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Bible Commentaries
Apocalypse 5

Bible annotéeBible annotée

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versets 1-14

1 � 7 Le livre scell� de sept sceaux que l�Agneau seul peut ouvrir

Dans la description du ciel, qui pr�c�de (Apocalypse 4), il n�est pas dit un mot de J�sus-Christ. Maintenant, avant que les d�veloppements de l�avenir commencent, il appara�t, seul capable de r�v�ler les desseins de Dieu, comme il a seul �t� capable d�accomplir la r�demption du monde (verset 6), deux actions ins�parables l�une de l�autre, ou qui plut�t ne sont qu�une seule et m�me action. Ensuite le Sauveur re�oit les hommages des habitants des cieux, qui l�associent � Dieu dans leur adoration (verset 8 et suivants).

Le livre est dans la main de Dieu, ou plus litt�ralement sur sa main ouverte qui le soutient et le pr�sente � tous. Comparer sur cette image : Exode 32:32; Psaumes 69:29; Psaumes 139:16; �sa�e 29:11; �z�chiel 2:9; �z�chiel 2:10; Daniel 8:26; Daniel 12:4; Daniel 12:9) Le livre est �crit en dedans et sur le revers (grec par derri�re, comparez �z�chiel 2:10), tandis que, dans la r�gle, on n��crivait que sur un c�t� (en dedans) des feuilles de papyrus, roul�es autour d�une baguette, qui constituaient les livres des anciens.

Le livre est scell� de sept sceaux. Sept est le nombre de la perfection divine (Apocalypse 1:4, 3e note). La connaissance de ce que le livre contient est r�serv�e � Dieu. Ce contenu sont les �v�nements qui se d�rouleront � l�ouverture de chacun des sept sceaux (Apocalypse 6). Il semble d�s lors que l�auteur se figurait, non un seul rouleau scell� de sept sceaux plac�s les uns � c�t� des autres, et qu�il aurait fallu rompre tous les sept avant de lire une ligne, mais un livre form� par sept parchemins superpos�s et scell�s chacun d�un sceau.

Si personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre (ces derniers mots manquent dans Codex Sinaiticus; ils d�signent non les d�mons, mais les morts habitant l�had�s), ne fut trouv� digne (verset 4) d�ouvrir le livre ni de regarder son contenu, c�est qu�ouvrir le livre n��tait pas seulement conna�tre mais accomplir les desseins de Dieu pour la r�demption du monde.

Or la dignit� qu�il fallait avoir pour cela �tait celle qui r�sulte d�une enti�re cons�cration � Dieu celle que J�sus d�signait en disant : �?Celui qui aime son p�re ou sa m�re plus que moi n�est pas digne de moi?� (Matthieu 10:37). Cette dignit�, seul un homme, qui se serait consacr� � Dieu dans une vie d�ob�issance parfaite et en qui l�humanit� se serait donn�e ainsi � Dieu, pouvait la poss�der.

Bengel dit � ce propos :

L�Apocalypse n�a pas �t� �crite sans larmes, et sans larmes on ne saurait la comprendre.

C�est qu�elle renferme les exp�riences les plus douloureuses du peuple de Dieu, aussi bien que ses plus glorieuses esp�rances, et qu�ici comprendre, c�est �prouver.

Une variante que pr�sentent d�anciennes versions porte : et de lire.

J�sus est appel� le lion de la tribu de Juda par allusion � Gen�se 49:9.

Cette �pith�te le d�signe comme le Messie issu de la tribu de Juda. Il est la racine de David, son rejeton (�sa�e 11:1-10), comme descendant de David selon la chair. Il a vaincu la puissance du mal par sa mort et sa r�surrection; et par cette victoire, il s�est acquis le droit d�ouvrir le livre.

Il ne faut pas rattacher cet infinitif au verbe, de mani�re � traduire :

il a r�ussi � ouvrir ?� Rilliet.

Les deux au milieu peuvent �tre en corr�lation; ce serait un h�bra�sme qui reviendrait � dire que l�agneau �tait plac� entre le groupe form� par le tr�ne et les quatre �tres vivants et le groupe des anciens. Ou bien le second au milieu reprend le premier, et l�auteur voudrait, par cette r�p�tition, exprimer l�id�e que l�agneau �tait le centre de tout le tableau. Au milieu du tr�ne signifierait alors dans le demi-cercle forme par le tr�ne (Apocalypse 4:6 2e note), plut�t que entre les pieds du tr�ne.

L�Agneau est l�image du Sauveur (�sa�e 53:7; Jean 1:29; Jean 1:36), non seulement comme embl�me de douceur, d�innocence (Jean dit ici petit agneau, et cette �pith�te forme un contraste intentionnel avec celle qui pr�c�de : le lion de Juda), mais parce que le Sauveur �tait figur� par l�agneau pascal. Dans la vision actuelle il est vivant, puisqu�il va prendre le livre, mais il porte les marques de son douloureux sacrifice : il est comme immol�.

Les sept cornes (H�noch 90.37) sont l�image de la force (Daniel 7:20; Daniel 8:3), les sept yeux celle de la vigilance et de la toute science. Ceux-ci sont d�sign�s comme les sept esprits de Dieu envoy�s par toute la terre (Codex Sinaiticus, Q). D�apr�s la le�on de A, ces mots : envoy�s par toute la terre se rattacheraient � yeux; comparez Zacharie 4:10.

Voir sur les sept esprits de Dieu, Apocalypse 1:4, 3e note. Sept est le nombre de la perfection divine. L�Agneau a la toute-puissance et la toute science pour accomplir les destin�es du r�gne de Dieu (verset 7).

Le livre est sous-entendu dans le vrai texte (Codex Sinaiticus, A).

Plan

C. Chants de louanges en l�honneur de l�Agneau

Ch�ur des quatre �tres vivants et des vingt-quatre anciens

D�s que l�Agneau a pris le livre, ils se prosternent devant lui, avec leurs harpes et des coupes qui contiennent les pri�res des saints, et ils c�l�brent le R�dempteur qui est digne d�ouvrir les sceaux du livre, parce qu�il a rachet� des p�cheurs de tout peuple et les a fait rois et sacrificateurs (8-10).

Ch�ur des anges

Jean entend des myriades d�anges qui entourent le tr�ne et qui rendent gloire au R�dempteur (11, 12).

Ch�ur de toutes les cr�atures

Jean entend aussi toutes les cr�atures, dans tout l�univers, qui louent Dieu et le Sauveur. Et les quatre �tres vivants prononcent l�amen, tandis que les vingt-quatre anciens se prosternent et adorent (13, 14).

8 � 14 chants de louanges en l�honneur de l�Agneau

La cr�ation, repr�sent�e par les quatre �tres vivants, et l��glise, dans la personne des vingt-quatre anciens, rendent hommage � l�Agneau. Les anciens ont chacun une harpe (Psaumes 71:22; Psaumes 147:7) et des coupes pleines de parfums, qui sont les pri�res des saints. Les pri�res montent � Dieu comme la fum�e de l�encens (Apocalypse 8:3; Psaumes 141:2; Exode 30:7; Luc 1:9; Luc 1:10).

D�apr�s la plupart des interpr�tes, les saints (Apocalypse 8:3; Apocalypse 8:4) sont les chr�tiens qui luttent encore sur la terre, car s�ils �taient d�j� glorifi�s dans le ciel, ce ne serait pas sous cette forme et par l�entremise des anciens que leurs pri�res seraient pr�sent�es � Dieu.

Mais les anciens ne jouent pas le r�le de m�diateurs; ils rassemblent seulement les pri�res de la multitude, et rien n�emp�che d�admettre que l�auteur se soit repr�sent� celle-ci composes des rachet�s dans le ciel aussi bien que des croyants sur la terre.

D�autre part, il serait �galement arbitraire d�exclure ces derniers. Dans l�Apocalypse les membres de l��glise militante sont fr�quemment appel�s les saints (Apocalypse 13:7-10; Apocalypse 14:12; Apocalypse 16:6). Ce passage n�offre donc aucun appui � ceux qui pr�tendent invoquer les saints et recourir � leur intercession. Mais il n�exclut pas la pens�e consolante que les rachet�s parvenus � la perfection prient pour leurs fr�res qui sont encore dans les combats de la vie pr�sente.

Grec : Tu as rachet� pour Dieu de toute tribuCodex Sinaiticus, Q portent : tu nous as rachet�s.

Le cantique qu�ils chantent est nouveau (Psaumes 33:3; Psaumes 144:9), parce qu�il c�l�bre un fait nouveau : la dignit� que Christ a acquise par son ob�issance jusqu�� la mort et qui lui permet d�ouvrir les sceaux du livre. Et ce cantique sera �ternellement nouveau, parce que les rachet�s de Christ ne cesseront de p�n�trer toujours plus avant dans l�insondable myst�re de son amour r�dempteur.

Les paroles m�mes du cantique expliquent pourquoi l�agneau est digne de prendre le livre et comment il a remport� la victoire dont il �tait parl� au verset 5. Il a le pouvoir d�ouvrir les sceaux, en d�autres termes de faire conna�tre et d�ex�cuter le conseil de Dieu, parce qu�il a �t� immol�, et qu�ainsi il a tout accompli pour racheter les hommes de toute tribu, langue, peuple et nation (Apocalypse 7:9; Apocalypse 11:9; Apocalypse 13:7; Apocalypse 14:6; comparez Daniel 3:4-7; Daniel 4:1; Daniel 5:19).

Le moyen par lequel il a op�r� leur r�demption, c�est son sang, c�est-�-dire sa mort expiatoire (1 Corinthiens 6:20; 1 Pierre 1:18; 1 Pierre 1:19).

Rachet�s pour Dieu, ils lui appartiennent. Christ les (Codex Sinaiticus, A, Q; le texte re�u porte : nous) a faits pour notre Dieu un royaume (Codex Sinaiticus, �; le texte re�u, d�apr�s Q : des rois) et des sacrificateurs. Ce royaume, qu�ils constituent, a Christ pour roi. Ils sont sacrificateurs, car Christ les associe � toutes ses pr�rogatives. Avec lui ils r�gnent sur la terre. Ce verbe est au futur dans Codex Sinaiticus

Cette le�on, admise par la plupart des critiques, rapporte la pens�e au r�gne de mille ans (Apocalypse 20). Le pr�sent se lit dans A, Q; et l�on peut se demander si l�on aurait corrig� le futur en pr�sent; la modification inverse s�expliquerait mieux. Le pr�sent offre un sens tr�s acceptable : pour les �tres c�lestes qui chantent ce cantique, le triomphe des rachet�s est d�j� un fait accompli.

La le�on du texte re�u : nous r�gnerons est sans aucune autorit�.

C�est-�-dire qu�ils �taient sans nombre (comparer Daniel 7:10).

Les anges n�ont pas �t� mentionn�s dans le tableau de Apocalypse 4; ils apparaissent aux regards de Jean au moment o� il entend leur chant.

Les rachet�s sont plus pr�s du tr�ne de Dieu que les anges eux-m�mes (comparez verset 13 note, et H�breux 2:5 et suivants note); ceux-ci vont chanter � leur tour la r�demption du monde (verset 14).

Suivant les uns : par les louanges m�mes formul�es dans ce cantique des anges; suivant d�autres, par le fait qu�il va entrer d�une mani�re effective dans son r�gne, et que ce r�gne triomphera de toute la puissance de l�ennemi (1 Corinthiens 15:25; Philippiens 2:9; Philippiens 2:10).

Trois de ces sept attributs : la puissance, l�honneur, la gloire, se trouvaient dans la doxologie adress�e � Dieu le P�re Apocalypse 4:11.

La richesse est la possession de tout ce qui est digne d��tre poss�d�, notamment des biens spirituels que le Sauveur d�partit � ceux qui croient en lui (Romains 11:33, �ph�siens 3:8; �ph�siens 3:16; Jean 1:16).

La louange (grec b�n�diction) termine la s�rie et appelle l�hommage de la reconnaissance et de l�adoration sur Celui qui partage toutes ces perfections avec Dieu son P�re. Comparer la doxologie de 1 Chroniques 29:11; 1 Chroniques 29:12.

Toute la cr�ation, en un mot (Psaumes 96:11-12; Psaumes 148:2-13). Elle �?attend avec un ardent d�sir d��tre d�livr�e de la servitude de la corruption?�. Romains 8:19-22 (comparez Apocalypse 21 et Apocalypse 22);

Les quatre �tres vivants, qui avaient donn� le signal du chant de louange (verset 8), prononcent un solennel : Amen ! Apr�s cela, les anciens n�ont plus qu�� se prosterner dans une adoration muette.

Le texte re�u ajoute : ador�rent celui qui est vivant aux si�cles des si�cles.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 5". "Bible annotée". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/ann/revelation-5.html.
 
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