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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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versets 1-11
Les sept sceaux 4.1 � 7.17
La vision du tr�ne et le livre scell� de sept sceaux
Chapitre 4
1 � 11 Le tr�ne de Christ et le livre scell� de sept sceaux.
C�est ici que s�ouvre la vision des sept sceaux qui embrasse les chapitres 4-7 (voir l�Introduction).
Ce premier verset, comme �z�chiel 1:1, forme une introduction au r�cit de la vision, qui ne commence qu�au verset 2.
Une porte ouverte dans le ciel signifie que le ciel, consid�r� comme le palais de Dieu (Gen�se 28:17), s�ouvre pour le voyant (comparer �z�chiel 1:1; Matthieu 3:16; Actes 7:56; Actes 10:11).
Comparer Apocalypse 1:10; Apocalypse 1:13. Il ne r�sulte pas n�cessairement de ces passages que la voix dont il est parl� ici soit celle du Fils de l�homme (Apocalypse 1:13), et cela n�est pas probable, puisque J�sus appara�t dans la suite de la vision comme un �?agneau immol�?� (Apocalypse 5:6).
Comparer Apocalypse 1:19. La premi�re vision et les �p�tres concernaient l��tat pr�sent des �glises; les suivantes se rapporteront � l�avenir.
Grec : Je devins en esprit (comparer Apocalypse 1:10, 1re note). Jean avait �t� d�j� ravi en esprit au commencement de la vision (Apocalypse 1:10).
Etait-il revenu � son �tat naturel, quand il �crivit les lettres aux sept �glises (Apocalypse 2 et Apocalypse 3) ? Les interpr�tes diff�rent sur cette question. D�s le d�but de la pr�sente vision (verset 1), quand il vit le ciel s�ouvrir et entendit la voix lui dire : �?Monte !?� il �tait dans une sorte d�extase.
On admet que, lorsqu�il fut aussit�t apr�s cet appel ravi en esprit, il fut �lev� � un degr� sup�rieur d�extase (comparer �z�chiel 11:1; �z�chiel 11:5; 2 Corinthiens 12:2-4).
Jean est uniquement pr�occup� de d�crire ce qu�il voit; c�est pourquoi il ne nomme pas celui qui �tait assis sur le tr�ne.
On peut comparer cette description avec celles qui se trouvent dans �sa�e 6:1 et suivants, �z�chiel 1:26 et suivants; �z�chiel 10:1; Daniel 7:9 et suivants Ces pierres pr�cieuses figurent l��blouissante splendeur de la gloire divine.
Le mot jaspe d�signe probablement, d�apr�s l�emploi qu�en font les Septante, le diamant (Apocalypse 21:11); aujourd�hui on appelle ainsi une pierre opaque analogue � l�agate.
La sardoine, nom d�une autre sorte d�agate, d�signe dans �z�chiel 28:13, d�apr�s l��tymologie du terme h�breu, une pierre de couleur rouge, le rubis ou la cornaline Ces deux pierres �clatantes figuraient la saintet� et la justice divines.
L�arc-en-ciel entoure le tr�ne d�un cercle vertical, comme le cadre un tableau. L�image est emprunt�e � �z�chiel 1:28. Mais il semble que dans la vision de Jean, ce n��taient pas les sept couleurs de l�arc-en-ciel qui brillaient de leur �clat et figuraient, comme dans �z�chiel, �?la gloire de l��ternel?�. L�arc-en-ciel autour du tr�ne avait l�aspect de l��meraude, couleur douce, symbole de la gr�ce qui accompagne toujours les manifestations de la justice et de la saintet� de Dieu. L�arc en ciel lui-m�me �tait, du reste, le signe de l�alliance de gr�ce (Gen�se 9:12; Gen�se 9:13).
Qui sont ces anciens ? Les uns y voient des �tres sup�rieurs, des anges repr�sentants d�un sacerdoce c�leste divis� en 24 classes comme le sacerdoce l�vitique. Ils se fondent sur le fait que ces anciens sont d�peints comme des rois, assis sur des tr�nes, ayant des couronnes d�or sur la t�te, et que Jean dit � celui qui lui parle : �?Mon Seigneur !?� (Apocalypse 7:14)
Mais ce titre peut �tre donn� � un homme (Matthieu 13:27; Matthieu 21:30; Jean 20:15); et, dans ce m�me passage (Apocalypse 7:11), tous les anges sont nettement distingu�s des anciens. Ce sont donc plut�t des hommes glorifi�s. Ils sont, comme dans �sa�e 24:23 les repr�sentants du peuple �lu, des rachet�s de l�ancienne et de la nouvelle Alliance, car leur nombre de 24 r�sulte de l�addition des 12 patriarches, chefs des tribus d�Isra�l, et des 12 ap�tres de J�sus-Christ (comparer Matthieu 19:28).
Il ne faudrait pas en conclure cependant qu�aux yeux de Jean ces anciens sont les patriarches et les ap�tres dans la position qu�ils occuperont au ciel. Il ne dit pas qui sont ces anciens, il les consid�re seulement comme des repr�sentants de l��glise triomphante. Assis autour du tr�ne, ils forment le conseil de Dieu, qui re�oit lui-m�me ce titre d�ancien ou de vieillard dans Daniel 7:9. Dieu leur r�v�le ses desseins et ils en adorent la sagesse (Apocalypse 4:10; Apocalypse 5:8 et suivants). Ils si�gent sur des tr�nes, ce qui indique leur intime communion avec Dieu, et la royaut� que celle-ci leur conf�re. Cette royaut� se montre aussi dans leurs v�tements blancs et leurs couronnes d�or, symboles de la puret� et de la victoire (Apocalypse 3:4 note; Apocalypse 2:10; Apocalypse 3:11; Apocalypse 3:21).
Signes de la toute-puissance de Dieu qui vient pour exercer ses jugements sur le monde (Apocalypse 8:5; Apocalypse 11:19; Apocalypse 16:18; comparez Exode 19:16)
Zacharie 4:2; Apocalypse 1:4, 3e note; Apocalypse 5:6, 3e note.
Comparer Exode 24:10; �z�chiel 1:22. Cette mer de cristal, que Jean contemple devant le tr�ne, figure, selon l�interpr�tation la plus probable, la gr�ce de Dieu (Apocalypse 15:2); c�est d�elle que sort �?le fleuve de l�eau de la vie, clair comme du cristal?� (Apocalypse 22:1).
Au milieu du tr�ne ne veut pas dire accroupis sous le tr�ne. Peut �tre faut-il se repr�senter le tr�ne en forme de demi cercle : l�un des �tres vivants se tient devant, au milieu; deux autres � chaque extr�mit�, et le quatri�me derri�re; ils sont ainsi tout autour. Si le tr�ne �tait carr�, l�auteur voudrait dire qu�il y en avait un de chaque c�t�, et qu�il se tenait au milieu du c�t�.
Comparer les quatre �tres vivants de la vision d��z�chiel �z�chiel 1:5 et suivants.
�z�chiel r�unit dans chacun des quatre les traits des quatre animaux. Dans la description de Jean, chacun ressemble � l�un de ces animaux. De plus, ils ont, non pas quatre, mais six ailes, comme les s�raphins d��sa�e (�sa�e 6:2). Ces �tres vivants, au nombre de quatre, repr�sentent la cr�ation anim�e dans sa totalit�. Les versets qui suivent, et surtout Apocalypse 5 (comparez encore Apocalypse 7:11; Apocalypse 15:7), disent clairement quel est le sens profond de ce symbole.
Toute la cr�ation rendue � sa destination par la r�demption, et revenue � une sainte et sublime unit� avec l�humanit� sauv�e, loue le Cr�ateur. De toutes parts elle contemple et r�fl�chit la lumi�re divine, la gloire de Dieu, id�e repr�sent�e ici et dans �z�chiel (�z�chiel 10:12) par ces yeux sans nombre qui couvrent devant et derri�re les �tres vivants.
Un rapprochement entre cette vision et les passages de l�Ancien Testament o� il est parl� des ch�rubins, montre qu�au fond l�id�e est la m�me (Gen�se 3:24; Exode 25:17 et suivants; comparez H�breux 9:5 note).
Comparer �sa�e 6:2. Elles leur permettaient de montrer leur profonde v�n�ration pour Dieu et leur prompte ob�issance.
Comparer verset 6. Une variante de Q porte : �?ayant chacun six ailes tout � l�entour, et au dehors et au dedans ils sont pleins d�yeux?�. D�apr�s le texte, ce sont bien les �tres vivants qui sont pleins d�yeux au dedans. Mais l�id�e que l�auteur a voulu exprimer pourrait �tre celle que lui pr�te la version d�Oltramare : �?Ils sont couverts d�yeux tout autour du corps et sous les ailes?�.
�sa�e 6:3. Comparer, pour la fin de cette doxologie : qui �tait, qui est et qui vient, Apocalypse 1:4, 2e note. Celui qui �tait occupe la premi�re place, tandis qu�il ne venait qu�en second dans Apocalypse 1:4 et Apocalypse 1:8
Les verbes rendent (grec donneront), se prosternent, etc., sont au futur en grec, mais les interpr�tes pensent que ces futurs reproduisent des imparfaits h�bra�ques et expriment une action qui se r�p�te.
Les vingt-quatre anciens qui repr�sentent l��glise glorifi�e (verset 4, note), r�pondent aux adorations de la cr�ation figur�e par les quatre �tres vivants; ils descendent de leurs tr�nes, ils se prosternent, ils jettent leurs couronnes au pied du tr�ne de Dieu, parce que rien ne leur appartient en propre et qu�ils n�ont re�u que par gr�ce ces insignes de la gloire c�leste.
De recevoir�de nous tous par ces hommages m�mes que nous te rendons.
D�autres traduisent : de prendre�par ta victoire sur tous tes ennemis (comparer Apocalypse 11:17).
Dieu a le droit de recevoir ou de prendre la louange de tous les �tres, car il les a cr��s. Ils n�existent que par sa volont�. Souverainement libre et heureux en lui-m�me, il n�avait besoin d�aucune de ses cr�atures, c�est par amour qu�il les a appel�es � l�existence, voulant leur faire part de sa f�licit�.
Elles ont eu l��tre, grec elles �taient l�, au moment o� Dieu les cr�a. Les chants du chapitre suivant louent Dieu et le Sauveur � cause de la r�demption (comparer, sur tout le culte c�leste d�crit dans ces deux chapitres, la note de Apocalypse 5:13).