�; aussi va-t-il la punir, elle et ses partisans, de telle sorte que toutes les �glises le reconna�tront comme le Juge infaillible (20-23).
c) Enconragement aux fid�les. � ceux qui ne se sont pas laiss� �garer, le Seigneur promet de ne pas imposer d�autre �preuve. Il les exhorte � pers�v�rer jusqu�� son retour (24, 28).
Promesses et invitation
Le vainqueur dominera sur les nations, ayant part au pouvoir que Christ a re�u de son P�re et �tant associ� � sa gloire. �couter ce que l�Esprit dit aux �glises (26-29).
18 � 29 � l��glise de Thyatire
Petite ville de la Lydie, situ�e dans une plaine arros�e par le Lycus, � environ soixante-dix kilom�tres de Pergame, entre cette ville et Sardes. C��tait une colonie mac�donienne connue par son commerce en �toffes (comparer Actes 16:14). Aujourd�hui, c�est un bourg turc appel� Ak-Hissar.
Comparer Apocalypse 1:14; Apocalypse 1:15. La d�nomination le Fils de Dieu, ne se trouve pas ailleurs dans l�Apocalypse. Ce titre est donn� au Christ en vue de la manifestation de sa puissance d�crite au verset 27. Les traits qui caract�risent ici le Seigneur ont sans doute rapport � la menace exprim�e au verset 23.
L�amour, pour Dieu et les fr�res, s��tait si peu refroidi, qu�il produisait dans l��glise de Thyatire une grande activit�.
Le mot service (grec diaconie) indique tout travail, toute bienfaisance, surtout en faveur des pauvres (Actes 11:29; 1 Corinthiens 16:15; 2 Corinthiens 9:12). Cet amour, alli� � une foi vivante (ce terme signifie aussi, fid�lit�, versets 10, 13), se montrait encore par la patience, ou pers�v�rance, que le Seigneur avait lou�e �galement dans l��glise d��ph�se.
Il y avait m�me ici un progr�s si marqu�, que les derni�res �uvres �taient plus nombreuses que les �uvres du premier amour : pr�cis�ment l�inverse de ce qui s��tait pass� � �ph�se (verset 4 et 6). Comparer aussi 2 Pierre 2:20.
L��tat spirituel de l��glise de Thyatire �tait donc � divers �gards tr�s florissant; et pourtant�Comparer verset 20.
M�mes p�ch�s qu�� Pergame (verset 14). Selon quelques interpr�tes, cette J�sabel ne serait qu�une tendance, une secte personnifi�e, et d�sign�e par le nom de la fameuse reine d�Isra�l (1 Rois 16:31; 1 Rois 18:4; 1 Rois 19:1; 1 Rois 21:5 et suivants; 2 Rois 9:22 et suivants), parce que cette derni�re �tait ardente � propager l�idol�trie et � combattre les serviteurs de Dieu. Mais cette opinion est aujourd�hui rejet�e par les meilleurs ex�g�tes, et avec raison.
L�analogie avec verset 14, o� des hommes r�els, enseignant les m�mes principes corrompus, sont qualifi�s de disciples de Balaam; surtout ce qui est reproch� � cette femme, qu�elle se dit proph�tesse, qu�elle enseigne et s�duit, enfin l�a menace prof�r�e contre elle : (versets 22, 23) tout cela indique clairement une personne r�elle.
On a �mis r�cemment l�hypoth�se (Sch�rer) que J�sabel �tait pr�tresse d�un sanctuaire de la Sibylle chald�enne qui se trouvait � Thyatire; c�e�t �t� donc une pa�enne. Mais le reproche : Tu laisses faire, montre que J�sabel, comme les Nicola�tes (verset 15), appartenait � l��glise. C��tait une proph�tesse chr�tienne � tendance libertine. Ce qui ne veut point dire qu�elle s�appel�t J�sabel ce nom lui est donn� par allusion � la femme d�Achab.
A, Q. la Peschito portent : �?ta femme?�, ce qui a conduit plusieurs interpr�tes Bengel entre autres, � voir dans cette J�sabel la femme de �?l��v�que?� de Thyatire. Cela est inadmissible, car :
S�ils ne se repentent pas des �uvres qu�elle leur enseigne, grec de ses �uvres, des �uvres dont J�sabel est l�instigatrice.
La menace formul�e dans ces versets annonce de terribles jugements de Dieu sur cette fausse proph�tesse et sur tous ses adh�rents, jugements dont les termes et les images sont aussi emprunt�s � l�histoire de la destruction de la maison de J�sabel (2 Rois 10:1 et suivants).
Encore ici les interpr�tes se d�cident pour le sens litt�ral ou le sens figur�, selon qu�ils voient dans J�sabel un personnage r�el ou un nom symbolique. Toutefois, m�me dans le premier cas, on peut entendre divers traits de cette menace dans un sens moral, tandis que d�autres ont leur signification litt�rale.
Ainsi, jeter quelqu�un sur un lit ne peut signifier que le ch�tier par une s�v�re maladie; frapper (grec tuer) de mort, ne saurait avoir que son sens propre. Mais ceux qui commettent adult�re avec elle peuvent �tre ceux qu�elle a entra�n�s � l�idol�trie; ses enfants, ceux qu�elle a s�duits.
Quoi qu�il en soit, le but de ce s�v�re jugement sera de r�v�ler � toutes les �glises, dans lesquelles les d�sordres de Thyatire avaient eu du retentissement, la toute science et l�inflexible justice de Celui qui sonde les reins et les c�urs, et qui rend � chacun selon ses �uvres (J�r�mie 11:20; J�r�mie 17:10; Psaumes 7:10; Psaumes 62:12).
Le Seigneur s�adresse aux autres, au reste de l��glise, qui n�avaient pas �t� infect�s par cette doctrine.
Ce mot prouve qu�il s�agissait, non pas seulement d�actions coupables, de p�ch�s, mais de principes, et d�enseignements mensongers. Ceux qui les professaient se vantaient d�une grande profondeur de pens�e, comme le font toujours les hommes qui m�prisent la simplicit� de l��vangile.
C�est cette orgueilleuse vanterie qu�expriment les mots : comme ils disent.
Mais le Seigneur, au lieu de leur accorder que ce soit l� une �?profondeur de Dieu?� (1 Corinthiens 2:10), retourne contre eux leurs paroles avec une sainte ironie, en ne leur reconnaissant qu�une profondeur de Satan, de celui qui les s�duit. C�est de m�me qu�il nomme (verset 9) ceux qui se vantaient d��tre juifs, une �?synagogue de Satan?�.
D�autres estiment que la place des mots : comme ils disent, apr�s Satan, oblige � les rapporter � la locution tout enti�re : les profondeurs de Satan, et que les faux docteurs employaient eux-m�mes cette expression pour justifier leur libertinage : le chr�tien devait conna�tre, par son exp�rience, les profondeurs de Satan, c�est-�-dire la puissance du paganisme et les ab�mes du p�ch�.
� ceux qui se sont conserv�s purs de ces erreurs et de ces souillures, le Seigneur ne fait point de menace, il les rassure et les console, au contraire, en leur d�clarant qu�aucun autre fardeau ne sera ajout� aux �preuves d�j� assez douloureuses qu�ils auront � endurer lorsque le Seigneur ex�cutera ses jugements sur J�sabel et ses partisans (versets 22, 23). La mis�ricorde est toujours jointe � la s�v�re justice. D�autres, avec moins de raison peut-�tre, entendent par fardeau des prescriptions l�gales (Actes 15:28), et y voient une allusion aux ordonnances que la conf�rence de J�rusalem avait �dict�es pour interdire aux chr�tiens d�origine pa�enne l�usage des viandes sacrifi�es aux idoles et l�impudicit�.
Ce qu�ils ont est indiqu� au verset 19.
Le retenir jusqu�� la fin, telle est la fid�lit� des serviteurs de Dieu (Apocalypse 2:26; Apocalypse 3:11; Apocalypse 2:10, comparez Matthieu 10:22). Ceux qui voient dans le verset pr�c�dent la promesse de ne pas imposer de nouvelles prescriptions, trouvent dans ces paroles la recommandation d�observer les r�gles �tablies.
Le Seigneur promet au vainqueur de le faire participer � toute la puissance de roi, � toute l�autorit� de juge qu�il a lui-m�me re�ues de son P�re et qu�il d�crit dans les termes du Psaumes 2:9 (comparer Apocalypse 1:9; Apocalypse 3:21; Apocalypse 20:4; Matthieu 19:28; Romains 5:17; 1 Corinthiens 6:3; 2 Timoth�e 2:12).
Pour la premi�re fois, la promesse faite au vainqueur pr�c�de l�exhortation � �couter ce que l�Esprit dit aux �glises.
L��toile du matin annonce le jour, la lumi�re, elle est l�embl�me de la gloire future du r�gne de J�sus-Christ. Le Seigneur porte lui-m�me ce beau nom (Apocalypse 22:16), et il est notre lumi�re et notre gloire pour l��ternit� (comparer 2 Pierre 1:19; 1 Corinthiens 15:49; Matthieu 13:43; Daniel 12:3).
Je lui donnerai l��toile du matin peut signifier : je le rendrai tel qu�il annonce et h�te la venue du jour; ou : je l�associerai � ma gloire.
L�image hardie du texte est difficile � expliquer. Quelque sens qu�on lui donne, ceux qui triomphent des s�ductions de l�erreur ne pourraient pas recevoir une plus glorieuse promesse.